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Critiques de Laurell K. Hamilton (1293)
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Anita Blake, tome 26 : Serpentine

Beaucoup ont abandonné ou mis de côté cette série à cause de « l’Ardeur » et des scènes de sexe trop nombreuses qui parsemaient les romans depuis le tome 19 je crois. Heureusement l’auteure a su revenir quelques temps plus tard à sa recette de base ou presque ce qui fait que je suis ravie d’être toujours là pour suivre une aventure d’Anita Blake tueuse de vampires.



Alors si vous vous posez la question sur ce tome, je dirais qu’il est revenu à de meilleures dispositions sur ce point. Avec encore beaucoup d'introspection de chacun et de nœuds aux cerveaux pour d'autres, ce tome reste pleinement actif malgré cela.



Avec Serpentine, nous allons partir en Floride, région méconnue d’Anita pour célébrer le mariage de Ted Forrester avec sa chère et tendre Donna. C’est l’occasion pour Micah, Nathaniel et Anita de profiter de vacances méritées et bien trop rares. De fait, ils ne partent qu’entourés de gardes du corps non « consommables » par l’Ardeur qu’Anita maitrise d’ailleurs de mieux en mieux puisqu’elle n’est au fil des derniers tomes plus qu’en arrière-plan.



Mais j’attendais cependant un peu plus d’action ici avec le retour du duo de choc que sont Anita et Edward. Mais il est vrai qu’il s’agit de son mariage. Et au final, l’auteure nous apporte un panel d’informations sur le Ted que nous connaissons, sur celui qu’il a été, sur sa relation avec les autres et sa façon de tout compartimenter que cela rend le tout très intéressant. Nous allons aussi avoir un aperçu de l’évolution de Peter et Becca, leurs enfants, et de ce qu'ils deviennent suite à l’épisode traumatique du tome 9 Papillon d’obsidienne. Ils ont bien grandi et les retrouver est agréable.



Mais le destin est un être perfide et il sera dit que mariage ou pas il ne les laissera pas en paix. Lorsque des femmes disparaissent de l’hôtel et que certains membres de la compagnie d’Anita sont sur la sellette et dans le collimateur des policiers cela commence à bouger.



L'ambiance est sombre et tendue dans le cercle d’Anita mais aussi dans celui de Ted.

Car Anita et Edward, ce sont deux des quatre cavaliers de l'Apocalypse. Elle est la Guerre, il est la Mort. Pour eux c'est clair, l'un avec l'autre ils sont un fléau pour les monstres. Ils se complètent, sont confiants l'un en l'autre mais seront aussi capables de tuer l'autre s'il déconne trop. Cette complicité que nous suivons depuis de nombreux tomes est ce qui me plait. Mais c'est aussi un point difficile à comprendre pour Donna. Comment peut-on être si proche sans être "proche" justement. Et donc amants. La question s'était déjà posée dans un tome précédent. Et la "solution" de Ted quoique foireuse avait fonctionné. Mais elle va leur revenir dans la face et causer de nombreux troubles qui vont amplifier cette ambiance déjà lourde du fait des disparitions.



Si cela n'avait été que les questions et introspections de Donna, les scènes de ménage de chacun, ce tome aurait pu paraître un peu plat. Mais sur l'île paradisiaque beaucoup de choses se trament dans l’ombre. Une malédiction semble toucher certains métamorphes en leur infligeant une nouvelle forme de lycanthropie. Un tueur en série se balade. Un nouvel ennemi se profile à l'horizon pour Anita et ses hommes. Un autre revient dans le circuit qui va d'ailleurs nous surprendre et nous ouvrir un peu plus sa psyché.



Malgré les affres émotionnelles des uns et des autres, ce tome est prenant, actif et intéressant par les informations qu’il apporte sur les différents protagonistes. Au fil de cette série nous les voyons évoluer, changer en bien comme en mal, mûrir. La base de l’enquête nous montre de nouveaux ennemis, de nouveaux pouvoirs et en deçà nous parle aussi de sujets graves comme les crises conjugales, la pédophilie, les monstres en tous genres qui existent parmi les humains. Car chacun n’est pas aussi lisse qu’il semble vouloir le laisser paraître.

C’est ce qui fait que j’aime cette série malgré parfois un niveau en dent de scie. Ce tome ne sera pas un coup de cœur mais un très bon moment de lecture avec ses personnages qui font partie de mon univers littéraire depuis plus de dix ans.
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Anita Blake, tome 25 : Mort écarlate

Bon, 2.5/5, la plus mauvaise note que j'ai pu donner à un Anita Blake... D'ailleurs, si j'étais honnête, je mettrais plutôt 1.5/5...

Quelle déception...



Quand j'ai reçu ce pavé de presque 1000 pages, avec la perspective d'un duo avec Edward, d'un voyage dépaysant en Irlande... Je voulais tellement passer un chouette moment de lecture, voir les personnages évoluer, avoir une bonne histoire de chasse aux vampires, une enquête digne de ce 25è tome...

Mais, page 200 : je m'ennuie un peu, entre les discussions interminables au sujet de l'utilisation incontournable du démêlant et des soins après-shampoing...Est-ce que l'auteure attend un partenariat publicitaire pour Anita et Nathanaël ? Parce qu'ils sont au top niveau soins capillaires, par contre j'attends toujours l'évolution d'une intrigue...

La page 300 : les discutions sont interminables et vides...J'apprécie la nouvelle maturité de Nathanaël, mais il était temps, et en fait je m'en fous, je veux un peu plus d'action, pitié...

A la p.400 : Anita patine. Pourquoi vouloir à tout prix faire traîner les choses en longueur ? Toujours les mêmes thèmes, Anita qui est si belle mais l'ignore, les hommes de sa vie qui sont si beaux et le savent, elle qui nie l'étendue de ses pouvoirs, les gros malabars terrifiants fous amoureux d'elles qui mendient une place dans son harem, le fait que c'est perturbant mais si épanouissant pour Anita d'avoir découvert-et-assumé-et-exploré son coté lesbien... Mais tout ça, en fait, je m'en fous vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup, parce que je le sais déjà...

OK, elle a des tas d'amoureux hyper bien foutus, Anita. Mais je ne suis pas obligée de me taper leur descriptif intégral à chaque fois que je lis un nouveau tome, si ? Parce que, sérieusement, personne ne va démarrer une saga au tome 25, alors un peu de respect pour la lectrice fidèle que je suis : je veux du neuf ! Parce que, là, si je retire du roman tout ce qui est une répétition des tomes précédents, il va tomber de 950 pages à 200, et le pire c'est que je n'exagère même pas...

