Karine Lebert

Cet ouvrage renferme l'histoire d'une famille - exclusivement constituée de filles - qui s'étend sur plusieurs générations ; une famille qui semble affectée d'une malédiction qui provoquerait une immuable répétition des événements d'une génération à l'autre.



J'ai ressenti une grosse frustration dès le début. L'auteur plante un décor, une ambiance et un personnage qu'elle parvient à rendre attachant en seulement deux pages. Mais voilà, elle l'abandonne pour définitivement (ou presque) passer à un autre, que c'est frustrant ! J'ai mis un moment à me "refaire" cet attachement avec ce que l'auteur nous propose ensuite.



La suite justement n'est finalement constituée que d'une répétition d’événements qui m'a semblé trop ... répétitive, justement. Les filles (qui finalement sont presque les mêmes personnages au bout du compte) rencontrent les mêmes garçons et l'histoire se répète et ainsi de suite. Au bout de quatre générations, on a compris, si bien que j'ai trouvé le livre définitivement trop long.



Je suis déçue car je m'attendais avec un titre comme celui-là à être davantage emmenée, secouée, troublée. J'aurais aimé garder les impressions des deux premières pages, l'auteur nous propose au contraire une inexorable, récurrente, accablante et fastidieuse fuite dans le temps ... C'est dommage.
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Les Brumes de Vouvray qui symbolisent sans doute les nombreux secrets de famille qui sont l'essence même de ce roman.



Aux confins du roman du terroir (les vignes de Touraine), historique (histoire de la famille depuis le XVIIe siècle) et policier (suspense : qui sait quoi et qui est parent avec qui ?), l'histoire ravira sans doute bon nombre de lecteurs amateurs des genres cités ci-dessus.



Un bon moment de détente et un dépaysement garantis.

Bonne lecture!

Fanny est née et a grandi au Maquis, un quartier pauvre de Montmartre. Son plus grand rêve est de s'échapper de là, de grimper l'échelle sociale et d'échapper à cette misère qui l'entoure depuis toujours. Elle croit pouvoir atteindre son but grâce à Geoffrey, un aristocrate rencontré grâce à son beau-père, malheureusement celui-ci n'est qu'un coureur de jupons qui n'est pas prêt à renoncer à sa liberté. D'hommes en hommes, Fanny va user de sa beauté pour aller toujours plus loin.





J'attendais beaucoup de ce roman au résumé terriblement alléchant.. je n'en ai été que plus déçue en faisant la rencontre de Fanny que j'ai d'emblée détestée.



Il faut avouer que la jeune fille est d'un égoïsme et d'un égocentrisme sans fin, du début à la fin elle rêve de monter toujours plus haut, quitte à briser ou à abandonner les gens qui l'aiment pour ça. (Je ne donnerai pas d'exemple pour ne pas spoiler mais c'était assez hallucinant.) Si parfois cela passe malgré tout avec certains personnages, je l'ai trouvée en plus totalement idiote, totalement vénale, totalement immature.. bref, juste insupportable. En fait, tout le récit m'a fait penser à un autre roman du genre, Ambre de Kathleen Windsor, les héroïnes sont presque les mêmes, le déroulement et la fin de l'histoire également. Que Fanny ait quinze ans, vingt ans ou plus encore, j'ai toujours eu l'impression de lire les réflexions et les pensées d'une gamine d'une dizaine d'années, elle n'évolue jamais malgré ses expériences, elle refait encore et toujours les mêmes erreurs, changeant d'avis et de sentiments comme de chemise. Elle me fatiguait, vraiment.



Bon, un côté du roman m'a tout de même plu, il s'agit du contexte particulièrement intéressant, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le vieux Montmartre et ce Maquis pauvre mais tellement pittoresque. Fanny nous montre toutes les facettes de son Paris et ça au moins, j'ai aimé.



