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Citations de Jeanne Benameur (2355)


Retournés à la matière, même les objets peuvent perdre leur sens.(p.10)
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Dès la première page, son écriture avec ses à-pics. Si vite reconnaissable. Pleine d'élan retenu. Montant, descendant. Toujours à la verticale, comme s'il ne pouvait pas prendre ses aises en largeur. Tenu à occuper le moins de place possible dans l'espace. Un homme aussi étroit que les lettres qu'il traçait.
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Travailler à l'usine, revendiquer ce travail comme le font tous les ouvriers et puis ne désirer qu'une chose : quitter la peau de l'ouvrier. Moi, je n'ai jamais compris.
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Il a failli devenir fou de solitude et de peur et pourtant. Sa vérité était là, contre le mur de la prison, dans l'effritement de la peinture, dans les bruits qu'il guettait dans le couloir, dans ses articulations qui lui faisaient mal à force de ne pas bouger, de ne pas marcher plus que dix pas avant de retrouver un autre mur.
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Il y a des déclarations d'amour qui arrivent trop tard. Elles ne fondent plus dans le café. Et les larmes, c'est salé.
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C'est quoi une frontière ?
La seule frontière, fragile, palpitante, c'est notre propre peau.
La seule frontière c'est ce qui sépare le dedans du dehors.
Et quelle folie d'en avoir inventé tant d'autres !
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La grande statue qu'ils ont tous regardée en arrivant lui fait hausser les épaules . Elle n'a pas besoin de statue pour sentir la liberté !
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On marque à la craie directement sur le manteau la ou les lettres qui indiquent les motifs de suspicion. Il connait par cœur l'étrange alphabet et en a honte. On ne devrait pas marquer les gens comme du bétail, même à la craie. La poussière blanche qu'ils effaceront de leurs vêtements continuera à faire un drôle de nuage entre leurs yeux et l'Amérique.
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Tant que les mères marchent auprès de nous, nous n’avons pas à nous soucier de la route. Nous marchons dans l’innocence de notre propre pas.
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Le silence prend sa place.
Ce n'est pas le même que celui qu'elle connaît, le silence d'elle toute seule. C'est un silence d'entre-deux. Autre. Précieux.
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les mots sortaient d'elle comme des cailloux charriés par un courant furieux
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Jeanne Benameur
Ce jour-là elle était vraiment devenue, sans en avoir conscience, la peintre qu'elle était; Et quand son père était rentré le visage fatigué, mais paisible, et qu'il avait annoncé que c'était décidé, ils partiraient, son coeur avait éclaté de joie. C'était un jour comme il y en, a peu dans une vie. Un jour de joie profonde et sauvage.De mise au monde. Elle savait que ses petits personnages reviendraient,encore et encore, qu'ils l'accompagneraient. Elle avait créé ses frères inconnus de route.
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Il aura peur de dire au revoir. Il partira comme elle en voleur. Voleur de quoi? De la peine qu'on fait? Celui qui part est-ce qu'il doit toujours sentir qu'il a volé quelque chose? Un peu de liberté dans ce monde, le souffle qui s'élargit, c'est trop vouloir?
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Les histoires ne sont pas les mêmes et pourtant. La vie de l'un peut éclairer la vie de l'autre.
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Quand je n'ai plus de refuge, je vais dans les mots. J'ai toujours trouvé un abri, là. Un abri creusé par d'autres, que je ne connaîtrai jamais et qui ont œuvré pour d'autres qu'ils ne connaîtront jamais.
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Il n'y a pas de maître. Pas de fils de dieu. Pas de prophète. Rien que des hommes et des femmes. Des profanes. Mais le sacré, le vif de la vie, il est bien au cœur même du profane et moi j'ai besoin d'y aller... Ce n'est pas la vie parfaite qui peut m'enseigner... Je veux l'enseignement des vies imparfaites.
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faut-il toujours qu'il y ait en commun le sang pour aimer les gens ?
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Il lui parle longuement des portraits de Fayoum... il se dégage de chacun de ces visages, peints pour personne, une solitude et une humanité sans fard. Profonde. Seule la mort peut "dévisager" un être de cette façon. Avec cette simplicité... Ces portraits ont une justesse dans le regard... Ils disent, tout en étant bien vivants, ... qu'on sait seulement qu'il y aura une fin. C'est inéluctable. Et on ne sait rien d'autre. Ce sont des visages de rendez-vous. Paisibles. Rien de triste ni de morbide là-dedans. Je n'ai jamais vu une telle acceptation de la vie.
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Il pense à l'étymologie du mot profane : celui qui est devant le temple. Il est ce profane. Au cœur de chacune de leurs vies, le temple. Vif. Le seul sacré qu'il connaisse. Cette vie qui vibre et échappe à chaque pas.
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Les rides profondes n'abîment pas le visage, on dirait plutôt qu'elles le structurent, comme si elles le tenaient, ferme.
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