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Critiques de Jean-Pierre Kerloc`h (71)
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Barbe-Bleue

j'ai bien aimait se livre mais sa fait longtemps donc je ne me rapelle plus exactement
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Barbe-Bleue

C'est un homme qui avait une barbe bleu.Il se maria avec plusieurs femmes mais,pesonne ne saient se quelle sont devenu...

il est bien, je connais se livre depuis que j'ai 5 ans.
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Ca suffit les bisous !

Une trop forte dose de bisous pourrait éventuellement nuire à la santé ! Monsieur et madame Martin, les parents de Lara, répètent sans arrêt ces quatre mots : Lara est vraiment merveilleuse !

Tellement merveilleuse qu’ils la couvrent de bisous à longueur de journée. La petite fille, en grandissant, se sent étouffée. Elle n’a rien contre les bisous mais là, c'est trop ! Tout est prétexte pour l'embrasser...et pas un baiser mais deux, ou trois, ou quatre d’un coup !

Sur une idée originale de Pascal Bruckner, Jean-Pierre Kerloc’h adapte avec sensibilité et humour l’histoire d’une petite fille très entourée et très aimée… trop peut-être. Les délicates illustrations de Mayana Itoïz rendent compte de la justesse du thème du trop-plein d’amour.

Cet album est tout en finesse et en sensibilité. Pas facile pour les parents de doser son amour : trop, et on devient envahissant, pas assez et on devient indifférent. Ce livre remplit d'humour permettra de remettre les choses à leur place et de dédramatiser.
Lien : http://lapinoufamily.blogspo..
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Gulliver

Voici une version synthétique du roman de Jonathan Swift, un classique anglais qui nous est resté.



C'est Jean-Pierre Kerlo'ch aux commandes de cette adaptation, auteur et conteur connu, et sans doute reconnu en Littérature Jeunesse.



Dès le début, nous savons qu'il y aura un soin particulier apporté au texte pour nous installer dans l'histoire.



Il était une fois un homme comme vous et moi qui se fera capturer par de tout-petits hommes.







Cette idée d'un peuple de l'infiniment petit datant de 1738 inspirera bon nombre d'auteurs par la suite, c'était assez nouveau, nous n'étions pas dans le registre du Conte ou de la Fantasy avec des elfes ou des lutins, nous avions affaire à d'autres humains en taille réduite.



Il était original ici d'y voir que l'envahisseur c'était nous, les grands, au travers de Gulliver.



Nous nous amuserons de ce paradoxe où avec Gulliver nous deviendrons des géants, des êtres fabuleux de conte tandis que la place de citoyens ordinaires sera cédée aux Liliputiens.



Ce qui nous laisse à dire finalement que chez les autres, nous sommes aussi l'etranger.



Bienvenue chez les Liliputiens.











L'interprétation illustrée d'Emre Orhun est amusante, d'un humour supplémentaire, elle prend ses libertés parfois avec le texte, il n'y a qu'à observer la 1ère image, dont le texte en vis-à-vis nous indique un personnage qui échoue en catastrophe sur l'île des Liliputiens suite à une tempête, elle nous le représente pourtant dans des atours trempées mais presque impeccables, comme se réceptionnant avec classe, un genou à terre, tenant son haut de forme.



Une entrée avec style presque réservée à l'accueil du lecteur, " je me présente, Gulliver, pour vous servir!".



Les quelques raccourcis ménagés sur cette version, proche de l'album illustré, ne gâcheront rien pour ce jeune public et nous aurons plus l'impression d'entrer dans une histoire pour un plus jeune public ou l'on nous conte un drôle de cauchemar plus qu'un voyage étrange.



Une aventure où Gulliver deviendra Pompier de service en arrosant un incendie au pipi.



Ceci laissera une grande marge pour les jeunes lecteurs pour s'imaginer Héros d'un jour.



Une aventure pleine de dangers et d'absurde, une très chouette version.
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Hélène et le Cheval de Troie

Dans "Hélène et le Cheval de Troie," Jean Pierre Kerloc'h nous emmène au cœur de la mythologie grecque. Tout commence lorsque la belle princesse Hélène choisit d'épouser Ménélas, roi de Sparte. Cependant, l'amour véritable ne se laisse pas entraver si facilement, et lorsque le prince troyen Pâris conquiert le cœur d'Hélène, leur passion les conduit à s'enfuir ensemble. Cette fuite passionnée déclenche une série d'événements qui mèneront à la légendaire guerre de Troie, y compris le stratagème du célèbre cheval.



