AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Karin Slaughter (640)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Pretty Girls

Un thriller psychologique redoutable d'efficacité qui aurait gagné à être un peu plus sobre ...



Lorsque Paul et Claire (mariés depuis des lustres ), disparaissent dans une ruelle afin d'assouvir" un besoin pressant" , rien ne sera plus jamais pareil .

Attaqués par un voyou qui en veut à leurs biens (et plus si affinités avec Claire...) ; Paul succombera à ses blessures .

C'est sur sa tombe que Claire reverra sa soeur Lydia , avec laquelle , elle était brouillée depuis des années, cette dernière ayant accusé le mari défunt de l'avoir violée .

On aurait pu croire que la disparition de leur soeur ainée , survenue il y a des années , aurait resserré les liens . Mais à la suite de ce tragique fait divers , toute la famille avait explosé et Claire , la plus jeune , avait été sauvée par son mariage avec Paul, un roc , au petits soins pour elle .

Mais connaissait-elle si bien son mari ?

Et pourquoi lors de ses obsèques, la maison est cambriolée ? Cela justifie-t-il la présence d' un inspecteur du FBI ? .Rendues fébriles par une énième disparition d'adolescente , les deux soeurs ont rendez-vous avec leur passé ...



Alors, on peut s'interroger sur la vraisemblance d'une telle histoire , sur l'accumulation d'horreurs et d'ennuis rencontrés par cette famille .

On peut se dire que l'auteur Karin Slaughter ne doit pas être très fleur bleue et qu'elle aime un peu trop décrire les scènes de viols, tortures et autres joyeusetés ,QUE C'EST BON , J'AI COMPRIS ce qu'était un snuff-movie , que : pas la peine de me décrire ça plusieurs fois ...Qu'elle pourrait être plus sobre etc... Que P... J'ai des filles .

On ne peut qu'être bouleversé (voir toucher le fond... ), par les passages où le père ( par l'intermédiaire de son Journal) , parle à sa fille disparue ...



Reste que c'est diablement , terriblement efficace ! Une machine à foutre la trouille , oui!

Ce matin , quand ma fille m'a dit qu'elle allait courir , je lui ai dit que j'allais avec elle parce que ... hein .. ON SAIT JAMAIS qui on rencontre au détour du chemin et c'est pas les 3 libellules et les lapins croisés qui vont la défendre , hein !

Sauf que ma fille , elle trace ... Et je l'ai perdue de vue.

Lorsque j'ai croisé ["ALONE"] , un fourgon de marque allemande , gris métallisé aux vitres teintées dont le conducteur portait des lunettes noires et bien , j'ai regardé sa plaque ...Pour un peu , je téléphonais au GIGN ...



Bon, je ne vais pas me plaindre, si Karin Slaughter m'a rendue parano , elle m'a aussi remise au jogging . Qu'elle en soit remerciée...



Euh... Et sinon, je vais essayer de trouver pour mes prochaines lectures : "les mémoires des Bisounours " Oui-OUi fait du jogging, et "Martine à la plage bronze et fait du jet-ski " ...



Commenter  J’apprécie          6722
Son vrai visage

Andréa déjeune avec Laura, sa mère, quand une fusillade éclate. Avec un sang froid déconcertant, Laura réussit à désarmer et tuer le tireur. L'instant est filmée, et la vidéo passe sur toutes les chaines de télévision.

Quelques jours plus tard, la mère est agressée à son domicile. Andréa intervient et tue l'intrus. Laura n'a alors qu'une idée en tête : éloigner sa fille....



Ce thriller repose sur une intrigue où le présent (2018) s'entremêle avec le passé (1996), un écart qui correspond peu ou prou à l'âge d'Andréa.

On comprend rapidement que Laura n'est pas seulement l'orthophoniste qu'elle est devenue. Andréa, une jeune femme qui cherche encore sa voie, va se révéler en menant l'enquête, sans toujours respecter les consignes de sa mère. Des initiatives qui peuvent tous les mettre en danger...

Une Amérique contemporaine, dont les habitants ont un comportement assez convenu, bourgeois et parfois violent, est ici confrontée au passé plus radical, souvent méconnu, d'une frange de sa jeunesse. On hésite souvent entre l'horreur de la violence de cette Amérique-là et l'incrédulité... Mais c'est cette confrontation permanente dans le récit qui le rend crédible.

C'est plutôt bien écrit (merci à la traductrice) et la lecture est fluide. Contrairement à l'habitude pour ce genre de roman, les chapitres sont longs, voire très longs. Mais ils fourmillent de découvertes et d'imprévus, avec une alternance constante entre présent et passé. La narration est donc très dynamique.

Un thriller original sur une face sombre et méconnue des États Unis d'Amérique.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
Commenter  J’apprécie          551
Pretty Girls

Claire, 38 ans est heureuse auprès de son mari, une vie sans histoire, à l’abri du besoin. Paul, architecte est un époux amoureux et attentionné.

Une seul ombre au tableau pour la jeune femme, une sexualité banale et monotone qui l’oblige à chercher dans d’autres bras le « piment » qui manque à sa vie, jusqu’à ce qu’un soir, Paul l’entraîne au fond d’une impasse pour y assouvir un besoin d’étreinte qui ne supporte pas la moindre attente.

Le couple est sauvagement attaqué et Paul meurt dans les bras de sa jeune épouse folle de chagrin.

Pour se reconstruire et tenter de faire surface après ce drame, Claire fait appel à sa sœur ainée qu’elle ne voyait plus depuis des années.

