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Critiques de Karine Lebert (351)
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Les amants de l'été 44, tome 1

En lisant le résumé j'ai immédiatement été emballée , je dois reconnaître que j'ai un faible pour les romans d'amour durant la guerre , j'ai par exemple adoré lire Lettres à Stella qui m'a captivé de la première à la dernière page. Autant dire que je me suis réjouie de dénicher les amants de l'été 44. L'histoire d'une jeune femme new yorkaise qui au décès de sa mère découvre que sa véritable grand mère était une française, amoureuse d'un GI dont la vie semble enveloppée de mystères. Le synopsis est alléchant et pourtant dès les premières pages je suis désappointée... le style narratif est tellement plat que j'ai la sensation de lire un article dans la presse , plus que le terme plat je dirai même neutre. Il n'y a aucune émotion qui ressurgit. La protagoniste parle à sa mère au téléphone plus tard dans la journée elle apprend que sa mère meurt et hop elle reçoit le courrier d'un détective qui lui annonce que sa vraie grand mère est française et bim bam boum la voila arrivée en France en trois lignes , aucun descriptif de sa douleur d'avoir perdu sa mère aussi brutalement , elle ne se remémore rien , aucun souvenir d'enfance alors que généralement lorsqu'on perd un être proche on pense à lui , on se rappelle des souvenirs qui nous lie à lui , là que dalle. En gros on a du mal à se plonger dans le roman car ça manque cruellement de descriptions , les événements s'enchaînent en deux coups de cuillère à pot. Il n'y a aucune profondeur, les personnages manquent de crédibilité précisément car leur profil psychologique , leur vécu n'est pas étayée. A l'extrême rigueur peut être les chapitres sur Phillippine la grand mère sont légèrement plus approfondis sur le plan de l'émotion mais rien d'épatant non plus pas de descriptions des lieux ou des protagonistes qui pourraient nous aider à planter le décor. C'est désespérément creux. Je vais malgré tout le finir histoire de ne pas avoir gaspiller de l'argent pour rien mais honnêtement je sais que rien ne sortira de cette lecture. Il ira rejoindre l'étagère de ces romans épaves qui ne m'auront procuré aucun sentiment. C'est regrettable car je pense sincèrement que l'idée de base était excellente , elle aurait été mieux travaillée sur le plan narratif cela aurait pu être un superbe roman. Regrettable. En tout cas je me souviendrai du nom de l'auteur de façon à éviter ses bouquins la prochaine fois que j'irai fouiner à la librairie.
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Ce que Fanny veut...

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre, qui m'a été offert par les éditions Presses de la cité et Babelio, que je remercie. C'est une belle peinture de Paris à la fin du XIXème siècle, et le portrait d'une jeune fille, puis d'une jeune femme en avance sur son temps, puisqu'elle prend son destin en main, refusant la soumission et l'ombre d'un mari.

" Ce que Fanny veut", c'est sortir de sa condition. Fille unique d'une femme " de petite vertu", elle rencontrera des hommes qui l'aideront, sans toujours le vouloir, à devenir " quelqu'un"; Henri, le compagnon de sa mère, peintre à Montmartre, qui se comporte comme un tendre père avec elle, Sam, l'ami d'enfance, Geoffrey, l'aristocrate profiteur, et Nathan, le médecin philanthrope mais marié.

Un roman fort , actuel, féminin.
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Les ombres du palais

Alice est une romancière qui vit à Paris avec son époux et ses enfants. En 2013, elle est contactée par un généalogiste, qui l’informe qu’elle est l’unique héritière d’une riche Italienne. Elle se rend sur place et apprend par le notaire que la succession comprend un palais vénitien, des liquidités et des tableaux. Elle projette de vendre la demeure, mais par respect pour la défunte, elle décide de la visiter. C’est un magnifique palais du XIVe siècle et elle regrette de devoir s’en séparer. Pendant son séjour, elle découvre l’infidélité de son mari. Elle décide de divorcer et de s’installer à Venise. Elle apprend alors qu’une légende entoure le palais. La curiosité de la romancière est attisée. Ses investigations la mènent sur les traces d’Alicia Cenatiempo, une de ses ancêtres.





