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Critiques de Julia Glass (222)
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

Les joies sont elles éphémères ?

Voilà la question que Percy Darling aurait pu se poser à la fin du roman de Julia Glass. Percival Darling un septuagénaire savoure sa vie tranquille entre lecture, course à pied et baignade dans l'étang près de sa vieille grange.

Cette image idyllique de la retraite c'était avant l'installation de l'école maternelle dans la vieille grange réaménagée en salle de classe.

La venue d'enfants, d'enseignants et autres éléments perturbateurs ont de quoi agacer le vieux monsieur bougon et sarcastique, même si monsieur Darling ne le dit pas, toute cette jeunesse d'esprit va donner à Percy et à sa vieille maison une certaine renaissance.

J'ai trouvé le roman de Julia Glass " les joies éphémères de Percy Darling" admirablement écrit. Des sujets intéressants comme l'homosexualité, l'écologie, ou l'immigration des thèmes pas faciles à traiter dans une Amérique sclérosée. Les personnages de Julia Glass répondent à ce que nous voudrions voir et entendre dans une société dite civilisée.

Je finis l'année 2020 avec un petit bijou.

bonne année à vous .
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

Ouvrir un livre de Julia Glass, c'est un peu comme retrouver des amis chers et paser des moments zen avec eux. Fini la solitude... jusqu'à la dernière page où on est bien obligé de se dire au revoir ! Mais même là, on se sent moins seul qu'avant grâce à la bienveillance de Julia Glass qui nous a donné beaucoup plus que cet instant de lecture.



Pourtant, il ne faut pas se méprendre car les personnages de Julia Glass ne vivent pas au pays de Candy ni chez les Bisounours....



*** Percy a connu ses propres drames dans le passé et le présent n'est pas de tout repos. Il est veuf et vient de prendre sa retraite. Sa fille aînée est fragile et la cadette s'abrutit dans son travail de cancérologue. Quand à son petit-fils préféré... son enfance protégée ne l'a peut-être pas préparé à l'université.



*** Ira, juif et homosexuel, est un homme blessé par les préjugés.



*** Celestino, clandestin guatemaltèque, ne se fait pas d'illusions sur la peur qu'il inspire après les événements du 11 septembre et vit lui-même dans la peur.



*** Sarah, n'a pas d'assurance maladie dans une Amérique pré Obama.



Pourtant, "Les joies éphémères de Percy Darling" est un livre qui fait du bien (c'est comme laisser fondre des fraises Tagada dans la bouche)... sauf à ceux.elles qui ne savent ni prendre le temps, ni savourer le moment présent.



Sans être anxiogène mais avec (je me répète mais tant pis) beaucoup de bienveillance, Julia Glass aborde les problèmes actuels de l'Amérique : éducation, écologie, immigration, assurance santé, xénophobie, ...



Lecture coup de cœur pour moi !





Les joies éphémères de Percy Darling

de Julia Glass et traduit par Sabine Porte

GF : Éditions des Deux Terres

Poche : Éditions J'AI LU
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En ces temps de tempêtes

Vigil Harbour – le nom a son importance – petit port tranquille du Massachussetts. Nous sommes dans un futur très proche. Dans cette petite ville riche et protégée de la côte Est des États-Unis, la pandémie a durement frappé pendant la décennie précédente, et plus récemment, la tempête Cunégonde a causé de considérables dégâts, mais peu de choses en comparaison des tremblements de terre qui ont dévasté Kyoto et San Francisco. À cause du dérèglement climatique, il n'y a presque plus de poissons dans les océans. Brecht a plus ou moins 22 ans, on ne sait trop dans ce chapitre où c'est lui qui raconte son histoire. Son père est mort quand il avait 8 ans, pendant la première épidémie de corona virus. le jeune homme a abandonné ses études universitaires à New York et il est revenu vivre chez sa mère, Miriam, et son beau-père, Austin, un architecte à succès. Brecht travaille avec Celestino, un immigré guatémaltèque de longue date, pépiniériste doué et consciencieux, pratiquement le seul habitant de Vigil Harbour qui n'a pas la peau blanche. Celestino travaille pour Austin et pour ses clients. Brecht souffre de SPT : il a été témoin d'un attentat à la bombe à New York et on comprend bien qu'il est loin d'être remis de ces visions d'horreur.