Maintenant il faut bien retenir que ceci est vraiment personnel. J'ai lu quelques critiques plutôt positives sur ce roman mais parfois on accroche moins avec certains personnages, c'est comme ça!
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Ici nous allons suivre l’histoire de Fanny qui n’a qu’un vœu dans sa vie, sortir de sa condition misérable. Pour cela, cette jeune et belle fille qui habite dans le maquis montmartrois, n’hésite pas à user de ses charmes et de son aplomb auprès de ces hommes riches qu’elle croise par chance ou par hasard.



Ce roman qui faisait chez-moi une (très) lointaine référence à "Ambre" de Kathleen Winsor - roman que j’ai adoré -, ne m’a cependant rien fait, et peut se résumer à une histoire à fort potentiel mais au final plutôt mal exploité.

Rythme trop rapide, personnage à peine approfondi, trop superficiel, ce roman cumul pas mal de défaut dans son genre.



Cela dit, dire qu’il est entièrement mauvais ne serait pas honnête de ma part. En effet, même si comme je l’ai dit il est trop expéditif, faut quand même admettre qu’il se lit bien. D’accord l’histoire nous passe un peu au-dessus de la tête, les personnages nous font ni chaud ni froid, Fanny elle-même n’a pas réussi à m’énerver (!), mais à côté de ça ce livre n’est pas vide. La trame, même si on manque d’atome crochu avec, comme l’histoire de fanny et de sa famille, rattrape un peu tout ça, et empêche en fin de compte la totale débâcle annoncée au bout de quelques pages à peine.



En résumé, ce livre n’a pas été la lecture que j’escomptais. Il promettait beaucoup, il y a beaucoup dans ces pages d’ailleurs, mais à part la quantité d’aventure, la qualité elle, est absente. Dommage, il y avait pourtant de la matière.



Mais merci aux éditions Presses de la cité et à Babelio.
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Un roman profondément ennuyeux où la mièvrerie est tient la part belle. on ne ressent pas vraiment l'atmosphère du Vietnam, aucune émotion.

Décevant !

Dans ce roman, il y a tout ce que j’aime : une bi-temporalité, un secret de famille et ça se passe en partie pendant la Seconde Guerre Mondiale. J’ai adoré !



On suit donc Marion, de nos jours, qui cherche à connaître le secret que semble cacher sa grand-mère Alma et cette dernière en 1944 alors qu’elle vient de s’enrôler parmi les Rochambelles. Je ne connaissais pas l’histoire de ces ambulancières engagées dans la 2ème Division Blindée du Général Leclerc. Je suis admirative de leur courage. Elles ont suivi la 2ème DB de Normandie jusqu’au Nid d’Aigle d’Hitler en passant par Strasbourg.



L’autrice nous entraine dans une enquête passionnante. En effet, outre le destin des Rochambelles et d’Alma en particulier, Marion va découvrir des évènements terribles comme le scandale des asiles dont a notamment été victime Camille Claudel.



L’autrice met également en avant sa belle région, la Normandie. J’ai adoré ses descriptions. D’ailleurs, la description de la Villa Augustine est si bien faite qu’elle en devenait un personnage à part entière dans le récit.



Enfin, le dénouement m’a bluffé : j’avais imaginé tout autre chose !
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En 1944, Alma, une jeune femme, décide de s'engager dans l'armée comme Rochambelles.



Les Rochambelles étaient des volontaires qui s'engageaient pour conduire les ambulances pendant la 2nde Guerre Mondiale. Elles ont été intégrées au sein de la 2e division blindée du Général Leclerc.



Alma a vécu beaucoup de choses de l'Angleterre jusqu'en Allemagne en passant par la Normandie et Paris.



Quand elle assiste, à l'âge de 96 ans, à une cérémonie pour évoquer son héroïsme, Alma est prise d'un malaise. Mais avant de perdre connaissance, elle va demander pardon à une certaine Lucie.