En 1348, Alicia Cenatiempo vivait dans le palais, quand la peste a emporté ses parents et une partie de sa fratrie. Seuls deux de ses frères ont survécu à l’épidémie. « La vie, autrefois joyeuse dans la maison de la lagune, était devenue d’une tristesse à mourir pour une fillette de 12 ans. » (p. 67) Seul son chaton lui apportait du réconfort. Quand elle n’était pas à l’école, elle s’installait dans le grenier, attirée par un secret qu’il recelait. Mais, deux ans plus tard, sa destinée suit un chemin imprévu et dramatique.





Un chapitre sur deux relate l’année 2013, l’autre concerne l’époque médiévale. Les faits s’enchaînent, puisque des recoupements s’effectuent entre les deux périodes. Les évènements du passé retentissent dans le présent et ceux de l’époque contemporaine renseignent sur ceux du Moyen-Age.





J’ai aimé les deux temporalités. Alice et Alicia m’ont touchée pour des raisons différentes. Au sujet de la première, j’ai été sensible à la perception de son entourage au sujet de son métier d’écrivain, souvent considéré comme un passe-temps. J’ai, aussi, aimé ses préoccupations de femme moderne et son portrait m’a semblé très réaliste. Quant à la deuxième, j’ai été émue par les épreuves qu’elle a subies, par son tempérament volontaire et par son courage. Son intelligence et sa sensibilité m’ont touchée. Ces deux femmes, à des siècles d’écart, se ressemblent : elles sont fortes, déterminées à contrer le destin ; elles affrontent les coups durs avec panache.





Enfin, j’ai été happée par le mystère au sujet d’Alicia : son histoire est ponctuée de rebondissements tragiques et révoltants. Son destin m’a énormément émue. J’ai été passionnée, également, par la description des coutumes médiévales.





J’ai adoré Les Ombres du palais.




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Les souvenirs et les mensonges aussi...

Honfleur, 1937. C’est dans cette localité française que vont arriver Joachim, sa sœur Hilda, et leurs parents, une famille allemande fuyant la montée du nazisme. Pauline, la fille du médecin, va passer de plus en plus de temps avec Joachim, jusqu’à ce que finalement, les deux jeunes gens se rendent compte qu’ils sont tombés amoureux. Suite à leur mariage, la défiance des habitants se fait ressentir.



Je ne livre pas plus de détails sur le synopsis du roman, préférant vous laisser découvrir les événements au fur et à mesure, d’autant plus que l’intrigue est dense et tiendra sur plusieurs générations. L’auteure a su livrer un très beau portrait de femmes, même si parfois il m’a un peu manqué d’émotions, trouvant que le pan historique prenait davantage de place par rapport au pan romanesque.



Pourtant, je dois dire que j’ai trouvé le côté historique de ce roman très abouti et très bien expliqué. Avec beaucoup de détails et de minutie, l’auteure décrit le quotidien de ses personnages. Le roman met un peu de temps à se mettre en place, mais suite à l’histoire d’Hilda, il y a un rebondissement qui rend le livre difficile à lâcher.



La plume de l’auteure est très fluide. J’ai beaucoup aimé le schéma narratif, qui alterne entre plusieurs portraits de femmes, à des époques différentes. Les chapitres sont de taille moyenne. L’auteure veille bien à nous fournir les indications spatio-temporelles en début de chaque chapitre afin de ne pas perdre son lecteur.



Un récit très prenant de par son pan historique décrit avec beaucoup de détails et de minutie. L’auteure livre le portrait de trois femmes courageuses, à des époques différentes. Malgré quelques longueurs, cela a été une bonne lecture.
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Les murmures du lac

Isaure après des années d'absence revient en Vendée où elle espère pouvoir obtenir de l'aide auprès de sa soeur jumelle, Lucille.

Depuis leur plus jeune enfance, tout les oppose. Lucille est la préfèrée de leurs parents, Isaure est introvertie et souffre d'un manque d'amour. A l'adolescence, Isaure, grâce à ses talents ou supposés talents en peinture, a fait l'objet un court moment, de l'attention de ses parents. Mais, cela n'a pas duré, des artistes reconnus ayant porté un oeil critique sur les talents d'Isaure. Celle-ci après avoir subi une agression va fuir, dès sa majorité, l'île d'Yeu et disparaître.

Le jour où elle revient, elle assiste à l'accident de moto qui coûtera la vie à sa soeur jumelle. La décision est vite prise, elle va se substituer à sa jumelle... Tout au long du livre, on suivra Isaure dans cette usurpation d'identité.