Pourquoi pas un mémo avec les caractéristiques principales de chacun des personnages qui croise la route/couche/aime/nourrit/veut tuer Anita ? Et, tant qu'on y est, la liste des particularités de notre nécromancienne favorite, histoire de s'y retrouver entre ses dons occultes innés, ceux dont elle a hérité, et les diverses souches de lycanthropie qu'elle porte ?

Et pourquoi, tant que j'y suis, même les séances de jambes en l'air qui étaient plutôt marrantes sont devenues si...ennuyeuses ? Comme des séquences de films pornos décortiquées : c'est pas excitant. Si j'en suis à sauter les passages chauds, c'est qu'Anita est foutue pour moi...

P.580. La chasse aux vampires n'a pas encore commencé. On a eu une séance de baise (ennuyeuse donc, et désolée mais c'est le seul terme approprié), pas mal de problèmes de couples, beaucoup de discussions stériles pour rassurer les égos des uns et des autres sur leur importance dans la vie d'Anita... Et des tas de constatations oiseuses d'Anita sur la masse musculaire des uns et des autres. J'ai envie de pleurer...

p.958 : les 200 dernières pages auraient suffies. A elles seules elles m'ont rappelées pourquoi j'aimais cette saga avant qu'elle ne se dilue. Peut-être l'auteure ne voit-elle plus d'intérêt dans son personnage, ce qui est dommage parce que j'entrevoyais un tournant des plus intéressants dans le tome précédent. Mais Anita m'a vraiment déçu ce coup-ci.

Et pour ce qui est du dépaysement, je n'ai rien vu de l'Irlande, ou si peu. Presque tout se déroule dans un van, un bunker, une chambre d’hôtel ou un donjon...

Je m’attendais à une lutte épique avec la grande entité cruelle, mais ça a été rapide et presque "plat".

Oh, j'oubliais...Anita, la narratrice, utilise un langage de plus en plus infantile, recourt à des métaphores peu élaborées, bref : j'ai souvent eu l'impression que c'était une gamine de 8 ans qui s'exprimait, c'est simpliste et imagé (non que je souhaite insulter les gamines de 8 ans...Elles s'expriment sans doute de façon plus diversifiée qu'Anita). Je suis tout de même en capacité de comprendre des phrases un poil plus élaborées, et je pense qu'il en est de même pour tous les lecteurs de Mme Hamilton...



Anita, je vais vraiment réfléchir avant d'ouvrir le tome 26. Et si je le fais, il va falloir m'éblouir...
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Anita Blake, tome 24 : Coeur de glace

Je suis les aventures d'Anita depuis le collège, si bien que malgré des tomes de plus en plus soporifiques et de moins en moins passionnants je continue de les acheter en espérant qu'une pépite apparaisse. Et il y a de bonnes surprises. Mais plus depuis un bon moment. Et c'est pareil avec ce tome. En soit l'intrigue policière est géniale et le problème inédit mais malheureusement, l'intrigue est relayée au second plan en faveur du sexe et des problèmes relationnels.



Ce qui me gonfle s'est surtout de passer à une Anita vierge, qui croit à l'amour unique en une poly amour qui couche avec tout le monde. En soit qu'elle évolue est une bonne chose, mais à force de vouloir ouvrir les mœurs, de dire que toutes les façons d'aimer sont bonnes l'identité d'Anita n'est plus la même. Le problème réside aussi dans le fait que le but de l'auteur n'est pas défini. C'est beau de combattre pour les minorités mais à trop en faire ça donne n'importe quoi. Surtout qu'en plus elle relaye les personnages ayant une vie amoureuse "classique" -j'entends par là un couple de deux personnes fidèles sans autres amants- au second plan ou en faisant d'eux des personnages chiants. Et je trouve ça dommage que le seul model d'amour qu'elle prône s'est celui de dire oui à toutes ses lubies sexuelles. D'autant plus que ça va à l'encontre de la personnalité d'Anita qui fini par accepter tout et n'importe quoi pour plaire à tout le monde. Et par ce fait, je fini par me détacher du personnage. D'autant plus que son manque de confiance en soit -présent depuis le premier tome- fini par vraiment être insupportable. Alors elle est passée de vierge à "filles aux cent amants" en dix minutes et elle même pas capable de se rendre compte -ou de se taire- du physique qu'elle a! Hamilton utilise mal Anita et je pense qu'au bout d'un moment elle va le ressentir sur les ventes de ses livres. Surtout si ça continue sur le même schéma: SEXE+enquête+SEXE+PROBLÈMES RELATIONNELS= rien n'évolue sauf son nombre de partenaires.



En plus à mettre pleins de nouveaux personnages on est perdu, elle devrait faire du tris, tuer quelques personnages secondaires voir principaux (ça donnerai du cachet à l'histoire) pour nous permettre de nous y retrouver et de laisser à Anita du temps pour elle. Notamment avec Asher.... faut le tuer ce type!! Alors oui au début on en tombe amoureux mais plus maintenant... et Jean Claude qui ne fait rien, ça me désespère,il est censé être roi! D'ailleurs j'ai vraiment l'impression qu'Anita reste avec lui juste pour son physique et les marques vampiriques, surtout qu'il y a de plus en plus de passages où elle dit que sa réalité se trouve avec Micah et Nat. Et le trio qu'ils forment correspond d'avantage à Anita puisqu'elle a toujours rêvée de n'être qu'avec Richard et Jean Claude mais les problèmes du premier a fait qu'elle s'est tourné vers un autre et du coup on se demande pourquoi elle continue avec eux.



Tout ce pavé pour dire qu'une fois de plus les problèmes métaphysiques sont utilisés pour mettre en premier plan toujours plus de sexe. Et qu'Anita Blake n'est plus qui elle était mais juste un pantin pour campagne en faveur des pratiques sexuelles diverses. Et je trouve ça dommage.
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Anita Blake, tome 15 : Arlequin

Alors je débarque, je commence par le tome 15 mais bon...



Bon point on comprend tout sans avoir lu les précédents. C'est un peu laborieux mais ça se laisse faire. Par contre pour ceux qui ont lu les tomes précédents, ça doit etre chiant parce qu'a l'inverse tout est un peu ré-exliqué.



Mauvais points:

- la fille elle résout tout ses problèmes en baisant. Ce qui devient un brin lassant. Elle a beau dire qu'elle maitrise mieux, elle se laisse quand meme bien faire par tout le monde. Et quand on se rappelle que l'intrigue dure 2 jours, on se dit que c'est totalement impossible. Elle tiens la forme. T'façon si elle a pas la forme, elle à qu'à coucher.