Marion, la petite fille d'Alma, intriguée par les paroles de sa grand-mère, va alors mener son enquête pour découvrir la signification des dernières paroles de sa grand-mère et découvrir le terrible secret caché...





Mon avis



J'ai vraiment beaucoup beaucoup aimé ce roman.



Je ne connaissais pas l'existence des Rochambelles avant de lire ce roman. Cela m'a permis de faire des recherches et de me renseigner sur le sujet.



J'ai beaucoup aimé la double temporalité de ce roman.



On se retrouve vite plongé au cœur de l'année 1944. Comme si on vivait les choses avec l'héroïne.



Ce roman est un coup de cœur !

Une très belle lecture !



Alma, 96 ans, est sur le point d'être honorée pour services rendus à la nation lorsqu'elle fait un malaise et sombre dans le coma.

Juste avant, sa petite-fille, Marion, l'entend bredouiller "Pardonne-moi Lucie...".

Mamie Alma a toujours personnifié l'héroïsme puisqu'en 1944 elle est enrôlée parmi les Rochambelles; ces femmes vaillantes de formation infirmière et ambulancière qui arriveront en Normandie deux mois après le débarquement des Américains et mèneront leur mission sur les routes de France au plus près des soldats.



Qui est Lucie ? Il semble qu'Alma n'ai raconté à sa famille qu'une partie de l'histoire ...



Nous suivons alors Marion qui va enquêter sur le passé de sa grand-mère et tenter de découvrir son secret.



Quelle lecture enrichissante !



J'ai adoré découvrir l'histoire des Rochambelles.

Karine Lebert, que je découvre avec ce roman, a une très belle plume, fluide et addictive. Elle a su m'embarquer avec émotion dans l'univers de ces femmes courageuses grâce à ce roman bien construit.



J'ai beaucoup aimé la double temporalité.

Celle d'Alma, en 1944, qui raconte la réalité de la guerre, traversant la France au volant de son ambulance avec la peur, la faim, le froid, le manque d'hygiène...

Celle de Marion, de nos jours, qui découvre des secrets de famille bouleversants.



Un récit touchant à la mémoire de ces héroïnes peu connues.



Merci beaucoup, Karine Lebert, pour ce vibrant hommage aux Rochambelles !

Nous suivons trois générations de femmes. Elisa dans les années 1930 qui est convoyeuse de l'air pour soigner les blessés puis sa fille Audrey dans les années 70 et sa petite fille Lilly dans les années 2010 toutes deux hôtesses de l'air également.

Audrey va tomber sur une photo et va reconnaître sa mère qui semble ravagée. Perplexe, elle va essayer d'enquêter et va découvrir un pan du passé de sa mère qu'elle ne connaissait pas.



Comme toujours avec les romans de l'auteure j'ai été embarquée du début à la fin. Plusieurs sujets vont être abordés dont la seconde guerre mondiale. L'auteure connait sur le bout des doigts et nous écrit des histoires passionnantes et enrichissantes. On découvre également les débuts d'air France que j'ai trouvé passionnant! J'ai trouvé l'évolution des femmes à travers ce métier fascinante et captivante et j'ai aimé voyager aux quatres coins du monde avec cette famille.

Deuil, relations familiales, alcoolisme, féminisme, évolution des droits des femmes et le monde du travail sont d'autres sujets abordés avec justesse. Il n'y a jamais de temps mort, je ne me suis jamais ennuyée et j'ai dévoré ce roman!



Tu aimes la deuxième guerre mondiale, l'évolution des droits et secrets de famille? Fonces!



Tu as déjà lu cette auteure ?

Loin de Margaux de Karine Lebert se passe pendant la seconde guerre mondiale, au moment de l'exode en 1940.

On suit la famille Saurel qui tentent de fuir leur ville pour échapper à l'occupation. Lors d'un bombardement, leur fille de 4 ans, Margaux, échappe à la surveillance de sa mère et va être kidnappée par Clémence, une femme en mal d'enfant, suite au décès de sa propre fille.