Karine Slaughter signe avec « Pretty girls », un thriller au suspense savamment distillé, violent, passionnant, parfois monstrueux dont je suis ressortie secouée comme après une épreuve physique intense. J’ai été incapable de me consacrer à autre chose avant d’avoir le fin mot de cette histoire diabolique.

Etant fan des romans de Karine Giebel et particulièrement de « Meurtres pour rédemption » et « Purgatoire des innocents », je pensais avoir y avoir lu le summum de la « violence littéraire ».

Mais je crois que certaines descriptions de Karine Slaughter, par leur minutie et leur réalisme sont bien pires, aussi, il me paraît utile de conseiller aux âmes sensibles de passer leur chemin.

Merci à Babelio et aux Editions Mosaïc pour cette descente aux enfers que j’ai adorée !













Commenter  J’apprécie          553
Son vrai visage

Karin Slaughter est une auteure vers laquelle je reviens périodiquement, lorsque j'ai envie d'un thriller haletant qui me laissera complètement à bout de souffle par sa densité et ses nombreux rebondissements. Et dans le genre, "Son vrai visage" a été diablement efficace ! Même si les trop nombreux détails de l'intrigue commencent à s'estomper un peu dans ma mémoire (je l'ai terminé il y a un mois), les personnages en sont marquants, notamment Laura, cette mère quinquagénaire orthophoniste dont la vie apparemment si tranquille dissimule un passé tumultueux. Et sa fille, Andy, la trentaine, qui nous semble bien fade au début du livre, et qui en l'espace de quelques jours va devoir mûrir et appréhender l'histoire incroyable de sa filiation au cours d'une cavale effrénée entre sa petite ville de Géorgie et l'Idaho, où Laura la presse de se rendre après que chacune d'elles ait tué un homme. Et oui, ça commence fort...



A partir du second tiers du roman, des flashbacks réguliers nous renvoient en 1986, où nous suivons une équipe de jeunes terroristes-justiciers, persuadés d'agir pour le bien des opprimés et contre les exploiteurs. Ils ciblent notamment ces riches propriétaires d'assurances qui refusent de prendre en charge les dépenses de ceux qu'ils considèrent comme inutiles à la société. Ce groupe agit sous l'emprise d'un leader charismatique aux allures de gourou qui les a séduits au point d'en faire agir certains contre leur propre famille. Le contexte évoque l'affaire Patricia Hearst (affaire emblématique des années 70, où une jeune héritière victime d'un enlèvement va finalement collaborer aux actions de ses ravisseurs), et on baigne dans la musique des Doors, si sombre parfois mais ô combien envoûtante.



Bien sûr, entre passé et présent (2018), on devine assez vite certains liens, néanmoins c'est bien amené et convaincant, de sorte que même les grosses ficelles passent sans problème. On retrouve des personnages parfois à la limite de la caricature, je pense à Paula, une des groupies fanatiques de Nick, le chef des apprentis terroristes, tellement mauvaise qu'elle en ferait presque sourire, mais "presque" seulement. La métamorphose d'Andy, tellement falote et indécise au début, qui devient en quelques semaines une véritable guerrière n'est pas toujours très crédible non plus. Mais on est tellement emporté par le rythme du récit et le découpage efficace qui arrête chaque chapitre à un moment crucial qu'on lit sans se poser de questions, trop hâte de connaître la suite. L'atmosphère est de plus en plus tendue, après une mise en place efficace, sans longueurs inutiles.

Bref, certainement pas un roman inoubliable, mais qui "fait le job", et donne envie de découvrir d'autres œuvres de Karin Slaughter. Je recommande aux amateurs de thrillers psychologiques avec pas mal d'action, et que les scènes de violence ne rebutent pas trop, car il y en a quelques-unes, nécessaires au déroulement de l'intrigue à mon avis.



Commenter  J’apprécie          5051
La dernière veuve

Il y a un peu plus d’un an, je vous parlais du précédent thriller de Karin Slaughter, « Son vrai visage » qui – pour moi – a été une lecture assez mitigée à l’époque. N’aimant pas rester sur une mauvaise note avec un(e) auteur(e), je me suis lancée dans la lecture d’un autre des livres de celle-ci, « La dernière veuve ». Et bien, cette fois, ma lecture s’est plutôt bien déroulée. Un grand avantage pour vous lecteurs, c’est qu’il vient de paraître en format « poche » mi-avril, encore chez Harper Collins mais Poche.



Karin Slaughter a une plume tout à fait singulière pour l’écriture de ses thrillers. En effet, alors que d’autres écrivains de littérature noire utilisent la technique d’écrire des chapitres assez courts afin de faire monter rapidement le suspens, les chapitres de Karin Slaughter sont chaque fois assez longs.



Une seconde singularité assez originale trouvée se trouve dès les premiers chapitres. En effet, elle pose la scène d’introduction à plusieurs reprises, ressentis par différents points de vue aux travers des différents personnages. J’ai trouvé cela assez culotté car si le lecteur n’est pas directement conquis, cela risque de vite le lasser. Pour ma part, j’ai trouvé cela assez intéressant car des petits éléments sont insérés selon les protagonistes et dévoilent le lancement de ce thriller à multiples facettes.



Ensuite, ce qui m’a aussi plu c’est d’avoir pris un sujet si actuel qu’est l’extrémisme survivaliste-complotiste-suprémaciste. On l’a vu au travers des élections américaines, début de cette année, avec la prise du Capitole de Washington, l’envergure de la force de ses mouvements radicaux. L’auteure aborde la question de façon totalement crédible.



