Jirô Taniguchi

« Kaze No Shô » ou « Le livres des Vents ».



Nous sommes en 1899 à Tokyo. Des notables viennent consulter un vieil homme surnommé « Le hâbleur de Nagakawa » sur l’histoire du Japon, les luttes de pouvoir, les conflits et les enjeux politiques passés. Le vieillard se remémore ces moments et nous fait remonter en 1649, à l’époque des Samouraïs. Il retrace ainsi les événements majeurs des premières années de l’Époque d’Edo (qui a débuté en 1603).
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A chaque histoire une dégustation de plats japonais ! Gourmands, gourmandes, suivez dans ses pérégrinations psychologiques et culinaires

ce personnage subtil qui se fait appeler gourmet solitaire ! Promenades des sens… Miam.

Voilà un manga que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. On suit le chemin d'un jeune homme un peu naïf qui quitte tout pour aller à Tokyo avec l'ambition de devenir mangaka. Mais vouloir est une chose et pouvoir en est une autre. Il va très vite se trouver confronté à des difficultés : le manque de temps lié à son activité d'assistant qui ne lui permet pas de travailler comme il le voudrait sur ses propres projets mais aussi le manque d'inspiration qui, petit à petit, va le démoraliser. Finalement, c'est une jeune fille malade qui va s'enthousiasmer pour son travail et qui va lui donner la force de continuer et de persévérer dans son projet. Bien sûr, l'amour est de la partie mais rien n'est simple lorsque celle qu'on aime est à l'hôpital rongée par la maladie.

Une histoire qui se laisse découvrir!

Un livre avec 5 histoires sur l’attachement que l’on peut avoir auprès des animaux ou des enfants qui partagent notre foyer. Les quatre premières histoires se suivent, la 5ème est à part.

La première histoire nous fait vivre les derniers moments d’une relation entre un chien et un couple de personne, le chien étant malade et mourant. Parfois lorsqu’on lit cette histoire, on se demande pourquoi les propriétaires ne piquent pas leur chien, mais l’on ressent bien tout l’attachement que l’on peut avoir pour un chien.

La deuxième histoire est l’arrivé d’un chat après la mort du chien, comment on s’attache à nouveau à un animal alors qu’on sait qu’il mourra un jour.

La troisième histoire parle du fait des devoirs donner les chatons (de la chatte) et donc se séparer de ses petites boules de poils que l’on a adopté si facilement dans la famille.

La quatrième histoire, c’est l’arrivé pour quelques jours d’une nièce, et donc l’arrivé d’une troisième personne dans la famille.

Et enfin la 5ème histoire n’est pas la suite des premières, mais parle de l’arrivé d’un enfant dans une famille, et devoir renoncer à ses projets pour faire passer la vie de famille en premier.



Bref un bon manga, prenant (c’est limite si je n’ai pas pleuré pour la mort du chien…). Je vous le conseille.
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Du Taniguchi en format album! Doit-on se dire "Enfin!" ou "Pourquoi pas?" Les deux me sont venus à l'esprit.

"Enfin!", parce que le format album est tout de même largement plus confortable pour apprécier le trait et les paysages urbains (et autres) de l'auteur.

Le "pourquoi pas" est surtout dû au fait que, pour un admirateur de Taniguchi, le format est différent de ce à quoi on est habitué. Mais c'est vraiment le seul inconvénient. (excepté le fait que, depuis, aucune autre oeuvre de Taniguchi exclusivement ne soit paru dans ce format... Aurait-il déplu?)



En ce qui concerne l'histoire, on reste dans du contemplatif (ce qui n'est pas pour déplaire). Un cadre, on suppose d'une quarantaine d'année, redécouvre sa ville et ses environs à pied. Lorsque les temps (celui qu'il fait et celui qu'il a devant lui) le permettent, le protagoniste descend du métro une ou deux stations avant, marche plutôt que prend le bus, et savoure les menus plaisirs que lui prodigue une balade dans des coins peu fréquentés. Un délice pour les yeux, en plus d'une réflexion sur ce qui fait les fondations d'une vie.



Note : Pour les autres Taniguchi qui ne soient pas dans la collection Ecritures ni Sakka, cf. "Mon année" avec Morvan et l'impressionnant "Icare" avec Moebius au scénario.

Deux noms : Taniguchi et Morvan. Ca vous met l'eau à la bouche ?? Vous avez bien raison !!

Capucine est une adorable petite fille. Mais à 8 ans, elle peine déjà à suivre les apprentissages scolaires de sa classe de CP.