On va alors suivre la suite de la guerre avec la famille Saurel à la recherche de Margaux, et la fuite de Clémence avec Margaux.

Pas beaucoup de surprise dans ce roman , mais ça se lit bien et les personnages sont attachants.

Merci aux éditions de Borée pour leur confiance.

La Normandie, le Calvados, le Cotentin, Étretat... je connais, j'y ai vécu, j'y ai de beaux souvenirs !

Les États-Unis, New-York, la Louisiane... j'adore, une branche de ma famille s'y est exilée !

La France, la Libération et son chaos d'après guerre... une Histoire chargée d'histoires prometteuse d'une lecture passionnante !



Quelle déception ! Mais quelle déception !



Deux histoires en alternance (effet de style galvaudé s'il en est), celle de la grand-mère écrite à la première personne sous la forme d'un journal, et celle de sa petite-fille écrite sous la forme narrative à la troisième personne, sans aucune justification.



Aucune des deux personnes ne m'a ému, leur histoire étant racontée sans aucun affect, dans un style narratif d'une platitude déconcertante, digne de la collection enfantine du "Club des cinq" ou "Alice et ces dames aux chapeaux verts". Sans compter que je me suis souvent perdu dans la Généalogie de cette famille, truffée de prénoms en cascades, sans aucune consistance.



Les redites sont nombreuses et fastidieuses. Les descriptions sommaires et désuètes des lieux sont à la limite du ridicule, et celles des sites touristiques ne sont ni plus ni moins qu'un copié-collé de guides de voyage !



Seul intérêt pour moi, la découverte de ce monde des "War brides" et des camps américains installés en Normandie après le départ de l'occupant allemand.



Cerise sur le gâteau : après avoir alpagué le lecteur, dix pages avant la fin, avec l'annonce d'une lettre qui va (enfin) lui expliquer le pourquoi du comment de l'intrigue, celui-ci découvre que ce roman n'est que le premier tome d'une trilogie.

Bref : une arnaque !

J'avoue être assez déçue de ma lecture. Le sujet m'intéressait beaucoup et je ne connaissais pas ce pan de l'histoire de la 2nde guerre mondiale.



Mais voilà, l'histoire des Rochambelles est à peine évoquée. C'est un prétexte à la petite histoire. Ce livre manque, à mon goût, énormément de contexte, de descriptions pour bien comprendre le rôle de ces femmes dans la guerre et leur place dans la 2e DB Leclerc. Cet aspect du roman m'a beaucoup agacé et frustré. On a envie d'en savoir plus.



Le roman est essentiellement basé sur des dialogues. Ça donne un style direct et fluide mais peu de descriptions et de contextes fouillés.



Bref, un livre qui se lit vite et bien mais qui laisse un goût d'inachevé...

Roman abandonné au premier quart.

Je n'ai pas du tout apprécié le ton un peu geignard du personnage principal, l'opposition grotesque des deux sœurs jumelles (la maléfique et la douce si faible), j'ai trouvé le début creux et bien trop invraisemblable pour continuer péniblement cette lecture.

#Chronique pour les Editions Presses de la Cité : Les souvenirs et les mensonges aussi... de Karine Lebert ➡ ❤❤❤❤/ 5

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💬 CITATION :

" Il y a quelque chose d’étrange et de désespérant à se sentir étrangère dans son propre pays. "

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👉CONCLUSION DE MA CHRONIQUE :

Les souvenirs et les mensonges aussi... est le genre de roman historique que j'aime lire. Il est bien construit, la plume de l'auteure est pointilleuse, brillante et nous découvrons les destins de trois femmes remarquables et courageuses. La fin est surprenante ! Franchement c'est un très très beau livre que je vous conseille vivement.

