Laurent Chabin

Zach est un adolescent solitaire, indépendant, probablement amoureux amoureux de Bérénice. Au parc, tard un soir, il trébuche sur un cadavre… Bérénice traine souvent avec Zach même s’ils ont peu en commun, du moins c’est ce que lui répète sans cesse son amie Stéphanie avant d’arrêter de donner de ses nouvelles. C’est avec toutes ces pensées que Bérénice se rend au par cet reconnaît le blouson de Zach à côté d’un cadavre…. Stéphanie s’est laissée charmer par Matthieu et maintenant elle est endettée face à lui. Quand Alain, son dealer, se montre impatient, Matthieu pense trouver l’argent auprès de Bérénice. Stéphanie veut tout empêcher et se rend au parc, tard un soir….



Ces cinq personnes se retrouvent toutes au parc, le même soir mais à quelques minutes d’intervalles. Qui a fait quoi ? Ont-ils vu le même cadavre par terre ? Et si l’un des corps était seulement inconscient ? Si en voulant aider l’un, ils nuisaient à un autre ? Chacun des personnages ne connaît qu’une partie du puzzle. Le reste n’est qu’une zone d’ombre. Incidemment, c’est le titre du livre. Pour mettre au jour la vérité, le lecteur doit aller jusqu’au bout des quatre parties, chacun narré par l’un ou l’autre des jeunes, Zach, Bérénice, Stéphanie et Zach à nouveau.



Zone d’ombre est une plaquette, un roman pour adolescents mais j’ai un peu de difficulté à le classer comme bien d’autres titres de Laurent Chabin. Les thèmes abordés (drogue, fugue, meurtre) sont ceux qui rejoignent les plus vieux de quinze-seize ans mais l’écriture est un brin trop simple pour eux, plus appropriée pour des douze ans. Aussi, malgré des personnages sympathiques, intéressants et bien décrits, j’éprouve autant de difficulté à croire à leur histoire. Est-ce si facile de disposer d’un cadavre ? Seulement en voir un de près devrait constituer une expérience traumatisante, encore plus en déplacer un et le cacher. Ce n’est pas une plante dans un bureau ! Même si un ami était impliqué, j’appelerais la police. Je n’aime pas quand on rationalise trop des horreurs. Mais bon, les jeunes devraient apprécier l’intrigue et le mystère.

Montréal, la neige… et le feu !



Marginale, Sara échappe de peu au violent incendie qui ravage une ancienne usine désaffectée ou elle avait rendez-vous avec une amie qui y a installé son atelier d'artiste.



Comment le feu a-t-il pris, elle l'ignore, par contre, ce qu'elle sait, c’est que dans sa fuite elle a assisté à la mort d'un ancien ami, visiblement victime d'un coup de fusil, sûrement tiré par le vieux avec qui elle a échangé un regard perçant et inquisiteur avant qu'il ne disparaisse, comme englouti dans la fumée épaisse du brasier vrombissant !



Seulement, le lendemain, quand les soldats du feu ont sécurisé les lieux, aucun cadavre, aucun vieux inquiétant ne sont mentionnés par les médias !



Sara est-elle en danger, elle qui a croisé le regard de celui qu’elle estime être un assassin ?!

Est-il à sa recherche ?



Il lui faut en avoir le cœur net, donc mener son enquête qui va constituer ce très court roman qui s’avale comme une poignée de pop corn devant un polar mené tambour battant.



Comme Scoubidou ou le ‘club des cinq', nous allons nuitamment parcourir de sombres couloirs en quête d'un savoir, d'une étincelle et d'un épilogue sauf qu’ici la mort rode, nous ne sommes pas dans une aventure pour enfants programmée sur Gulli.



Accompagnée de son chum (Montréal, j'ai dit) et de la copine avec qui elle avait rendez-vous au moment de l’incendie, Sara va chercher à comprendre ce qui s’est passé, pourquoi et surtout qui est ce vieux qui, finalement, n'existe pas comme le dit le titre du roman.



