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Critiques de Joël Houssin (84)
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Le champion des mondes

Joël Houssin est un des auteurs de SF francophone les plus doués de sa génération. "Le Champion des Mondes" (1982) est son cinquième roman publié dans la collection Anticipation.

Un jeune garçon au destin tourmenté, Angus, va renouer avec le Jeu, une sorte de jeu d'échecs en trois dimensions qui est à cet univers ce que le Football est au notre. Mais Angus ne sait pas quels sont les vrais enjeux de sa discipline. Il va durant son aventure affronter plusieurs adversaires tous plus fort les uns que les autres et gagner peu à peu en renommée.

Un excellent petit roman que l'on pourrait mettre en parallèle avec "Player One" d'Ernest Cline mais en plus sombre et un peu vieillot je dois l'avouer.
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Le Temps du twist

Led Zep a sorti des morceaux venus de l'enfer, le roman de Joël Houssin est splendide, les loups-garous ne vont pas chez le dentiste et les bourges baignent dans la bibine. Une des 3 livres qui devraient être lus pour recommencer ou commencer à aimer.
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L'écho des suppliciés

Considéré comme LE manifeste français de ce genre de littérature, ce texte épuise vite ses ressources au bout de soixante-dix pages...les créatures ne présentent plus aucun intérêt, l'écriture devient lassante, les péripéties ne cherchent pas à dissimuler leur caractère invraisemblable, l'inexistence d'enjeux est presque revendiquée ; les descriptions anatomiques gratuites paraissent bien rébarbatives et les listes molles de tendons arrachés, naturellement inutiles. La porte de l'enfer, la sorcière, la malédiction...on baille. Quelques éjaculations par ci par-là, l'auteur n'a pas pu se retenir ! Au bout du compte, la moindre page de "ce que j'appelle oubli" de Mauvignier est plus atroce, plus dure, sans porno ni gore. Une assez bonne littérature de gare - pardon - une paralittérature qui sut se faire remarquer, puis se faire oublier. Avant de resurgir, qui sait ?
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Fiction 262

Une magnifique nouvelle de Robert Aickman "l'appel des cloches", pour le reste de l'anecdotique.
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Opération Satan

Troisième aventure des anti héros de l’anti terrorisme qui forment le commando de mercenaires du SCUM composé de Mark Ross, infatigable agent secret acteur porno, Laeticia Vecciune, nymphomane italienne, les frères Sig Sauer, deux jumeaux autrichiens complètement frappés du ciboulot et enfin un « nègre juif apatride » as de la conduite aérienne…Cette fine équipe rassemblée par Joel Houssin, prudemment caché sous le pseudo de David Rome, ne donne pas dans la dentelle, plutôt dans l’outrance généralisée.

Le but de l’auteur semble, en effet, de pousser le roman de gare dans ses derniers retranchements et d’augmenter tous les curseurs dans le rouge quitte à verser pratiquement dans l’auto parodie en multipliant la violence sadique, l’érotisme moite et les prises de position anarcho réactionnaires. Bref, Houssin mélange joyeusement les ingrédients principaux ayant cours dans le « pulp » des années ’80 en reprenant le meilleur des séries concurrentes (SAS, L’Exécuteur, Brigade Mondaine, L’Implacable…Nostalgie camarade !) et en assaisonnant le tout d’un maximum d’insultes, de vocabulaire ordurier et de racisme décomplexé.

La mission de nos mercenaires ? Récupérer une princesse jordanienne soi-disant kidnappée par le Hezbollah mais ayant, en réalité, pris cause pour les intégristes afin de faire échouer le processus de paix entamé par les modérés. Pour remplir leur contrat le SCUM ne recule devant rien, d’où des scènes assez savoureuses comme celle où une terroriste islamiste capturée se voit soumise à la question. Mais la fanatique ne moufte pas en dépit des tortures subies et il faudra lui introduire un saucisson (garanti 100% pur porc évidemment) pour la décider à parler.

La série SCUM n’est évidemment pas à mettre entre toutes les mains et fera s’étrangler les bien-pensants et autres adeptes de la modération et du bon goût. Tant pis pour eux. Car Joël Houssin se lâche complètement et le résultat s’avère complètement explosif, le genre de lecture « facile » de pure détente qui permet de passer une excellente soirée.