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👉POUR LIRE L'INTEGRALITE DE MON AVIS, C'EST ICI : https://www.leslecturesdelily.com/2022/05/les-souvenirs-et-les-mensonges-aussi.html#more

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👉RESUME :

À Honfleur, en 1938, Pauline brave l’opinion publique en épousant Joachim, un réfugié allemand qui a fui la montée du nazisme. Les unions franco-allemandes sont mal acceptées et le couple est mis à l’index. Quand la guerre éclate, Pauline quitte tout pour suivre son mari, entré en clandestinité.

En 1946, dans un Berlin occupé par les Alliés, Hilda, la sœur de Joachim, tombe amoureuse d’un officier français. De cette liaison naît une enfant, Adeline, qui disparaît mystérieusement. Hilda se lance dans une recherche désespérée pour la retrouver.

Soixante-dix ans plus tard, à Cabourg, Valentine et Magda, deux jeunes musiciennes, deviennent inséparables. Valentine est normande et Magda, l’arrière-petite-fille de Pauline, allemande. Intriguée par l’histoire familiale de son amie, Valentine part sur les traces d’Adeline.

Entre passé et présent, souvenirs et mensonges affluent. Commence alors une véritable enquête…

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Je suis entrée de suite dans ce formidable roman de Karine qui se déroule entre 1937 et 2015 et où l'on découvre le destin de trois femmes liés par les secrets et les drames de la guerre. A Honfleur, en 1938, Pauline épouse Joachim, un réfugié allemand qui a fui avec sa famille le régime nazi. Les mariages franco-allemands sont mal vus et, lorsque la guerre éclate, le couple est mis à l'index.

Joachim va entrer dans la résistance.

A Berlin, en 1945, sous occupation alliée, Hilda, la soeur de Joachim, tombe amoureuse de Robin, un Français, avec qui elle a une petite fille, Adeline. Le père est tué et l'enfant est enlevé par sa nounou russe.

A Cabourg, en 2014, Valentine rencontre Magda, l'arrière-petite-fille de Pauline. Une amitié se noue entre les deux jeunes femmes. Un ouvrage poignant, rempli de rebondissements, je l'ai adoré et je vous le conseille. Un roman très documenté qui nous dévoile des pans de l'Histoire. Un livre qui nous fait réfléchir...
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C'est avec énormément de plaisir, que je me replonge dans l'atmosphère de la deuxième guerre mondiale (un thème que j'affectionne) sur fond d'histoire d'amour ! Waouh !

Gemma nous emmène donc dans sa quête d'identité à travers les années de guerres pour élucider l'histoire et le chemin parcouru de ses grands parents Philippines et Ethan.

Nous vivons celle-ci avec elle, pas à pas, c'est un régal de découvrir l'histoire de Philippe, une "War Brides", elle fait parti de ces femmes qui ont tout quitté pour épouser à l'époque des GI's, en vue de jouir et de vivre le rêve américain.

Nous serons transportés d'une région de France : la Normandie, jusqu'en Louisiane en Amérique. On découvre au fil des pages du tome 1 et du tome 2, l'aventure qu'à vécu sa grand mère, elle est accentuée et touchante de sécurité à travers cette double temporalité qu'à choisi l'autrice pour nous narrer la vie de Philippine.

Philippine est touchante, naïve, attendrissante et malheureuse. Nous l'aimons tout au long de son parcours, nous la comprenons !

Gemma est tordue entre sa vie quotidienne, sa vie professionnelle, et la vie qu'elle décidera de découvrir et de vivre.

Karine Lebert, nous comble en répondant, à toutes nos questions du tome 1 restées en suspend, dans le tome 2. La saga de deux volumes est donc une réussite.

Si vous ne l'avez pas encore lu, foncez !
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Après avoir lu 'Femmes combattantes" le mois dernier, celui-ci me faisait tellement de l’œil que je l'ai sorti rapidement pour ce mois historique de @quelquespagesparjour .

Je me suis donc plongée dans l'histoire de ces femmes qui ont débarquées en Normandie et ont suivi l'armée afin de soigner les blessées de guerre et apporter du réconfort aux populations.