Le livre se lit très vite, la lecture est facile. Peut-être trop... ou peut-être que certaines situations m'ont semblé manquer de vraisemblance. Mais, je suis sûre que ce livre peut plaire à d'autres lecteurs.

Je remercie Babelio et les Presses de la cité de m'avoir permis de lire ce livre reçu dans le cadre de la Masse critique Mauvais genres de mars.
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Les amants de l'été 44, tome 2 : Pour l'amour..

Ma chronique est sur la saga complète et sans spoil, bien sûr, sur aucun des deux tomes.





Gemma, une Américaine, enquête sur sa grand-mère française, Philippine, qu’elle n’a pas connue. Elle veut savoir pourquoi cette dernière a abandonné son enfant. L’histoire est une alternance des deux voix : les découvertes de la première se confrontent au récit de vie de la seconde. C’est très bien construit, car la chronologie n’est pas alignée. Aussi, lorsque Gemma se trompe, nous ne le savons pas tout de suite et, comme elle, nous allons de surprises en surprises.





J’ai été très étonnée par ce que j’ai appris sur la cohabitation entre les GI américains et la population française. Ce roman montre que la réalité n’est pas idyllique comme mon imaginaire le pensait. C’est une part de notre histoire sur laquelle je manquais de connaissances et j’ai énormément aimé découvrir le fonctionnement des camps américains et la perception que les Normands en avaient.





Karine Lebert décrit le destin des war brides, ces femmes françaises, parfois très jeunes, qui ont épousé des Américains et ont tout quitté pour rejoindre leurs maris, aux Etats-Unis. Pour certaines, la chute a été très grande. Ces histoires de femmes m’ont passionnée.





Cette saga est captivante : les mensonges et les secrets de famille sont imbriqués dans les évènements historiques. Aussi, la fiction permet d’expliquer la période après-guerre et les faits réels justifient la partie imaginée. […]





La suite sur mon blog
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Loin de Margaux

« Loin de Margaux », un de plus à ma collection sur la Seconde Guerre Mondiale, et encore un nouvel aspect dont on parle peu et qui pourtant, après quelques recherches, était pourtant assez répandu.



C’est l’histoire de la famille Saurel. Il y a le père, Antoine, la mère qui se prénomme Liliane et les enfants, Joachim, Adrien et Margaux, mais il y a aussi Toscane, le chien.

Alors que ces derniers tentent de fuir leur ville pour échapper à l’occupation, un bombardement se produit, les obligeant à quitter leur voiture. Margaux, qui a seulement 4 ans, dans la panique, décide d’aller chercher son chien, resté dans la voiture et échappe donc à la vigilance de sa famille. Elle sera kidnappée par Clémence, un être en mal d’enfant, qui va, sans le savoir, changer le destin de cette petite Margaux…



J’avoue avoir acheté ce livre, sans même avoir lu entièrement la quatrième de couverture. Les deux premiers mots ont suffi à me convaincre : « Juin 1940 ». Tout ce qui se rattache à cette période me fascine. J’en veux toujours plus. J’ai soif d’apprendre sur cette Histoire si tragique, si inimaginable, et qui pourtant est malheureusement belle et bien réelle… Et encore une fois, je n’ai pas été déçue, quoique j’en attendais quand même un peu plus. J’ai découvert un aspect sur la Seconde Guerre Mondiale dont je n’avais jamais entendu parler. Effectivement, je savais que des enfants Juifs étaient placés dans des familles qui faisaient partis de la Résistance. Ces familles qu’on appelle bien honorablement « Les Justes ». Mais j’étais à mille lieues de me douter que des enlèvements avaient lieu durant cette période si atroce…



Je me suis beaucoup attachée à tous les personnages, à la famille Saurel et également à Margaux, ou Agathe, comme vous voulez. J’ai également, comme tout ceux qui ont lu le livre, détesté Clémence, cette femme qui enlève Margaux. C’est vrai que l’on passe énormément de temps avec ces deux personnages. J’ai ressenti de la colère, de la peine, de l’angoisse. J’ai eu envie de prendre Margaux dans mes bras, et de lui murmurer que tout se passera bien…



Mais, j’en attendais encore plus. Au fond, la façon dont l’histoire est écrite n’est pas assez élaborée pour moi. Tout se déroule très vite, un peu trop vite. J’ai eu l’impression que cette histoire n’était pas assez recherchée. Je pense que ce roman méritait un minimum d’approfondissement, de recherche. C’était le moment pour moi, d’en dévoiler un peu plus. Ici, nous n’apprenons pas grand-chose, pour ainsi dire rien. Je suis sûre que Karine Lebert aurait pu écrire un roman merveilleux et inoubliable, ce qui du coup, n’est pas le cas. Tant pis, j’ai passé un très bon moment tout de même.