Au final, une fois de plus, le Scum empêchera l’apocalypse et sauvera le processus de paix du Moyen-Orient menacé par l’Opération Satan des barbus fanatiques. Nos « héros » se quittent satisfaits en espérant quand même que les bougnoules continuent de se flinguer un minimum, histoire de ne pas aller pointer au chômage. Vu la situation actuelle, pas de danger que les hommes du Scum se reposent avant un bout de temps. Un festival de violence, de cul et d’humour bien trash à recommander à tous ceux qui préfèrent le démastiquage à la défense des « valeurs de la République ».


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Argentine

Un univers post apo ou la guerre des gangs fait rage. Une légende vivante qu'on nommé autrefois le golden boy essaye de survivre en rendant certains services. Il essaye aussi de remettre sa famille dans le droit chemin.



C'est le premier roman de cet auteur que je lit , et pour moi c'est une bonne lecture , la descriptions des personnage et de la ville fait qu'on croirait y être avec eux.
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Opération Satan

C'est du "scum": violence, sexe, amoral mais un livre de détente type littérature "pulp" année 80 avec toujours une couverture accrocheuse et des histoires sans limite
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L'écho des suppliciés

"L'écho des suppliciés" est la seconde participation de Joël Houssin pour la série Gore, la première étant le plutôt réussi "L'autoroute du massacre", 2ème roman de la série. Réputé comme l'un des livres Gore les plus réussis, j'en attendais peut-être trop et du coup j'ai été un peu déçu. Il est plutôt bon mais c'est pas encore ça, je trouve le récit trop fractionné, il y a trop de personnages, la plupart inintéressants et d'ailleurs tous ne sont que de la chair à canon, se font tuer assez rapidement sans qu'on est eu le temps de s'y attacher, empêchant la tension de s'installer. Je regrette aussi qu'on ne s'attarde pas plus sur le pourquoi du comment, l'histoire en elle-même étant vite expédiée pour se concentrer sur les sévices et les scènes gore. Et là il est vrai, c'est clairement le gros point positif du livre, les séquences gores étant très graphiques et cruelles, les amateurs ne seront déçus.
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L'écho des suppliciés

Oui, je suis d'accord avec les deux autres critiques, cet ouvrage est le meilleur sans conteste de toute la collection, tant en termes d'horreur pure que d'écriture. Insoutenable est le maitre mot dans cette petite perle où Joël Houssin nous montre ses qualités d'écrivain, bien dissimulées dans sa série des Dobermans, achevée l'année précédant ce petit chef d'œuvre du gore.
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Le Temps du twist

Le résumé est prometteur entre les zombies et le voyage dans le temps. Mais pourtant, ça ne suffit pas.



En effet, ce livre est bourré de bonnes idées, mais je n'y ai que très peu accroché. J'ai même très bien supporté de le lire en plusieurs fois, tout en ayant d'autres romans en cours à côté. Ce qui ne m'arrive quasiment jamais.
Lien : http://unpapillondanslalune...
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L'écho des suppliciés

Petit livre de la collection "Gore".... qui porte bien son nom! Âmes sensibles, s'abstenir! C'est vraiment bien dégueu, à lire au second degré. Imaginez l'enfer de Jérôme Bosch.... hé bien, c'est encore pire! Si vous aimez le style, c'est à lire. Joël Houssein sait écrire et rendre tout ça très dynamique et "vivant", on s'y croirait.
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Banlieues rouges

Dans Fumez Coke : en guise de préface… de Romain Wlasikov, la science fiction est d’actualité, dans une urgence, une prise sur le réel et ses promesses aussi répugnantes soient-elles.

Dans Toucher vaginal de Jean-Pierre Hubert, une guerre des sexes dans l’avenir pousse le Front de Libération Armée de la Femme à prendre en otage devant les caméras des clients du Centre de Réjuvénation Masculine. Dans ce texte le féminisme devient militaire et clandestin, l’exposition médiatique est une arme pour gagner l’opinion.

Dans Je m’appelle Simon et je vis dans un cube de Dominique Douay, un homme s’interroge sur l’abstraction sensorielle qu’il vit, mort ou abduction, se projetant dans ses souvenirs à volonté et cédant à la paranoïa, à un doute métaphysique et ontologique dans une expérience psychologique intense.