Ainsi lors de la cérémonie d'une des dernières Rochambelles, Alma qui doit recevoir une récompense fait un malaise et sombre dans le coma, elle divague depuis quelques temps et ne cesse de répéter des paroles incohérentes pour la famille mais surtout pour sa petite-fille, qui décide de suivre son instinct et de faire la lumière sur la passé de sa grand-mère.

Avec un jeu de passé/présent nous allons revivre la préparation de ces femmes dont la détermination et le courage n'a d'égal et dont la reconnaissance ne viendra que tard.

Ces femmes qui ont tout laisser pour aller mener à bien leur mission : libérer la France aux côtés des soldats.

L'autrice souligne leur force, leur combats, leur détermination, sans oublier leur féminité. Elles seront un réconfort important pour les populations qui enfin sont libérées.

Il y a plusieurs scènes vibrantes qui nous plongent dans cette époque apocalyptique avec les endroits où elle doivent survivre, soigner, dormir...

La vision des premiers libérés des camps de concentration.

Parallèlement à ça, nous suivons l'avancée des recherches de Marion, pour comprendre les paroles sans queue ni tête de sa grand-mère. Et c'est son personnage, qui m'a paru un peu mièvre qui fait que ce roman n'est pas un coup de cœur. J'ai ressenti toute la force et le courage du personnage d'Alma et des Rochambelles , alors que Marion m'a paru molle et sans profondeur. Limite à certaines scènes hystériques et je n'ai pas retrouver la force et l'émotion que le personnage de la grand-mère m'a communiqué.

Ainsi je n'ai pas trouvé le personnage de Marion légitime dans les recherches, j'ai eu du mal à m'attacher à elle et plusieurs fois j'ai eu envie de la secouer, alors c'était peut-être un choix de la faire paraître toute douce face au reste du récit mais j'aurais voulu un personnage plus vibrant, plus profond et moi centré sur elle même. Elle ne m'a absolument pas empêchée de lire et beaucoup apprécier le roman, car l'écriture nous embarque dés les premières lignes et j'ai passé un excellent moment de lecture.

Après quelques pages, je suis déjà dans le roman, me demandant si Karine Lebert va savoir, une nouvelle fois, me captiver. La magie opère. Je crois que l’auteure fait définitivement partie de celles que j’affectionne particulièrement et que je peux acheter les yeux fermés.



Pour ce roman, sorti en 2015, Karine Lebert nous embarque à Lyons-La-Forêt, dans cette Normandie qu’elle aime particulièrement et, si mes souvenirs sont exacts, il me semble qu’elle a vécu dans cette ville un petit nombre d’années.



Candice vient juste d’arriver, elle a hérité de la maison de ses parents, une belle bâtisse en briques rouges, avec un toit d’ardoises et des colombages, une demeure Normande du XVIIIème siècle comme on les aime ! Candice a passé sa jeunesse à Lyons, elle connait tout le monde, ses amies d’enfance y vivent toujours avec enfants et maris, David, son amour de jeunesse vit là aussi, il a repris la ferme familiale qu’il a transformée avec beaucoup de réussite.



Candice revient sur la pointe des pieds. La maison familiale et le calme du village Normand devraient lui permettre de se reconstruire, de démarrer une nouvelle vie, à l’abri des regards, même si dans cette petite ville tout le monde se connaît. Les habitants ignorent tout du passé de Candice et du drame qu’elle a vécu mais va-t-elle pouvoir garder son secret ?



Candice a trouvé un poste de guide touristique à l’office du tourisme de la ville. Un emploi très en dessous de ses compétences et du panel de diplômes qu’elle possède, peu importe, c’est le début d’une nouvelle vie. Candice ne veut plus penser à sa vie trépidante Parisienne, à ses voyages autour du monde en qualité de brillante Archéologue, elle ne veut même plus penser à son mari dont elle est divorcée, elle veut surtout oublier la Colombie et le terrible drame qui s’y est déroulé.