C'est court, très court donc ça se lit vite, très vite, sans déplaisir mais sans non plus soulever un enthousiasme délirant, nombreux étant les ouvrages qui creusent ce même sillon du jeune marginal qui, pot de terre (mais peu malléable) finit par faire plier le pot de fer.

 

 

Le roman que j’ai lu se nomme L’énigme du canal. C’est une histoire avec de l’action et un dénouement surprenant. Ce livre raconte une histoire de trois enfants qui trouvent un cadavre dans un buisson sans rien dire à leurs proches. Les choses se compliquent, ils reçoivent des appels téléphoniques anonymes et des menaces. J’ai aimé ce roman et je le recommande à tous, car l’intrigue et le vocabulaire utilisé en font un livre palpitant.

Pour commencer, l’intrigue m’a plu. J’avais toujours le goût d’en savoir plus. Quel est l’objet mystérieux que Thomas a ramassé sur le lieu du crime? Que signifient les dessins dessinés? L’auteur a réussi à me surprendre dans toutes les situations que les jeunes ont surmontées.

Ensuite, j’ai adoré le style d’écriture. L’auteur a su utiliser des mots faciles. Cela m’a permis de comprendre facilement toute l’histoire. Il a aussi utilisé des expressions que nous employons dans la vie de tous les jours. Cela donne de la crédibilité à l’histoire captivante.

Pour conclure, si vous voulez un livre avec de l’action et une intrigue fascinante je vous le conseille. Ce livre m’a captivé tout au long de l’histoire. Je pense que vous allez aimer ce livre autant que moi.

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma lecture rapide "L'HOMME A LA HACHE" de Laurent Chabin. Je sors de ma lecture avec un bilan mitigé.Roman court - de 80 pages mais roman noir ,glauque et dur. Le petit hic pourquoi nous avoir mis un inspecteur aussi neu-neu, dommage. Sinon tout se joue entre Joseph,Angèle et Hubert pour savoir qui a commis cet infanticide je vous laisse découvrir ce roman. Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

15 nouvelles littéraires d'intérêt inégal ayant toutes pour thème l'école (primaire ou secondaire). Il y a deux nouvelles que j'ai davantage appréciées: "Le Placard" de Laurent Chabin et "Ça suffit" de Martine Latulippe. Les autres étaient correctes sans plus. Je crois que j'ai préféré le tome suivant "Nouveaux mystères à l'école".

L’homme à la hache de Laurent Chabin est le premier opus de la collection Le Treize noir chez la petite maison d'édition La veuve noire.

C'est le premier donc que je lis mais ça ne sera pas le dernier.

En effet ce court roman m'a percuter de plein fouet et j'en ai pris plein la tête.

Mais alors que nous raconte "L'homme à la hache"

Un dimanche soir, alors qu’Angèle se présente chez Joseph, son ex-mari, pour chercher sa petite fille, elle découvre le cadavre de celle-ci, atrocement mutilé, dans la cave de la maison vide. Joseph, lui, est en fuite.

Mais le cauchemar d'Angèle ne fait que commencer, car le meurtrier court toujours...et semble vouloir s'en prendre à elle. Tandis que l'inspecteur Vanasse tente de piéger le monstre, le psychologue Lépoisses soupçonne Angèle de cacher quelque chose. Tous les trois émettent leurs hypothèses et leurs craintes, jusqu'à ce qu'éclate la bouleversante vérité.

L’action déboule de façon implacable dans cette histoire sanguinolente, à l’ambiance effrayante, où la terreur le dispute à la folie.

Policier et psychologue essaient de mener l’enquête à leur manière, devant des événements qui ne se déroulent pas de façon ordinaire dans ce genre de situation.

Car tout semble clair ici, pour la vérité se cache souvent sous les apparences.

Et vous vous en douter les premières constatations et premières déductions que feront la police ne seront pas les bonnes.

Ici l'auteur imagine le pire imaginable et la vérité se révèlera insoutenable. Il met en scène des pulsions meurtrières plus que troublantes. Et j'avoue avoir était parfois interdite par celle-ci.