***

Incluant Brecht, on suivra ainsi huit personnages qui racontent leur histoire dans des chapitres titrés de leur nom. Julia Glass excelle dans cette histoire à plusieurs voix. Elle distingue de manière appréciable et pertinente les narrateurs grâce aux différences de niveaux de langue (les jurons de Pétra), de tons (les sarcasmes de Margo et la naïveté d'Egon), etc. S'ils ont tous des expériences communes, les différents traumatismes de leur passé, qui leur reviennent souvent à la mémoire, et les inévitables compromis de leur présent en font des personnages uniques, construits, fouillés et, à un moment ou à un autre, touchants. Quelques chapitres en italique parsèment En ces temps de tempêtes. Un narrateur à la troisième personne nous y éclaire sur certaines situations du passé, voire du présent. Si le premier chapitre situe Vigil Harbour, un autre nous donne plus de détails sur le mystérieux personnage d'Issa, un autre encore nous montre un personnage que tout le monde cherche alors qu'il se cache et grelotte sous la pluie. Non, je ne dirai pas de qui il s'agit… Certains personnages ne sont vus que par les yeux des autres : Issa, Deeanne, Ernesto, Celestino…

***

Momentanément, pris par l'histoire des personnages qui tâchent de vivre aussi bien que possible dans ce monde en mutation, on oublie les catastrophes passées, les attentats, la violence, le sort des immigrés clandestins. Les personnages de ce beau roman seront tous rattrapés par un présent plein de surprises, et certains aspirent à une reconstruction qui passe par la compassion et l'altruisme. Les destins de chacun s'entrecroisent, avec bonheur ou non, livrant au lecteur une part de leur vérité qui ne cadre pas toujours avec l'image qu'ils projettent. L'intrusion d'un dangereux personnage plein de charme va modifier profondément la vison du monde de certains d'entre eux. J'espère que je n'ai pas donné l'impression qu'il s'agit là d'une dystopie sinistre dans laquelle tout se passe mal ! C'est seulement la vie quotidienne dans un monde qui a changé et dans lequel il faut bien vivre. Cela n'empêche ni les bons moments, ni les naissances, ni les projets d'avenir, ni l'amour, ni l'humour. Ni les catastrophes, vous l'aurez compris... J'ai adoré ce roman : faites-vous plaisir !

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Une maison parmi les arbres

Un livre que je classerais dans la catégorie Sympathique mais pas indispensable.



Peut-être trop de personnages pour qu’on s’y attache complètement, même si certains m’ont plutôt intéressée. Morty Lear, bien sûr, un auteur de livres pour enfants, c’est plutôt un choix qui me plaît bien, et l’idée est assez bien exploitée, avec des images de l’album qui l’a rendu célèbre, Séisme des couleurs, qui parlent à l’imaginaire: un petit garçon, Ivo, les vêtements en lambeaux, debout dans la forêt, les bras écartés, attirant les oiseaux, papillons, insectes, écureuils, comme s’il était un arbre, des animaux tout gris qui retrouvent leurs couleurs lorsqu’ils se posent sur l’enfant-artiste ou lorsqu’ils l’effleurent, avant de s’envoler à la découverte du monde ... Et puis Lear est un personnage assez complexe, un peu mystérieux, avec son grand talent, son magnétisme sournois, son côté porc-épic. Et j’aurais peut-être pu m’attacher à Merry, il y a des moments où elle m’a bien plu, mais ce n’est pas le personnage qu’on voit le plus.



Avis mitigé donc, pas complètement prenant pour moi, mais pas inintéressant non plus.
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

Matlock : bourgade résidentielle aisée proche de Boston.

Percy Darling : soixante-dix ans, y réside depuis cinquante ans environ, veuf depuis de longues années, il y mène une retraite désormais rythmée par ses courses à pied quotidiennes et ses séances de natation dans le lac jouxtant son jardin, tout aussi régulières.

Clover et Trudy : les deux filles de Percy, il les a élevées, seul. Clover excentrique et séparée de son mari mère de deux ados qui vivent chez leur père, jeune femme qui manque pour le moins de stabilité dans la vie. A l'opposé, Trudy devenue une cancérologue réputée et respectée, que son engagement professionnel accapare et tout en retenue quand il s'agit d'échanger avec son père.

Un petit fils, Robert, brillant étudiant, fils de Trudy et Douglas, que Percy adore.



Voilà, vous avez, rapidement présentés, les "ingrédients" principaux de ce roman. D'autres personnages, tout aussi attachants et hauts en couleurs, vont apparaître au fil des pages, et former cette communauté dont les échanges et les rapports sociaux , les idéaux et les engagements personnels, les blessures de la vie et les décisions prises vont venir étayer le récit.



C'est ce que j'appelle un roman "douillet" dans lequel on a plaisir à savoir que l'on se glissera, à nouveau, dès que la journée le permettra, comme on le ferait dans un vieux pull tellement porté mais tellement moelleux qu'il est devenu comme une seconde peau.



En ces temps troublés, j'ai aimé retrouver la compagnie de ces personnages, découvrir les trajectoires de leurs vies déterminées par leurs choix et leur besoin d'idéal, et leur désir d'échapper aux morsures de l'existence.