"Hélène et le Cheval de Troie" est un livre pour enfants qui réussit à capturer la magie des mythes grecs tout en la rendant accessible aux jeunes lecteurs. L'histoire d'amour en son cœur est à la fois romantique et tragique, explorant des thèmes tels que l'amour, la trahison et les conséquences de nos actions. Les personnages emblématiques de la mythologie grecque, tels qu'Hélène, Ménélas, Pâris et Ulysse, prennent vie sous la plume de l'auteur, et les illustrations de Kaa Illustrations.



Ce livre offre une introduction engageante à la mythologie grecque, permettant aux jeunes lecteurs de plonger dans l'Antiquité et de découvrir les récits légendaires qui ont influencé la culture occidentale. Le récit de la guerre de Troie, avec son moment culminant du cheval de Troie, est présenté de manière immersive et accessible aux enfants. C’est d’ailleurs la partie préférée de mon fils, qui aime la ruse et l’idée d’Ulysse pour entrer sans se faire remarquer dans la ville de Troie.



L'ajout d'illustrations colorées et vibrantes ajoute une dimension visuelle à l'histoire, captivant l'imagination et transportant dans l'univers de la Grèce antique. L'ensemble crée une expérience de lecture enrichissante et divertissante. Ce n’est pas ma meilleure version du mythe, mais je le trouve vraiment bien adapté à la compréhension des enfants.



En bref : le livre combine avec succès la narration d'une histoire passionnante avec une exploration de la mythologie grecque. Il offre une introduction éducative à ces récits légendaires tout en divertissant. Une lecture incontournable pour ceux qui souhaitent s'immerger dans les mythes anciens et découvrir l'épopée de la guerre de Troie à travers les yeux d'Hélène et ses choix difficiles.

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Histoire de Pépin qui voulait être un grand roi

Un soir, tandis que le roi se meurt, il fait promettre à Pépin, son fils, de devenir un grand roi. Pépin, ému et triste accepte. Malgré le deuil, il veut faire honneur à son père et s’échine à devenir grand. Oui, grand, car Pépin a mal interprété les paroles de son père : il pense qu’il doit devenir plus haut que tous les éléments de son royaume. Grâce à des stratagèmes élaborés par le menuisier, Pépin devient plus grand que ses sujets. Puis plus grand que les animaux, que les arbres ou encore que les nuages. Mais quand il s’agit d’attraper la lune, c’est une autre affaire.



Un joli texte, rigolo mais aussi plein de sagesse. Sur le quiproquo que vit Pépin, on aperçoit des scènes drôles, mais aussi une remise en question du petit prince devenu roi, qui essaie tant bien que mal de tenir parole. Puis, quand vient l’heure de la rectification des propos de son père, Pépin devient effectivement un grand roi, parce que bon. Une charmante histoire à lire le soir comme un conte.



Pour découvrir d'autres albums avec comme personnage principal un roi, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Histoire de Pépin qui voulait être un grand roi

À la mort de son père, Pépin devient le nouveau roi mais il a fait la promesse de devenir un grand roi, mais tous le monde est plus grand que lui : les serviteurs, les animaux, les arbres et même les nuages !

Grâce au menuisier, il deviendra de plus en plus grand mais a-t-il bien compris ? Un grand roi ou un roi grand ?

Même si la leçon de morale sur la grandeur est sympathique, l’histoire finit un peu trop rapidement à mon goût par rapport à toutes les actions accomplies avant comme lorsque le menuisier coupe toute la forêt mais il n’y a pas la notion écologique qui est expliquée par exemple ; le petit roi ne se remet pas en question par rapport à toutes ses demandes loufoques ...

Une bonne histoire mais qui n’est pour moi pas aboutie pour une belle histoire du soir.
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Il ne faut pas faire pipi sur son ombre !

L'ombre de Valentin le suit partout. Elle peut changer de taille, de forme, de couleur... mais elle est toujours là.