- Elle doit etre tellement trop belle pour que tout les gens qu'elle croise veuillent se la faire. D'u autre coté, vu ses besoins, ça aide.

- Elle a tout les pouvoirs du monde. Tous. faut s'arreter un peu, elle est polygarou, sans jamais se transformer en quoi que ce soit, elle est nécromancienne, mais quelque chose comme la meilleure du monde, elle a l'ardeur mais en mieux. Absolument normal.



C'est trop. Tout est trop.



C'est facile à lire et tant mieux, parce que le seul interet c'est de passer un peu de temps. L'intrigue se déroule toute seule, elle découvre tout comme par magie, par hasard, d'un mec à l'autre l'histoire avance toute seule.
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Anita Blake, tome 16 : Sang noir

Ayant eu un gros coup de cœur pour le tome 15 d’Anita, c’est avec impatience que j’ai continué la série.

Ce tome s’oriente plus sur la vie de Jason, un personnage dont on n’avait pas entendu parler depuis bien longtemps. Si ce n’est pas mon personnage préféré, il semble avoir un rôle important dans la vie de notre héroïne.

Le début est un peu long à démarrer, nous entrainant dans la ville de Jason et nous présentant une partie de sa vie. Néanmoins, comme toujours, Laurell K. Hamilton sait créer de la complexité là où on ne l’attendait pas. L’histoire est assez originale et sort un peu des sentiers battus, même si la fin, au même titre que le début, est un peu longue.

Anita et Richard développent de nouveaux pouvoirs et, si certaines choses pourraient arranger leurs relations, l’ardeur vient compliquer la situation...

Comme dans le tome 15, l’action est présente, mais je l’ai tout de même trouvée moins intense et un peu prévisible, c’est dommage. J’avoue avoir été un peu déçue par le dénouement de la situation, un peu comme si la conclusion arrivait trop vite. Je crois que j’en voulais plus, peut-être qu’Olaf et Edward me manquent, parce que quand ils sont là, c’est synonyme d’action, de situations bordéliques et de gros problèmes pour Anita.

J’ai hâte de lire la suite pour découvrir le fin mot de l’histoire, concernant Marmée Noire, et de continuer à voir évoluer les pouvoirs d’Anita et de ses deux triumvirats.



En résumé, un très bon tome dans la lignée du précédent, bien qu’un peu moins intense.


Lien : http://1001chroniquesenfolie..
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Anita Blake, tome 1 : Plaisirs coupables

Voici le premier opus des aventures d'Anita Blake, chasseuse de vampires. Employée dans une PME, elle est contrainte à relever les morts la nuit. Le jour, celle-ci, en contribution avec la police, doit enquêter sur un tueur de vampires. Mais ce sera une chose bien délicate: Anita déteste ces créatures de la nuit.



Je n'ai jamais lu de livre de ce genre. On dirait de la bit-lit qu'on lit dans le metro. Très contemporain, on obtient un curieux mélange de surnaturel, de policier et de romance. D'après la couverture, je m'attendais à un "50 nuances de Grey" version vampires. Et bien, j'ai été franchement déçue. Aucune scène de romance. On a une succession de mecs: vampires, humains, chasseurs, en chaleur. Mais rien ne se passe. J'ai lu cet ouvrage assez rapidement car je voulais connaître la fin. Mais bon, le combat tant attendu se termine en trois pages. Je ne sais pas encore si je lirais la suite. Je retiens juste l'héroïne assez atypique, au caractère bien trempé... Trop d'hormones et de sang, c'est usant !
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Anita Blake, tome 11 : Péchés céruléens

[Attention les petits nenfants, cette chronique contient des gros mots]





Haaaa, Anita, Anita, Anita ...

La lecture détente ne serait pas la même chose sans tes scènes de sexe brûlantes, ton parterre d'hommes à tomber et ton caractère de cochon légendaire.

Waw, en fait, en checkant mes chroniques, je me rend compte que ça faisait ... plus de deux ans que je n'avais pas lu d'Anita Blake ! O_o Et chose plus étrange encore, malgré mon absence totale bien connue de mémoire, je me souvenais de tout, que ce soit des personnages ou des intrigues de base.

Je suppose que quand on suit une série avec autant de tomes, ça reste ancré.

Soit ! Concentrons-nous sur ce tome.



La communauté vampirique de Saint Louis est en émois : la créatrice de la lignée de Jean-Claude envoie Musette, une émissaire, pour remettre un peu les choses au point. Après tout, Jean-Claude s'affranchit et gravit les échelons, aussi bien en termes politique que de puissance. C'est loin de plaire à Belle Morte, et son envoyée est bien décidée à faire passer le message par tous les moyens possibles.

Pour Anita, hors de question de se servir de la sorte du vampire qu'elle aime et de ceux qu'elle a apprit à considérer comme ses amis. L'Exécutrice va, encore une fois, devoir montrer de qui elle est capable.

Comme si c'était encore trop simple, une vague de meurtres absolument atroces semble se propager dans la ville. Il y a de fortes chances qu'ils soient d'origine surnaturelle, mais le tout est de savoir qui et pourquoi.

Rajoutez à cela qu'Anita est suivie par des personnes étranges, et qu'elle a encore des progrès à faire dans la gestion de ses marques et de son ardeur, et vous avez des journées vraiment bien remplies en perspectives ...



Franchement, pour moi, les Anita Blake sont le summum de la lecture détente. Je devrais vraiment prendre le temps d'en lire plus souvent (en tout cas, plus d'un volume tous les deux ans ...), car je prend toujours énormément de plaisir avec eux !

C'est drôle, piquant, bourré d'action, avec des intrigues bien fichues, une bonne dose de mystère, du sexe super bien écrit, des caractères forts, des personnages attachants qui marquent la mémoire, une écriture hyper fluide et facile, ...

Raaaah, sérieusement, c'est juste génial.

J'ai l'habitude de pas mal me moquer de cette série, de pointer du doigt ses travers et ses exagérations en riant. Mais vraiment, c'est uniquement parce que je l'aime tellement. Je me permet d'en rire en journée avec des amis, et le soir je bondis sous ma couette pour savourer pleinement ma lecture avec un plaisir sans cesse renouvelé.



Me moquer comment ? Allez, on va prendre le sujet qui ressort le plus (comme le pénis de Micah) et qui fait le plus parler de lui : le sexe.