Karine Lebert nous déroule lentement l’histoire de son héroïne à laquelle on s’attache très vite et pour qui on a beaucoup d’empathie. De Candice on sait peu de choses, l’auteure ménage le suspense, nous délivre quelques bribes qui nous permettent d’entrevoir des pistes. On sait qu’il y a un terrible secret, on se doute que Candice a vécu un drame, quelque chose d’inoubliable mais Karine Lebert prend des détours, brouille les pistes. Quand, dans le village, Candice est reconnue par un journaliste et qu’une partie de vérité éclate dans un journal, on se dit que ça y est, la vérité est en marche, l’histoire s’avère addictive et délicieuse !!!



J’ai beaucoup aimé ce roman et l’ambiance de Lyons-La-Foret au gré des saisons. Je sais à quel point les paysages Normands sont magnifiques et l’auteure décrit tout cela à merveille. On voyage dans la jungle Colombienne aussi, même si là c’est tout de suite triste et presque stressant parce qu’on découvre, petit à petit, le drame de Candice.



L’auteure aborde différents sujets, la reconstruction d’une vie sans jamais oublier l’ancienne, parce qu’il y a des choses impossibles à mettre de côté. Les secrets familiaux, les secrets professionnels, ceux que l’on doit cacher par obligation, ceux qu’on aimerait avouer et qui permettraient d’être soulagé.



Dans ce roman il est question d’amour aussi, Candice va-t-elle pouvoir aimer à nouveau, faire confiance, se sentir en sécurité ? Peut-elle compter sur ses amies d’enfance ? Autant de thèmes très intéressants que Karine développe avec brio tout au long du livre.



Très agréable moment de lecture pour moi, Je n’ai qu’un regret, une fin un peu abrupte, j’aurais aimé un peu plus, je reste sur ma faim !
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Gemma est une jeune new-yorkaise indépendante qui dédie sa vie au travail. Ses relations de travail houleuses avec un père autoritaire et la révélation concernant cette grand mère française inconnue, la décident à prendre des vacances et traverser l’océan après le décès de sa mère.



Deux temporalités nous permettent de suivre parallèlement, la quête de Gemma sur ses origines en 2000, et de faire connaissance avec Philippine, sa grand-mère, qui nous conte elle même son histoire au sortir de la guerre, en 1944.



Les descriptions des villes et villages de Normandie que sillonne Gemma pour retrouver sa famille française, inconnue jusqu’alors, sont tellement visuelles qu’il m’a semblé cheminer à ses côtés. La famille ne sera pas sa seule rencontre durant son périple, et quelques personnages viendront, avec leurs témoignages, démentir la réputation taiseuse des normands, qui semblent bien déterminés à ne pas déterrer quelques secrets.



Parallèlement, le récit de Philippine m’a beaucoup appris sur les événements qui ont émaillé la Normandie après le débarquement des alliés. Difficile d’imaginer le ressenti d’une partie de la population, victime des effets pervers de la libération dans cette région. Quant aux « War Brides », ces femmes qui ont épousé des GI et les ont suivi en Amérique, leur histoire que je ne connaissais pas, m’a particulièrement touchée. Si on sait déjà la suite du voyage pour certaines d’entre elles, on attend d’en savoir plus.



Malheureusement, je dois attendre la lecture du Tome 2 pour connaître la suite de cette saga, aussi captivante qu’enrichissante. J’ai apprécié le talent de conteuse de cette auteure dont la plume donne au récit de la fluidité, des couleurs, et de la vie. Elle dresse des portraits nuancés ou bruts qui permettent au lecteur de sympathiser ou non avec ses personnages.

En résumé un premier volet qui n’appelle qu’à une chose, plonger rapidement dans le second.

