Jeffery Deaver

Un polar assez classique mais bien ficelé, sur un air de musique country. Kayleigh Towne est une chanteuse, douée, dont le succès local ne se dément pas depuis ses 16 ans, cornaquée par un père artiste à la carrière déclinante. Un de ses nombreux fans la harcèle et ne cesse de tourner autour de cette jolie fille au grand cœur dont il est tombé éperdument amoureux. Un crime survient, suivi d’une tentative de meurtre dans l’entourage immédiat de Kayleigh, faisant peser une menace sur la tenue de son prochain concert dans sa ville natale, et plus encore sur sa vie. L’enquête va très vite suspecter notre fan amoureux et la perspicacité de la détective Kathryn Dance, elle-même admiratrice de la jeune chanteuse, va être mise à rude épreuve par un adversaire à sa taille, capable de tromper sa connaissance approfondie du langage corporel. On va de surprise en surprise, avec des rebondissements s’enfilant comme des perles, mais l’auteur en fait cependant un peu trop pour tromper la sagacité du lecteur…

Jamais lu un polar aussi mal ficelé. Monsieur Deaver, apparemment, "ne sait pas gérer ses piles" (expression chère aux informaticiens qui signifie : sauter du coq à l'âne et pas savoir revenir au coq). C'est plein d'ambiguïtés et d'erreurs techniques : Que s'est il vraiment passé entre la victime et l'inspecteur ? On embarque un blessé à l'hôpital et à nous de deviner à quel moment et comment il a été blessé... Et le meilleur, le meurtrier dixit : "je l'ai étranglée et j'ai dissimulé les marques à l'aide d'un marteau...". C'est vraiment prendre les flics et les légistes pour des billes...

Je reconnais quand même qu'il a réussi à m'embarquer dans la mauvaise direction en ce qui concerne l'identité du coupable.

C'est court mais cela n'apporte rien. Une histoire , que dis je, une page d'écriture où l'on nous conte la future mort d'un baron de la drogue qui se fait passer pour un gentil. Je n'ai pas vu l'intérêt du livre , je n'ai pas accroché du tout, c'est du temps perdu.

Le Rectificateur n'est pas un livre de plus sur la période de la Seconde Guerre Mondiale.

Jeffery Deaver sort son épingle du jeu avec un polar qui surprend et renouvelle la thématique, en plaçant au coeur du roman les événements qui ont préparé à la Guerre pendant les premières années du Troisième Reich, notamment la course pour le réarmement.



La narration est menée tambour battant avec brio, enchaînant les punchlines et les scènes de pure action.

Parfois j'avais l'impression de lire un roman de Philip Kerr et je m'attendais presque à voir débarquer Bernie Gunther dans la Kripo à coté de l'inspecteur Kohl.



Il faut bien du talent pour amener tant de personnages intéressants.

Jeffery possède cette science des mécanismes historiques, une obsession des détails et une façon extrêmement crédible de décrire le monde au bord de l'abîme dans l'Allemagne de 1936.



Jeux de pouvoir, manipulations, arrivisme, les activités de la clique des sbires d'Hitler sont décrites avec acuité et donnent froid dans le dos. Corruption et menace sont les pièces de voûte des dirigeants à Berlin.

Des expériences macabres menées par les SS et le Gestapo et mandatées par Himmler étaient monnaie courante et laissent présager l'horreur qui adviendra.

Des personnages inoubliables, des « seconds rôles » épatants, l'auteur américain instaure un équilibre parfait entre action et réflexion.



L'Histoire, la grande et la petite, intime et collective, sont ainsi retraversées dans les différentes franges de la population, avec un nouveau éclairage grâce à l'expérience littéraire où les faits réels et la fiction dialoguent.

Super livre, je l'ai dévoré. J'ignore si je serais capable de le relire dans les termes technico informatique sont obsolètes aujourd'hui. Mais a l'époque je fus plongé dans l'univers de ce qui a été et est aujourd'hui le dark web. A lire absolument...

Pas le meilleur Jeffery Deaver que j'ai lu mais ça fait le job !