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Les amants de l'été 44, tome 1

Au décès de sa mère, Gemma, new-yorkaise pure souche, part sur les traces du passé familial, de l'autre côté de l'océan, en France et plus particulièrement en Normandie. L'été 44 a marqué la rencontre de Philippine, française, et d'Ethan, soldat américain. Et il lui faudra percer des secrets profondément enfouis pour reconstituer la destinée de Philippine, sa grand-mère.



Très régulièrement, je pousse une gueulante car aucune indication n'est apportée sur les couv' et résumés sur l'existence d'une saga, d'une série ou d'un préquel ou que sais-je encore! Alors là, je vous le dis, c'est un premier tome d'une saga. Vous voici prévenus!



Le roman aborde le sujet des war brides ou épouses de guerre, en bon français, ces françaises tombées amoureuses de charmants libérateurs étrangers à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. L'auteur ne dissimule pas le fait que l'arrivée en masse de ces soldats a marqué la fin des combats, la libération d'un pays, mais s'est assortie également du sentiment prégnant dans la population d'une seconde occupation après celle des allemands et a été accompagnée de nombreuses exactions brutales comme, évidemment et malheureusement, les viols.



Il est somme toute très logique d'assister à ce phénomène des "war brides". Après plusieurs années de guerre, de peur, d'isolement, de privations, de souffrances, avec l'absence des hommes partis au front, le débarquement de ces jeunes soldats était une bouffée d'oxygène et marquait le retour de l'espoir d'un monde meilleur et de nouveaux bonheurs et rêves. Beaucoup se sont embarquées vers les États-Unis pour vérifier si l'herbe était plus verte ailleurs que dans leur pays ravagé par les bombardements et le sang versé... Mais le rêve américain a-t-il été au rendez-vous?



Philippine est le portrait type de ces femmes qui se sont laissées griser dans l'euphorie de la délivrance. Même si nous n'avons pas toutes les réponses dans ce premier tome, il est évident que tout n'a pas été aussi simple... Les secrets de famille sont souvent bien enfermés dans des malles poussiéreuses enterrées au fin fond des greniers mais Gemma est bien décidée à découvrir son entière histoire et à quitter un temps sa vie new-yorkaise confortable et bien réglée.



L'idée de base était donc une promesse d'un récit passionnant et émouvant. Mais je n'ai pas été happée par l'histoire.



J'ai eu beaucoup de mal à adhérer au style de l'auteur avec ce récit au présent et ces phrases ultra-courtes. Un style haché dans la construction et dans une accumulation de clichés. Que ce soit dans le passé de la libération de la France en 1944 dans l'évocation de faits historiques ou l'enquête dans la Normandie actuelle, j'ai eu l'impression d'être embarquée dans une visite guidée nippone, à vitesse grand V où le guide-auteur nous jette en pâture quelques éléments essentiels pour situer le cadre historique ou promouvoir l'image touristique de la Normandie. 



Et surtout, surtout, un manque cruel d'émotions.

Gemma n'est pas du tout un personnage sympathique, elle est froide, issue d'une famille aisée, a construit sa vie autour du standing et de l'argent. Même son couple avec William ressemble davantage à une association d'intérêts convergents qu'à une histoire d'amour! Même milieu, mêmes ambitions et chacun chez soi! Gemma accueille le décès de sa mère comme on lit le journal en buvant son café, elle envisage son voyage en France mais c'est pour mieux prospecter pour un projet professionnel. Bref, aucune affinité avec ce personnage et malheureusement, le destin croisé de sa grand-mère est de la même veine. Aucune émotion pour lier le lecteur à ce personnage, juste la curiosité de savoir comme sa situation va évoluer...



Dommage car l'idée de base est passionnante mais la narration creuse et le manque de profondeur et d'émotions ne me motive pas du tout à suivre cette saga. Dommage car je quitte Philippine sans connaître le fin mot de l'histoire... Je l'abandonne...