L'histoire des Rochambelles est peu connue et l'auteur nous plonge dans cet univers, de femmes infirmières qui se sont engagées auprès de l'armée pour soigner les soldats blessés. Elles ont suivi l'armée venue libérer la France depuis l'Angleterre. Elles ont été recrutées à Rabat au Maroc. Elles ont été formées pour cette mission et ont débarqué via l'Angleterre sur les plages de Normandie 2 mois après les américains. Comme c'étaient des femmes, elles ont dû démontrer leur force, leur courage et leur ténacité pour ne pas être décrédibilisées par les soldats.

L'auteur nous raconte ce pan de l'histoire à travers Alma, Rochambelle, qui faisait équipe avec sa meilleure amie, Lucie. Alma est reconnue pour son passé et a obtenu quelques médailles d'honneur pour avoir participé à cette mission. le livre commence avec une remise de prix par le maire de la commune où elle vit, mais prise d'émotion, elle fait un malaise. Quelques secondes auparavant, sa petite-fille, Marion, la trentaine l'entend chuchoter « Pardonne-moi Lucie ». Ce n'est pas la première fois qu'elle prononce ces paroles et Marion va vouloir comprendre pourquoi cette fameuse Lucie devrait lui pardonner. Quel est le secret d'Alma et que s'est-il passé pendant cette période pour qu'elle ait des regrets ?

On suit donc Marion de nos jours qui va partir à la recherche de témoignages sur cette période pour essayer de comprendre les angoisses de sa grand-mère. Alma est à l'hôpital et ne peut pas répondre à sa petite-fille.

La recherche de Marion ne démarre pas tout de suite. L'auteur nous amène d'une période à une autre, des années 1940, où on suit Alma et de nos jours, où on suit Marion. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Marion. C'est en fait une vraie adolescente qui n'a pas vraiment grandie. Je suis peut-être un peu dure, mais c'est ce que j'ai ressenti sur la première partie du roman. L'intrigue ne commence d'ailleurs à être intéressante qu'à la moitié du livre, là où Marion entreprend réellement des recherches. Dans la première partie, elle hésite à remuer le passé, car finalement, elle apprend beaucoup plus sur Lucie que sur sa grand-mère. Et elle se sent alors moins concernée. Puis, petit à petit, elle va approfondir ses recherches, rencontrer des personnes qui vont la mener au secret de sa grand-mère.

La première partie a été pour moi assez fastidieuse : il y a pas mal de digressions, notamment sur la villa Augustine, la maison de la grand-mère où vivent Alma, Marion, Elise, la mère de Marion. Marion s'interroge en tant qu'agent immobilier à savoir s'il serait mieux de vendre la maison ou de la mettre en location. Ces passages m'ont semblé long car Marion se pose beaucoup de questions, trop pour moi. Sa grand-mère est à l'hôpital, elle ne sait pas si elle va s'en sortir ou pas. Ses questions me semblent un peu décalées au vu du contexte.

Je trouve donc que ce roman est assez inégal. La première partie m'a ennuyée : seuls les passages où était évoquait Alma en tant que Rochambelle m'ont convaincu. Par la suite, on entre vraiment dans le sujet et il faut attendre la toute fin du livre pour être surpris. Il y a en effet un rebondissement auquel je ne m'attendais pas. le livre est plus intéressant et d'ailleurs, Marion est beaucoup plus posée.

On apprend beaucoup sur les Rochambelles quand l'auteur évoque les années 40. L'auteur insiste beaucoup sur cette période et Marion cherche pourquoi Alma demande à Lucie de la pardonner.

En bref, ce fut une bonne lecture quand même car j'aime bien les romans basés sur les secrets de famille, et d'autant plus lorsque le roman est classé dans la catégorie roman historique. Mais, j'ai été déçue de la lenteur au démarrage et le peu d'intérêt qu'a Marion pour sa propre quête du secret de sa grand-mère.



Je remercie Netgalley et les éditions Presses de la cité pour cette lecture.