J'ai eu besoin de l'humour, parfois cynique, de Percy, figure centrale de ce microcosme humain, tel un arbre gigantesque et solide qui étale ses ramifications comme autant de points d'ancrage des destinées de chacun.



Dommage d'avoir tourné la dernière page et d'avoir dû quitter toutes ces vies...
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

Percy Darling est un homme de 70 ans, solitaire et plutôt bougon qui vit seul dans sa vieille maison dans une petite ville près de Boston , accroché au souvenir de sa femme morte de nombreuses années auparavant , entouré de ses livres, évitant sa voisine et se baignant nu dans l'étang qui borde sa propriété.

La seule personnage qui a grâce à ses yeux est son petit fils Robert, étudiant en médecine qui vient le voir régulièrement.

L'édifice se fissure lorsqu'il accepte d'héberger dans sa grange , une école maternelle ...



Fort bien construit, ce roman en apparence gentillet dans ses premières pages aborde à travers ses personnages de nombreuses thématiques de notre temps : le couple, l'amour à tout âge, le militantisme et ses dérives, l'immigration et l'intégration , l'homosexualité, la maladie , laissant à chacun la parole avec son point de vue. Cela donne une vraie dimension à ces hommes et ces femmes qui essaient d'être heureux , de donner un sens à leur vie et qui souvent se trompent pour mieux se relever .



Un livre attachant qui offre une certaine image d'une frange de la société américaine , et qui s'éloigne de celle que l'on ressent parfois dans d'autres romans américains faite de violence et d'intolérance .
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Une maison parmi les arbres

La vie rêvée de Mort Lear



En imaginant comment s’organise la succession d’un auteur pour la jeunesse adulé, Julia Glass nous entraîne dans une réflexion sur la vie et l’œuvre d’un homme et sur les petits arrangements avec la réalité.



Julia Grass aime sonder les âmes et nous offrir des romans denses, allant chercher dans les petits détails la vérité de ses personnages. C’est ce qui rend leur abord difficile, mais nous offre aussi une intense quête vers LA vérité des êtres. Mort Lear, un célèbre auteur de livres pour enfants, s’apprête à accueillir chez lui le non moins célèbre acteur britannique Nicholas Greene qui est pressenti pour jouer son rôle dans un biopic en cours de montage lorsqu’il meurt d’un stupide accident en voulant dégager une branche tombée sur le toit de sa Maison parmi les arbres.

C’est Tomasina Daulair, dite Tommy, qui recevra l’acteur. Alors jeune fille, elle avait rencontré Morty dans un parc près de Greenwich Village. L’artiste lui avait demandé l’autorisation de réaliser un portrait de son petit frère Dani qui jouait là. Le résultat de son travail se retrouvera bientôt en couverture de l’un de ses livres les plus vendus et fera dire à Tommy : « Mon frère est devenu un dessin, puis un livre et maintenant une poupée ».

Après des études de lettres, elle sera engagée par Morty et passera du statut d’assistante à celui de confidente, avant de devenir la légataire de son domaine et de son œuvre.

Commence alors une plongée dans les souvenirs, mais aussi dans les recoins plus obscurs de la vie de cet homme complexe. Le scénario du film qui sera consacré à sa vie et à son œuvre se base sur un entretien publié dans le New Yorker et dont l’élément-choc est l’aveu d’un viol dont il aurait été victime alors qu’il n’était qu’un enfant. Un traumatisme autour duquel le scénario va pouvoir se développer et dresser des parallèles avec quelques ouvrages qui tous sont centrés sur la solitude d’un petit garçon.

Mais Julia Glass n’entend pas s’arrêter à une vérité et n’aura de cesse, en confrontant les avis des uns et des autres, de découvrir bien des aspérités dans une biographie trop lisse pour être honnête. Aux souvenirs de Tommy viennent s’ajouter des témoignages et des documents retrouvés dans l’atelier de l’écrivain. À l’opinion de Nicholas Greene qui entend se mettre dans la peau du personnage en prenant sa place dans sa demeure vient s’ajouter l’intervention de Merry, conservatrice d’un musée qui réservera toute une aile à l’œuvre de l’auteur de littérature jeunesse : Merry connaissait morte depuis près d’une décennie, depuis ce jour où elle était venue lui rendre visite pour qu’il lui cède un dessin pour une exposition. Pour le lecteur, ces trois points de vue qui se complètent et se contredisent parfois, ont l’avantage de faire réfléchir sur l’ego de l’écrivain et sur la façon dont son œuvre se nourrit de ses expériences, quitte à transformer la réalité au bénéfice de la fiction. Quel rôle a par exemple joué l’homosexualité de Mort et au-delà la maladie mortelle contractée par son amant ? Comment la lecture d’un livre pour enfants peut déformer la perception que l’on peut avoir de son créateur ?