OUI le sexe a de plus en plus de place dans la saga. OUI les scènes de baise (ou de fantasmes, de tripotages, peu importe) sont plus nombreuses et plus longues (comme le pénis de Micah). Et ce qui me fait le plus rire, c'est que, au fond, ce n'est jamais la faute d'Anita.

Ho ben non, faut pas déconner hein, c'est pas parce qu'elle le veut qu'elle s'envoie vampires et métamorphes à tours de bras.

Laurell Hamilton nous a trouvé l'excuse par-fai-te pour ça. J'ai nommé *roulement de tambours* l'ardeur !!

Cette force qui s'est emparée d'Anita et qui réclame à corps (celui d'Anita) et à cris (ha ben ceux d'Anita aussi, pour le coup) sa dose de plaisirs charnels. Je tiens quand même à préciser que c'en est au point ou ses amants habituels (triés sur le volet) en sont épuisés ! Haha, quelle coquine affamée, cette Anita.

Mais bon, quand même, un changement s'opère peu à peu : elle commence à assumer. Parce que faut pas exagérer, je suis d'accord qu'elle n'a pas voulu être possédée par un esprit du sexe (ça continue à me faire rire), mais se cacher derrière pour excuser le moindre de ses désirs, c'est un peu facile (comme Jason) et c'est surtout un peu lâche.

Et on en vient à une des choses que j'adore vraiment dans cette série : elle évolue ! Les personnages ne sont pas statiques, ils avancent, grandissent, apprennent. Et malgré que le sujet soit léger, notre Exécutrice arrive à en faire une force et à apprendre des choses sur elle-même (et pas seulement ses zones érogènes) grâce à ça.

Et malgré que je trouverais toujours quelque peu risible comment tout est agencé pour qu'Anita couche ... j'aime ça !

Bon, maintenant, je n'ai pas lu des centaines de livres érotiques et ce n'est pas comme si j'avais des tonnes d'éléments de comparaison, mais j'ai rarement lu de scènes de sexe aussi bien écrites et si bien dosées dans leur contenu.

Que ce soit le vocabulaire utilisé, ou ce qui se passe dans les sous-vêtements des uns et des autres, je trouve tout ça crédible, réaliste et vraiment, très, hum, visuel.

Je dois dire que Laurell est douée pour ça, réellement. Du coup, j'ai un peu envie de dire, pourquoi se priver ?

En gros : au fil des tomes, le sexe est bieeeeen plus présent et va plus loin, mais malgré tout, ça reste cohérent et c'est bien écrit, alors j'aime !



Refermons un peu les cuisses d'Anita, et parlons du reste du livre.

J'ai beaucoup apprécié le fait d'en savoir plus sur la politique vampirique, sur ses castes, sa hiérarchie.

L'arrivée de Musette chamboule beaucoup de choses, mais c'est également l'occasion pour nous de découvrir un nouveau pas de l'univers vampirique que l'auteur a créé. C'est une immersion supplémentaire, intéressante et assez fascinante.

On rencontre également de nouvelles têtes, peut-être pas aussi mémorables que celles que l'on a déjà pu voir, mais néanmoins marquantes, et je gage qu'on en reverra certaines dans un avenir proche ...

Du côté des humains, on retrouve également les membres de la police qu'Anita côtoie, grâce à une enquête qui va leur donner du fil à retordre et qui ébranle les médias et la communauté de Saint Louis.

Notre héroïne va avoir du fil à retordre, et elle risque d'y laisser quelques plumes si elle ne fait pas attention.



C'est un tome beaucoup plus axé sur les origines de Jean-Claude, et même si on a un aperçu plus large de son passé, on sent que le Maître de la Ville a encore beaucoup de confidences à nous faire.

Il est également beaucoup question des démons intérieurs d'Anita, mais surtout des marchés qu'elle passe avec elle-même, et de son acceptation, pas à pas, de ce qu'elle est, ce qu'elle désire, et ce qu'elle veut devenir.

Il est temps de grandir, de faire des choix et d'assumer. La jeune femme l'a bien compris, et je pense qu'elle nous réserve de belles surprises pour le futur.

J'ai vraiment hâte de découvrir tout ce processus.



Un énorme plaisir de lecture, Anita reste définitivement dans un coin de mon coeur, peu importe le nombre de fois qu'elle enlève sa culotte, je l'aime !

(bande-son de ce livre : Pussy, de Rammstein)
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Anita Blake, tome 1 : Plaisirs coupables

Que c’est mal écrit ! Certaines ellipses sont vraiment gênantes, comme si les sous-entendus étaient évidents alors qu’ils ne le sont pas. Pleins de petits détails ne sont pas clairs et perturbent la lecture : on ne sait pas qui parle, on ne sait pas où sont les personnages,... Et la référence évidente à Anne Rice pour la petite fille vampire qui dirige son monde ne rattrape rien, donnant des allures de pâle copie. Mais le problème principal pour moi est qu'à la moitié du livre, je n'avais toujours pas accroché !

Pas d'empathie particulière pour Anita, que je ne trouvais ni sympathique, ni courageuse, ni amusante par son ironie. Son personnage bien moins volontaire que ne le laisse entendre la 4e de couverture. Anita n’est pas si sûre d’elle-même. Bien que consciente de ne pas être exactement comme les autres, elle doute en permanence, sa modestie virant parfois à l’hypocrisie. Les personnages secondaires ne sont quasiment pas décrits. Tous ont tendance à être terriblement plats. Les vampires, décrits comme des êtres terriblement attirants, usant d'un pouvoir de séduction, ne sont pourtant absolument pas séduisants. Rien n'attire. Pas d'intérêt non plus pour l'histoire : savoir qui trucidait des vampires m'était complètement indifférent tellement l'énigme était mal amenée. Aucune base n'est posée. Rien qui tienne le lecteur et le titille, le poussant à avancer dans sa lecture.



Quand j'ai fini par me rendre compte que je prenais ce livre pour avancer ma lecture en soupirant, je me suis dit qu'il ne servait à rien d'insister. Cette lecture n'est visiblement pas pour moi. Après discussion avec des fans de la série, on me dit que le premier n'est pas le meilleur, et qu'il faut persévérer jusqu'au 3e pour apprécier vraiment. Je ne vois pas l'intérêt de me forcer à lire deux mauvais livres...
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Anita Blake, tome 25 : Mort écarlate

Nul! Une horreur! C'était lamentable pour résumer quelques-uns des nombreux problèmes du livre:

- Anita est devenue con comme ses pieds (elle pose des questions sur des évidences),

- La plupart du temps on a des scènes de baise, nulles, orgiaques et planifiées de manière profondément ennuyeuses, genre il faut trois page pour savoir avec qui elle va baiser...