Je suis d'ordinaire bon public pour les romances contrariées sur fond historique mais là, je saute du bateau voguant vers les States, je quitte les war brides et je rentre à la nage car ni mon côté "fan d'Histoire", ni mon versant "sensible à la puissance et la beauté de l'amuurrr" n'ont frémi au fil des pages... même pas une petite brise marine...
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Ce que Fanny veut...

Je remercie la maison d'édition Presses de la Cité et Babelio pour m'avoir proposé de lire ce livre. L'histoire de "Ce que Fanny veut" se concentre sur la vie de Fanny et son entourage, ses envies, ses doutes. Nous la regardons grandir, évoluer et faire face à ses responsabilités. La lecture m'a été difficile, j'ai eu du mal à suivre et à comprendre le personnage principal. Le style d'écriture n'aide pas à se resituer et je ne me suis pas sentie immergée dans la période Paris du XIXème. J'ai eu du mal à finir le livre du fait d'un manque d'intérêt pour l'histoire et ses personnages...
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Les brumes de Vouvray

J'habite en Touraine, ce fut donc très plaisant d'imaginer les personnages dans les lieux que je connais bien.

Jade et Léa Laurenty vivent et travaillent sur le domaine familial. La première s'occupe de chambres d' hôtes, la seconde aidée de Dimitri son époux produit du Vouvray grâce aux vignes du château.



Jade fait des recherches sur leurs ancêtres et c'est bien connu qui dit famille dit secrets et non-dits. Elle remonte essentiellement jusqu'à la révolution et va ainsi découvrir une haine farouche entre leur famille et celle des Sevellec.



Quel est donc le point de départ de cette animosité ? Qu'a donc découvert Raymond l'actuel maître de chai pour qu'on l'assassine.



Karine Lebert passe régulièrement du XVIIIème au XXIème et distille peu à peu les éléments de cette histoire, de cette lutte entre les deux familles. Et c'est bien fait et très agréable à lire.



Joli roman de détente que j'ai lu rapidement. En effet, l' autrice m'a bien attrapée dans ses filets, j'étais curieuse de découvrir la fin. Surprenante d'ailleurs.



Merci à Virginie des éditions De Borée pour cette nouvelle découverte.











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Les souvenirs et les mensonges aussi...

Autant j'avais beaucoup aimé les amants de l'été 1944 et encore plus, pour l'honneur des Rochambelles, autant là, je suis déçue par ce roman, qui, pour moi, n'est pas à la hauteur des romans précédents de l'auteure.

J'ai aimé la première partie puis j'ai eu de plus en plus de mal à adhérer à l'histoire que j'ai trouvé " trop tirée par les cheveux" au fur et à mesure de l'avancement de l'intrigue. C'est ainsi ! Je suis pourtant fan des sagas familiales et des secrets de famille...
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Les murmures du lac

J'avais découvert l'autrice avec "les amants de l'été 44" et sa suite et J'avais adoré. J'ai donc commencé celui-ci en étant persuadée que je retrouverais la jolie plume qui m'avait séduite. En plus le titre, la couverture et le résumé était alléchant.

Grosse déception... Le début très redondant, poussif. Les nombreux retours en arrière m'ont gênés sans parler des différentes parties qui manquent de fluidité.

Les personnages sont sans consistance et Isaure est vraiment énervante dans ses raisonnements.

Je m'attendais à tellement mieux
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Les ombres du palais

J'aime beaucoup l'écriture fluide de l'autrice, le fait qu'on retrouve le travail de documentation sans pour autant alourdir le texte avec du barbant ou du superflu.