Autant de questions qui nourrissent ce roman et donnent au lecteur une place d’observateur privilégié mais aussi la responsabilité de trier le vrai de faux, de se construire son opinion. La réussite de Julia Glass réside sans aucun doute dans ce jeu de rôle diabolique.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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En ces temps de tempêtes



En s'appuyant sur le traumatisme de la pandémie et du confinement, sur la menace du terrorisme et sur les ravages du réchauffement climatique, Julia Glass précipite ses lecteurs dans une Amérique terrorisée par l'avenir, une Amérique de 2034.

L'écart entre notre présent et ce futur dystopique est si minime que la convention littéraire n'a d'autre mission que d'accroître l'angoisse du lecteur face à des menaces de plus en plus réalistes.



Cette plongée dans un futur proche est d'autant plus percutante qu'elle se concentre sur une Amérique protégée, une petite ville blanche où le temps semble s'être arrêté, une bourgade portuaire où il fait bon vivre. Dans cette ville fictive, Virgil Harbor, dans ce décor si familier dans l'imaginaire américain, l'auteure nous présente des habitants qui vont s'exprimer successivement sur les crises personnelles qu'ils ont vécu et sur celles qu'ils vont vivre suite à l'arrivée de 2 intrus.



Les premières lignes donnent le ton: "Imaginons que la géographie décide de nos destinées, que les lieux façonnent nos personnalités." Ainsi dans ce havre de paix, les personnages de Julia Glass tentent de donner le change, de préserver leur bulle puisqu'ils ont gagné à " la loterie géopolitique " en étant sur un promontoire qui n'est pas menacé par la montée des eaux.

Malgré cela, les habitants ont déjà été confrontés à des crises. Pour Brecht l'étudiant , il s'agit d'un attentat auquel il a miraculeusement échappé mais qui a tué son ami. Austin, son architecte de beau-père, a connu une histoire d'amour qui s'est terminée tragiquement. Le mariage de deux couples est en train d'exploser, alors que des familles choisissent l'école à la maison pour ne pas exposer leurs enfants aux violences du monde. Celestino, le paysagiste, même s'il est inséré dans la vie de la communauté, sent toujours peser la menace d'une expulsion.



L'architecture des premiers chapitres est d'une grande densité et risque de perdre quelques lecteurs. En effet, l'auteure a choisi de dérouler la vie de 9 personnages, projet ambitieux qui prend tout son sens au fur et à mesure de la lecture. Lorsque le puzzle se met en place, et surtout lorsque les deux étrangers apparaissent, les problèmes du monde viennent fusionner avec les problèmes de chacun.

Autour de l'éco-terrorisme, qui n'est absolument pas justifié mais qui trouve cependant des circonstances atténuantes vu la gravité de la situation, Julia Glass transporte ses personnages dans un thriller à l'humour ciselé qui révèle la force de résilience de chacun.

Brecht, de retour à New York, s'adresse en pensée à sa mère :" Si je detaillais, je dirais ceci: je suis sur une ile dont la côte est menacée, il y a des gardes, des flics, des rangers et toutes sortes de gens en uniformes qui surveillent, il y a des bassins écrêteurs là où il y avait autrefois des terrains de basket, il y a des periodes estivales où les températures atteignent 38° C cinq jours d'affilée, et on est peut-être menacé de tempêtes, de bombes, de contagion, de pandémies et de pagaille, mais je vais bien. "



On ne peut échapper ni au passé, ni à l'avenir. Mais la manière dont des catastrophes peuvent séparer mais finir par rassembler des êtres humains est le message optimiste qui vient contrebalancer les constats terribles dressés dans ce beau roman.

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Refaire le monde

Tendre, parfois fantaisiste voire farfelu, souvent gourmand, ce roman offre une parenthèse douillette et suave quoique non dénuée de fond. Julia Glass aborde beaucoup de sujets polémiques tout en parvenant à faire de Refaire le monde un livre qui fait du bien sans embrasser totalement le feel-good pour autant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/04/13/refaire-le-monde-julia-glass/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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En ces temps de tempêtes

Les tempêtes sont celles qui agitent la ville de Virgin Harbor, Massachusetts, endroit pourtant privilégié et préservé des malheurs et séismes qui secouent l’Amérique. Les attentats se multiplient au même rythme que les tempêtes ; la peur et l’insécurité gagnent les endroits aussi préservés que Virgin Harbor. L’autrice ancre son histoire dans les années 2030/ 2035 (c’est une supposition de ma part puisqu’aucune date n’est mentionnée).