Dans Exzone Z de Jean-Pierre Andrevon, la société est devenue amorale, la journée est constellée de meurtres gratuits, une guérilla habituelle éclate entre des groupes lourdement armés dans une école primaire, la vie n’a plus de valeur et seule la survie compte.

Dans Le monde du ¥ de Philip Goy, être choisi par hasard pour devenir une star de la télévision est bien la seule façon d’échapper à un quotidien morose, à une vie insignifiante qui génère frustrations et fantasmes démesurés.

Dans Et voir mourir tous les vampires du quartier de jade de Daniel Walther, une escouade de l’armée s’enfonce dans la jungle de plantes carnivores qu’est devenue New-York, combat routinier et perdu d’avance contre un ennemi définitivement installé.

Dans L’ouvre-boîte de Christian Léourier, Liorg Aménophren Dupont est confronté à une dystopie administrative, une dictature de l’organisation basée sur des couleurs attribuées au hasard à chacun, une société du contrôle psychique dans laquelle il faut s’abandonner.

Dans Relais en forêt de Sacha Ali Airelle, la ville de Verdhen est sur le front d’une guerre dévastatrice impliquant des androïdes éclaireurs, une technologie biochimique et des bombes moléculaires dans une destruction spectaculaire orchestrée et radicale.

Dans Multicolore de Joël Houssin, la réussite sociale s’obtient au Jeu, Mirko ne vit que pour le pari hasardeux et compte sur sa chance pour ne pas devenir un Looser comme son frère, paria voué à l’exécution. Ce système génère une élite changeante qui exprime les fantasmes caricaturaux de la réussite virile.

Dans Terrain de jeu de Roger Gaillard, à 42 ans les citoyens sont arrêtés et drogués pour retomber en enfance et accepter ce dernier voyage afin de lutter contre la surpopulation.

Dans Supplice sylvestre de Jean Le Clerc de la Herverie, un acteur vit le supplice d’être paralysé en pleine nature, lui laissant trois minutes de mouvement toutes les vingt minutes. Il rejoint l’actrice qui était sa maitresse sur le tournage de leur dernier film condamnée à rester en mouvement avec une petite pause chaque heure.

Dans Les derniers jours de mai de Christian Vilà, un groupe de terroristes ouvrent les sas du dôme protégeant la ville de l’atmosphère extérieure empoisonnée.

Dans Les seigneurs chimériques des stades hallucinés de René Durand, l’élection présidentielle française se joue par un match de rugby sanguinaire déclenchant une hystérie collective et des destins individuels sordides.

Dans Le super-marché de Dominique Roffet, les hommes vivent enfermés dans la ville, dans l’insécurité, travaillant pour aller faire des courses une fois par semaine dans le gigantesque Centre de Distribution, dans l’animosité égocentrique mélangée au formatage résigné.

Ce recueil dans son ensemble propose des visions sociétales dystopiques qui diffusent une noirceur implacable, une absence de sens et d’espoir qui sonne comme un violent sursaut d’anticipation, une projection des craintes de 1976 sur l’autoritarisme socio-politique, le naufrage individuel, l’aliénation et la surmédiatisation.
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Game over

Des Moines est un pilote de camion qui parcoure une terre ravagée par une guerre nucléaire sur des routes traversant des territoires apocalyptiques. Sa mission, accompagné par Vegas un gamin arrogant dont la présence est imposée par son patron, consiste à livrer un précognitif au bout de la ligne 8 au volant d’un véhicule surpuissant.