L’équilibre entre les différents personnages est bien respecté. Certains ne priment pas alors que d’autres n’occupent qu’une place secondaire. Les hommes et femmes occupent le devant de la scène, sans qu’on ne tombe dans les clichés d’un mauvais blockbuster américain. Cela est vraiment très plaisant.



Je dois attirer votre attention sur le fait que ce livre est un tome de la série Will Trent. Bien entendu, vous savez que je préfère lire dans l’ordre utile les séries littéraires. Pourtant, ici, les rappels sont tellement nombreux que je ne pense pas que cela amenuise l’intérêt de se lancer dans « La dernière veuve » avant de lire les précédents.



Véritable pavé comptant plus de 550 pages, ne prenez pas peur car vous ne verrez pas le temps passer tellement vous serez accaparé par cette enquête attrayante. Me voilà donc bien réconciliée avec cette auteure américaine qu’est Karin Slaughter. Elle vient de sortir son nouveau thriller, « L’épouse silencieuse », toujours aux Editions Harper Collins mais je vous en dirai plus très bientôt.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          472
Pretty Girls

L’angoisse de la disparition d’une jeune femme

Victime ou simple fugue ?



Jusqu’où est-on prêt à aller pour connaître la vérité?

Après une vingtaine d’année d’incertitudes, les recherches et l’espoir ont détruit des vies.



Oubliez les enquêtes par des inspecteurs, le FBI ou autres autorités.



Un roman où des femmes iront jusqu’au bout.

Attention, vous aurez mal mentalement et physiquement.

Commenter  J’apprécie          464
Pretty Girls

Les personnages:



Claire et Lydia sont deux sœurs, avec une relation tumultueuse! Toutes les deux essayent de trouver leur place dans leur monde, mais aussi, dans leur propre famille. On se laisse attendrir par l’amour inconditionnel du père, de l’efficacité de la mère, mais l’ombre de Julia plane trop au dessus de leur tête, handicapant beaucoup les relations entre eux. Plus que deux sœurs qui s’affrontent, j’ai trouvé que c’est la force de cette famille qui était des plus intéressante, entre non-dits dévastateurs et amour maladroit, on a une vision en kaléidoscope de ce qu’est la perte d’un membre.



Ce que j’ai ressenti:…Une effroyable peur intérieure…



« L’optimisme est un éclat de verre dans le cœur. »



L’année dernière, je découvrais enfin cette auteure de best-sellers, et j’avais été charmée par son talent d’écriture! Donc forcement quand Babelio me propose une Masse Critique Privilégiée avec le nouveau livre de cette auteure, je me suis empressée de postuler évidemment! Merci encore une fois leur confiance, et aux éditions Mosaïc pour cet envoi en avant-première!!!!



Je reste encore époustouflée par la plume sensorielle de cette auteure! Elle nous fait vibrer d’horreur, n’épargne rien à ses personnages et encore moins à ses lecteurs, nous fait voir une réalité sans fard, nous plonge dans le psychologique avec brio! Je ne me suis pas encore remise de cette lecture tellement elle est, intense. J’ai traversé des turbulences biliaires, et je tremble encore de tant de violence et actes abominables qui sont décrits dans ses pages.



Si au départ, le drame de la famille Carroll, est le fantôme tapageur de ses membres, il ne sera qu’un long début vers la lente mais effroyable descente aux enfers qu’ils s’apprêtent tous à vivre. Les deux sœurs, désunies par les conséquences de cet éclatement, vont devoir s’entraider pour faire face à la plus grande menace qui les guette!



Karin Slaughter nous parle d’un fait de société qui commence à faire rage avec l’arrivée d’ Internet: les Snuff Movies. Autant vous dire, que le sujet est brûlant, mais avec son écriture il devient parfois difficile de faire face à ses scènes, et pourtant, en nous les faisant vivre avec tant de réalisme et aussi beaucoup d’empathie pour cette famille, j’ai trouvé que ce n’était pas seulement un étalage gore, voire du voyeurisme malsain, mais plutôt, un coup d’éclat pour ce thriller psychologique.



En bref, j’ai adoré cette lecture car elle m’a emmené loin, très loin, en étant diablement efficace et finement mis en scène. Je n’étais pas simple spectatrice mais j’avais l’impression de sentir l’odeur du sang, sans parler d’entendre dans mes rêves les cris d’appels au secours, d’avoir été le temps d’un instant, une Pretty Girls…Une histoire dont on ne ressort pas indemne, et avec beaucoup plus de méfiance dans le regard….


Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          445
Pretty Girls

Si c'est votre souhait, si vous l'avez voulu, c'est quand même un grand cadeau des dieux de l'Olympe, d'être père. Même d'une fille, même de deux filles, même de trois filles: quand elles vous ramènent leurs premiers colliers de nouille, putain, vous craquez!!

bon, au moment de PSG/OM, c'est pas toujours évident d'avoir 4 gonzesses à la maison. Et puis, vous avez toujours un petit pincement au cœur quand vous voyez un autre papa jouer au foot avec son petit garçon, mais, putain ces gonzesses, vous les aimez, elles rendront heureuses un homme comme leur mère vous comble!



mais, quand votre fille aînée disparaît, à priori enlevée et tuée par un taré , tout s'effondre. Vous pleurez, vous hurlez, vous cherchez, vous vous perdez.

Dans ce roman, nous suivons , au travers de quelques chapitres disséminés , la quête de ce père désespéré.