Or, un jour, le petit garçon, pressé, lui fait pipi dessus... A partir de là, tout se détraque : l'ombre de Valentin devient indomptable !



Un album drôle et tendre, avec des illustrations amusantes et un beau texte, poétique et plein d'humour.
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Il ne faut pas faire pipi sur son ombre !

Juste derrière la première de couverture, trois définitions simples : « ombre », « ombre portée » et « ombre chinoise ou théâtre d’ombres ». J’ai trouvé cette approche intéressante et originale. Ces mots ne sont pas cités dans le texte mais habillement illustrés et expliqués dans le livre.



Les illustrations s’accordent très bien avec le texte. Le dessinateur joue avec les formes, les couleurs et les tailles des ombres. C’est plaisant à regarder. Les couleurs sont belles et bien choisies pour les doubles pages.



Le texte est riche en vocabulaire et compréhensible, un brin de poésie avec les rimes qui apportent du dynamisme à la lecture. Il y a des passages drôles, une complicité entre le grand-père et son petit-fils, mais aussi de la violence du petit garçon avec des paroles de domination « - Tu vas voir, Isa, elle va m’obéir. Je vais la dresser, moi ! Et il donne un grand coup de pied dans le derrière de l’ombre. » L’écrivain aurait pu nous épargner ce passage, l’imagination est suffisamment grande pour ne pas reproduire une société de domination. C’est dommage, cela gâche beaucoup la beauté des illustrations et l’idée originale et drôle de départ. Même si l’histoire se termine bien, je suis un peu déçue par cet album destiné à la petite enfance (environ 4 ans).



Il ne faut pas faire pipi sur son ombre ! (2002)

de Jean-Pierre Kerloc’h (texte) et Fabrice Turrier (illustrations)

Éditions Milan
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Jack et les haricots magiques

On aime bien cette version de l'auteur-conteur Jean-Pierre Kerloc'h, insistant pour nous faire sourire sur la caractère étourdi ou benêt du pauvre petit Jack.

C'est le point de départ de ce conte si connu : Jack qui échange sur le chemin sa vache qui ne donne plus de lait contre des haricots (prétendus magiques). La situation est forcément incongru pour le jeune lecteur, avec ce pauvre Jack qui ne semble pas s'en sortir avec une consigne simple : vendre la vache au marché car nous n'avons pas d'argent et revenir avec la recette, sans s'arrêter en chemin, ni "tenir le crachoir" à un loup.

Dès le départ, c'est le drame (qui de la mère ou du fils va manger l'autre ce même soir, se demandera t-on?).

Les noms des ogres Morfalou, Gargouillagot, N'a-qu'un-oeil et Bouftoucru, nous ferons oublier le pire et la cruauté de la situation.

Le texte ajoutera une pincée de "ma Bouboule chérie" et de "Mon Ogrounet", c'est dire si il y aura aussi de la tendresse pour contrebalancer et c'est heureux.

Comme dans le conte d'origine, Jack trouvera une récompense à sa confiance donnée, ne subira pas sa naïveté et profitera de recours anti-misère magiques et fabuleux.

Mais Jack? Dans les contes, vole t-on pourtant, quand bien même un bon sac d'or résoudrait bien toutes leurs peines?

Jack aura pour sa mère réponse à tout : " J'ai volé un voleur. Alors, on peut le garder..."



L'illustration sera aussi espiègle, proposa sa version, sans autres formes d'explications, aussi nous demanderons nous si ce n'est pas le Yéti qui aura troqué les haricots contre la vache.

La version est rythmée, dynamique et devrait plaire à écouter et raconter.
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Ker-Is : La légende de la ville au milieu des..

Durant la lecture, nous avons ressenti de la tristesse quand la jeune fille prénommée Dahud meurt dans l'eau.

Si nous rencontrions cette jeune fille, nous lui dirions qu'elle aurait dû écouter son père et ne pas ouvrir au garçon du bateau dragon.

Nous avons aimé cet album car les illustrations sont belles.
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Ker-Is : La légende de la ville au milieu des..

Ker-Is est un très joli conte breton que je découvre grâce à ce livre magnifiquement illustré. Les dessins accentuent le côté merveilleux de l’histoire et nous font voyager à travers un festival de couleurs. La plume des auteurs est poétique, une sorte de mélodie semble l’animer pour nous murmurer cette histoire jaillissant du fond des flots.