C'est noir, c'est glauque, sombre à souhait, qu'on n'arrive pasà lâcher pas ce petit polar incroyable !
Lien : https://collectifpolar.com/

Les romans policiers doivent respecter une règle importante, mais tout de même non écrite. C’est-à-dire qu’il doit y avoir un crime quelconque, une enquête et un dénouement. Il existe quelques livres qui se targuent d’être un polar, mais qui ne suivent pas systématiquement cette recette. Que devons-nous penser de ces oeuvres et de leurs classifications?



Laurent Chabin est un auteur québécois prolifique. Il a écrit plus de 80 bouquins dont le populaire « Élise », « le prisonnier » et aussi « Luna Park ». Personnellement, il m’était inconnu jusqu’à la lecture de « Le Corps des femmes est un champ de bataille » publiée chez « Coups de tête » en 2012. Contenant 239 pages, il s’agit d’un roman noir.



Il m’est difficile de chroniquer sans dévoiler une partie de la chute. Par contre, je ne vous communiquerai pas tout, pour ne pas gâcher votre plaisir de lecture. Sachez, tout simplement, que nous ne découvrirons jamais la vérité. Frustrant, dites-vous? Surtout venant d’un polar. La facette du dénouement a ainsi été complètement mise de côté pour laisser une ouverture et des questionnements. C’est conséquemment sur une note plutôt amère que j’ai terminé le bouquin.



L’idée est pourtant bonne: mêler littérature et enquête sur un crime. C’est d’ailleurs ce thème qui m’a d’abord intrigué. L’oeuvre utilise donc cette trame de fond à un meurtre sordide. J’ai également apprécié la plume de l’auteur qui se veut simple, ce qui est à mon avis, garant de succès pour un polar.



Il y a par contre de grands problèmes dans le bouquin. Le plus énervant, outre la finale, est une scène qui aurait dû être complètement supprimée à mon avis. La protagoniste rencontre un homme inconnu qui l’invite chez lui pour parler de l’enquête. Elle semble lui être repoussante au vu de la description faite par l’écrivain. Rien ne l’empêche, pourtant, de s’adonner à la sodomie avec ce personnage, sans aucune raison valable, au saut d’un paragraphe. C’est incompréhensible, complètement inutile et surtout de mauvais goût.



Nous sommes confrontés à quelques décrochages lors de la lecture. Surtout qu’après cet acte sexuel incompatible avec le reste, elle n’hésite pas à l’appeler d’un élégant « Monsieur » quelques chapitres plus loin… Comme s’il ne s’était rien passé entre eux deux. Oublie au moment de l’impression? Erreur de rédaction? Aucune idée. Pour un si petit roman, ce fut pour moi une goutte de trop. Bien que l’écriture est géniale, ces problèmes surpassent facilement la qualité littéraire.



Finalement,



Malgré le concept excellent et la belle plume, ce fut une vraie déception due aux scènes superflues et sans réelle logique avec la trame. La chute ouverte est également amère. 2 sur 10



On aime : la plume, la trame



On n’aime pas : les scènes sans logique, la chute
Lien : http://www.sergeleonard.net/..

J’ai découvert la plume de Laurent Chabin dans l’excellent recueil de nouvelle proposé par Richard Migneault, « crime à la bibliothèque » ? Aussi comme son court texte n’avait plu, j’ai tenté de me procurer un de ses romans policiers et tout à fait par hasard je suis tombé sur celui-ci,

« Les voix meurtrières »

Aussi quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai réalisé que ce titre était en réalité la compilation de deux titres de l’auteur parus aux éditions de La Veuve noire et à La Courte Échelle (éditeurs canadiens) : "L’Homme à la hache" et "Le Jeu de l’assassin".

Deux titres pour le prix d’un, j’avais là de quoi de rassasier ma soif de découvrir ce nouvel auteur. Enfin nouveau pour moi, simple bibliothècaire française car il semblerai qu’au Québec Laurent Chabin le plus français des québécois soit très connu et reconnu notamment pour ces polar et série SF jeunesse, ado et Young adult



Alors que nous racontent ces deux polars :





Réunis dans un chalet isolé, des amis décident de jouer au jeu de l'assassin. Mais le jeu tourne au cauchemar lorsque la victime désignée est réellement retrouvée morte. Vers qui se porteront les soupçons ? Et si chacun avait quelque chose à se reprocher ? Un polar chorale passionnant bien écrit.



