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Critiques de Jirô Taniguchi (2154)
L'homme qui marche

L’histoire peut se résumer au titre : on suit un homme dans ses promenades. Avec lui, on flâne, on s’attarde sur les plaisirs simples qui pointent leur nez le long du chemin (chant des oiseaux, flaques d’eau…)

Il y a très peu de texte, laissant une grande place à l’émotion. Le graphisme, d’une très belle simplicité, ajoute une certaine sérénité.

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Le gourmet solitaire

Une manière étonnante de découvrir le Japon, à travers sa cuisine...



Chaque nouvelle est construite comme une ode à un plat, à la fois évocation de souvenirs, éveil de tous les sens. Il se dégage une grande quiétude, une harmonie tout aussi agréable à déguster pour le lecteur que les plats pour le commercial, héros anonyme de ce manga.
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Quartier lointain - Intégrale

Une histoire très touchante. La gravité de cet homme enfermé dans un corps d'enfant qui cherche des réponses est saisissante. Enthousiaste tout d'abord en constatant le vigueur de son corps d'enfant et ses superbes performances en anglais, le héros prend peur quand il prend conscience qu'il est peut-être en train de modifier le passé lorsqu'une jolie fille de sa classe, impressionnée par sa maturité, tombe amoureuse de lui. L'insouciance de la jeunesse se conjugue avec une quête initiatique: pourquoi son père est-il parti? Pourra-t-il l'empêcher? Que deviennent sa femme et ses filles pendant qu'il est bloqué dans le passé? Dans une ambiance sépia et nostalgique non dépourvue d'humour (dans un bar, le garçon réalise que s'il a gardé son palais d'amateur de cognac, il n'en a gardé ni le foie ni l'estomac), une vraie quête d'identité se déroule dans un Japon marqué encore par la guerre.

Un livre que je recommande à tous ceux qui pensent encore que les mangas sont tous du niveau de Dragon Ball et Sailor Moon: ce roman graphique achèvera de les convaincre!
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Icare

Le concept de base est fascinant: le jeune homme, élevé dans l’idée qu’il ne devait pas sortir du laboratoire sous peine de ne pas pouvoir survivre, se soumet à toutes les expériences mais reste un mystère pour les scientifiques qui aimeraient bien le disséquer vivant si cela ne les exposait pas au risque de perdre leur unique spécimen d’homme volant. Une réflexion sur l’humanité est sous-jacente à ce personnage, que le gouvernement garde secret dans l’espoir d’en faire un instrument en leur faveur dans ce contexte politique visiblement troublé: il est une prouesse de la nature, là où l’homme n’a créé que ces humain-éprouvettes qui finissent par se faire exploser pour causer du dégâts et que l’on n’arrête pas d’appeler des ratés. J’ai été touchée par la relation entre Yukiko et Icare: Yukiko est la seule à traiter Icare comme un être humain et c’est la seule qu’il voudra écouter. Les dessins de Taniguchi sont absolument saisissants: son trait est pur et d’un grand réalisme. Néanmoins, j’ai l’impression d’un album non abouti: des informations nous manquent pour que le tout soit cohérent (pourquoi Icare ne peut-il survivre sans son sérum? que sont les hommes-éprouvettes réellement) et d’autres ne nous servent à rien et ne sont pas exploitées (le général est un personnage profondément inutile). Un moment agréable de lecture, visuellement surtout, mais un scénario qui me laisse sur ma faim. Dommage.
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Quartier lointain - Intégrale

Hiroshi Nakahara a 48 ans. Homme d'affaire plus préoccupé par son travail que par sa famille, il est toujours par monts et par vaux. Lorsque l'histoire débute, il est en partance pour un déplacement professionnel. Est-ce l'alcool de la veille ? Le voilà qui se trompe de train. C'est dans celui qui mène à sa ville d'origine qu'il se retrouve tout à fait par hasard. Espérant repartir par le prochain train, il profite de cette escale pour aller se recueillir sur la tombe de sa mère. Ce faisant, il s'endort et se réveille... 34 ans plus tôt. Homme de 48 ans dans le corps d'un enfant de 14 ans, d'abord déboussolé, il se replonge finalement avec délice dans son ancienne vie.



Cette improbable association entre fantastique et autobiographie donne l'occasion à l'auteur d'aborder ces thèmes qui lui sont chers : l'enfance (dont Yvan souligne toute la saveur), le passé, la tradition, le temps qui passe, la famille, la séparation...