Le conte relate l’histoire de Dahud la fille très aimée de son père, le roi. Il ne lui refusait rien et quand elle lui demande de lui bâtir une cité sous le niveau de la mer, le père s’exécute. Elle n’avait toutefois qu’une consigne, à bien faire attention et à fermer les portes-écluses de la cité à marrée-haute sinon elle sera engloutie sous les flots. La ville baignait dans l’amour et la joie. Cela ne plaisait pas du tout à Gwennolé, l’homme d’église du roi qui accuse la jeune fille d’avoir détourné le peuple de la religion. Saura-t-il laisser Dahud en paix ?



J’ai beaucoup aimé cette histoire aux allures de conte celtique. Le personnage de Dahud est attachant mais on l’admire surtout pour son amour pour la liberté. Une forte personnalité, malgré son jeune âge, elle sait ce qu’elle veut et surtout ce qu’elle ne veut pas. Pourquoi obéir à des règles quand on peut profiter pleinement de la vie ? Son père lui portait un amour infini et il choisirait sa fille envers et contre tous. Même quand le diabolique Gwennolé le met en garde contre les excès de Dahud et le maudit pour son refus d’obtempérer.



Ker-Is est un joli conte à lire et à admirer à travers de magnifiques illustrations qui ornent chaque page du livre. Une très belle découverte. Un conte triste et touchant.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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L'Enfant et le Masque de fer

Roman historique où se croisent histoire intime et légende, l’oeuvre de Jean-Pierre Kerloc’h convient aux plus jeunes comme à un public un peu plus âgé. L’histoire de Marie-Anne est intéressante tout comme son personnage, à la fois tendre et fantasque, épris de liberté et de vérité. Une belle aventure qui révèle aux plus jeunes l’importance de vivre libre tout en connaissant ses racines. L’écriture de Jean-Pierre Kerloc’h, fluide et claire, nous entraîne à la découverte d’une jeune héroïne digne héritière de Jane Eyre ou des malheurs de Sophie qui, de situations en complications, restera fidèle à ses convictions et à ses attentes.

Une oeuvre intéressante, entre l’aventure et le conte, portée par une écriture simple mais qui contient d’intéressants renvois historiques et suscite la curiosité. Une oeuvre jeunesse à recommander.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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L'Enfant et le Masque de fer

Quand le roman historique croise la légende… c’est ainsi que la 4ème de couverture de ce roman se termine et je ne pourrais être plus d’accord. En effet, Jean-Pierre Kerlo’ch retrace la vie de Marie-Anne (qui fut la seule fille légitimée de Louis XIV) en la mélangeant à la légende du masque de fer (jumeau du Roi Soleil, enfermé pour la sécurité de la couronne). L’idée est malicieuse et permet de faire découvrir aux lecteurs la vie des biens nés du 18ème siècle.



Le titre livre d’emblée le secret de l’héroïne et s’est donc en connaissance de cause que l’on commence cette lecture. Au fil des pages, on suit les mésaventures de la jeune Marie-Anne qui après avoir perdu sa mère, se retrouve de nouveau coupée du monde car placée dans un couvent, avant d’être projetée sous les feux de la cour. Les changements sont nombreux et l’on ne s’ennuie point. Jean-Pierre Kerloc’h profite de ces changements de lieux pour montrer aux lecteurs les réalités de la vie de l’époque. J’ai particulièrement apprécié le passage sur la propreté des membres de la cour…



Un roman qui se lit bien et qui donne envie de découvrir un peu plus les mœurs de l’époque.
Lien : http://boumabib.fr/2016/05/2..
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L'Enfant et le Masque de fer

En premier lieu, un grand merci à Babelio et à la maison d'éditions Didier Jeunesse qui m'a permis de découvrir ce roman jeunesse en avant-première.