- Quand ce n'est pas des scènes de sexe, c'est des descriptions interminables des cheveux et des yeux des personnages avec une obsession très marquée pour les tailles et les musculatures, c'est en risible!

- iels parlent de faire un gosse (ils en sont quand même au stade où iels vivent dans une caverne sous terre et sont obligé·es d'avoir plusieurs gardes armés devant les portes de leurs chambres et les accompagnant tout le temps alors qu'iels sont dans une forteresse)

- L'intrigue doit commencer vers les plus des deux tiers du livre, avant ce n'est que de la gestion de "couple" polyamoureux/baise. Iels doivent mettre au moins 50 pages à aller prendre une douche.

- On sait depuis longtemps qu'Anita est une Marie Sue mais là c'est ridicule. Elle est si jolie, si belle, mais ne le sait tellement pas, et tout le monde veut tellement coucher avec elle, et elle a tellement de pouvoirs!

- Nathaniel devient un connard, il veut virer dominant en version... connard.

- Des viols ne sont pas clairement identifiés en tant que tels et pardonnés vite fait et excusés. Tellement de choses malsaines au point de vue du sexe que je ne veux même plus y penser.



En gros j'ai dit plusieurs fois que c'était le dernier Anita Blake que je lisais... je viens de voir que la note moyenne du suivant est moins mauvaise, mais franchement j'en ai marre de l'inconstance de l'autrice, de son obsession pour les descriptions de cheveux, yeux, taille et musculature et des dialogues chiants.

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Anita Blake, tome 20 : Liste Noire

Ce tome 20 est une vraie bombe, j’ai adoré ! Une bonne intrigue meurtrière, la résolution de l’intrigue sur Marmée Noire se résout enfin et la relation Anita/Edward est devenue très intéressante.



Les Arlequins tuent les tigres dorés les uns derrière les autres et Anita est chargée par les autorités de découvrir le meurtrier, mais elle ne peut dire que ce sont les Arlequins, cela mettrait leurs vies en danger. Anita va donc avec Edward, Olaf et Bernardo tenter de tuer les vampires que Marmée Noire contrôle ainsi que les métamorphes. Mais les Arlequins sont puissants et très rapides, sans compter le pouvoir que la mère de toutes les ténèbres leur procure. Une fois n’est pas coutume, mais Anita a peur, surtout qu’elle est loin des hommes de sa vie et de la sécurité du cirque.



J’ai trouvé que l’intrigue était très bien développée et même s’il on sait dès le début qui sont les meurtriers, on est totalement happé par l’histoire. En effet, comme rarement, j’ai craint pour la vie d’Anita et mon cœur a eu des loupés à plusieurs reprises dans ce tome. Le suspense et l’action sont à son comble, et pas un seul moment, on ne s’ennuie. Pour une fois, l’enquête prédomine. Il est captivant. Mais ce qui est important ici, est incontestablement l’évolution de sa relation avec Edward. Il va petit à petit montrer ce qu’il ressent vraiment pour Anita, Donna et ses enfants. C’est un sociopathe, mais un sociopathe avec des sentiments, prêt à tout pour protéger ceux qu’il aime. On retrouve avec bonheur l’humour corrosif de notre exécutrice, et c’est très vite de nouveau addictif. Ses réflexions intérieures et sa franchise à toute épreuve sont une bouffée d’air frais.



J’ai beaucoup aimé apprendre à connaître le nouvel homme de sa vie, Ethan, il est attachant et profondément seul, et surtout il porte toutes les souches de lycanthropie tigre, ce qui pourrait changer beaucoup de choses pour Anita. J’espère que dans le prochain tome il aura son rôle à jouer !



J’ai trouvé ce tome parfait, Laurell K Hamilton mène très bien sa barque ! Et vu la fin de ce tome, j’ai vraiment hâte d’avoir le tome 21 !
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Anita Blake, tome 22 : Affliction

Je m'étais promis, comme à mon habitude lors de la parution de tout nouveau tome dans la série de bit-lit Anita Blake, de faire une longue critique bête et méchante, et drôle, pour une amie... Ben c'est très très mal parti.

Il m'a fallu plus d'un mois pour lire cette petite horreur. Impossible de lire plus d'un chapitre à la fois.

On y retrouve les écueils des tomes précédents: du porno crado, de la description de fringues kitsch, du mauvais anglais, de la guimauve tellement sucrée qu'on en a les dents qui pourrissent et tombent sur place, du faux girl-power...

Je crois que cette fois-ci, je raccroche. Je n'entreprendrai même plus de composer une critique drôle pour celles et ceux que ça fait rire.

Pourquoi donc?! Ces écueils là, d'habitude, j'en fais quelque chose... Et bien cette fois-ci, c'est un cran supplémentaire atteint dans le mauvais goût: du porno crado, toujours, mais doublé de scènes et pensées limite-limite (y'a sexe violent et sexe violent. Et puis il y a romance paranormale avec des créatures mi-animales et y'a expression de possibilité d'aventures zoophiles dans les prochains tomes) ; toujours des fringues kitsch et je pense sincèrement que l'auteur les trouve sexy, mais sérieux, un chapitre de description de dentelle, ourlet, décolleté et cuissardes (et encore, ça c'est un seul personnage, en un chapitre, on passe en revue la demi-douzaine de personnages présents et d'autres absents...) ; y'a un peu plus de politique surnaturelle mais là, il y a bien 200 pages de rappels résumant les 20 tomes précédents et pas de manière très intelligente ; de la guimauve dans des regards attendris et des petites culottes émues devant des hommes aux cheveux à la Rapunzel et pères mourants de morsure de vampires pourrissants, aaaaah ; du faux girl-power qui passe par la polyandrie parce que! et les longues énumérations des qualités d'armes à feu selon le type d'adversaire et situation, oh et les cicatrices, woohoo ; et enfin un anglais atroce. Ma théorie est que soit l'auteur dicte à un logiciel qui confond, entre autre, "of" et "have", ou alors elle ne se relis pas. Ou pire, elle s'en fiche.

Et pour finir, un dénouement, comme d'habitude, en 3 pages. Suivi de 10 pages de "et ils vécurent heureux, à dix dans une douche à jets latéraux et un lits pour dix voire douze si on se serre un peu en forme de cœur avec un baldaquin sur mesure par un créateur vampire super cool".

Je ne demanderai pas pourquoi les gens lisent cette série, ayant moi-même bien du mal à comprendre ma curiosité morbide.

