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Citations de Jo Walton (221)


Assise sur le banc près des saules, j'ai mangé mon gâteau au miel en lisant Triton. Il y a des choses affreuses dans le monde, c'est vrai, mais il y a aussi des livres magnifiques. Quand je serai grande, je voudrais écrire quelque chose que quelqu'un pourra lire assis sur un banc par une journée pas trop chaude et qui lui fera complètement oublier le lieu et l'heure. J'aimerais écrire comme Delany, Heinlein ou Le Guin.
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Jo Walton
Il y a deux sortes de personnes dans le monde, celles qui relisent et celles qui ne le font pas. Non, ne soyez pas stupide, il y a bien plus que deux types de personnes dans le monde. Il y a même des gens qui ne lisent pas du tout. (A quoi pensent-ils dans les bus ?)
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Jo Walton
On pourrait prendre tout l'argent dépensé à construire assez de bombes pour tuer tous les Russes de la Terre et le donner aux bibliothèques. Quel bien peut faire à la Grande-Bretagne une dissuasion nucléaire, auprès du bien des bibliothèques ? Quelqu'un s'était trompé dans ses priorités.
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J'ai presque regretté d'avoir une si grosse pile de livres qui m'attendaient à la bibliothèque, même si c'était bien sûr tous des choses que j'avais commandées.
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Ils passent maintenant un disque de chants de noël en bas, je peux les entendre à travers le plancher. Qu’est-ce que je fais ici ?
Mais c’est pire en Afghanistan où roulent les tanks.
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Noël est un moment où les gens devraient être chez eux. S’ils ont un chez eux, ce que je n’ai pas. Mais je voudrais être avec Grampar et tante Teg, qui sont ceux qui me semblent le plus proche. Quand je serai grande, je n’irai jamais nulle part pour Noël. Les gens pourront venir me voir s’ils en ont envie, mais je n’irais jamais nulle part.
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J’ai emballé tous mes cadeaux et les ai mis sous l’arbre. Mon papier est joli, rouge sombre avec des filets d’argent. Nous avons allumé les lanternes quand tout le monde a eu déposé ses cadeaux – et une autre ampoule a claqué, j’ai donc dû la remplacer. Nous les avons rallumées et admirées. J’ai aussi déposé les cadeaux de Deirdre et de Miss Carroll sous le sapin.
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Heureusement, je comprends vite. Je ne suis pas idiote. Je ne suis jamais allée dans une école où je ne suis pas connue, moi ou ma famille, et je n’ai jamais intégré une école sans ma sœur, mais je venais de passer trois mois au Refuge pour enfants et ça ne pouvait pas être pire. A leur accent, j’ai identifié ls autres barbares, une Irlandaise (Deirdre, surnommée Meirdre) et une Juive (Sharon, surnommée Charogne). Je me suis arrangée pour devenir leur amie.
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L’école est affreuse, comme je m’y attendais. Tout d’abord, comme je l’avais lu, une des choses les plus importantes en pension, ce sont les sports collectifs. Je ne suis pas en état d’y participer. Ensuite, toutes les autres filles viennent du même milieu. Elles sont presque toute anglaises, de la région, issues du même paysage que l’école. Elles varient un peu en taille et en forme, mais elles ont presque toutes la même voix. Ma propre voix, qui était snob pour les Vallées et signalait immédiatement à tout le monde ma classe d’origine, me catalogue ici comme une barbare étrangère. Comme si être une barbare estropiée n’était pas suffisant, il y avait aussi le fait que j’intègre en milieu d’année une classe où tout le monde se connaît depuis deux ans, avec des alliances et des inimitiés bien établies, dont j’ignore tout.
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"D'aucuns prétendent que les femmes n'ont jamais rien accompli de mémorable [...] Dans ce cours, nous allons découvrir au contraire que certaines d'entre elles ont été à l'origine de grandes avancées.Mais ces pionnières ont toujours été considérées avec condescendance, quand leurs apports n'ont pas été purement et simplement niés. Nous connaissons déjà des femmes artistes.A ce propos, ils se passe en ce moment, dans ce domaine, des choses merveilleuses que nous aborderons en temps voulu. Je vais vous demander de lire et de réfléchir, mais vous n'aurez besoin d'aucune connaissance préalable. Contentez-vous de ce que vous apprendrez pendant ce cours. Je n'attends pas de vous que vous maîtrisiez déjà la question. Nous allons partir ensemble en exploration. Et je vais commencer par vous lire la traduction d'un poème de Sappho datant du VIe siècle avant J.-C."
