Citations de Jo Walton (221)
Son seul commentaire sur ce que j'avais fait était "tu as toujours été celle qui était la plus proche de moi", ce qui...eh bien, un bonhomme de neige est plus proche d’un nuage qu’un tas de charbon, mais ils ne se ressemblent pas beaucoup.
— Tu as lu cinq livres en une semaine ? » a-t-il demandé en secouant légèrement la tête pour chasser ses mèches de ses yeux. « Tu dois avoir beaucoup de temps libre.
— Oui, ai-je répondu très froidement.
— Excuse-moi. Je déteste quand les gens sous-entendent qu’on ne lit que parce qu’on n’a rien de mieux à faire, et là je viens de le faire.»
J'aimais ça. « Qu'y -t-il de mieux à faire ? » ai-je demandé.
Il a ri. Il a un rire très naturel.
J’aime mieux Hugh, mais il est comme un tronc d’arbre solide, alors que Wim est comme de nouveaux rameaux en fleurs se balançant dans le vent, ou un papillon rare qui se pose près de vous, et vous retenez votre souffle pour éviter de le faire s’envoler.
Ce que je veux dire c’est que, quand je regarde les autres, les autres filles de l’école, et que je vois ce qu’elles aiment, de quoi elles se contentent et ce qu’elles veulent, je n’ai pas l’impression d’appartenir à la même espèce. Et parfois — parfois je m’en fiche. Il y a si peu de personnes dont je me préoccupe vraiment. J’ai l’impression parfois qu’il n’y a que les livres qui rendent la vie supportable, comme à Halloween quand j’ai voulu vivre uniquement parce que je n’avais pas fini Babel 17.
Je me suis dit, assise là, que tout est magique. Utiliser les choses les connecte à vous, être dans le monde vous connecte au monde, le soleil déverse sa magie et les gens, les animaux et les plantes grandissent grâce à lui, le monde tourne et tout est magique. Les fées sont plus dans la magie que dans le monde, et les gens plus dans le monde que dans la magie.
L'amour est une chose merveilleuse, mais ce peut être une fleur fragile quand les vents mauvais se déchaînent contre lui et je peux en voir beaucoup se rassembler autour de vous.
Parfois, je désire tellement courir que mon corps souffre plus de cette envie que de ma douleur à la jambe.
Vous avez pris ce détail pour argent comptant, car vous êtes d'aimables lecteurs.
Vous ne faites pas partie de ceux, cruels et voraces, qui se rendent parfois au siège des éditeurs pour déchiqueter et dévorer les auteurs qui les auraient contrariés.
Qui pourrait vouloir d'un monde de marionnettes?
Elle s'arrêta sur le pont qui franchissait le canal et observa les canards sauvages. Des canetons bruns tout duveteux les suivaient à la queue leu leu. Les enfants... Un monde sans ses enfants n'était pas concevable. Leur existence justifiait tout le reste.
Ce n'est pas que nous ignorions l'histoire. (...) Simplement, nous ne faisions pas le rapport avec le paysage. Et c'était le paysage qui nous formait, qui faisait de nous ce que nous étions, qui affectait tout. Nous pensions vivre dans un paysage de fantasy, alors qu'en fait nous vivions dans un décor de science-fiction. (...) C'est étonnant comme les choses peuvent vous échapper.
Les ormes sont tous un seul et même arbre, ce sont des clones c'est pourquoi ils dépérissent tous. Pas de variation génétique, donc pas de résistance naturelle parmi la population. Les jumeaux sont aussi des clones. Vous n'imaginez pas, en regardant un orme, qu'il ne fasse qu'un avec tous les autres. Vous verriez juste un arbre. C'est la même chose quand les gens me regardent maintenant : ils voient une personne, pas la moitié d'un couple de jumelles
Les accords de Farthing lui avaient appris qu'on ne pouvait changer les choses de l'extérieur; qu'il fallait agir en profondeur, en modifiant le ressenti des gens. S'ils cessaient d'avoir peur, ils n'auraient plus besoin de personne pour chasser les tyrans. (p.336)
Cette fille a plus de cheveux sur la tête que de bon sens dans le crâne ! (p.229)
C'était la femme d'un Premier Ministre, à présent ; une excellente raison de boire. (p.260)
Tu connais mon point de vue : Staline ne vaut pas mieux qu'Hitler, mais il vit beaucoup plus loin. (p.301)
We went down the hill to the bookshop, sort of automatically, as if that’s the way all our feet wanted to turn. I said that to them.
“Bibliotropic,” Hugh said. “Like sunflowers are heliotropic, they naturally turn towards the sun. We naturally turn towards the bookshop.”
Quand quelqu'un marche avec une canne, celle-ci et son bras tiennent lieu de jambe. Attraper, soulever ou faire quoi que ce soit sans être sollicité à cette canne ou à ce bras revient un peu à attraper la jambe d'une personne normale pendant qu'elle marche. Je voudrais que plus de gens comprennent ça.
La magie n'est pas mauvaise en soi. Mais elle semble faire terriblement de tort à ceux qui la pratiquent.
... le sexe en lui-même est neutre, c'est sa diabolisation par la société qui le rend dégoûtant.