Les voix des habitants de ce site côtier se succèdent et le lecteur doit faire un effort de mémoire pour capter les caractéristiques de chaque narrateur dont les vies semblent indépendantes les unes des autres. Et puis les protagonistes, animés par le talent de Julia Glass qui fouille farfouille et trifouille en longueur, largeur et profondeur vont se croiser et se mêler les uns aux autres pour former une communauté.

La venue d’un homme mystérieux au passé douteux mais au présent magnifique bouleverse la vie à Virgin Harbour, les tempêtes deviennent intérieures et révèlent les fragilités mais surtout la force et la cohésion de toutes ces personnes.

J’ai absorbé toutes les tempêtes proposées par Julia Glass, dans ce roman choral, avec beaucoup d’amusement et de délice. Ce livre n’est pas poreux, la tension et la peur des habitants de Virgin Harbour n’ont pas ébranlé mon ravissement de lectrice.

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Une maison parmi les arbres

Il y a de bons moments dans ce roman, mais décidément je l'ai commencé avec un malentendu. Etant donné qu'il est publié chez Gallmeister, je m'attendais à de grands espaces naturels. Ce qui n'est pas le cas.



La maison du titre se réfère aux premières lignes d'un album illustré pour la jeunesse du personnage principal, Mort Lear, qui vient de succomber à une chute depuis le toit de sa maison du Connecticut. Cet album a eu énormément de succès. L'assistante de longue date de Mort, Tomasina, dite « Tommy », se retrouve à devoir gérer seule les obsèques et le devenir de l’œuvre. Un biopic était aussi en préparation, dont l'acteur principal, Nick, entretenait une correspondance avec Mort Lear et avait obtenu de le rencontrer pour s'imprégner du personnage. A défaut de pouvoir échanger, il souhaite passer quelques jours dans sa maison. Comme il est une star des réseaux sociaux, passer inaperçu va être un problème...



Le passé de Mort reste flou sur bien des points. Tommy le connaît depuis longtemps. Mais elle ira quand même de découvertes en découvertes.



C'est donc un roman sensible, parfois longuet. L'écriture précise n'est pas en cause mais l'intrigue souffre, je crois, de redites un peu trop fréquentes. Et la fin m'a parue bien mièvre...
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Jours de juin

Ce livre trainait dans ma PAL depuis une éternité, je me devais de le découvrir enfin. On me l'avait offert il y a plusieurs mois et j'appréhendais un peu cette lecture, je ne savais pas si j'allais aimer ou non. Mais finalement, ce fut une très bonne surprise ! Dès le début, j'ai accroché au récit, ce dernier étant bien écrit tout en étant facile à lire. J'ai trouvé la plume très agréable !



(Note à part mais petite dédicace à la couverture que je trouve très belle ! Je ne me lasserai jamais des éditions Gallmeister, ne serais ce que pour leurs couvertures sublimes !)



J'avais pris ce roman comme lecture durant mes cinq jours de vacances passés à Fuerteventura (oui j'écris bel et bien cette critique plus d'un mois plus tard...), et ça s'avéra être le choix parfait ! Je ne m'y attendais pas mais j'ai pris grand plaisir à cette lecture, remerciant les éditions Gallmeister de me faire sortir de temps en temps de ma zone de confort !



Je me suis vraiment prise d'affection et d'attachement pour les personnages, en particulier Fenno, que le lecteur suit pendant une grande partie du roman. J'ai du mal à argumenter (...*soupir de frustration*) mais il m'a grandement touchée.

Pendant ces plus de 500 pages, j'ai été plongée dans l'ambiance du bouquin et je ne me suis pas du tout ennuyée au final, malgré le fait que certain.es diront probablement qu'il n'y a pas beaucoup d'action. Me concernant, ce ne fut pas un souci. L'autrice réussit à m'immerger (je ne sais même pas si cela se dit vraiment...) dans l'univers de son roman sans aucun problème et j'ai sincèrement aimé cette lecture.



J'ai terminé ce livre avec une pointe de regret. Je ne voulais pas le finir ni quitter les personnages, et ça, c'est une preuve indiscutable que ce roman m'a plu. Ça ne m'arrive pas tout le temps, loin de là ! Je ne l'aurais jamais acheté de moi-même, mais finalement me voilà très heureuse de cette découverte !! :)

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Je te vois partout

C’est dans le Vermont que Louisa et Clem se retrouvent, après deux sans véritable relation. Leur grand-tante Lucy vient de mourir. C’est alors l’occasion pour toutes les deux de raviver certains souvenirs, d’affronter les fantômes du passé et d’accepter les chemins différents qu’elles s’apprêtent à prendre…



Je te vois partout de Julia Glass est une lecture qui se fait tout en douceur, avec une réelle tendresse pour ces deux sœurs, et les personnages qui gravitent autour d’elle. Les pages défilent et ce sont 25 années dans la vie de ces deux jeunes femmes pétillantes, fragiles, courageuses et parfois perdues, qui s’ouvrent à nous.