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"Tu aurais été une belle-fille parfaite, Felin. J'aurais dû me contenter de toi. Quelle idiote j'ai été. Je m'en mords les doigts, à présent."
Felin l'aurait volontiers mordue, elle aussi. Elle parvint à en rire et se cacha derrière un proverbe : "la neige de l'année dernière ne reviendra jamais."
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"Vous pourriez changer le monde.
- C'est un peu tard", gloussa l'infirmière. Ce petit rire dévalorisant, Pat détestait l'entendre chez les autres femmes. Le rire qui limitait les possibles.
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Marx est comme Platon, il a des rêves qui ne peuvent se réaliser tant que la nature humaine est ce qu'elle est.
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Certains hommes de théâtre s'imaginent qu'ils sont des cadeaux du ciel pour les femmes, mais rien ne peut égaler l'arrogance innée des jeunes gens de la haute société.
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Si vous aimez suffisamment les livres, les livres vous aimeront en retour.
Ce n'étaient pas des illusions. C'étaient des arbres. Les arbres sont ce que le papier était, et veut redevenir. Je la voyais entre les troncs. Elle s'emportait et me hurlait quelque chose. Les pages devenaient des arbres à mesure qu'elle les déchirait. Le livre, qu'elle tenait à la main, s'est transformé en une énorme masse de lierre et de ronces, envahissant tout. La désolation qu'avait été le Phurnacite était une forêt, avec les ruines de l'usine en son coeur. Il y avait des fées parmi les arbres. Bien entendu. Un hibou a piqué sur la mare obscure.
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Car le combat des corps aux déchirants plaisirs enfoncera pour nous les grilles de la vie. Le combat, d'accord, mais les plaisir, où étaient-ils? Andrew Marvell s'était bien moqué d'elle.
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Je vais avoir l’occasion de tenir mon journal intime. Une des pires choses, ici, c’est qu’il est impossible d’être tranquille et que les gens vous demandent tout le temps ce que vous faites. « J’écris un poème » ou « Je tiens mon journal » serait le baiser de la mort. Au bout de quelques jours, j’ai renoncé à essayer, même si j’en avais vraiment envie. Elles me trouvent déjà bizarre. Je dors dans un dortoir avec onze autres filles. Je ne suis même pas seule dans la salle de bains — il n’y a de portes ni aux toilettes ni aux douches, et bien sûr elles trouvent que l’humour scatologique est le comble de l’esprit.
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Puis, hier, j’ai trouvé la bibliothèque. J’ai obtenu la permission d’y passer le temps quand les filles sont sur le terrain de sport. Soudain, être estropiée commence à sembler un avantage. Ce n’est pas une bibliothèque extraordinaire, mais c’est tellement mieux que rien que je ne me plains pas. J’ai fini tous les livres que mon père m’a prêtés. (Il avait raison pour le roman accompagnant Empire Star, mais Empire Star lui-même est un des meilleurs livres que j’aie jamais lus.) Ici, j’ai trouvé Le Taureau sorti de la mer et un autre Mary Renault dont je n’avais jamais entendu parler, L’Aurige, plus trois romans de SF pour adultes de C. S. Lewis. Les murs de la bibliothèque sont recouverts de boiseries et les chaises sont en vieux cuir craquelé. Jusqu’ici elle semble désertée par tout le monde sauf moi et la bibliothécaire, Miss Carroll, avec qui je suis scrupuleusement polie.
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Elle est assise au soleil près de la fenêtre. Elle a prétendu qu'elle lisait, mais son bouquin était à l'envers. Elle m'a dit un truc vraiment bizarre : qu'elle n'arrivait pas à se rappeler qui j'étais, mais qu'elle se souvenait qu'elle m'aimait.
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« C’est ton moyen de survie, ton gagne-pain, et plus encore, le moteur de ton âme. Et j’ajouterais : le cœur de ta vie, le filon que tu vas creuser et la direction qu’indique ton existence. Mais c’est aussi un fardeau que tu vas devoir porter jusqu’à ta mort. Le genre de question qu’on ne règle pas d’un claquement de doigts.
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