Mais l'intrigue principale se situe 20 ans plus tard. A la disparition de sa sœur aînée, une autre sœur s'est consolée dans les bras d'un beau mec et: 20 ans de mariage, interrompu brutalement lorsque le mari amène sa femme dans une ruelle sombre pour un gros câlin et se retrouve poignardé par un inconnu

Aux obsèques de son mari, elle retrouve sa troisième sœur avec laquelle elle est fâchée depuis 20 ans . Normal, vous me direz puis que votre sœur a toujours clamé que le défunt mari a tenté de la violer.



Un thriller intelligent, palpitant mais un peu trop de gore inutile à mon goût! et, surtout un dénouement évident!



mais ce n'est que mon humble avis.
Commenter  J’apprécie          420
Sans foi ni loi

Un bon petit roman policier qui évoque une congrégation religieuse dans la petite ville de Grant Country. L'enquêteur est l'ex époux du médecin légiste, ça aide ...ou pas ! Que dire de ce roman ? . C'est bien ficelé, dynamique par moments, et pourtant il manque un peu de sel. On suit la vie de ce couple mais également celle d'une enquêtrice qui rencontre des difficultés personnelles. Un bon moment de lecture mais je crains de l'oublier assez vite... L'écriture et la trame n'ébouriffent pas, c'est léger, agréable. Sans plus. La couverture était si belle. Du feu émergeant des pierres, je m'attendais à de l'inattendu, à de l'incroyable mais très vite j'ai senti que c'était gentillet.
Commenter  J’apprécie          382
À froid

Cela faisait un bon petit moment déjà que ce livre traînait sur ma PAL mais je ne sais pas pourquoi, je repoussais toujours au lendemain avant de l'ouvrir...et bien ça y est, c'est chose faite et je termine cette lecture avec un avis mitigé. C'est le premier roman que je découvre de l'auteur et je ne sais pas encore vraiment très bien si j'ai envie de découvrir ses autres écrits. Disons, pour faire court, que c'est un peu trop glauque à mon goût.



Bon, histoire de vous plonger un peu dans l'ambiance : Un étudiant, Andy Rosen, est retrouvé mort non loin le campus de l'université de cette petite ville de Grand County. Tout porte à croire que c'est un suicide puisqu'une lettre se trouve à côté de lui. Cependant, pendant que Sara Linton examine le corps en sa qualité de médecin légiste, sa sœur Tessa, enceinte de huit mois, se fait violemment agressée alors qu'elle était venue l'accompagner. Aurait-elle vu quelque chose qu'elle n'aurait pas du voir ? Jeffrey, l'ex-mari de Sara, est lui aussi sur les lieux du crime mais, lui, en tant que policier. Autant dire que cela fait un peu beaucoup pour une même famille : un flic qui collabore sur une sordide affaire avec son ex-femme, avec laquelle il partage encore beaucoup de complicité pendant que sa belle-sœur se fait agresser dans les bois ! Et tout cela, rien que pour le premier jour ! Puis la semaine se poursuit et les soit-disant suicides se multiplient. Vous ne trouvez pas que cela fait un peu trop pour une petite ville des plus ordinaires dans laquelle il ne se passe d'habitude jamais rien ? Arrive ensuite le personnage de Léna Adams, une ex-flic qui travaille dorénavant sur le campus et qui est, elle aussi, un personnage clé de ce roman. Après avoir été torturée et violée, Léna tente tant bien que mal de remonter la pente et surtout, d'arrêter de boire -seul remède qu'elle ait trouvé afin de ne pas trop penser à toutes les horreurs qu'elle a dû subir. Boire pour oublier, ne serait-ce que pour un temps ! Et c'est là que je m'emmêle un peu les pinceaux car beaucoup d'autres personnages ont eux, aussi, une place non négligeable dans cet ouvrage mais je me passerai de tous vous les énumérer pour ne pas vous embrouiller plus dans ma critique, et vous invitant à venir les découvrir par vous-mêmes !



Voilà donc ce que je reproche un peu à cet ouvrage : trop de personnages dont certains débarquent un peu brusquement, d'on ne sait trop où et j'ai trouvé cela un peu tiré par les cheveux ! De plus, les scènes concernant les descriptions de viol ou de sévices sexuels infligés aux victimes m'ont également perturbées, empêchant probablement d'apprécier cet ouvrage à sa juste valeur ! Un ouvrage qui reste néanmoins très bien écrit et que je vous recommande (pour les âmes sensibles telles que moi) de ne pas lire juste avant d'aller vous coucher ! A découvrir !
Commenter  J’apprécie          370
Broken

J'ai abandonné assez rapidement ce roman que je trouve inintéressant à tel point que je ne sais pas trop quoi en dire. Aucune originalité, flics véreux, histoire classique. Bref, rien ne m'a retenu, donc inutile pour moi de persévérer, trop de livres m'attendent. Désolée pour les fans.
Commenter  J’apprécie          351
La dernière veuve

Sara et son compagnon Will sont en train de partager le repas avec Cathy, la mère de Sara qui est littéralement allergique à ce dernier. Une explosion retentit puis une deuxième, dans le secteur de l’hôpital. Ils précipitent lorsqu’ils sont arrêtés par un accident survenu depuis peu.



Sara, en sa qualité de médecin, Will, comme enquêteur essaient de comprendre ce qui a peu se passer, mais Sara est prise en otage devant les yeux de Will, qui ne sait comment agir. En fait, il s’agit des poseurs de bombes et ils ont déjà enlever une infectiologue réputée, sous les yeux de sa fille quelques semaines auparavant.