En effet, ça démarre sur les chapeaux de roue et tout de suite nous sommes plongés dans l'action et on n'en démords pas.

Mais alors que nous raconte "Tir à l'aveugle"

Le soir du réveillon du nouvelle an, une dizaine de passagers dans le métro de la ville se fait descendre par un mec à la gâchette facile. C'est la panique à Washington. Surtout que ce tueur fou a prévenu, il va récidiver, toutes les quatre heures, il y aura d'autres massacres.

Avec son complice, il veut mettre la capitale américaine en état de choc !

Et alors qu'il demande une rançon, son complice se fait tuer.

La police est dans l'impasse !

Sans autre indice que la demande de rançon, Margaret Lucas et Parker Kincaid du FBI doivent retrouver le tueur.

Ce nouveau thriller de l'auteur du Désosseur (Bone collector au cinéma) nous plonge une nouvelle fois dans un très bon suspense qui a le mérite de nous tenir en haleine du début à la fin.

Je vous le disais, cette enquête menée à cent à l'heure fait le job !


Lien : https://collectifpolar.com/

En général, quand un thriller est noté 4 ou plus sur ce site, c'est plutôt bon signe, donc quand je suis tombée sur ce roman, j'ai décidé de le lire. L'intrigue avait l'air alléchante, à New York, une course contre la montre entre un serial killer et un criminologue handicapé qui reprend du service pour cette affaire, malgré une forte envie d'en finir avec sa vie. Car à la suite d'un accident sur une scène de crime, l 'homme est devenu quadriplégique et ne peut plus rien bouger, hormis le cou, la tête et un auriculaire. Pas top.

Seulement voilà, l'auteur a décidé de nous montrer qu'il maitrise bien son sujet - les scènes de crimes et les indices qu'on peut y déceler, et nous noie littéralement sous une avalanche de techniques, liquides réactifs, termes barbares, et le moindre grain de sable, poussière ou poil de rat est identifié en trois lignes, à la longue ça fatigue. Quand les examens ne donnent rien, notre héros a des intuitions fulgurantes et met en plein dans le mille à tous les coups. Au bout d'un moment, on n'y croit plus, ça ne tient pas la route.

Il reste un côté qui m'a beaucoup interessée, ce sont les passages relatifs au New-York d'avant, fin du 19e siècle, dommage qu'il n'y ait pas de bibliographie en fin de ce livre (mais bon, c'est un roman, pas une thèse).

Un peu déçue donc, car franchement l'intrigue était bonne, et la chute très correcte.

J’adore ces deux enquêteurs. Ce n’est pas vraiment le tome 2 mais plutôt le 3, seulement le deuxième n’existe en français que dans une parution reader Digest tronquée. Je ne comprends pas bien pourquoi. Je ne comprends pas non plus pourquoi toute la série n’a pas été traduite.



Dans cette troisième enquête, un jeune adolescent est recherché pour le kidnapping de 2 jeunes femmes. Afin de les retrouver vivantes, Rhymes est convié à collaborer avec le shérif de la ville voisine de l’hôpital où il se rend pour se faire opérer

Le récit se passe entre New York et Berlin en 1936 au moment des Jeux Olympiques d'été.



Paul Schumann, tueur de la pègre, est piégé par les autorités américaines. Il doit éliminer Reinhard Ernst, un proche d'Hitler, soupçonné de travailler au réarmement de l'Allemagne nazie.



Le Berlin de cette époque est bien décrit. On voit vraiment à quoi pouvait ressembler la société allemande déjà sous l'emprise du dictateur.

Encore une découverte surprise dans une « boîte à livres », au sein d’un recueil de romans variés. Le titre et le résumé m’ont alléchées, mais mes impressions finales sont plus mitigées.



J’ai adoré le scénario : quand le commanditaire disparaît accidentellement, comment empêcher le tueur de continuer ses actions alors qu’il ne s’arrêtera qu’à la demande de son « employeur » ?? C’est bien trouvé !