Et dans « L’Homme à la hache » Un dimanche soir, alors qu'Angèle se présente chez son ex-mari Joseph pour chercher sa petite fille, elle découvre le cadavre de celle-ci, atrocement mutilé dans la cave de la maison vide. Joseph, lui, est en fuite. L'action déboule de façon implacable dans cette histoire, à l'ambiance effrayante, où la terreur le dispute à la folie. Un policier et un psychologue essaient de mener l'enquête à leur manière autour de ces événements dont la violence les dépasse. Encore un polar psychologique choral addictif. Un très court roman qui peut s’adresser aux adolescents aussi.

« Les voix meurtrières » sont, on peut le dire, de belles découvertes en sommes.


Lien : https://collectifpolar.com/

Je n'ai vraiment pas été impressionnée par ce recueil de nouvelles littéraires, au contraire, j'ai trouvé les nouvelles d'ennuyantes à carrément dégueulasses à lire (déplaisantes, même - surtout - pour des ados). À éviter!

C'est d'abord pour la couverture que j'ai acheté ce livre : je la trouve vraiment belle et les suivantes ne sont pas vilaines non plus. Si on y ajoute le résumé promettant un moment d'évasion, je ne pouvais qu'être séduite.





L'héroïne est une jeune fille de caractère, elle endure les épreuves en serrant les dents et en conservant sa fierté. Mais si le personnage est intéressant, il n'est ps attachant. En effet, la jeune fille est froide et hautaine, ce qui la rend peu sympathique. Toutefois, on ne la déteste pas non plus et on suit son parcours avec curiosité.









L'histoire est intéressante, je l'ai beaucoup aimée et j'ai adoré le décor des aventures de l'héroïne. C'est malheureusement assez spécial : on dirait que l'histoire nous est racontée par quelqu'un à l'oral. Il y a peu de descriptions et encore moins de dialogues. On ne pas dire non plus qu'on s'attarde sur les sentiments des personnages. La narration va à l'essentiel et on ne s'arrête pas sur les détails. Ce n'est pas une mauvaise chose mais c'est assez surprenant.





Malgré une petite frustration, j'ai quand même apprécié ce roman qui nous emmène ailleurs et j'en garde un souvenir très positif.

Huit-clos mettant en scène huit amis venus passer quelques jours dans un chalet isolé. Puisqu'ils se retrouvent bloqués en pleine tempête de neige, ils décident de jouer au jeu de l’assassin : un jeu de rôles dans lequel l’un d’entre eux jouera la victime et un autre, l’assassin.



Mais la fausse victime va devenir une vraie victime qui mènera à une intrigue très bien ficelée.Qui avait un mobile pour se débarrasser de Claire ? Qui a pu commettre aussi discrètement le meurtre? Les suspects ne manquent pas…

Court roman policier à partir de 10 ans.

Weekend de quatre jours pour 4 amis (3 filles et 1 garçon) près du village de Lac Louise. Ils logent dans le chalet d'un voisin, M. Larsen qui sera leur guide durant leur séjour. L'agression puis la disparition de ce voisin lors de leur première randonnée entraînent les adolescents dans la tourmente.

Sympathique.

Dernièrement, j`ai lu le roman Enfer vert de Laurent chabin. J`ai beaucoup apprécié ce roman car son contenu est très intéressant. D`abord, l`histoire est très bien expliqué et dé.taillée. Par exemple, au début, l`auteur nous explique très bien la beauté de la forêt amazonienne, et même durant toute l`histoire. Ensuite, les personnage sont très réalistes parce que la plupart des personnages ont des traits de caractère très bien expliqués et démontrés durant tout le livre avec un réalisme incroyable.