Au même moment, se tient une réunion au sommet avec tous les policiers, fédéraux, etc. à propos d’un détenu arrêté récemment, Novak, braqueur de banque, ne reculant devant rien. En haut lieu on redoute une évasion spectaculaire…



« Novak avait vécu aux côtés d’un groupe d’hommes qui croyaient comprendre la Constitution mieux que quiconque. Pire, ils étaient prêts à prendre les armes pour agir. Ce qui signifiait que, grâce à tous ces braquages, quelqu’un, quelque part, disposait d’un demi-million pour soutenir cette cause… »



Will s’était senti frustré de ne pas être invité à cette réunion, alors que sa collègue Faith, y participait, ce qui ne pouvait pas arrange son manque d’estime de lui-même…



On se retrouve ainsi dans un coin isolé transformé en « camp militaire-secte », où Dash le grand Manitou entraîne ses hommes. Parmi eux, des militaires, des jeunes recrues en manque de reconnaissance…



On y voit donc des soldats qui sont rentrés d’Irak, Afghanistan, déboussolés après avoir vu ce qu’ils ont vu, la rage au ventre avec l’envie de tuer tout ce qui n’est pas Blanc, et qui ont bien compris les méthodes d’endoctrinement et d’entraînement pour les mettre en pratique lorsque l’armée n’a plus voulu d’eux pour une raison ou une autre et déclencher une guerre sainte à leur façon…



Ces mecs (ça ne mérite pas le nom d’homme dit la féministe en moi !) s’organisent comme à l’armée, écoute leur chef autoproclamé refaire l’Histoire pour étayer son discours, en tout bon révisionniste, se sentant castré par les féministes qui ont trop de pouvoir, alors il faut les ramener à l’état de serpillère avec des méthodes dignes de leur tête décérébrée (les neurones sont tous en bas alors…) via le viol, la pédophilie, l’inceste, tout ce qui peut les casser dès le plus jeune âge…



« Les races s’organisent selon une pyramide. L’homme blanc est toujours au sommet, après quoi vient sa subalterne, la femme blanche, qui n’a qu’un seul maître à servir. Plus bas, on trouve diverses races. Tout le monde n’est pas égal sur cette terre… »



Ensuite, il faut passer à l’action en tuant le plus possible de gens, Dash, c’est le nom du chef, lave plus blanc, c’est connu…



Mais ne divulgâchons pas… Comment vont-ils s’y prendre ? c’est une enquête passionnante, tant sur le plan des personnages, des personnalités des policiers, les cachoteries entre services, je n’ai pas vu passer les 580 pages…



On apprend pas mal de choses, au passage, sur Rockwell, le fondateur du Parti nazi américain, ou Butler, fondateur des Nations aryennes et autres personnages non fréquentables, mais ayant le vent en poupe pour étayer le raisonnement du FBI.



Le seul bémol : au début, l’auteure reprend le récit des évènements, de la manière dont ils sont vécus par les différents protagonistes, ce qui aurait pu plomber la lecture, mais le style change peu à peu, alternant les récits de chacun : ce que vit Sara, les progrès de l’enquête… j’ai trouvé le final un peu trop rapide, j’aurais aimé plus de détails, c’est bien-sûr un page-turner…



Il y a pas mal de temps que je vois passer des critiques enthousiastes sur Karin Slaughter, et c’est ma première incursion dans son univers, le fait que les héros soient récurrents ne m’a pas gênée, on n’a pas besoin de savoir ce qu’il leur est arrivé à chacun avant d’ouvrir ce thriller, mais on a envie d’en savoir plus après… pour écrire ce roman elle s’est beaucoup documenté, méthode Franck Thilliez, pour ne laisser aucun détail au hasard afin que son histoire soit crédible.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Harper Collins Noir qui m’ont permis de lire ce roman et de découvrir enfin le talent de son auteure…



#Ladernièreveuve #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          350
Pretty Girls

Voilà un thriller psychologique digne de ce nom !On peut le classer à côté de K. Giebel, il ne fera pas tache.

Donc oui, j'ai aimé passer du temps avec Claire et lydia les deux soeurs de Julia disparue. J'ai appris à connaitre Paul le mari de Claire et bien sûr, je me suis posée des tas de questions, j'ai perçu la perversité écoeurante de certains personnages, j'ai douté de l'honnêteté de plusieurs. J'ai espéré aussi par moments, et j'ai été touchée par le journal posthume du père qui écrit à sa fille disparue. Beaucoup d'émotions diverses durant ce pavé mais ce qui reste c'est le plaisir que j'ai eu à le lire pour ne pas dire à le dévorer car c'est un vrai page turner.
Commenter  J’apprécie          350
Faux témoin

Encore un excellent thriller d'une de mes auteures préférées.



Un thriller juridique qui tient en haleine avec de multiples rebondissements. L'auteure aborde, comme à son habitude, le thème récurrent de la violence faite aux femmes. Mais aussi les thèmes de dépendance à la drogue, la filiation entre sœurs, la pédophilie, la culpabilité...



C'est le premier roman que je lis où l'action se déroule en pleine pandémie de Covid. Et où plane l'ombre de l'ere Metoo.



Je me suis attachée aux deux sœurs, Leigh et Callie, qui ont eu leur vie marquée par des drames. Et c'est avec regret que je les quitte.
Commenter  J’apprécie          3415
Une fille modèle

Karin Slaughter, je suis totalement conquis par son style et son roman, Une fille modèle.