Sur ce, je vais prendre l'air avec des aventures plus réalistes et stimulantes.
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Anita Blake, tome 14 : Danse macabre

Cela fait 4 ans que je suis cette série avec passion. Elle a toujours eu quelque chose de spécial, un univers et une ambiance à part qui arrivent toujours à se démarquer. C’est vraiment le point fort de l’auteur. Mais si Anita a toujours été un de mes personnages préférés, presque un modèle même, tant par sa force de caractère que ses valeurs, elle commence vraiment à descendre dans mon estime au vu de ses choix dans les derniers tomes.

Dans ce tome, Laurell K. Hamilton, nous offre une alternance de passages addictifs, puis ennuyeux. Nous assistons à des dialogues et descriptions souvent inutiles, qui m’ont donné l’impression de « chipoter » ou de donner « un prétexte » aux choix que faisait Anita.

Bien que certaines scènes de sexe servent l'histoire et les enjeux de pouvoirs, j’ai du mal à concevoir qu’Anita arrive à vivre avec un Harem d’hommes toujours plus nombreux qu’elle dit aimer à la folie… Pour moi, c’est impossible d’aimer autant d’hommes à la fois et je sais que je vais me faire des ennemis, mais je reste fidèle à Richard. Au vu des révélations, je pense que c’est le seul personnage qui aime Anita de façon sincère, sans « magie ».

La fin du livre est assez laborieuse, malgré des enjeux toujours plus importants pour la communauté vampirique. En effet, les trop nombreuses scènes de sexe m’ont un peu lassée et ne servent pour la plupart que de prétexte à l’auteure pour raconter ses expériences sexuelles. Car, oui, ça sent le vécu à plein nez. Voici un petit extrait pour vous faire une idée :

« Je les pris chacun dans une main. Au début, je n’arrivais pas à les branler en même temps. Je ne parvenais pas à partager mon attention entre eux de manière égale ; or, mieux vaut être concentrée quand on manipule ce qu’un homme a de plus fragile. Mais l’entrainement a fini par payer, et maintenant, ma technique est au point. J’ai enfin trouvé un domaine dans lequel je suis ambidextre. »

Pour les fans d’Asher, Laurell K. Hamilton nous offre un rapprochement qu’on n’attendait plus, mais qui sent le réchauffer, c’est dommage… Finalement, dans ce livre, il m’a manqué toute cette partie émotionnelle et tension sexuelle qui a totalement disparu depuis plusieurs tomes.

Malgré ce gros point négatif, Anita arrive toujours à me faire rire de par ces notes d’humour par-ci par-là. J’attends tout de même avec impatience ses retrouvailles avec Olaf qui nous promettent un tome mouvementé et dangereux à la hauteur des premiers.

En résumé, un univers toujours plus riche qui donne envie d’en savoir plus, mais beaucoup trop de sexe.


Lien : http://1001chroniquesenfolie..
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Anita Blake, tome 4 : Lunatic Café

Il me semble que ce tome marque un certain tournant dans la saga, j'ai comme le sentiment que le puritanisme de Anita en prend un coup (léger, léger) mais que ce n'est qu'un début !

Ne vous emballez pas, rien de bien osé dans ce tome pour autant ! Il s'agit surtout d'une prise de conscience de la demoiselle : sa relation avec Richard, comme celle avec Jean-Claude, suscitent doutes et remise en question. Anita veut une vie "normale" en un sens (question d'éducation et de religion) avec le mari fidèle, le chien et la chasteté avant mariage mais elle est tout sauf une femme "normale" et ses relations non plus... Bref c'est le début de la fin pour les idéaux de notre héroïne et c'est aussi un peu traînant pour le lecteur de la voir ainsi douter et mettre autant de temps à comprendre que ce que lui réserve sa nature n'est pas compatible avec ses désirs de petite fille idéaliste ! Enfin bon c'est fait, ce n'est plus à faire et ça ne laisse présager que du bon pour la suite.



Premier pas sur le chemin de cette révélation, notre petite tête dure d'Anita cède à un simili chantage de Jean Claude... Incompréhensible quand on connait un peu la demoiselle et qui démontre par là qu'elle se laisse faire plus qu'autre chose en mode "je proteste fort mais au fond je suis consentante" ! Pour autant là encore ne vous attendez pas à ce que la température monte, ça reste somme toute très gentillet et puis elle doute toussa (cf paragraphe du dessus !).



Au-delà de ces turpitudes amoureuses et du triangle amoureux naissant, la trame de cette épisode comporte tout de même une enquête (qui certes mets du temps à se mettre en place) mais qui s'avère plus que prenante ! Une nouvelle fois c'est dur, éprouvant même et Hamilton fait preuve d'une ingéniosité surprenante et qui frôle bien souvent l'horreur pour faire frémir son lecteur.

Celle-ci prend place cette fois du côté des loups-garous et présente plusieurs intérêts : en premier lieu la découverte de la meute locale et la création d'un lien avec Anita, et en second lieu (par parallèle) la découverte du monde de Richard et de ses semblables.

Et il va sans dire bien évidemment qu'Anita avec sa grande bouche et sa forte tête (qu'on apprécie de plus en plus soit dit en passant) va encore mettre le pied où il ne faut pas et se retrouver impliquée jusqu'au cou pour notre plus grand plaisir !



On retrouve aussi Edward dans ce tome et quelques autres personnages récurrents qu'on a plaisir à revoir et à découvrir un peu plus (à la différence ajouterai-je du grand nombre qui défilent et meurent à tour de bras).



En résumé un tome sur la lancée des précédents et qui ne doit sa note légèrement réduite qu'aux quelques lenteurs de début de tome et sur l'aspect romance plus qu'action. Reste qu'on ne s'ennuie pas vraiment, surtout une fois l'enquête lancée et que ce tome offre encore une fois une bonne tension et un pas de plus dans le monde urban fantasy de Hamilton qui s'enrichit à chaque opus.

Espérons que les doutes et hésitations qui encombrent un peu ce volume serviront comme je le pressens à une amorce de changement chez Anita et que celui-ci sera bel et bien mis à profit dans les prochains tomes ! (miam !)
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Anita Blake, tome 14 : Danse macabre

Une critique pour l'ensemble de la série d'Anita Blake



Cela a commencé doucement mais les 8 ou neuf premiers tomes sont à dévorer : Ambiance sombre et sanglante, succession de personnages charismatique et pourtant non redondant, c'est assez pour en faire une très très bonne série. des combats, des bons mots, de la puissance en veux tu en voila : vraiment j'ai adoré cette série.