Il semble qu'il soit temps pour ses parents de se résoudre à l'inscrire dans une structure qui sera en capacité de la prendre en charge... elle est atteinte de trisomie 21.
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Un manga qu'on apprécie vraiment quand on a au moins 40 ans. Le rythme est lent, sans vrai action, mais Taniguchi a manifestement été cherché loin dans son intimité pour écrire cette histoire. On invente pas des rapports humains pareils.

De notre point de vue d'européen, c'est un peu ethnographique aussi,puisque cette histoire a été au début écrite pour un public japonais. Ceux-ci sont assez proches de nous, mais aussi très loin: les mariages y étaient encore largement arrangés, sans empêcher l'amour comme nous l'entendons, et les liens et devoirs familiaux très présents. Trop pour certains...

J'ai beaucoup aimé.

Kyoto, décembre 1966. Hamaguchi (pour ne pas dire Taniguchi) travaille dans une entreprise de textile. Solitaire, dévoué, il ne se plaît pas dans le poste qu'il occupe. Ses compétences ne sont pas reconnues, il se retrouve en situation de surveiller les déplacements et fréquentations de la fille de son patron... il envisage de quitter son travail.

Lors d'une visite à Tokyo où il retrouve son meilleur ami, il a l'occasion de faire un essai pour un poste d'assistant mangaka...

L'introduction est faite, Taniguchi se remémorre dans cet album ses premières années de mangaka.
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L’histoire des tentatives d’ascension de l’Everest. Un journaliste se prend de passion pour un alpiniste japonais solitaire, surdoué et rejeté de la communauté des alpinistes. Absolument fascinant !

Un ouvrage à déguster au calme, avec beaucoup de tranquillité et de gourmandise ;-) quand on est déjà attiré par la gastronomie japonaise, ça donne envie de sauter dans un avion pour aller goûter toutes ces merveilles !!

4ème de couverture: Mon corps ! Il était plus léger ! J'ai perdu l'équilibre et me suis retrouvé par terre. Qu'est-ce que je fiche avec un uniforme d'écolier ? Et des baskets. ? Hein ? C'est. C'est absurde ! J'avais l'impression d'avoir maigri. J'étais plus petit, aussi. Je rêve ou quoi ?



Mon opinion : Comme promis, j’honore mes résolutions littéraires prises en début d’année! Et c’est grâce à vous chers blogueurs et à vos précieux conseils (que j’ai décidé de compiler dès que j'aurai un peu de temps), que j’ai pu entamer ma découverte des mangas avec Quartier Lointain de Taniguchi !! Et je dois dire que mon « baptême mangesque » a été un vrai coup de cœur !!!!



Dans ce manga, Taniguchi nous raconte l’étrange voyage dans le temps d’Hiroshi, architecte de 48 ans, mari et père de deux filles qui se retrouve lors d’un voyage d’affaire à l’âge de 14 ans, dans sa ville natale. Il retrouve alors sa vie d'adolescent, ses amis d'enfance, son collège... A cette période de son adolescence, le père d’Hiroshi disparaît sans laisser traces à sa famille, et Hiroshi, redevenu adolescent, décide donc de profiter de ce retour dans le passé pour découvrir les raisons qui ont poussées son père à partir et surtout de l’en empêcher.



Avec un dessin magnifique, Taniguchi déroule une intrigue qui tient le lecteur en haleine durant tout le manga. La réflexion sur le sens de sa vie, sur les choix que l’on est amenés à faire, est très bien menée et interpelle le lecteur. La finesse et la sobriété du dessin contraste avec l’émotion présente, donnant un ensemble harmonieux et complémentaire.



Vraiment je suis tombée sous le charme de ce manga et j’ai hâte de découvrir d’autres titres de cet auteur !!!

4ème de couverture: "Comme s'il repoussait les nuages, l'orme dominait majestueusement, tel un géant attendant tranquillement sa dernière heure."



Mon opinion: bien. Par ce deuxième volume, je continue ma découverte des mangas et de l'oeuvre de Taniguchi. Celui ci est composé de plusieurs "nouvelles" avec des personnages, des lieux et des narrations différentes. Grâce à la finesse et la qualité du dessin, Taniguchi nous plonge au coeur de plusieurs histoires qui traitent de l'amour, de la veillesse, de la nature, bref de la vie et de son lot de souffrance et de joies. D'une manière simple, Taniguchi nous invite aussi à nous interroger sur certains aspects de norte société tout en offrant à son lecteur un graphisme magnifique!

C'est simple et à la fois émouvant et poétique! Un très bon moment de lecture que je conseille à tous!