Son livre aurait pu faire 200 pages de moins, elle aurait pu aller à l'essentiel, ce que, je n'en doute pas, beaucoup auraient fait à sa place. Pourtant, et c'est là qu'on reconnaît le talent de certains auteurs du genre, ce bouquin n'aurait pas eu la même saveur.

Au début il y a les faits.

Il y a 28 ans, Charlie, sa soeur Samantha et leur mère que tout le monde, ses filles y comprises, appelle Gamma, sont agressées dans leur ferme.

Si Charlie réussi à s'enfuir, Samantha, elle, est laissée pour morte, enterrée vivante par ses agresseurs.

Aujourd'hui, Charlie n'a pas quitté cette région malgré ce passé douloureux, comme son père, elle est devenue avocate. Une tuerie dans un lycée, une jeune fille de dix-sept ans accusée du meurtre d'un professeur et d'une fillette et c'est l'enchaînement de révélations.

Le passé, qui ressurgit au fil des pages, met en lumière la personnalité de chacun des personnages.

Que s'est-il réellement passé il y a près de trente ans ?

Karin Slaughter, patiemment va tout vous dévoiler.

Vous pensez tout avoir compris ?

Vous pensez savoir ?

Vous connaissez tous les coupables ?

Détrompez-vous, ce n'est pas si simple et comme tout le monde préfère les silences aux aveux, c'est un jeu de poker menteur qui se met en place.

Si j'ai un conseil à donner, c'est que pour apprécier ce roman, il faut s'y préparer, je m'explique.

En fait il faut une concentration maximum, pour un plaisir intense, vous voyez ?

Comme pour déguster un bon café, un excellent thé ou l'un des meilleurs whiskys.

Un bon fauteuil (Oui, je sais, tout est bon, le roman, le café,  le fauteuil...) le silence, ou, pour les amateurs, une musique de fond, douce, qui ne trouble pas la lecture.

Pour arriver à suivre et bien s'imprégner de l'ambiance, je pense qu'il faut le lire en un minimum de temps, ce qui je vous l'accorde, n'est pas simple pour un roman de près de 600 pages, mais ça vaut vraiment le coup.

Quant à moi, je retournerai sans nul doute chez Slaughter.



Commenter  J’apprécie          331
Au fil du rasoir

Je découvre Karin Slaughter à travers ce roman et je dois dire que j'ai été surpris par le thème qui est bouleversant et désespérant et par tous les personnages du récit qui,bien que très nombreux,doivent tous faire face à une histoire personnelle très compliquée. Ainsi,le cadre est posé et il ne faut pas s'attendre à la moindre" parcelle de soleil"dans cet univers glauque et très malsain.

On se déplace entre l'hôpital, la morgue,une "maison du crime..."Il y a des morts,des êtres "marqués à vie"....Bref,je ne suis pas certain que cette ambiance bien noire séduise tous les lecteurs,les amateurs du genre si,sûrement.

En fait,ils sont bien analysés ces personnages,tant dans leur comportement que dans leurs pensées ,certains sont même attachants mais les retrouver tous dans la même histoire s'avère ,au final,assez démoralisant quant au monde dans lequel nous évoluons .

Le rythme de l'enquête est lent,le livre est tout de même épais, ce qui fait qu'il faut se montrer très attentif aux détails si on ne veut pas perdre le fil de l'intrigue. Pour moi,il ne faut pas trop "laisser traîner "notre lecture si l'on veut suivre parfaitement et profiter d'un scénario impeccablement ficelé.

Karin Slaughter,elle,maitrise son sujet,chaque personnage,bien présenté, intervient à son heure,aux moments opportuns,mais,pour les raisons évoquées, il est parfois utile d'effectuer un rapide retour en arrière.

C'est incontestablement un roman de qualité dans lequel on aurait peut-être pu faire l'économie de quelques longueurs.Ceci étant, c'est un auteur que j'aurai plaisir à retrouver,avec un sujet plus "léger",ce serait parfait.
Commenter  J’apprécie          336
Angie

Challenge plumes féminines 2020 – item n°26



Cette auteure m’ait totalement inconnue. Je l’ai découverte en furetant lors des ventes de livres de poche dans les librairies de supermarchés. J’apprends également à connaître depuis peu cette maison d’édition qui semble spécialiser dans les thrillers bien complexes. Ce sera le second que je lirais de cette édition. Le résumé m’avait bien intrigué, ce roman semble appartenir à une série mais je ne connais pas le numéro du tome.



L’histoire intrigue dès le départ. Le style est agréable, simple et efficace, et l’auteure m’a fait sourire plus d’une fois grâce à des remarques bien placées. Par contre, les chapitres sont assez longs et complets en matière d’explications sur les techniques de la police scientifique. Le personnage principal est Will Trent mais on ne le suit pas exclusivement, on alterne avec ses collègues au cours de leurs enquêtes respectives. J’aime bien la construction de l’auteure, on commence par le prologue qui nous donne l’information du crime. On revient ensuite sur les lieux après le crime avec les enquêteurs et l’équipe scientifique pour suivre leur enquête et voir comment se construisent leurs déductions. Plusieurs passages sont assez gores mais à part ça, l’histoire est super bien ficelée. Même en suivant les indices, je me suis perdue plus d’une fois dans les dédales de l’intrigue de l’auteure. Une histoire tarabiscotée comme j’aime ! Quel sac de nœuds ! Malgré l’envie de connaître la fin le plus rapidement possible, j’ai été obligée de relire certains passages pour être sûre de ne louper aucun détail important. Par contre, de petites erreurs de traduction se baladent dans le texte.