Un bon prétexte pour aborder une réflexion sur le cours de choses, sur l'impact des actions passées sur l'avenir. C'est aussi l'occasion de poser des questions plus proches de notre quotidien, et en particulier du quotidien des Japonais : la place donnée au travail et celle laissée à la famille.
Lien : http://k.bd.over-blog.com/ar..
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Quartier lointain - Intégrale

Quartier lointain, c’est une claque, que j’ai reçue, par cette lecture. Une passion qui est née, qui fait que cet album sera pour moi une référence pendant longtemps.



Taniguchi est l’un de mes auteurs favoris, ce n’est absolument pas une surprise pour tous ceux qui lisent ce blog. Mais voilà, l’homme qui marche, par exemple, m’avait déçu, et je sais être critique envers lui. Mais Quartier Lointain est une vraie réussite, une œuvre mémorable, et si le festival d’Angoulême a primé ce livre, maintenant, je sais pourquoi.







Le dessin est parfait, c’est du pur Taniguchi, il n’est même pas nécessaire d’y revenir. Ce qui me touche, c’est le scénario. C’est le thème de cet album. Une force, une trouvaille.



Nakahara est un quarantenaire typique du Japon. Il vit pour son travail et sa petite famille. Sans savoir comment ni pourquoi, il se retrouve à suivre la route vers la ville de son enfance et de son adolescence. Là où sa famille vivait, là où son père les a abandonné, là où sa mère est morte, âgée. Un papillon passe, un malaise survient, sur la tombe de cette mère, et Nakahara découvre. Il se redécouvre adolescent, tel qu’il était à quatorze ans, à revivre les évènements de l’époque, tout en gardant son esprit de quarante ans pour les comprendre.



Ce concept là est puissant. Qui ne s’est jamais dit que l’adolescence aurait pu se passer différemment pour soi, avec un peu plus de jugeotte ? Le personnage a cette chance là, et l’on se verrait sans doute bien, tous, à sa place. Il se souvient des évènements à venir, et de ce départ mystérieux d’un père qui les abandonne. Il sait que sous quelques mois cela va arriver. Et il aimerait comprendre.







Je ne vous en dirai pas plus sur les rebondissements de ce livre, il faut les découvrir par soit même, laisser l’auteur nous guider. Il le fait finement, permet à son personnage de régler toutes les questions qui se sont posées à lui par le passé. On aimerait être à sa place, vraiment.



Reste une dernière question : Nakahara a-t-il rêvé, ou bien cela s’est-il véritablement passé ? Je ne vous le dirai pas, car Taniguchi répond à cette question à la fin du livre, et le fait d’une fort belle façon.







Je me sens plein de respect, pour cette œuvre, que je considère au-delà d’une œuvre de divertissement. C’est la bande dessinée que j’aime, celle qui fait montre des noblesses de cet art.



Arrigato Taniguchi Jirô-sama. Domo arrigato.
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Les années douces, tome 1

Jirô Taniguchi adapte ici le roman d’Hiromi Kawakami (Sensei no Kaban), disponible en français aux éditions Philippe Picquier.



Cette première partie de diptyque permet de faire la connaissance de Tsukiko Omachi et de son ancien professeur de japonais, Harutsuna Matsumoto. Au hasard de plusieurs rencontres, souvent au bistrot du coin, la célibataire endurcie de trente-sept ans et le vieux retraité renouent avec le passé. Ces rencontres fortuites permettent initialement de briser une certaine solitude et de partager leur amour pour la bonne cuisine et pour le bon saké, mais finissent ensuite par développer des liens et des sentiments entre ces deux personnes séparées par une génération.



Jirô Taniguchi propose une nouvelle fois un album très contemplatif, partageant les choses simples de la vie, flânant dans les rues, racontant des anecdotes et tissant des liens délicats entre ses personnages. Au fil du jeu qu’il installe avec brio entre les deux acteurs, il développe une complicité contagieuse entre deux protagonistes pourtant assez solitaires à la base.



Au niveau du graphisme, on retrouve le trait caractéristique et précis du maître. Un dessin qui parvient une nouvelle fois à installer une atmosphère apaisante, permettant à l’auteur de mettre l’accent sur les petites choses de la vie et de mettre en avant la nature et les personnages.



Un premier tome très réussi, qui donne envie de connaître le fin mot de cette histoire.