J'ai emprunté L'orme du Caucase, sorte de manga très fin qui se lit "à la française" (sens des pages)… Superbe découverte à mes yeux. Je ne connaissais pas ces auteurs et leur série de courtes histoires est très forte, dense… Pas d'embrouilles, cela se déroule bien au Japon mais le titre de l'une de ces nouvelles sert de titre général et ce n'est pas, non plus, la moins intéressante.



Suite ici :

http://www.urbanbike.com/index.php/site/la-vie-secrete-des-jeunes/

C'est une BD sans action apparente, nous suivons un homme d’affaires, célibataire la plupart du temps, qui, à la moindre occasion, entre dans les restaurants de quartier…il aime la gastronomie de tous les jours.



« Cela fait dix ans que je prends plaisir à rechercher les bons bistrots et les bons restos, ceux qui me plaisent à titre personnel, pas parce qu’on en parle dans les magazines ou à la télé. Quand j’en découvre un, vite je veux parler de ce plaisir(...)"

Si vous êtes de ceux-là et que la cuisine japonaise (un peu familial) vous tente, n’hésitez plus. Vous en aurez l’eau à la bouche…



(dégustation ici http://iam-like-iam.blogspot.com/2007/10/gourmet-solitaire-mais-partageuse.html )

Un tome un peu mouvementé ou la copine d'Habu et Fukamachi se retrouvent pris dans un toile pour trouver des infos. Beaucoup de temps forts et de révélations (sur Habu, Ang Tsering etc.) séparées par des petits moments plus calmes qui nous permettent de nous plonger dans les magnifiques dessins de Jirô Taniguchi qui rendent à merveille la magie du paysage montagneux.

C’est une très jolie et très touchante histoire. Comme toujours avec Taniguchi, je suis amoureuse du style de dessin.



J’ai beaucoup aimé le fait de découvrir Tomoji au fur et à mesure qu’elle grandit : sa naissance, sa petite enfance, son adolescence, et enfin le moment où elle arrive dans l’âge adulte. C’est une jeune femme jolie et gentille, et très empathique.



Malheureusement, la chose qui m’a déçue est la romance. Sur le principe, je ne pensais pas qu’il y en avait besoin, mais comme l’histoire était racontée comme un compte à rebours du moment où elle rencontre son mari, je l’attendais avec impatience. Et puis, au final, cela ne représente que quelques pages à la fin. Un mariage arrangé, un déménagement, et c’est tout. Donc un peu déçue.

Kubota après une dure journée de travail, éreinté, rentre chez lui dans son fourgon. Étant ailleurs il n aperçoit pas le jeune motard qui foncé vers lui. La collision est inévitable et les deux protagonistes se retrouvent dans le même hôpital dans un état critique. Tous deux sont dans le coma et quand Tazuka se réveille enfin son esprit est celui de Kubota.

Ce récit est difficile par la thématique de la perte et de la mort. La tendresse est omniprésente et on ne ressort pas indemne de cette histoire. Cette dernière se lit d une traite et le déroulement comme le découpage est bien étudié avec des moments qui temporise l action et son déroulement inévitable. Encore un très beau récit de Jiro Taniguchi.

Voilà c'est fini.

On y est ! Ou pas.

Ils sont arrivés au sommet ou pas ?

Ils sont redescendus ou pas ?

Et Mallory, il y était au sommet du monde ou pas ?

Tome 5 qui tiens en haleine, avec des surprises (pour moi) et des planches superbes.

Suis épuisée !

Ce recueil de critiques culinaires nous fait découvrir les saveurs du Japon ainsi que les produits de saison. Chaque chapitre a pour thématique un plat/un aliment et nous invite aux menus de différents restaurants. La composition est poétique et on sent l'autrice passionnée, une vraie épicurienne.



Étant végétarienne, je vous avoue ne pas avoir eu souvent l'eau à la bouche ; j'ai même été rebutée par un certain chapitre ("savoir sa chair si délicatement et joliment disposé doit réjouir l'ours noir d'Asie" hummm je crois pas non). Je n'ai pas pour autant passé un mauvais moment ; j'ai ressenti du plaisir devant certaines descriptions mais aussi de l'ennui face à la redondance. Un voyage culinaire pouvant être agréable mais un avis mitigé pour ma part.

On continue de suivre les aventures de nos alpinistes, aventuriers. Ce tome 3 digresse un peu moins fluidement que les 2 premiers. Mais j'ai toujours plaisir à suivre les pérégrinations népalaises de Fukamachi. Je préfère ses voyages physiques à ses interminables questionnements personnels.