Un joli chassé-croisé entre Alicia et Alice, 2 personnes, 2 pays, 2 époques. Une lecture plus que agréable qui m'a fait voyager.
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Pour l'honneur des Rochambelles

Ce roman à deux voix et à deux temporalités nous fait voyager entre Normandie et Rabat. On y découvre l’histoire d’Alma ambulancière - infirmière pendant la seconde guerre mondiale et de Marion sa petite fille qui part à la recherche de secret de famille. J’ai trouvé ce roman et les personnages touchants et émouvants. Karine Lebert avec ce livre rend hommage à ces femmes courageuses qui ont participé à la libération de la France. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de ces « Rochambelles » des femmes engagées comme ambulancière infirmière et qui faisait parti de l’unité de la 2ème DB du Général Leclerc. On ne peut qu’être bouleversé par le destin de ces héroïnes qui malheureusement est encore de nos jours méconnus. J’ai passé un excellent moment de lecture
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Les murmures du lac

Les Murmures du lac ce sont ceux de ce lac qui se sont fermés Lucille, sous les yeux de sa sœur. Témoin bien involontaire et stupéfaite. Isaure et Lucille sont deux sœurs jumelles que tout sépare, une jeunesse différente, des jalousies, des personnalités à l'opposée. Lucille qui a la parole dans ce roman nous raconte tout cela par des flashbacks qui s’intercalent avec le présent. Car Isaure va profiter de cet accident étrange pour se glisser dans la peau de sa sœur. Disparue vraiment?

Il va falloir bien des stratagèmes à Isaure pour se faire passer pour une autre, en récupérant sa vie, ses biens et surprise un bébé.

Un roman qui se lit facilement et assez rapidement. Lu dans la journée c'est vrai qu'il ne se lâche pas même si l'histoire a quelques faiblesses. Reçu pendant le confinement, c'était parfait comme lecture. Petite balade en prime sur l'île d'Yeu, Oléron et Nantes. J'ai trouvé malgré tout que certains personnages étaient moins crédibles et je n'ai pas su deviner comment tout cela allait se terminer. D'ailleurs la fin est un peu surprenante.

Un roman masse critique reçu dans la sélection mauvais genre... Pas vraiment à mes yeux. Plus terroir en fait même. L'enquête n'est pas le sujet essentiel, plus roman de la gémellité et des relations familiales.

Il plaira sans conteste aux lecteurs de la bibliothèque dont les romans de Karine Lebert sont très empruntés.

Merci à masse critique et à Presses de la Cité pour cet envoi.
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Les Demoiselles de Beaune

+Un roman du terroir comme j'aime en lire de temps en temps.

Je qualifierai ce roman aussi d'historique.

J'ai découvert les débuts et la création de l'hospice de Beaune à travers la vie de notre héroiîne Baldine.

J'ai beaucoup aimé cette plongée dans les années 1440 et plus.

Et oui déjà il y avait la maltraitance des femmes ,l'égalite d'exercer hommes femmes ,l'avortement , l'éducation la médecine par les plantes etc.

Une lecture très très sympa et très facile à lire je n ai pas été perdu avec les quelques repères historiques.

A découvrir je vais poursuivre avec Karine Lebert



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La Dame de Saïgon

Note 19/20.



Ce livre méconnu est une petite pépite !

Je suis d'ailleurs très surprise des notes et critiques des quelques Babeliotes l'ayant lu ...

Bien sûr, il ne s'agit pas d'un guide voyage sur l'Indochine, non ! L'auteur a voulu mettre l'accent sur l'histoire du colonialisme, ces Français partis afin de faire fortune dans le latex en plantant les hévéas se servant des Annamites et Tonkin comme esclaves. Puis, surtout des pièges se refermant sur ces colons pensant que tout là-bas était facile.



La Dame de Saïgon est une fabuleuse saga familiale : Les Frémont, Normands de souche.

Venus tenter leur chance dans la colonie française, les Frémont vont à la découverte d'un pays à la fois hostile et attirant. En grandissant, Marianne s'éprend de ce nouveau monde et de sa culture tout autant que du jeune Anh Dung à la beauté énigmatique. Amoureux fous, ils se marient contre l'avis de tous. Au-delà des conventions, leur passion vécue au grand jour sera rattrapée par l'Histoire.

«La Dame de Saïgon» est une invitation au voyage. Il s'agit d'une grande saga se déroulant en Indochine, de 1906 à 1954. On s'attache plus particulièrement à Marianne qui arrive enfant à Saïgon et dont on va suivre le rite initiatique de son passage à une vie de femme. Son existence sera riche et semée d'embûches. Sa famille exploite l'hévéa dans une plantation. Marianne devient journaliste puis vit une histoire d'amour avec un Asiatique en dépit du contexte colonial.

Dans cet opus, l'auteure parle longuement des différences de culture et de la vie quotidienne d'une famille française à l'autre bout du monde et c'est là que ce roman devient intéressant en soi puisque Karine Lebert nous fait entrer dans la vie de cette famille de 1906 jusqu'en 1954.