Comme vous l’aurez compris, malgré un début un peu long et le temps de s’habituer aux personnages, j’ai eu un gros coup de cœur pour cette nouvelle auteure et ses personnages atypiques. Ils ne sont pas tout beaux ni tout propres mais ils font tout pour paraître normaux malgré leurs blessures et résoudre des enquêtes complexes. Si vous êtes amateurs de thrillers bien complexes, je vous conseille donc très fortement de découvrir cette auteure et son personnage atypique, attention aux passages gores. En lisant d’autres critiques, j’ai découvert qu’il s’agissait du tome 8 de la série. J’espère donc pouvoir trouver le premier tome ainsi que les suivants car j’ai bien envie d’apprendre à mieux les connaître et de suivre leurs précédentes enquêtes.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          322
Son vrai visage

Ce que j’ai ressenti:



***Par amour, rien n’est impossible…



Laura est la mère parfaite. Andy, sa fille, est un peu dépassée par la vie. Une discussion mère/fille s’engage alors, autour d’un repas, pour qu’enfin Andy vole de ses propres ailes et prenne son destin en main…Sauf que l’inattendu se produit, et le vernis de la mère parfaite se fissure, quand d’un geste assuré, elle tue ce jeune fou furieux, venu de nulle part, pour sauver sa fille. Elle tue sans aucune émotion. Le pire étant dans ses yeux: le néant. Andy voit enfin Son Vrai Visage. Le visage d’une personne qu’elle ne connaît pas. Alors Mère? Héroïne? Menteuse? Tueuse? Qui est vraiment cette femme, capable d’ôter une vie, sans rien laisser paraître, capable de s’interposer avec une assurance démesurée devant une arme braquée, pour sauver sa fille?



« Nous sommes tous deux sur cette terre depuis assez longtemps pour savoir que la vérité est sujette à interprétation. »



***Par amour… Par amour…C’est tout ce que tu as pu dire…



Karin Slaughter parle d’amour dans son nouveau thriller! Et entre frisson et désir, il y a la passion. Cette forme d’amour tellement intense qu’elle en devient destructrice, ravageuse, violente. A un tel point d’amour, que la personne se perd dans l’autre, dépend de l’autre, devient son ombre, pour ne plus qu’exister aux seuls yeux, de l’être aimé. Et en trente ans, comme il peut changer une personne…De 1986 à 2018, ce thriller nous transperce au cœur. De secrets inavouables aux talents cachés, c’est tout une vie qui explose en mille morceaux, et qu’une fille tente de recoller, au péril de sa vie. Jusqu’où peut-on aller par amour? C’est tout le coeur du roman de Karin Slaughter. De la passion au bout des doigts aux bouleversements corporels, de l’emprise au charme, de la dépendance à la manipulation, de la tendresse à la haine, la richesse de ses sentiments contradictoires et pour autant complémentaires, n’a pas fini de nous émouvoir, et dans ce livre de plus de 500 pages, les vertiges sont époustouflants!



"Chaque parcelle de moi est tienne."



***Tel un yoyo…



Karin Slaughter joue avec nos nerfs, nos cœurs, nos émotions dans une course poursuite effrénée. Quel rythme! Avec son intrigue qu’elle déroule d’un geste du poignet, elle nous envoie valser du passé au présent, avec une élégance maîtrisée, au plus près d’un homme dangereux, mais ramène d’un coup sec, avec brio, tous les éclats d’une femme résiliente, sur un petit air de Classique grandiose. La manipulation par le talent d’écriture, et le charme opère, jusqu’au point final. J’ai adoré cette interprétation de la relation mère/fille, toutes les petites nuances dans les manières d’aimer, les petites piques bien plantées, les jeux dangereux et les scènes presque palpitantes qui se déroulent sous nos yeux… J’ai passé un super moment de lecture, et heureuse d’avoir vu Son vrai visage!



"Elle avait toujours cru -avec véhémence, avec grande conviction-que l’unique moyen de changer le monde était de le détruire."











Ma note Plaisir de Lecture 9/10



Remerciements:



Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio et les éditions Harper Colins France pour leur confiance et l’envoi de ce livre!




Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          320
Son vrai visage

Je remercie les éditions Harper Collins de m’avoir fait découvrir Karin Slaughter, dans le cadre d’une Masse critique privilégiée de Babelio.

Que sait Andy à propos du passé de sa mère ? Mère. Héroïne. Menteuse. Ou bien tueuse ? » Son vrai visage « est le nouveau thriller décapant de l’auteure Karin Slaughter, paru en ce printemps 2019 aux éditions Harper Collins, dans la collection Noir.

Belle Isle, en Georgie aux États-Unis, 2018. Laura, la cinquantaine, divorcée est orthophoniste. Sa fille Andrea est revenue s’installer avec elle lorsqu’elle a appris que sa mère était atteinte d’un cancer du sein il y a trois ans. Si Andy travaille à la Division du Central de Police, elle est plutôt léthargique et totalement dénuée d’ambition.

p. 26 : » Quand vos parents étaient des personnes aussi motivées que douées, la fainéantise était une sorte de rébellion, non ? Suivre avec obstination et constance la voie de la facilité, alors que le chemin ardu était tellement… ardu ? «

Aujourd’hui Laura a invité sa fille Andy à déjeuner pour fêter ses trente et un ans. L’occasion de discuter avec elle de ses éventuelles projets d’avenir. Mais tout s’écroule lorsqu’une balle siffle et atteint une autre jeune femme. Un tireur vient de s’introduire dans le restaurant. Laura plonge sur sa fille pour la mettre à l’abris des tirs, mais elle est atteinte d’une balle à la jambe. Le tireur pointe son arme vers Andy. Laura a alors une réaction qui va laisser tout le monde perplexe, en subtilisant l’arme et en la retournant contre le meurtrier, dans un geste maîtrisé et serein. Si son acte est courageux et salvateur, les caméras du restaurant ont filmé la scène. Laura apparaît alors, en quelques heures seulement, à la une de toutes les télévisions du pays.

