Jirô Taniguchi

Un tome un peu mouvementé ou la copine d'Habu et Fukamachi se retrouvent pris dans un toile pour trouver des infos. Beaucoup de temps forts et de révélations (sur Habu, Ang Tsering etc.) séparées par des petits moments plus calmes qui nous permettent de nous plonger dans les magnifiques dessins de Jirô Taniguchi qui rendent à merveille la magie du paysage montagneux.

C’est une très jolie et très touchante histoire. Comme toujours avec Taniguchi, je suis amoureuse du style de dessin.



J’ai beaucoup aimé le fait de découvrir Tomoji au fur et à mesure qu’elle grandit : sa naissance, sa petite enfance, son adolescence, et enfin le moment où elle arrive dans l’âge adulte. C’est une jeune femme jolie et gentille, et très empathique.



Malheureusement, la chose qui m’a déçue est la romance. Sur le principe, je ne pensais pas qu’il y en avait besoin, mais comme l’histoire était racontée comme un compte à rebours du moment où elle rencontre son mari, je l’attendais avec impatience. Et puis, au final, cela ne représente que quelques pages à la fin. Un mariage arrangé, un déménagement, et c’est tout. Donc un peu déçue.

Kubota après une dure journée de travail, éreinté, rentre chez lui dans son fourgon. Étant ailleurs il n aperçoit pas le jeune motard qui foncé vers lui. La collision est inévitable et les deux protagonistes se retrouvent dans le même hôpital dans un état critique. Tous deux sont dans le coma et quand Tazuka se réveille enfin son esprit est celui de Kubota.

Ce récit est difficile par la thématique de la perte et de la mort. La tendresse est omniprésente et on ne ressort pas indemne de cette histoire. Cette dernière se lit d une traite et le déroulement comme le découpage est bien étudié avec des moments qui temporise l action et son déroulement inévitable. Encore un très beau récit de Jiro Taniguchi.

Un très beau et bon manga, j'ai beau aimé, et pourtant je ne suis pas une inconditionnelle du western. Mais parfois, c'est très réussi la fusion (ici manga et western), comme j'avais apprécié la fusion dark fantasy/western dans "Gueritarish" du roman de Michel Robert.



Certes, l'auteur prend les libertés avec ses deux protagonistes au niveau historique, mais pour le reste, il renseigne le contexte et les événements, et merci, car je me suis instruite par la même occasion.



On sent que ce grand monsieur du manga a mis beaucoup de coeur dans cette histoire et ses dessins, il nous fait plaisir en s'étant lui-même fait plaisir, et ça fonctionne bien.



Ce ne sera sans doute pas le manga que je relirai (emprunt), mais je l'offrirai volontiers autour de moi, car c'était très réussi.

J'ai passé un bon moment de lecture, je me suis évadée, j'étais bien dans l'histoire.

Voilà c'est fini.

On y est ! Ou pas.

Ils sont arrivés au sommet ou pas ?

Ils sont redescendus ou pas ?

Et Mallory, il y était au sommet du monde ou pas ?

Tome 5 qui tiens en haleine, avec des surprises (pour moi) et des planches superbes.

Suis épuisée !

Ce recueil de critiques culinaires nous fait découvrir les saveurs du Japon ainsi que les produits de saison. Chaque chapitre a pour thématique un plat/un aliment et nous invite aux menus de différents restaurants. La composition est poétique et on sent l'autrice passionnée, une vraie épicurienne.



Étant végétarienne, je vous avoue ne pas avoir eu souvent l'eau à la bouche ; j'ai même été rebutée par un certain chapitre ("savoir sa chair si délicatement et joliment disposé doit réjouir l'ours noir d'Asie" hummm je crois pas non). Je n'ai pas pour autant passé un mauvais moment ; j'ai ressenti du plaisir devant certaines descriptions mais aussi de l'ennui face à la redondance. Un voyage culinaire pouvant être agréable mais un avis mitigé pour ma part.