J'ai eu d'excellents moments d'évasion et de détente.



Un seul petit bémol : les prénoms de la mère et des frères du roman sont trop "modernes" et ne cadre pas avec la période de 1906. Au début du livre on a dû mal à se projeter au début du siècle à cause de cette faute de goût. Dommage, l'auteur aurait dû appeler ses personnages avec des : Jean, Marcel, Raymond, Gérard etc ... et avec peut-être une Marthe, Jeanine, Jacqueline etc ...
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Les brumes de Vouvray

Un roman qui se déroule sur deux époques. Une jeune femme qui part à la recherche d'un passé familial qui s'avérera difficile et violent.

J'aime beaucoup la plume de Karine Lebert et j'ai beaucoup aimé que la couverture ne corresponde pas à l'histoire qui nous est narrée.

Autre point fort, la fin, qui laisse aux lecteurs un vrai effet de surprise. Jamais l'autrice n'a laissé filtrer le moindre "indice".

Un roman captivant bien documenté.

J'ai beaucoup aimé les personnages de Léa et Jade mais encore plus Eugénie, Guillemette et Gismonde.
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Pour l'honneur des Rochambelles

Comme toujours l'écriture de Karine Lebert me capte très rapidement, c'est fluide, agréable et instructif.



Ce roman historique nous parle des Rochambelles, des ambulancières, infirmières présentes au plus près des combats, elles accompagnaient la 2ème DB (division blindée) du Maréchal Leclerc. Des femmes recrutées au Maroc, entraînées, venant de Londres, débarquant par la Manche sur les plages normandes d'Utath Beach le 1/08/1944.



Leur mission : aller à Paris en passant par l'Alsace jusqu'à Berlin. Certaines suivront en Indochine.



Nous allons suivre le destin d'Alma, 96 ans, la grand-mère de Marion la narratrice. Lors d'une cérémonie l'honorant organisée par la ville de Trouville, Alma va être victime d'un malaise. Les derniers mots prononcés étaient "Lucie ! Levasseur ! pardonne moi" . Intriguée, sa petite fille, Marion va enquêter pour comprendre et revenir sur les traces du passé.



Le roman alterne la narration d'Alma à l'époque avec son amie de toujours Lucie Delmas, Brittany, Anne et les autres. Ces Rochambelles nous font revivre l'atrocité et la réalité de la guerre avec un réalisme très fort. Marion nous livre elle sa vision des choses en fonction de l'évolution de ses recherches.



La villa Augustine, magnifique édifice du second empire, datant de 1867, à Trouville est la demeure familiale. Elle est occupée par Alma, Elise sa fille et Marion, elle est un personnage à part entière du récit.



Ce roman est publié dans la collection "Terres de France", Karine Lebert nous fait découvrir sa région de façon magnifique. On voyage en lisant, j'ai appris beaucoup de choses et surtout pris énormément de plaisir.



Je vous le conseille vivement, une très jolie plume.



Ma note : 9.5/10




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Les amants de l'été 44, tome 1

Un roman qui traite d'un sujet plutôt rare : les war brides, ces femmes françaises qui ont uni leurs destins à celle d'un GI à la fin de la seconde guerre mondiale, avec souvent des résultats peu concluants. Le livre nous emmène, à travers le personnage de Gemma, sur les traces de sa grand-mère Philippine dont elle découvre l'existence à la mort de sa mère Lauren. Gemma quitte New York pour gagner la terre de son aïeule, la Normandie. Elle y découvre à la fois le passé de sa mère et un nouveau mode de vie qui interroge le sien.

L'écriture de ce roman est simple et efficace et permet l'alternance entre deux époques sans perdre le lecteur.

J'ai beaucoup apprécié la partie historique du roman, détaillée et fouillée. En revanche, j'ai eu des difficultés à m'attacher aux deux personnages principaux, Gemma et Philippine, falots et un peu trop lisses à mon goût. J'ai eu parfois du mal à comprendre comment Philippine s'est retrouvée mariée presque contre son gré et celui de sa famille. Son histoire d'amour avec son GI m'a paru peu crédible, ce qui ne m'empêchera pas de lire le second tome, car j'ai envie de savoir ce qu'il est advenu de Philippine une fois en Louisiane.
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