Je découvre l’univers de Julia Glass avec ce roman et l’écriture m’a éblouie. Elle a une parfaite maitrise de son histoire, elle joue avec les blancs et les silences, elle apporte avec sensibilité et subtilité tous les éléments dont on a besoin pour se sentir proche des personnages.



Louisa et Clem sont comme deux faces de la vie : l’une est libre, s’épanouie dans les milieux sauvages, auprès d’animaux en voie de disparition, sans limite à ses désirs. L’autre est rationnelle, réfléchie, posée, lucide sur son avenir et ce qu’elle attend de la vie. Mais les apparences sont souvent trompeuses et avec le temps, l’une et l’autre découvrent les failles et les forces qu’elles partagent.



Je te vois partout est un roman qui nous touche car il porte sur les liens qui nous unissent. Ceux qui semblent fragiles, mais qui s’avèrent bien plus solides et nécessaires qu’on ose se l’avouer. L’histoire est belle, tendre, parfois cruelle… C’est celle du temps qui passe, des bonheurs simples et de tous ces mots qu’on regrette d’avoir laisser aux silences…
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La nuit des lucioles

« La nuit des lucioles »… Quel magnifique titre, quelle belle première de couverture (chapeau bas Gallmeister) et quelle alléchante quatrième !



Julia Glass, vous êtes une conteuse d’histoires. Votre écriture, votre style et votre ton m’ont permis de me sentir à merveille et en empathie totale avec vos personnages.

Kit, vous m’avez bouleversée ; que vous êtes un homme touchant, fragile et d’une pudeur à me faire chavirer ! Les chemins sont souvent longs, difficiles et cruels mais ils nous éclairent et ne sont jamais vains.



Kit a une quarantaine d’années, il est marié et père de deux enfants. Il est au creux de la vague et semble à bout de forces. Sur les conseils de son adorable épouse, il décide de découvrir la vérité sur son père dont l’identité demeure inconnue. C’est auprès de Jasper, son beau-père, qu’il espère trouver des réponses, sa mère refusant de lui dévoiler l’identité de son géniteur. Cette recherche sera éprouvante et finalement sera-t-elle utile ?

Je ne dévoilerai rien de plus, mais ce n’est qu’à la toute fin que Julia Glass nous donne sa réponse. Et quelle jolie réponse. J’ai refermé le livre la larme à l’œil, mais soulagée et heureuse pour Kit. L’auteure aborde d’autres thèmes comme la famille, la maladie, les secrets, la mort et l’homosexualité.



Je voudrais juste ajouter que Julia Glass soigne aussi ses personnages secondaires et les descriptions des lieux permettent une totale immersion.

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Refaire le monde

J'ai trouvé ce roman encore mieux que " Jours de juin", dont la fin était décevante.



On s'attache beaucoup à ce microcosme humain, concentré surtout à New-York, plus particulièrement à Greenwich Village.Les destins des personnages sont d'abord plus ou moins séparés puis s'entrecroisent.



Le personnage central est Greenie, la fabuleuse pâtissière.C'est une épicurienne, ses recettes nous mettent l'eau à la bouche, notamment le biscuit à la noix de coco, ou la tarte au citron et à l'avocat...J'ai aimé aussi Saga, qui, suite à un accident, a la mémoire trouée et doit se reconstruire.Chacun des protagonistes est attachant, à sa façon,surtout Walter.



Ce livre est un pavé mais je n'ai ressenti aucun ennui, c'était émouvant et passionnant.Le titre prend tout son sens dans la dernière partie, où il faudra changer de vie,après les attentats du 11 septembre, vécus en direct par l'essentiel des personnages.
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Jours de juin

Je dévore les livres de Julia Glass. Ce sont toujours des bons romans d'été qui mettent en scène très souvent une famille.

Ici on retrouve un père et ses trois fils qui font fassent au décès de leur femme ou mère. Des années après, l’aîné qui a quitté l'Ecosse pour les Etats_unis, raconte sa relation avec son père et les années sida qui ont emporté pas mal de ses amis.

Tendre, drôle, touchant : tous les ingrédients sont réunis pour passer un agréable moment.

Je vous conseille cette auteure si vous ne la connaissez pas :)
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Jours de juin

Avant de commencer ce livre, j'avais lu de très bonnes critiques dessus. J'étais donc très heureuse de le trouver à la bibliothèque.

J'ai aimé ce roman mais sans plus :

- Déjà parce que la mort est omniprésente dans ce livre ce qui donne une atmosphère un peu pesante et triste.

- Je rejoins les avis précédents qui disaient que la première partie n'est pas très utile au roman, c'est également mon avis.

- et dernièrement, j'ai eu beaucoup de mal a m'attacher aux personnages sauf peut-être à Fenno.