Puis le déclin, sous la forme d'un pouvoir acquis de Jean-Claude : l'ardeur. Mais pas seulement car pour moi cette tendance à sombrer dans le porno SM à commencer plus tôt, l'auteur s'est juste servi de l'ardeur pour continuer dans cette voie et c'est dommage. Manque d'idées nouvelles ? dans ce cas il aurait peut être mieux valu terminé la série. c'est bien simple après papillon d'obsidienne il n'y a plus que ça : du sexe sans arret. On s'est attaché à cet univers et au personnages, même aux plus mauvais d'entre eux (les survivants en tout cas). On veut se dire que cela va redevenir parfait comme au début mais non. maintenant je vois ma collection d'anita blake comme une déception, je n'ai même plus envie de les lire à force de m'être acharné à finir les tomes les plus récents.



Il parait que Harlequin est meilleur, je verrai si cet épisode tue la série ou s'il la ranime.
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Anita Blake, tome 2 : Le cadavre rieur

Agréable surprise qu’est ce deuxième tome des aventures d’Anita Blake, je suis bien contente d’avoir continué à suivre notre tueuse.



Le cadavre rieur s’intéresse de plus près aux métiers d’Anita, à savoir réanimatrice et enquêtrice sur des affaires relatives au « surnaturel ».



L’intrigue, tout d’abord, est bien mieux structurée, claire et nette que dans le premier tome. Fini l’effet brouillon, le récit est bien mené et compréhensible. Les intrigues en parallèle du début qui avaient tendance à me perdre se regroupent finalement et on comprend bien pourquoi les deux grosses aventures se chevauchaient.



Dans l’ensemble, j’ai trouvé que l’auteur accorde plus d’importance aux descriptions, surtout physiques. Du coup, je me représentais mieux les personnages et leur caractère. Seul défaut : Anita se sort de situations toutes plus dangereuses les unes que les autres, parfois même un peu trop. Heureusement qu’elle finit quand même à l’hôpital sinon j’aurai trouvé ça tiré par les cheveux.



En bref, ce deuxième tome est largement supérieur au premier. Rien à voir au niveau de la construction et du contenu de l’intrigue, et c’est tant mieux. Je vais donc lire le tome 3 avec beaucoup moins d’appréhension !

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Anita Blake, tome 1 : Plaisirs coupables

J'ai acheté ce roman lors de la fabuleuse offre Milady du mois de juin dernier, et j'en avais profité pour faire quelques folies. Bref, tout ça pour dire que pour l'achat de deux Miladys, on avait le droit à un livre gratuit et j'avais choisi celui-ci ! Il faisait parti de ces sagas que tout le monde lit et que l'on arrête pas de conseiller alors j'ai craqué lors de l'offre spécial : ni une, ni deux le voilà dans PAL et j'attendais pour le lire... Quelle idiote j'ai été !



Nous sommes dans la ville de Saint-Louis, Missouri, durant un été caniculaire et un tueur de vampires rôde dans les rues la nuit, en assassinant les créatures de manière brutale. La police étant complètement larguée, le maître des vampires de la ville décide de faire appel à Anita Blake, réanimatrice (de zombies, j'entends) et accessoirement chasseuse de vampires à ses heures perdues. Elle sera donc chargée de découvrir qui est l'auteur de ses crimes et pour cela elle devra faire preuve de tout son courage ! Ainsi débute le roman, et nous allons donc suivre la jeune femme dans son enquête !



Désormais parlons un peu des personnages. Tout d'abord, il y a bien sûr notre héroïne : Anita Blake, petit bout de femme d'à peine 1m58. Elle assez atypique, pas uniquement à cause de son métier, mais aussi parc qu'elle compense son apparente fragilité physique par une combativité et une répartie à toue épreuve. J'adore ce genre d'héroïne courageuse et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds par les gens. Anita est le personnage principal du roman, qui est par contre bourré de personnages secondaires hauts en couleurs ! Chez les gentils, nous avons Jean-Claude (mais sincèrement, c'est quoi ce prénom affreux ?), un maître vampire dirigeant une boîte de strip-tease vampiriques; il y a le gentil Philippe, un jeune homme accroc aux vampires et enfin il y a Veronica, dite Ronnie, la meilleure amie d'Anita. Chez les méchants, il y a bien entendu Nikolaos, le maître vampire (vous serez d'ailleurs extrêmement surpris !!), et enfin Aubrey et Valentin, deux vampires aussi cruels et sanguinaires, l'un que l'autre. Et le dernier personnage secondaire plutôt important mais inclassable : Edward, chasseur de vampires qui ne cherche que son intérêt. Personnellement, je l'ai adoré ! Mon préféré !



En ce qui concerne le style d'écriture de l'auteure, je m'attendais à un roman du genre trash, très suggestif voire plus que ça... Mais ce n'est vraiment le cas et j'ai été agréablement surprise, car je ne suis pas vraiment fan de ce genre de scène ! Bon, certes, je vous l'accorde, elle dit des "Merde" et "Putain", mais pas à toutes les pages non plus. Elle reste polie et parle avec un langage que je qualifierai de courant, celui que la plupart des gens utilisent tous les jours. Rien de réellement choquant en fin de compte !



En bref, un bon roman, divertissant et pas choquant que j'ai pris plaisir à lire, mais il manquait néanmoins ce petit je ne sais quoi pour rendre la lecture meilleure. Mais comme je compte poursuivre les aventures de cette chère Anita, peut-être au prochain tome ?
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Anita Blake, tome 1 : Plaisirs coupables

J'ai aimé ce livre malgré ses défauts et j'ai adhéré à l'héroïne Anita, tueuse de vampires. Elle est fière et forte, ses réparties sont drôles et intelligentes.

C'est un premier tome sympa qui survole plein de choses mais ça met en place pour la suite. Un bon souvenir de lecture qui a pris un coup de vieux en 2024. Faut le savoir si vous pensez le lire.
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Anita Blake, tome 23 : Jason

Pour que je mette une étoile c'est vraiment que je n'ai pas apprécié. Le livre, très court heureusement (270p), se résume parfaitement suivant cette trame exacte: Discussion pré coïtale, Orgie, Discussion post coïtale, Discussion pré coïtale, Orgie, Discussion post coïtale. Sans aucune exagération. On laisse tomber Anita Blake tueuse de vampires pour Anita Blake reine des partouzes! Si le tome suivant est de la même veine j'arrête la série.

Pour ceux à qui ça ne pose pas de problème de "sauter" un tome, et qui n'ont pas envie de lecture érotico-pornographique, vous pouvez le faire avec celui-ci: il n'apporte rien au fil rouge.
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Anita Blake, tome 24 : Coeur de glace

Après le tome décevant sur Jason j’avais hâte de retrouver Anita Blake et un récit plus axé sur sa spécialité de nécromancienne et chasseuse de monstres que sur ses atermoiements de couple.