Le découpage en chapitres suivant le compte à rebours donne du piquant ; heure par heure nous suivons les différents protagonistes : les agents du FBI, notamment Margaret Lukas, au passé tragique, Kincaid, un ancien agent expert en documents et aux prises avec des problèmes familiaux, mais aussi le fameux Digger, le tueur qui semble ne pas avoir toute sa tête… Avoir le point de vue de chacun aux différents moments est un plus à mon sens, une manière d’humaniser chacun des personnages et de les rendre plus vivants pour le lecteur.



L’histoire personnelle des agents (et ex-agents) du FBI est plus convenue, avec une impression de déjà-vu (désir de protéger sa famille, distance avec le métier, deuil tragique, etc etc). Pas désagréable en soi, mais pas à la hauteur de la tortueuse machination criminelle qui constitue l’autre versant du scénario.



Néanmoins, le suspense est là, les révélations finales concernant les dessous cette mise en scène meurtrière sont à la hauteur. Il n’y a que la manière dont la dernière menace est éliminée à la fin (je ne peux pas en dire plus, à vous de lire le roman) qui ne m’ait pas semblé crédible… Dommage. Et la toute fin est trop convenue à mon sens, mais ça, ce n’est que mon ressenti !

Un thriller addictif, autour d’un serial killer machiavélique, le désosseur (en fait plutôt le collectionneur d’os), surnommé 823 par la police, avec pour enquêteur principal un ancien policier tétraplégique. Jeffery Deaver fait tout tourner autour des techniques d’investigation policière, Lincolm Rhyme initiant la jeune policière Amelia Sachs à l’examen d’une scène de crime. Une sorte de croisement entre « Les experts » et « Esprits criminels », séries postérieures à l’écriture de ce livre, .... De quoi rendre ce livre intéressant, mais il n’y a pas que cela, car l’enquête policière se double d’une réflexion sur le thème polémique de l’euthanasie, réflexion loin d’être secondaire dans ce roman. Les personnages de Rhyme et d’Amelia sont bien campés et sympathiques, c’est plein de rebondissements et de retournements de situation. J’ai aussi beaucoup aimé la plongée dans le New-York ancien, vers la fin XIXème siècle et le début du XXème siècle, un peu comme dans Le voyage de Simon Morley, ou plutôt, vu le sujet, comme dans La chambre des curiosités, mais sans aucune dimension fantastique, ni de science-fiction. Cela donne une ambiance assez spéciale et sympathique malgré quelques moments un peu gore pour les crimes eux-mêmes. Au final une découverte bien agréable, surtout en sachant que c’est le premier roman d’une longue série avec Lincoln Rhyme comme enquêteur.

Un excellent polar qui réunit tous les ingrédients :



- des personnages consistants

- un environnement particulier

- des « spécialités » étonnantes : actrices, producteurs, démineurs, et chacun joue son rôle à la perfection

- une intrigue qui tient la route

- un rythme soutenu

et, cerise sur le gâteau, des dénouements étonnants.

Que demander de plus ?

L'inspecteur Rhyme et sa partenaire Sachs tentent de retrouver l'homme qui a tenté d'assassiner une adolescente dans une bibliothèque pendant ses recherches sur un de ses ancêtres Charles Singleton.



Je ne connaissais pas cet auteur et son personnage principal, Rhyme. J'ai trouvé ce roman bien ficelé, avec une bonne dose de suspens jusqu'au bout, Deaver nous entraînant vers de fausses pistes. La psychologie et l'histoire des personnages de l'intrigue sont suffisamment développées pour qu'on les comprenne et s'y attache, effaçant même le personnage principal, l'enquêteur Rhyme. Dans ce roman, l'histoire qui lie les deux enquêteurs est plutôt inexistante, contrairement à ce que j'avais pu lire.

Un livre Deaver pour toute saison



C'est le 3ème Jeffery Deaver que je lis et le 1er qui n'implique pas Lincoln Rhyme et Amelia Sachs et se déroule uniquement à la campagne (c'est le Wisconsin qui sert de toile de fond au récit).



Mais même en l'absence de ses 2 héros urbains récurrents, la "patte" Deaver demeure : sens aigu du suspense, écriture soignée, figures acrobatiques pour brouiller les pistes (jusqu'à la fin)...Encore une belle réussite. L'absence de scènes gore comme celles dont il parsème parfois ses récits (cf. Le Désosseur) rend la lecture encore plus agréable.