Retrouvez ce manga dans le TOP 2010 de mon blog !




Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Les années douces, tome 1

Cette critique concerne les 2 tomes :



J'ai découvert l'univers de Taniguchi avec "L'homme qui marche" en 1995 et depuis je suis une fidèle lectrice de ses productions qui marient avec sobriété une certaine zénitude tout asiatique à des histoires pleines de sensibilité.



Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à entrer dans le premier tome de ces "Années douces". Les rencontres entre Omachi et le maître se répètent sur plusieurs chapitres avec une certaine monotonie et je commençais à m'ennuyer un peu dans le récit. Mais ce presque ennui semble volonté de l'artiste puisque l'on se trouve peu à peu immergé dans une certaine perception du temps qui passe et des petites touches qui mènent à la construction de cette relation particulière. Cela en devient presque un témoignage sociologique sur les codes propres à la culture japonaise tellement éloignés de notre spontanéité occidentale.



Petit à petit, me voilà happée par ce récit et curieuse de découvrir l'aboutissement de cette histoire de laquelle émane un charme et une tendresse inouïe. Petit bémol sur le dernier chapitre surréaliste et presque burlesque, qui prend du reste des libertés sur le roman original dont il est tiré.
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Le sommet des Dieux, tome 1

Jirô Taniguchi nous emmène une fois encore dans un voyage au-delà de nos frontières
Lien : http://bibliothequeouillon.o..
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L'orme du Caucase

De très jolies tranches de vie, calmes (quelquefois seulement en apparence), tendres et touchantes, comme souvent avec Taniguchi, sur des thèmes comme l'enfance, la vieillesse, la famille.
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Quartier lointain - Intégrale

Extraordinaire!!! passionnante!!! et pourtant je ne suis pas lectrice de BD!! mais c'est un ami qui m'a recommandé de lire le tome I et à peine avais je commencé la lecture que j'ai été happée par l'histoire!



C'est celle d'un homme de 48 ans, marié et père de famille, qui se retrouve dans son corps de 14 ans mais en n' ayant rien oublié de son passé.Pourquoi est il là? Très vite il se rend compte qu'il lui faut résoudre l'énigme de la disparition, jusque là inexpliquée ,de son père, justement quand il avait 14 ans!Mais un autre problème se présente: comment ne pas influer sur le présent pour ne pas modifier l'avenir? Et aussi va t il pouvoir repartir ? Et cette expérience lui servira t elle à se comprendre lui même quand il aura compris son propre père? Bref ce sont plein de questions philosophiques qui se bousculent dans cette BD !C'est aussi un voyage au Japon par le trait fin et précis de ce mangaka !Un pur bonheur! Inutile de préciser que j'ai acheté le tome II !!!!


Lien : http://lemelimelodepyrostha...
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La montagne magique

On retrouve avec cet album quelques similitudes avec "Quartier lointain" (qui a d'ailleurs été adapté au cinéma à la fin de l'année 2010 et que j'aimerais beaucoup voir puisque j'avais beaucoup aimé l'album) de par sa forme principalement mais aussi en ce qui concerne sa symbolique. Il nous offre ici une BD à l'européenne, loin des formats de manga japonais habituels.



Les dessins sont comme toujours magnifiques et d'une grande précision.



On retrouve les thèmes chers à l'auteur : la magie de la nature, la douleur du deuil, les relations avec les animaux, et souvent les incompréhensions entre les enfants et les adultes.



Le scenario lui reste simple, peut-être trop simple pour certains qui le trouveront trop naïf. Pour ma part j'ai bien aimé même si l'on est ici dans un récit plutôt destiné à un jeune public.



A la fin de l'ouvrage on trouve un entretien très interessant avec l'auteur, qui révèle que les lieux, paysages et pratiquement moindres détails du dessin de La Montagne Magique font partie de l'univers de l'enfance de Taniguchi, qui s'est ainsi inspiré de son passé pour élaborer une histoire où seul le fantastique vient s'ajouter.
Lien : http://bouquetdebamboo.over-..
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Les années douces, tome 1

Comme toujours, un dessin très suggestif, une histoire qui cherche à mettre en scène les sentiments, les non-dits.