On continue de suivre les aventures de nos alpinistes, aventuriers. Ce tome 3 digresse un peu moins fluidement que les 2 premiers. Mais j'ai toujours plaisir à suivre les pérégrinations népalaises de Fukamachi. Je préfère ses voyages physiques à ses interminables questionnements personnels.

Encore mieux que le tome 1. Des "petites" histoires s'imbriquent dans l'histoire principale. Comme des digressions. On parle montagne, haute, très, très haute ; compétition, dure, très, très dure ; effort, intense, très, très intense. Ça sent la testostérone et la sueur même à plus de 8 000 mètres.

Quartier lointain de Jiro Taniguchi





Jiro Tanaguchi est né en 1947 au japon, devenu mangaka il découvre la ligne claire Franco-Belge dans les années 70. C'est un des auteurs reconnus en Europe. Il a travaillé notamment avec Giraud ou Morvan.





 Hiroshi, un Japonais de 48 ans, un peu trop alcoolisé, se trompe de train et se retrouve dans sa ville de naissance, 34 ans en arrière. A une époque où son père était encore là. Il revit alors sa vie de lycéen de 14 ans et pense pouvoir influer sur le destin. 



Cette incursion va lui permettre de revoir sa jeunesse d'un œil bienveillant et appréciateur. 



Le graphisme en couleur au départ puis en noir et blanc est fabuleux. Les paysages sont extrêmement bien définis. Les cases restent classiques (ligne claire Franco Belge) et ce manga se lit dans le sens occidental.



On y parle principalement de la famille et de l'amour qu'on lui porte mais aussi du regard que l'on peut porter sur sa jeunesse avec un regard mature. C'est passionnant et on est happé par cette histoire bienveillante et généreuse.



Un manga que je voulais lire depuis longtemps et je remercie mes neveux pour ce magnifique cadeau de Noël. Excellent choix





Famille - Voyage dans le temps - influencer son destin





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Adapté du roman de Hitomi Kawakami, l'auteur nous dévoile son œuvre graphique qui raconte l'histoire d amour entre un.professeur d école et une de ses anciennes étudiantes.



Simple à lire ce manga qui pour moi fort européaniser, il est facile et agréable à lire. J ai apprécié les personnages mais l histoire à mon sens est un peu légère.

Ce roman graphique est ce qui se fait de mieux dans l’univers de Tanigushi. On y retrouve les dessins magnifiques, la sincérité des sentiments et l’univers qui vous embarque pour un voyage le temps d’un livre. Pour découvrir le genre littéralement , c’est LE livre à avoir.

J'ai beaucoup aimé l'histoire de cette jeune fille dans les années 1920. Son rapport à la nature et les petits bonheurs qu'elle apporte. Les dessins sont très jolis et participent à l'ambiance de l'histoire.



J'aime comment Jirô Taniguchi raconte les histoires, c'est toujours plein de poésie malgré le récit parfois d'épreuves difficiles, j'aime cette force des personnages plein de courage et d'humilité

Blanco est un double diptyque. Les deux premiers tomes étaient consacrés à Blanco, un chien qui, après avoir été victime d'expérimentations scientifiques, ne souhaitait qu'une seule chose : rentrer à la maison.

À partir de ce tome 3, nous suivons Albus/Naghi et Alter/Taiga, les petits de Blanco, mi-chien mi-loup, qui deviennent la cible de ces mêmes scientifiques.

Les capacités des chiens comme "arme de guerre" font qu'on est clairement dans un manga de science-fiction. Toutefois, l'attitude des humains vis-à-vis de ces chiens est aussi une fable morale. Quand les humains sont animés par la peur et la colère, ils se retrouvent confrontés à leur mort imminente. S'ils font preuve de calme et de compassion, ils découvrent des animaux emplis de douceur.