p. 63 : » […] si Laura était réellement aussi calme et méthodique, pourquoi n’avait-elle pas plutôt arraché l’arme des mains de Helsinger ? «

En état de choc, Andy est incapable de répondre à l’interrogatoire des forces de police, ni de livrer sa version des faits. Malgré l’ampleur de ses blessures, Laura décide contre l’avis médical de sortir de l’hôpital. Sa réaction envers sa fille Andy est d’autant plus étrange, qu’au lieu de la soutenir, elle la met à la porte de chez elle.

p. 80 : » Il faut que tu partes, Andrea, ajouta-t-elle en levant les yeux vers sa fille. «

Comment sa propre mère peut-elle faire preuve d’autant de sang froid ? Cette tuerie n’aurait-elle pas, au contraire, dû rapprocher les deux femmes ?

p. 103 : » La fusillade. Cette tragédie portait un nom à présent et marquerait à tout jamais une rupture définitive avec sa vie d’avant. «

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais un soir où Andy retourne chercher quelques affaires chez sa mère, elle assiste à une scène effroyable. Un homme interroge Laura dans le but d’obtenir des informations sur son passé. Voyant Laura impassible, l’homme menace alors de s’en prendre à sa fille Andy. Celle-ci, cachée dans la cuisine, assiste impuissante à une scène de torture.

p. 18 : » Quelles informations une orthophoniste divorcée de cinquante-cinq ans pouvait-elle bien détenir qui vaillent la peine d’engager un homme de main pour les lui arracher par la torture ? «

Sur les ordres de sa mère, Andy fuit alors la ville, remontant le passé de sa mère. De découvertes en découvertes, elle va devoir sauver sa peau pour découvrir le vrai visage de sa mère.

p. 233 : » Elle s’interrogea : laquelle des Laura était sa véritable mère, celle qui lui avait ordonné de la laisser tranquille ou celle qui, soi-disant, n’avait jamais eu rien d’autre que le bien-être de sa fille en tête ? «

Malgré les presque six cents pages de ce thriller, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Si le début de l’histoire commence par une trop banale scène de tuerie aux États-Unis, elle rebondit sans cesse au fur et à mesure des chapitres. L’utilisation des flash back n’est ni pesante ni déroutante dans l’évolution de l’intrigue. Karin Slaughter décrypte et analyse talentueusement toute la psychologie des deux protagonistes que tout oppose au départ. L’évolution du personnage de Andy est édifiante. L’auteure travaille parfaitement le lien mère-fille par le poids des mensonges familiaux, et laisse le lecteur découvrir le bien fondé de ceux-ci. L’auteure joue sur la tension, extrême à certains moments. Le suspens est bien gardé. Bravo, c’est pour ma part un thriller d’une grande réussite !
Lien : https://missbook85.wordpress..
Commenter  J’apprécie          321
Criminel

Ne connaissant pas du tout cette auteure malgré son succès (tous ses livres sont des best-sellers!!!!), je ne savais pas du tout où tout cela m’emmenerai….Et bien, je pense avoir connu l’ivresse d’un manège de montagnes russes! Une adrénaline qui ne m’a quittée durant toute ma lecture! Je me suis prise au jeu de ce puzzle en kraft. Chaque morceau de piste s’imbriquent parfaitement pour servir une intrigue recherchée, cette double enquête à quarante ans d’intervalle tient sur toute la ligne. J’étais happée, horrifiée dans certaines scènes, révoltée dans d’autres. Bref, j’ai vibré dans cette lecture!!!!!







Karin Slaughter a une écriture extraordinairement efficace, une plume sensorielle qui vous donne l’impression de sentir la drogue vous passer dans les veines. On se laisserai presque tenter tellement cela à l’air cool…. C’est affolant, on se prend un vrai « shoot » dans ses pages, et l’escalade des conséquences de ce geste….Je peux vous dire que ça ne donne plus trop envie ensuite…..



La drogue ne touchera plus jamais mes lèvres, ni mon nez, ni mes poumons, plus jamais. Que Dieu me vienne en aide….p346



Ce qui m’a vraiment tenu en haleine, c’est ce duo de nanas, Amanda et Evelyn, contre le machisme !!!!Que de souffrances et d’humiliation pour simplement exercer leur métier! Plus que tout, j’étais avec elles, à leur cotés, pour les soutenir dans leur démarche….Le Girl Power??? Non juste l’Egalité , voire mieux la Complémentarité, on est des êtres humains , il n’y en a pas un meilleur que l’autre à mon sens….



Je ne pense pas oublier de sitôt, cet opus! Les scènes sont trop intenses pour en sortir indemne , ce tueur va me hanter pendant longtemps. The Atlanta Journal pense que c’est le meilleur roman de Karin Slaughter, je pense que pour ma part, c’est un des meilleurs thrillers que j’ai lu!


Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          312




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Karin Slaughter Voir plus

Quiz Voir plus

Les titres des œuvres de Victor Hugo

Quel est le titre correct ?

Marie Stuart
Marie Antoinette
Marie Tudor
Marie de Médicis

15 questions
141 lecteurs ont répondu
Thème : Victor HugoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}