Et je n’ai pas été déçue !

Même si ce tome va mettre tout de même en avant encore certains problèmes d’Anita avec sa psyché et ses traumatismes profonds, il reste centré sur l’affaire en cours et aussi la politique vampire.

Même les fiançailles et le mariage ne sont évoqués que lors des « pauses » de la belle auprès de son fiancé entre deux bagarres et remises en place de métamorphes un peu trop macho.

Anita se voit donc confier une mission qui sort de l’ordinaire, même pour elle. Les zombies, elle connaît mais ce qu’elle va rencontrer va la perturber profondément. Les vidéos porno zombies ce n’est pas nouveau, hélas, les hommes ont l’âme corrompue et les plus basses vicissitudes ne semblent pas les rebuter quand il s’agit d’assouvir leurs désirs les plus noirs. Mais ici, ce qui va la faire déchanter et envisager cette enquête de façon plus sombre, c’est la présence de l’âme de la victime dans son corps pourrissant. Leurs regards appellent à l’aide, mais leur condition de zombie les lie à leur créateur et à ses ordres. C’est d’un esclavage pire que la mort que nous parlons ici et d’une torture morale avilissante et destructrice pour l’âme.

Cette enquête se présente mal car elle fait remonter à la surface de nombreux traumatismes du passé mais surtout son expérience face à la Señora, à Dominga Salvador, la prêtresse vaudoue la plus puissante du Midwest, avant qu’Anita ne s’en charge. Ses aspirations à créer des zombies afin de les vendre comme esclave sexuel avait causé un « léger » désaccord avec Anita à l’époque et ses velléités d’association avait été écrasées dans l’œuf. Cela avait d’ailleurs été mal perçu par la prêtresse qui avait tenté par la suite de faire assassiner Anita par ses vaudous. Ce ne sont pas des souvenirs que l’on aime à se remémorer mais la passé va devoir ressurgir pour aider le présent car le « réalisateur » de ces films semblent posséder un pouvoir suffisamment puissant pour jouer avec l’âme de ses victimes et les maintenir en « vie » le plus longtemps possible sans détérioration.

Cette enquête ne sentait pas bon et cela n’avait rien à voir avec la putréfaction des zombies, mais plutôt avec un sentiment diffus que le pouvoir de cet ennemi allait leur poser d’autres interrogations existentielles.



Encore un tome plein d’actions et de suspens, les zombies ont la part belle ici et l’auteure a su intégrer à son roman une bonne dose d’informations intéressantes sur le sujet. Anita est une professionnelle dans sa partie et nous le démontre toujours plus, même si cette fois beaucoup d’inconnues restent en lice.

D’autre part la politique vampire en parallèle de l’enquête est toujours compliquée et ne lui facilite pas la tâche. Entre Asher qui continue ses caprices et ses conneries, les tigres-garous qui veulent voir un mariage entre Anita et l’un des leurs dans le cadre de leur cérémonie d’union des mains et les autres petits défis et mises au point avec certains des métamorphes, Anita ne s’ennuie jamais.

On va aussi découvrir beaucoup des faiblesses des uns et des forces des autres. Jean-Claude, Micah, Cynrik, tous les hommes de la vie d’Anita vont avoir un rôle à jouer dans ce tome. On va ainsi pour certains découvrir leur évolution pas toujours positive et les femmes vont aussi faire une entrée douce dans ce nouveau contexte amoureux. Moins de scènes de sexe que dans certains des précédents tomes, mais parsemés à bon escient pour faire avancer les choses.

C’est un tome que j’attendais at qui rattrape vraiment le tome insipide et inintéressant précédent. Il m’a manqué Edward je l’avoue mais je ne désespère pas de le voir dans le tome prochain .
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Anita Blake, tome 24 : Coeur de glace

Un tome avec une intrigue à vous glacer le sang : du porno avec des zombies (déjà c'est dégueu) mais en plus, les zombies sont conscients de ce qui leur arrivent ! (c'est donc du viol, joie !).

Anita n'est plus obligée de coucher pour résoudre une enquête ? chouette !



Oui mais...

Mais, l'auteur ne sait plus gérer ses bonnes idées. Elle a des intrigues intéressante mais n'arrive jamais à les exploiter. Ici, j'ai l'impression que c'était pire que tout : l'intrigue ouvre l'histoire, ok, puis la termine... et c'est tout. Entre les deux chapitres ? Bah une phrase ou deux par ci par là, mais rien de concret.

Alors certes c'est le FBI qui enquête et pas Anita directement, mais bon, si c'est tellement au second plan pourquoi le mettre en avant dans le résumé ? Pourquoi ne pas plutôt orienté ce dernier sur les zombies d'Anita qui prennent une plus grande part du texte ? (pour information, ne pas s'en prendre à l'éditeur français sur ce coup, puis l'auteur elle-même a présenté son texte ainsi, orienté porno zombie)



On a, certes, un gros morceau qui est consacré à la nécromancie d'Anita. On voit que cette dernière ne maîtrise pas très bien ses pouvoirs (ni ses clients d'ailleurs...). Cela n'augure rien de bon, mais elle pourra compter sur son ancien mentor et sa prudence pour régler le problème avant que ce ne soit pire.

Mais tout le reste est consacré aux états d'âme de leur petite communauté.



L'auteur va tellement tourner en boucle là-dessus que même les personnages secondaires en ont marre et en feront la réflexion à Anita (j'avoue, j'ai ri !).

Asher, puis les tigres, puis les cérémonies, puis les susceptibilités de chacun, puis les roulements de mécaniques, puis, puis puis... L'auteur devrait accepter d'écrire des livres moins épais mais qui reviennent à l'essentiel.

Là on voit plus Jean-Claude, et même un peu Richard, ce qui est bien. Maintenant, on arrête un peu d'écrire toujours la même chose.

Entre autre sur le complexe d'infériorité d'Anita qui est copié-collé dans le texte par moment !





En bref, on avait une nouvelle fois de (deux) bonnes idées d'intrigues mais qui sont un peu trop noyées par rapport à toutes les récriminations de chacun. Il est grand temps de faire un coup de ménage pour se recentrer sur l'essentiel !

Le prochain tome se déroulant dans un pays étranger et avec Edward, j'espère vraiment que mon vœu sera exaucé !



J'ai envie de relire les premiers tomes de la série, pour me rappeler que c'était une bonne série au départ.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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