La question qui demeure une fois ce livre refermé, est : comment se fait-il que cette histoire de course poursuite à travers les bois n'ait pas encore été adaptée au cinéma ?

Un ancien cador de la police scientifique est désormais cloué au lit. Tétraplégique, il ne souhaite plus qu'une chose : en finir.

Dans sa situation, à quoi pourrait -il donc vouloir encore se raccrocher ? A moins qu'une enquête particulièrement difficile à la poursuite d'un chercheur d'os...



Ce roman de la rencontre entre Lincoln Rhyme et Amelia Sachs est une vraie réussite dans un genre peu courant mélangeant tueur en série (classique) et thriller socio-technologique (plus rare).



Il faut un vrai talent pour rendre crédible une enquête comme celle là et des rencontres aussi improbables. Jeffery Deaver possède cette capacité à maintenir le suspense en utilisant des retournements de situation bien amenés et il parvient également à créer de l'empathie pour ses personnages en nous les montrant simplement humains avec leurs forces, leurs faiblesses et leurs fêlures.

L'écriture est serrée, précise et les 500 pages passent sans (presque) la moindre impression de redites, lourdeurs ou d'usages d'artifices faciles. ce qui ne veut pas dire qu'il se prive de rebondissements en cascade, ce qui est aussi une loi du genre.



Après "La Vitre brisée" , cet auteur me ravit encore et je l'ai à la Bone.

L'atout données t'a tout repris



Je ne connaissais pas du tout Jeffery Deaver et l'aspect massif du roman (plus de 650 pages en poche) a failli avoir raison de ma curiosité, mais je ne regrette pas d'avoir passé outre cette appréhension.



Je trouve que c'est une belle réussite dans un genre peu courant mélangeant tueur en série (classique) et thriller socio-technologique (plus rare).



Le livre traite du danger de laisser traîner partout nos traces de consommation, de passage, d'existence. Cartes bleues, badges, caméras de surveillance, numéros divers, registres...Que se passerait-il si des individus mal intentionnés dessinaient notre portrait robot et volaient notre vie en utilisant ces éléments ?

C'est ce que réalise le mystérieux 522 que traque Lincoln Rhyme, criminologue en fauteuil et son équipe.

Ce criminel ne croit pas en l'Homme au sens physique et en l'immortalité. Pour lui, nous ne sommes que ""la somme de données qui concernent notre existence, accumulées depuis notre naissance. Elles sont permanentes, stockées dans un millier d'endroits, copiées, confirmées, sauvegardées, invisibles et indestructibles. Après le départ du corps, [] les données survivent à jamais.



Oui, mais les données peuvent mentir (quand on les trafique). A ce moment, elles vous condamnent car elles vous sont opposées. Vous n'êtes pas redevable d'un crédit ? Pourtant, c'est ce qu'indique le fichier. Vous avez réglé vos factures ? Ce n'est pourtant pas ce qui figure sur le relevé qui fait foi. Terrifiant.



La force du livre tient donc dans son caractère hautement crédible. Mais Deaver ne s'en contente pas et se révèle doué pour maintenir le suspense en multipliant les fausses pistes qui jusqu'au bout, vont nous mener par le bout du nez.



Très recommandé.

Il est vrai que c’est affreusement dommage de n’avoir droit qu’à une version édulcorée du livre d’origine. Je n’ai effectivement trouvé que la version du reader Digest mais je tenais absolument à lire le deuxième tome de la série Rhyme . Je ne comprends pas pourquoi d’ailleurs les derniers livres de la série ne sont pas traduits en français.



Le roman en version écourtée a surtout d’intérêt pour comprendre les liens entre Rhyme et Sachs. L’intrigue paraissait cependant très fouillée, dommage

Le premier tome de la série. Première rencontre de Rhyme et Sachs.

Ou l’on apprends aussi que Rhyme n’a pas toujours eu envie de rester parmi les vivants.



Cette première enquête est époustouflante : un tueur qui laisse sur chaque scène de crime des indices pour trouver la prochaine et sauver peut être la victime.