Sous le règne de Louis XIV, Marie-Anne Delamotte et sa mère vivent recluses dans un château sans pouvoir en sortir. Le quotidien de la jeune fille est occupé par la lecture, la musique et les leçons avec son précepteur. A la mort de sa mère, la jeune fille est emmenée par le chevalier d'Artagnan dans un couvent où elle lie amitié avec Apolline de Kerval puis, quelques années plus tard, à ses quinze ans, d'Artagnan vient la chercher et la conduit chez lui où Madame de Sainte-Croix, sa femme, s'occupe de son éducation. Marie-Anne fait alors connaissance du Roi à Chambord, qui s'apprête à lui faire une révélation sur son père à la condition qu'elle n'en dise jamais rien à personne.

Après avoir lu ce roman, je ne dirais pas personnellement qu'il s'agit d'un livre jeunesse, ou alors pour des adolescents, en raison du thème abordé et du contexte historique qui fait qu'il est peut-être abordable moins facilement que d'autres œuvres. J'ai pris plaisir à lire ce roman, il est dépaysant, on voyage dans le temps, ça change un peu de ce que j'ai l'habitude de lire. Le personnage principal est attachant, c'est une jeune fille intelligente et franche. J'ai bien aimé sa rencontre avec Molière, cette référence littéraire met un peu de piquant dans l'histoire. Je ne connaissais que peu la légende du Masque de Fer, cela m'a permis d'en apprendre davantage.
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L'Enfant et le Masque de fer

Cet été Booktube et la blogosphère fête Partir en Livre proposait un concours avec de nombreux lots à gagner. J'ai eu une chance incroyable de remporter ce roman, il me faisait de l'oeil depuis ma rencontre en février dernier avec la maison d'édition. En plus, j'aime beaucoup ce mystère de l'Homme au masque de fer, le siècle de Louis XIV. J'ai profité du week-end à 1000 pour le découvrir et je ne regrette pas, c'est une bonne lecture.



Le roman est très court, il se lit facilement et l'auteur a très bien su capter le 17e siècle. Il y a les us et coutumes, des personnages connus historiquement, des faits célèbres et quelques expressions typiques. Toutefois, pas de notions trop complexes, l'ensemble est d'une grande fluidité que j'ai adoré découvrir. Le roman a une belle atmosphère, une ambiance bien particulière amenée par l'auteur.



J'ai bien aimé l'histoire, linéaire certes, mais très intéressante et captivante. Nous découvrons une jeune fille vivant recluse avec sa mère en Bretagne, privée de liberté, Marie-Anne va être bouleversée par un tragique événement. Elle doit toujours être cachée, elle ne sait rien de son père ou de la vie à l'extérieur de ces murs où elle a grandi. De ce fait, les plus jeunes pourront aisément découvrir le siècle de Louis XIV en même temps que Marie-Anne. Cette dernière est un personnage principal très attachant, gentil et indépendant, elle aime la liberté et va tout faire pour l'obtenir. On la sent seule, triste, on la voit grandir et s'interroger, elle a un caractère très rebelle. J'ai vite adhéré à ce personnage et j'ai pris plaisir à la voir évoluer.



C'est une bonne histoire autour du roi et du Masque de fer, une légende mystérieuse et prenante. On parle de famille, d'amitié, un tout petit peu d'amour, de secret et de cour, c'est riche et sympathique à lire. L'auteur donne de jolies descriptions de la cour, du roi, des habitudes ; il évoque le breton, il nous parle du théâtre et de la représentation du Bourgeois gentilhomme. J'ai adoré les réflexions qu'il glisse sur le roi et son pouvoir, sur la monarchie absolue, sur le fait que tous les courtisans suivent l'avis du roi sans discernement juste pour lui faire plaisir. L'auteur a un ton très drôle et juste pour évoquer les sujets, c'est bien pensé.



Les autres protagonistes m'ont énormément charmée. Je pense à la mère de Marie-Anne, très douce et bienveillante, j'aime la relation qu'elle entretient avec sa fille et son mari. Le masque de fer est bien abordé, sa légende est également bien présente en abordant l'une des nombreuses identités possibles. J'aurais aimé en apprendre plus, toutefois, l'ensemble me satisfait totalement, la fin est très belle et charmante. J'ai eu un gros coup de coeur pour d'Artagnan et son neveu Florimond de Castelmore, je suis contente de voir d'Artagnan en mousquetaire sous Louis XIV, l'auteur a respecté l'Histoire là-dessus. Surtout que c'est un bon personnage, distant et chaleureux, loyal et bon envers Marie-Anne. Florimond m'a amusé, Apolline est une amie en or, joyeuse et sincère, un vrai régal à voir.