L’aventure routière débute dans un contexte de science fiction post-apocalyptique décoré avec soin de détails sociologiques qui permettent de dépasser le cliché post-atomique. Le mystère sur la cargaison plane, le road trip est d’abord psyclaustrophobique à cause du brouillard toxique qui provoque des hallucinations, puis devient plus matérialiste avec une course-poursuite futuriste qui rapproche furtivement l’action d’un Mad Max urbain. En plus du phrasé hérité du polar, les dialogues sont truffés d’un argot modernisé s’adaptant bien à l’ambiance d’un monde de folie, hystérique et narcotique. Le délire sur les bolides est très présent mais entrecoupé par des scènes d’à-côté drolatiques qui débordent dans le gore impromptu et le ridicule systémique. Ce livre, comme Le champion des mondes, Blue, Lilith et City dixit l’auteur, rejoint l’anticipation d’un monde dystopique probable et virtuel ici sous la forme d’un jeu vidéo sombre et impactant.
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Le Dobermann, tome 1 : Le Dobermann américain

L’Anti-gang de Paris a reniflé la présence de deux truands qui n’ont pas des têtes de vacanciers ni la réputation de sombrer dans l’oisiveté. Loïc Clodarec, jeune transfuge des Mœurs, est accompagné de Richard Dubois, un enquêteur expérimenté, pour débusquer la constitution probable d’une fine équipe et anticiper un potentiel coup d’éclat. Les représentants de l’ordre s’agglutinent autour de Yann Lepentrec avec Lucky son grand doberman et Michel Mondolini, un mac pisté par Clodarec, rejoints par Salva et Taite, les deux malfrats en mal d’action, dans le pays basque. Mais la nasse est perméable et l’histoire se focalise beaucoup sur les flics qui pataugent, entourés par des imprévus navrants qui se tissent au gré de l’inéluctable Loi de Murphy entre ridicule et sordide, impuissance et irresponsabilité.

Pas avares en hémoglobine, les fusillades et les rixes s’enchainent dans un humour sauvage et une ambiance années 80 avec des fulgurances de violence extrême et cette fatalité, amère malédiction propre à l’éternelle opposition entre flics et voyous.
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Le pronostiqueur

Dans le monde des courses hippiques, Luc Gérin est une ancienne étoile montante du pronostic, alcoolique invétéré et employé dans un journal grâce à sa relation avec la fille de son patron. Mais elle le quitte et il va se faire virer s’il ne parvient pas à prédire correctement le résultat de la prochaine course. Une affaire de course truquée émerge avec des commanditaires mystérieux se cachant derrière un homme de main sans pitié, aussi psychopathe que malicieux.

C’est un polar à base de torgnoles et de binouzes au milieu du purin avec un personnage principal froissé et cerné par le mépris. La structure narrative et le découpage du récit aident à l’immersion dans cette littérature légère dédiée à l’amusement crasse avec le méchant illuminé et les protagonistes qui pataugent dans la mélasse. Mais c’est dans le dynamisme de l’action que le talent de Joël Houssin éclate et habite un contexte d’alcool et de bourrins très années 80. L’histoire dévie finalement vers le fantastique, l’humour est caustique, l’ambiance fait penser à une parodie de Frankenstein dans le style de la collection Angoisse chez Fleuve Noir ; l’extravagance oublie le plausible dans un carnaval pathologique de la science sans raison et des bassesses humaines.
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Angel Felina

D’un coup, les chiens se mettent à tuer sauvagement leurs propriétaires ou proches, les morsures sont mortelles mais la contre-attaque s’organise. Deux scientifiques enquêtent sur cette épidémie, comme le fait de son côté un journaliste ayant trouvé sa femme déchiquetée par leur chien, alors qu’un vigile maitre-chien avec des problèmes dans son couple assiste à l’accident mortel d’un gamin en moto.

L’ambiance générale devient hystérique et une extermination canine est largement envisagée. Cependant des personnes ne sont pas du tout informées ou minimisent la situation, ce qui permet de beaux moments de candeur bafouée et c’est tout l’intérêt ludique de l’histoire, surtout dans la première partie, qui réside dans la multiplication des scènes cruelles d’un satanisme pur, comme dans la collection Gore chez Fleuve Noir. Avec le dynamisme du récit et la familiarité argotique, le tout forme un mélange efficace d’action et d’angoisse. Le manque d’éthique scientifique mène à la destruction.
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L'autoroute du massacre



Bernard et Isabelle partent en vacances , mais avec la chaleur étouffante et le manque d'eau , les problèmes vont commencer .

Panne de voiture ,mais de brave jeunes gens vont les dépanner et après s'être installé à côté de l'air de repos , ils vont être repéré par deux créatures affamés dans ce coin malfamé ...

Sur l'autoroute des vacances ....là là là...