Des très belles illustrations. Les couleurs sont toutes douces pour plonger dans ce rêve éveillé dans le monde de l'art. Tout est délicat et léger mais peu approfondi. On vole de rencontre en rencontre, on apprend quelques petites informations sur la peinture et son inspiration de la nature. Un beau passage sur le sauvetage des œuvres en 1939 initié par Jacques Jaujard alors directeur des musées nationaux. Une bande dessinée onirique dans laquelle il faut se laisser porter.

Premier manga pour moi et très content de la découverte. Le dessin et l'immensité de la montagne est splendide.

Néanmoins, si les aventures sont captivantes, grimper sur des montagnes ne sert pas à grand chose et la portée limitée. Je vais m'arrêter à ce très beau premier tome.

Le bibliothécaire spécialisé dans les mangas m'a conseillé de commencer par Jiro Taniguchi et je suis ravie de la découverte de cette littérature particulière.



Un manga japonais aux dessins qui émettent des émotions.



Réparer ses erreurs afin de mourir sereinement est offerte au Héro de ce manga.

Cette anthologie de Jiro Taniguchi, regroupe plusieurs nouvelles oscillant entre récits de voyages étrangers et vie de famille japonaise. Passant d'une nouvelles à une autre, c'est souvent un cadre et des personnages totalement différents que nous rencontrions tout en ayant pour fil rouge la nature, le rapport des Hommes aux animaux.

Comme toujours, je pris un énorme plaisir à lire Tanigushi, les planches sont magnifiques, contemplatives et mélancoliques. J'avais par moment l'impression de lire du nature wrigting américain. Loin des mangas conventionnels, l'oeuvre de Taniguchi est un trésor qu'on apprécie une fois adulte, qu'on déguste comme une tasse de thé.

Si la première moitié a du mal à démarrer avec un secret de polichinelle concernant un appareil photo trouvé dans un bazar, la suite est bien plus intéressante avec l'histoire d'un alpiniste tout à fait asocial.

Pas sûr que j'emprunte la suite, ne voulant pas gâcher le bon souvenir que j'ai en tête de l'auteur de quartier lointain, ou, du journal de mon père.

Même les décors montagneux sont un peu fades à mon goût, peut-être que j'ai encore trop en tête ceux de Gôseki Kojima (Lone wolf & Cub).

Sociologue de formation, Hiramatsu Yôko ne donne pas dans l’analyse pointue des plats. Son regard se porte davantage sur l’histoire des lieux, des personnages qui les font vivre et de l’ambiance qui y règne. Point de critique gastronomique donc mais plutôt un ressenti, l’expression du plaisir simple de manger, seule ou accompagnée.

Sa démarche est avant tout épicurienne, son enthousiasme ne tombe jamais dans l’exagération, rien ne semble jamais surjoué. Manger est une fête, connaître les bons produits et les lieux où la qualité prime sur toute autre considération évite forcément les désillusions.

Proposer à Jirô Taniguchi de faire quelques illustrations semblait couler de source tant, entre son Gourmet solitaire et la sociologue hédoniste, les connexions quasi philosophiques sont nombreuses. Les dessins du regretté mangaka sont distillés avec parcimonie mais ils complètent le texte à merveille.

Un voyage culinaire dépaysant, qui permet de découvrir à la fois la richesse d’une cuisine dont le patrimoine ne cesse d’être entretenu par des chefs passionnés et le rapport assez particulier (et fascinant) des japonais à la nourriture.






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Un photographe alpiniste, Fukamachi, pense avoir retrouvé l’appareil photo de George Mallory, mais se le fait voler.



Fukamachi mène l’enquête pour retrouver l’appareil et savoir si George Mallory et Andrew Irvine ont été les premiers hommes à avoir atteint le sommet du mont Everest.



Avis :

Une enquête policière au sommet de l’Everest, avec les sublimes dessins de Taniguchi.



Une autre histoire de l’alpinisme vue du Japon adaptée du roman du même titre de Baku Yumemakura.



Pour les amoureux de la montagne, du dépassement de soi, des sports extrêmes, des dessins de Taniguchi, des enquêtes… Succès garanti avec ce magnifique roman graphique !
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