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Jours de juin

J'avais envie de lire un livre de vacances, un bon gros pavé estival, et cela commençait bien sous le soleil des îles grecques. J'ai souvent vu passer le nom de Julia Glass sur des livres avec de jolies couvertures.

Jours de juin est un roman dans lequel il faut s'installer, et une fois que vous êtes dedans, vous pouvez lire des centaines de pages. Vous êtes bien, à l'aise avec les membres de la famille McLeod, alors qu'ils sont confrontés à des situations difficiles.

Le livre est construit en triptyque, autour des personnages de cette famille écossaise, le père en Grèce, qui a entrepris un voyage pour faire le point après le décès de sa femme, se remémore les grandes étapes de sa vie et rencontre une jeune américaine, les trois fils dans la partie centrale relatée, après le décès du père, par Fenno, l'aîné exilé aux Etats-Unis, que nous retrouvons quelques années plus tard à la fin du roman.

Jours de juin aborde tout au long du récit, la thématique de la mort et du deuil, celle de la mère et conjointe, puis du père, de l'ami victime du Sida du fils aîné et du mari "suicidé" de la jeune américaine croisée au début du roman. C'est le tour de force de ce livre, vous offrir des variations et déclinaisons sur la maladie et la mort, sans que vous soyez mal à aucun moment, emporté par l'empathie, l'humanité et le sens de la vie du propos.

Julia Glass, en vous immergeant au sein d'une famille, raconte aussi la transmission entre les générations, le désir d'enfants, les relations entre frères et entre jumeaux, la communauté homosexuelle de New-York au temps du Sida.

Le livre est bien bâti, autour de trois périodes, avec des allers-et-retours entre passé et présent pour chacune d'entre elles, ce qui donne du relief à un récit qui manque un peu d'aspérités, et vous embarque sur un fleuve au long cours.

Il m'aura fallu plusieurs jours pour laisser décanter, apprécier le pouvoir évocateur de ce roman, bien charpenté mais un peu lisse, et comprendre pour quelles raisons, en phase avec son époque, il a reçu le National Book Award en 2002.







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Une maison parmi les arbres

Une maison parmi les arbres, de Julia Glass, va nous emporter dans une histoire complexe et dense. Un dizaine de chapitres se déroulent sur deux semaines, quatre autres nous emmènent dans le passé des personnages, et le dernier chapitre révèle ce qui se passe un an après cette quinzaine bien remplie.



Le personnage pivot autour duquel s'articule cette histoire s'appelle Mort Lear, un auteur-illustrateur de livres pour enfants, devenu très célèbre grâce aux aventures d'Ivo, un petit garçon qu'il met en scène dans un album intitulé Séisme des couleurs. Mort est un artiste au caractère difficile, parfois ombrageux, soucieux de sa tranquillité, gay, et somme toute assez secret. Quand le roman commence, il est mort accidentellement depuis un mois environ. Il a légué sa maison et ses biens à Tomasina Daulair (Tommy), son assistante, sa secrétaire, son intendante, son amie, sa confidente et son exécutrice testamentaire... C'est très généreux, mais c'est aussi un cadeau empoisonné. Les dernières volontés de Mort touchent d'autres personnes que Tommy, or il avait pris certains arrangements qu'elle ignorait et fait des promesses que rompt son testament. À elle de composer avec ça !



Quand le roman commence, Tommy attend Nicholas Greene, un acteur britannique, star internationale oscarisée, pressenti pour tenir le rôle de Mort dans un « biopic » dont le tournage vient de commencer. Mort et Nick avaient correspondu par courriels, et l'écrivain avait fait des confidences à l'acteur à propos d'un traumatisme d'enfance, confidences qui contredisent ce que Mort avait raconté précédemment à un journaliste. Que doit faire Nick, soucieux cerner au mieux son personnage pour les besoins du film ? Divulguer ce que Mort lui a confié ? Tenter d'apprendre ce que sait Tommy ? Laisser les choses suivre leur cours ?



L'autre personne directement concernée par le testament de Mort s'appelle Meredith Galarza (Merry), fan de Morty et un peu amoureuse de lui aussi, elle projette de consacrer un musée au travail de l'auteur-illustrateur sur la foi de ce qu'il lui a promis (de vive voix), à savoir de faire don de certaines illustrations originales de ses albums, et de ses diverses collections. Mais le testament révèle d'autres projets qui la mettent au désespoir. Peut-elle faire de Tommy une alliée ? Est-il possible de prouver que Mort avait promis de doter le musée ? Elle vient de se séparer de son mari, et si sa vie professionnelle s'effondre, que lui restera-t-il ?



