Jour J, tome 30 : Le Prince des ténèbres 2/3

Si le premier tome m'a paru quelquefois confus, à l'issue de la lecture du second, tout s'éclaircit, et c'est un plaisir de voir un scénario (dramatique) maitrisé de bout en bout.
La prise de positions claire et nette des auteurs quant à la politique américaine ne souffre d'aucune ambiguïté et ça fait plaisir à voir. le dessin (à noter les superbes couvertures des deux premiers tomes) est remarquable. Vraiment, cet album m'a emballé. J'attends donc le troisième et dernier tome qui bien que prévisible pour une partie du scénario devrait bien évidemment apporter son lot de surprises.

La série BD Jour J construit ses intrigues autour d'uchronies historiques. Ce 30éme tome est le milieu d'une trilogie qui revisite les attentats d'al Qaïda.

Avec ce tome, l'histoire est complètement réécrite grâce aux intuitions et à l'action de l'agent du FBI John O'Neill. Grâce à lui et à sa petite équipe, il n'y aura pas de 11/09 (ou de 09/11 comme disent les anglo-saxons).
L'intérêt du récit est ailleurs : ces actions de l'ombre, qui sauvent des dizaines de vie, ne font pas la une des journaux, et ne sont connues que de quelques initiés (là elle est connue de Barack Obama, vice-président des États-Unis dans cette uchronie). du coup, elles n'apparaissent que comme des non-événements...

L'album manque un peu d'ampleur. Les dessins sont moyens.

La seconde partie du « prince des ténèbres » rentre dans le vif du sujet : la mise en échec des attentats du 11 septembre 2001 ; et le moins que l'on puisse dire c'est que l'opération est menée de façon triviale !
La suite de l'histoire est donc encore une réussite tant au niveau du scénario que l'intrigue et le twist final.
Reste maintenant une troisième partie que l'on imagine concernée le sort de Ben Laden.

Le 2ieme tome confirme la promesse du premier. L'intrigue se complexifie, les dialogues sont fins et plutôt marrants. On se retrouve dans une belle atmosphère de roman d'espionnage, à cheval entre l'Amérique et le moyen-Orient. On retrouve parfois l'ambiance du Tueur, dans le côté cynique et désabusé des personnages. le dessin colle bien à l'histoire et est assez efficace.

L'ex-agent du FBI John O'Neill et son équipe clandestine tentent de déjouer les attentats du 11 septembre. Les dessins sont toujours aussi laids mais le récit est haletant.