**********************

Bon , il ne faut pas vraiment s'attendre à de l'inattendu dans cette collection et là , on va dire que ce n'est guère innovant .

Un groupe de touristes vont être attaqué par deux créatures monstrueuses et l'on comprend vite ce qui s'est passé .

Les scènes bien gores sont au rendez - vous avec des personnages sans trop d'intérêt et une histoire que l'on peut déjà avoir lu.

Pas un mauvais roman , mais le registre habituel dans le genre et une fin un peu brouillonne .

Surtout un petit clin d'oeil à Joël Houssin qui vient de nous quitter récemment .



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Argentine

Une ville prison oubliée

Un idée originale pas assez développé à mon goût. Au milieu du désert, une immense ville expérimentale a été construit pour y mettre tous les prisonniers de longues peine. Mais 2 générations plus tard, la ville ne renferme plus que les descendants qui n'ont connu que cette ville. Celle-ci est alimentée en nourriture chaque jour par camions. Un jour et les suivants la nourriture apportée est périmée puis arrêt total. Pourquoi ? Diego, ancien caïd d'un bande réputé, va découvrir comment fonctionne cette ville par le Tokyo, le dealer ou Tio Pepe, le chef de la mafia local. L’intérêt du roman - le fait que la ville soit protégée par un champs temporelle et que ce dernier commence à tomber en panne - est découvert à la fin et j'aurais souhaité que le roman démarre à partir de là et ainsi rencontrer l'extérieur de la ville. Diégo nous fait visiter la ville en suivant ses péripéties mais c'est pas transcendant. J'aurais aimé un roman plus complet. Le livre aurait mérité le double de page.
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Mongol

« Mongol » raconte l’histoire d’un voyou embringué dans une histoire tarabiscotée ou il récupère un jeune mongolien quasi autiste mais prodige de la passe anglaise, jeu de dés aux règles assez simples.

Le fil conducteur de l’intrigue est Julie la fille du voyou qui est constamment kidnappée et après laquelle il court sans cesse.

« Mongol » est donc une histoire embrouillée, avec un retournement final inattendu sensé corser le tout.

Mais ce qui m’a le plus gêné dans ce livre c’est le style de Houssin.

Certes j’étais habitué notamment dans Doberman a un style cru, brutal, argotique et machiste mais « Mongol » étant sensé être raconté par un voyou, Houssin force la dose en terme de vocabulaire.

L’usage de l’argot ne se fait guère plus dans le milieu et son emploi confère un coté assez désagréable au livre, comme dépassé, ringard, à coté de la plaque.

Quand à ceux (ou celles !) qui passeraient outre ou affectionneraient ce style, ils découvriraient une intrigue sans grande épaisseur.


Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Le Temps du twist

Il y a bien logntemps, j'avais lu ce formidablement nawakesque bouquin qui nous narre les aventures d'un adolescent dans un monde en déliquescence, qui se retrouve projeté dans un Londres des seventies aux dates des concerts de Led Zep. Quand même, Led Zep, la classe, quoi. Sauf que Led Zep n'est pas là. Mais le côté nawak est bel et bien là. Entre le loup-garrou séducteur, les tentatives d'effraction mentale vues avec un côté cyberpunk d'opérette, et les décorporations à la recherche d'un androïde se baladant dans le temps avec l'apocalypse (Je sais qu'un chat électronique ne devrait pas être considéré comme l'apocalypse, mais quand même, il est sacrément malin, et encore plus méchant.) sur son épaule, il y a de quoi.Ca n'est néanmoins pas un mauvais bouquin, même si j'ai eu un avis plus nuancé cette fois que lors de la première lecture. En effet, la première fois, j'étais soufflé par la puissance du son du rock'n'roll. Bon, cette fois, les solos rageurs qui ne sont pas là n'ont pas eu l'occasion de me dévaster la tête, et j'ai mieux compris la construction du roman, un peu bancalisée par le duo pas comique formé par Antonin, le gentil petit gros acnéique et sympa, et ce fichu loup-garou dont j'ai oublié le nom, au charisme puissament rock'n'roll, aux interventions toujours héroïques, mais pas trop réel.Ca reste néanmoins une lecture sympatique, quoique plutôt bizarre.

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