Autour de ces quatre personnages principaux gravitent des personnages secondaires, plus ou moins développés, plus ou moins sympathiques, mais qui sont tous intéressants, citons entre autres : Danilo (Dani), le frère cadet de Tommy, qui va d'échec en échec et cultive sa rancoeur contre l'illustrateur ; Soren, le jeune amant de Morty qui mourra du sida ; Franklin, l'avocat de Morty qui se révèle un vrai soutien pour Tommy ; Emmeline Godine qui a pris le jeune Nick sous son aile et Dierdre Drake, qui joue le rôle de la mère de Mort dans le film. D'ailleurs, omniprésentes mais toujours en retrait, il y a les mères : celle de Morty, celle de Tommy, celle de Nick, celle de Merry, et j'en oublie peut-être. L'image en est tellement peu flatteuse que cet aspect à lui seul justifierait une relecture…



C'est le premier roman de Julia Glass que je lis, et il y en aura d'autres ! J'ai beaucoup aimé ce roman bavard, dense et touchant. J'ai aimé sa foisonnante richesse, la fine étude des divers personnages, la révélation des doutes qui les habitent, l'humour et l'ironie feutrée qui se glissent partout. J'ai aimé l'infinie délicatesse et la grande empathie de Tommy, la maladresse attendrissante de Nick, le désespoir et le courage de Merry, la rémanence des blessures de l'enfance chez tous les personnages. J'ai aimé découvrir la personnalité de Morty par les yeux des autres, les contradictions que ce prisme fait apparaître, les failles et la discrète générosité de cet égoïste difficile à aimer… Là aussi, une relecture s'imposerait : mes soupçons sont-ils fondés ? faut-il croire ce que sous-entend Reginald ? Mais bon, on ne peut quand même pas reprocher à un roman d'être riche au point de susciter une nouvelle lecture…



Merci au Grand Prix des Lectrices de Elle et aux éditions Gallmeister.

Challenge multi-défis 2019
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Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy D..

Percy Darling a soixante-dix ans lorsqu'on le rencontre. Ancien bibliothécaire, la lecture est toujours sa passion, adepte de la course à pied, il fait régulièrement son jogging autour de son « domaine », et il aime se baigner nu dans son étang par tous les temps. Veuf depuis des années, il mène une vie plutôt tranquille et solitaire. Sa maison et son arbre séculaire le rassurent, les fréquentes visites de son petit-fils Robert – qui étudie la médecine à Harvard – lui apportent un peu de gaieté. Chaque recoin de sa propriété lui rappelle son épouse Poppy, le lien qui les lie semble indéfectible. Percy vit dans ses souvenirs... jusqu'au jour où une école maternelle s'implante dans sa grange.

Les habitudes du vieil homme vont très vite être bousculées. Enfants, instituteurs, parents entrent sur son territoire, animant ce lieu de joyeux rires et bavardages. Lui, qui jusqu'ici s'était retranché dans une bulle, certe confortable mais triste, commence à aller vers les gens, s'ouvrir à eux, les écouter aussi. Sa famille – il a deux filles – se resserre autour de lui. Il se sent plus utile, plus important. Il comprend mieux sa place – de chef de lignée –, de patriarche, et se rend compte qu'il est un soutien pour les siens. Percy se sent si bien que le sentiment amoureux naît à nouveau en lui.

Julia Glass est une conteuse (comme Irving), elle réussit à enchevêtrer les histoires de chaque personnage (nombreux), plante merveilleusement le décor, l'ambiance, nous embarque avec elle dans son voyage. Elle aborde toutes sortes de sujets : la vieillesse, la jeunesse, la nostalgie, la maladie – le cancer, ses traitements, les réactions des proches – , l'homosexualité, les sans-papiers, l'amour à tout âge, l'infidélité, les secrets de famille, les rapports parents-enfants...

Un roman intense qu'on ne lâche pas, les personnages évoluant autour de Percy Darling sont terriblement attachants : Sarah, la femme dont il tombe amoureux, mère d'un petit Rico se bat contre le cancer, soignée par la fille ainée de Percy – Trudy – chirurgienne; Clover, la cadette s'occupe ardemment de l'école maternelle mais est fragilisée par un divorce et l'absence de ses enfants ; Robert, le petit-fils préféré de Percy n'est peut-être pas aussi lisse et parfait qu'on croit ; Ira, l'instituteur homosexuel semble avoir trouvé sa place aux Fées et Follets – nom de la maternelle – après bien des péripéties ; Anthony, son compagnon avocat, ne rêve que d'une chose, l'épouser ; Celestino, le jardinier guatémaltèque qui doit se cacher, et bien d'autres... Julia Glass fait ainsi vivre tout une petite communauté sous sa plume, et c'est un grand bonheur de lecture. Si vous avez aimé Jours de juin, vous aimerez son dernier roman, c'est certain.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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