Bonne bd
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Terre de rêves

... La première histoire est le quotidien d'un couple sans enfant. Ils ont un vieux chien en fin de vie et font tout pour l'aider à mourir dignement. Puis ils adoptent un chat. C'est pour eux - et pour nous - l'occasion de réfléchir à leur vie, à leur famille (qu'ils n'ont pas vraiment créée vu qu'ils n'ont pas d'enfant). L'arrivée de leur jeune nièce leur apporte bonheur et bonne humeur mais encore plus de questions... Une histoire assez profonde finalement, bien au-delà de la relation maître-animal domestique. ...
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Les années douces, tome 1

Tsukiko, 37 ans, est célibataire. Elle a pour habitude d’aller dîner dans des bars à saké. Un soir, un vieil homme l’aborde. Elle finit par reconnaître en lui un de ses anciens professeurs de japonais, Harutsuna Matsumoto, qu’elle surnomme désormais « le maître ». Le veuf et la célibataire se revoient, au hasard des repas et au cours de quelques rendez-vous pris. Doucement, sans beaucoup de mots, ils unissent leurs solitudes pendant quelques heures et petit à petit un lien se noue délicatement. Un geste furtif, un cœur qui bat un peu plus vite, un agacement : un amour auquel ils n’osent penser semble planer au-dessus de leur relation particulière.

Les années douces portent bien leur nom ! Car ce récit lent, contemplatif qui narre une relation sans précipitation, des instants partagés qui semblent bien banals parfois, respire la douceur. Celle d’un rapport étrange entre deux êtres que l’âge et l’érudition séparent, deux âmes qui ont en commun la solitude, un homme et une femme qui n’ont pas forcément besoin de conversation pour partager. Point là de folles péripéties ni de rebondissements à tout-va mais la vie tout simplement qui déroule son fil tranquillement en réservant parfois quelques surprises. Une lecture-douceur et le plaisir de retrouver le trait de Taniguchi.
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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Sky Hawk

Deux samouraïs, Hikosaburô et Manzô, exilés aux Etats-Unis en 1871, vivent le quotidien mais aussi l'extermination des derniers indiens d'Amérique.



Dans ce manga, on retrouve tout ce qui fait la force du Jirô Taniguchi: l'histoire, les personnages et le dessin, en résumé un western japonais qui n'a rien a envié aux films de western américains!
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Un ciel radieux

Une véritable coup de coeur qui ne manquera pas de vous arracher une petite larme [...]
Lien : http://livrezvous.over-blog...
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Un ciel radieux

"Un ciel radieux" est l'histoire d'un dédoublement de personnalité. En fait, l'intrigue débute par un accident de la route qui plonge dans le coma un jeune garçon de 17 ans à moto et un homme d'une quarantaine d'années au volant d'une fourgonnette. Trois semaines plus tard, le jeune garçon, Takuya, reprend connaissance à l'instant même où l'autre homme, Kazuhiro, décède, quelques chambres plus loin à l'hôpital. Seulement voilà, la conscience qui s'éveille dans le corps de Takuya est celle de Kazuhiro....

C'est le départ du récit des malentendus que cela va engendrer d'une part mais aussi de retours en arrière sur la vie de chacun des deux protagonistes et enfin cela amorce une réflexion sur la vie de famille.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Kaze No Sho : Le livre du vent

1899, Tôkyô. Dans la maison de Katsu Kaishû, de nombreux fonctionnaires du nouveau gouvernement viennent visiter le vénérable homme. Car ce Haut Conseiller a tenu un rôle très important lors de la chute du Bakufu (Shogunat) : il est parvenu à livrer la ville sans effusion de sang, et ce malgré la gronde populaire de l'époque.

Mais si cet événement était rendu inévitable à ce moment là, ce n'était pas la première fois que ce genre de tentative se produisait...

Car de nombreuses fois dans l'histoire, l'Empereur, qui était en opposition avec le Shôgun, a voulu reprendre le dessus. Et cela a bien failli réussir, 250 ans auparavant...
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Kaze No Sho : Le livre du vent

« Kaze No Shô » ou « Le livres des Vents ».



Nous sommes en 1899 à Tokyo. Des notables viennent consulter un vieil homme surnommé « Le hâbleur de Nagakawa » sur l’histoire du Japon, les luttes de pouvoir, les conflits et les enjeux politiques passés. Le vieillard se remémore ces moments et nous fait remonter en 1649, à l’époque des Samouraïs. Il retrace ainsi les événements majeurs des premières années de l’Époque d’Edo (qui a débuté en 1603).
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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