Un coup de téléphone brusquement interrompu, provenant d'une maison de campagne du Wisconsin, alerte la police. L'inspecteur McKenzie est chargée de l'enquête. Laissant son fils et son ami, elle découvre deux personnes abattues d'une balle dans la tête. Mais les meurtriers sont toujours sur les lieux et attaquent McKenzie...

De Jeffery Deaver on connait surtout les enquêtes de Kathryn Dance spécialiste du langage du corps et celles du criminologue Lincoln Rhyme. Ici il nous propose une nouvelle héroïne, peut être un peu plus discrète que ces deux illustres prédécesseurs. L’inspectrice Brynn McKenzie est sans doute plus humaine aussi. Elle est confrontée dans ce roman à une bande de terrible tueurs qui la prennent en chasse, elle et une autre femme qu’ils ont déjà tenter d’abattre. On va vivre une vraie chasse à l’homme et trembler pour nos deux survivantes, espérant à chaque moment qu’elles réussissent à s’en sortir. Jeffery Deaver une nouvelle fois nous offre une histoire aux nombreux rebondissements qui entretiennent un suspense dingue. Et il distille tout au long de son intrigue un climat angoissant qui nous maintient en haleine de bout en bout. Et on peut ici saluer le talent de notre auteur, c’est impeccablement fait !




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Le Harceleur (XO 2012) est un polar avec une femme policière recurrente, Kathryn Dance; c’est le quatrième tome avec la policière Dance. C’est un bon polar avec quelques moments de grande tension, mais globalement je l’ai trouvé un peu pâteux, un peu poussif, avec une trame compliquée pour faire durer le suspense jusqu’à plus soif.



Une jeune chanteuse de country, Kayleigh Towne, est harcelée par un fan qui devient un peu trop envahissant voire agressif. Il sait absolument tout sur elle et à l’occasion d’une tournée de la chanteuse en Californie, il va se déplacer depuis Seattle et ne va plus la lâcher.



En même temps des assassinats seront commis dans l’entourage de la chanteuse alors que les paroles de ses chansons cachent quelques indices. La police locale est vite dépassée, et gênée par la popularité de Kayleigh. Kathryn Dance qui se trouve par hasard dans le coin (vacances), va s’incorporer à l’équipe policière afin de faciliter l’enquête; celle-ci va s’avérer assez difficile et semée d’embûches. De plus Kathryn Dance s’intéresse à la country et connait bien Kayleigh.



Le récit est intéressant pour qui s’intéresse à la country music parce qu’il y a plein de références à des chanteurs et des chansons. Le décor californien peut aussi être intéressant par le rappel de lieux communs, bien connus de tous.



Kathryn Dance est un agent du CBI (California Bureau of Investigation), spécialisée dans le langage corporel, la kinésiologie; elle observe de façon pertinente les prévenus pendant les entretiens et interrogatoires, et ce côté je l’ai trouvé passionnant. Par exemple elle explique que quand quelqu’un répond à une question puis anticipe immédiatement ce qu’il ou elle pense être la question suivante, cela signifie souvent que cette personne tente de détourner ou d’égarer la direction prise par l’interrogatoire. Que lorsque la voix lors d’un entretien devient aiguë, cela signe le stress du sujet voulant cacher une tromperie. Que quand les épaules retombent légèrement , cela signe la détente ou le bien-être. Lorsque un regard s’attarde sur un visage, le message à lire est que le sujet n’est pas épuisé. Que lorsque une personne hausse les épaules dans une conversation, cela peut dire que la personne reçoit de mauvaises nouvelles.



Kathryn Dance sera mise à rude épreuve. Nous connaitrons au fil de l’enquête, très superficiellement, un peu de sa vie privée, mais le personnage manque d’épaisseur et par conséquent l’empathie tarde à venir. On saura aussi ce que signifie d’être une vedette adulée aux USA, c’est à dire d’être constamment sur la brèche et dans l’impossibilité de mener une vie normale, et ce d’autant, qu’ici le père de la chanteuse l’exploite de façon évidente.



Un bon polar qui m’a semblé trop long.
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