En conclusion, ce fut une belle découverte. Il est bien présenté en terme de typographie et de couverture ; soigné dans son écriture et son ambiance et captivant en matière d'intrigue. Il se lit vite et bien, l'auteur nous offre un récit charmant, drôle et prenant, avec de très bons personnages ainsi que de bonnes idées. J'ai adoré ce roman, il ravira sans nul doute les enfants et adolescents, une petite pépite.
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L'Enfant et le Masque de fer

Je me suis régalée ! Et même s'il s'agit d'un roman jeunesse, je pense qu'il peut intéresser n'importe quel adulte également. L'intrigue est bien construite, le style est plaisant, fluide et donc agréable à lire.



L'enfant qui sommeille en nous (ou qui est bien réveillé, au choix) se met dans la peau de Marie-Anne, cette petite fille qui ne comprend pas pourquoi elle est enfermée dans ce château. Ô, certes, elle ne manque de rien mais elle aimerait tant savoir ce qu'elle fait là et qui est ce mystérieux d'Artagnan. Et, surtout, elle aimerait connaître le monde extérieur. Cette cage dorée commence à lui peser...



Je conseille ce livre aux petits comme aux grands !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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L'Enfant et le Masque de fer

Dans ce livre, il est essentiellement question de "l'enfant" et assez peu du "masque de fer". Le lecteur qui, comme moi, pense se plonger dans le mystère lié à cette célèbre légende risque d'être déçu... Il s'agit avant tout d'un roman historique relatant le quotidien (plutôt morne) d'une jeune fille noble au 17e siècle. Il faut attendre la moitié du récit pour découvrir la teneur du fameux message... qui au bout du compte n'apprend pas grand chose à part que (on s'en doutait) Marie-Anne est la fille de "l'homme au visage d'argent". C'est seulement à la toute fin, et d'un seul tenant, que la révélation du secret lui sera faite.

Alors bien sûr il faut reconnaître que ce roman fourmille d'anecdotes historiques et de références culturelles. Que son héroïne en quête de sa liberté et de son père est touchante. Qu'un mystère plane sur le personnage de d'Artagnan "le geôlier" : est-il "un gentil qui fait semblant d'être méchant, ou un méchant qui fait semblant d'être gentil" ? Mais au bout du compte il ne se passe pas grand chose et l'on passe sa lecture à attendre un début d'intrigue... qui n'arrivera jamais. Personnellement j'aurais préféré que l'histoire de Marie-Anne soit déroulée sous la forme d'une enquête par exemple, avec une révélation progressive du secret de son père, ce qui aurait été un peu plus captivant.
Lien : https://www.takalirsa.fr/l-e..
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L'Enfant et le Masque de fer

Un petit roman très efficace qui séduira les amateurs de récits « historiques » romancés. Il est bien écrit et sonne juste.
Lien : https://lavalsedespages.word..
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L'histoire de toutes les histoires

Dans le royaume du Roi des rois, au pays de Zanador, toutes sortes de métiers sont exercés : on y rencontre des chercheurs de contes, des chasseurs d'épopées, des pêcheurs de légendes, des graveurs de lettres, des ciseleurs de mots, des rimeurs et des rythmeurs. Et on peut croiser aussi des résumeurs et des tailleurs de lettres.



En faisant un détour, vous croiserez encore des compteurs de lettres, des grignoteurs de mots...



Et si - vraiment - vous avez toujours besoin de quelque chose, allez demander assistance aux chipoteurs, aux coupeurs de points en quatre.



Mais le roi des Rois n'est toujours pas satisfait du labeur de ses sujets ! Pensez ! Il est à la fin de sa vie ! Tout doit être parfait ! Il fait donc appel au Grand Résumailleur, qui arrive avec son double sabre à couper la parole.



Qui,



mais qui ? saura combler la quête du roi des Rois, avant qu'il ne quitte la vie ?



Quel beau conte que celui qui met dans nos cœurs et dans nos souvenirs tous les contes existants !
Lien : http://livresouverts.canalbl..
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