Aussi, le style de l`auteur m`a permis d`aimer ce livre. Pour commencer, l`auteur a choisi un vocabulaire simple en utilisant des dialogue qui enrichissent son texte et permettent aux lecteur de vivre l`aventure avec les adolescent. Les description des personnages ou lieux sont courtes, mais très bien détaillées et cela m`a permis d`apprécier ce roman et de bien le comprendre.

C'est malheureusement l'un des récits de pirates les plus ennuyants que j'ai lus.



L'histoire débute avec la décapitation du comte de Kergorieu, accusé à tort de déloyauté par le roi de France. Sa femme, la comtesse Rachel, abandonne alors son manoir et prend les armes contre les armées du roi afin de venger son mari. Secondée par ses deux fils, elle sème la terreur dans les villages de la région et finit par prendre la mer pour se faire pirate. Elle se fait alors appelée Murène et poursuit sa quête de vengeance en mer.

très bon livre. je l'ai lue lors d'une lecture obligatoire en classe. Je ne l'aimais pas au début mais j'ai fini par l'aimer.

La nuit sort les dents de Laurent Chabin

Alex, un jeune adolescent, marche le soir dans le parc Saint-Henri et découvre le cadavre d’un inconnu. Il se fait arrêter par la police tandis qu’il essayait de s’éloigner du corps. Cependant, il reconnaît l’arme du crime et comprend que la famille de son amie Océane est mêlée à tout cela. Qu’est-ce qui aurait poussé un membre de la famille d'Océane à tuer cet homme? C’est eux, une fille descendante d’une famille d’artistes de cirque et un garçon venant d’une famille riche qui résoudront ce meurtre en questionnant et espionnant des suspects.





J’ai été captivée par ce livre trépidant grâce à ses personnages dont l’histoire se termine de façon très inattendue et insoupçonnée. Lisez ce livre si vous aimez résoudre des mystères. Deux personnages de classe sociale différente sont confrontés. Confronter:«Réunir des personnes pour comparer leurs affirmation» (Antidote) Que c’est intéressant! On peut voir à quel point leur vie est contrastée, mais qu’ils peuvent quand même développer des affinités malgré leurs différences. C’est rare que l’on voit deux personnages aussi différents faire équipe. Comme c’est original! Dans la vie de tous les jours, il y a beaucoup d’injustice envers les gens démunis et on ne voit pas souvent des gens pauvres fréquenter des gens riches. Il y a une inégalité sociale dans notre monde et ceux qui n’ont pas les moyens n’ont pas les mêmes privilèges que d’autres. Le jeune Alex dit même: «L’attitude des policiers s’est tout de suite assouplie. Ils n’avaient plus sous la main un jeune voyou issu d’un quartier défavorisé, mais un fils de famille honorablement connu, au casier judiciaire sans taches et aux relations avantageuses.»(p.15) Pour conclure, ce livre était très divertissant et intrigant ainsi que le jumelage de personnalités totalement opposé.

Intéressant! Je trouve par contre que l'auteur étire un peu trop l'intrigue de Chibougamau. J'ai l'impression de virer en rond dans l'histoire.

Le souffle épique offert par l’écriture vive et rythmée de Laurent Charbin ne prend dès les premières pages sans jamais nous relâcher. Inconnu en France, ce canadien propose un excellent ouvrage de jeunesse, sans fioriture, avec efficacité, une ode à la liberté face à l’homogénéisation du monde.



La jeune Khojen, cavalière et guerrière émerite, bannie de la horde des cent mille chevaux, rejetée par le chef incontesté Wulf, n’a que trois jours, sans cheval, sans eau, sans nourriture pour échapper aux siens. Sa quête de liberté lui aura valu cette mortelle punition ; sa determination sans faille lui offrira un destin de loup. Décharné peut-être mais libre sûrement.



Nos réserves sont celles d’un lecteur amoureux de littérature, de personnages complexes, d’histoire dans l’Histoire, de voyage par procuration, de philosophie cachée dans les recoins….Ici vous trouverez de l’efficacité, de la vivacité, du rythme.


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Le mécanisme de l'angoisse fonctionne plutôt bien, pour ce qui peut presque s'apparenter à un huis-clos, tant une grande partie de l'histoire se déroule dans un chalet. Une fois ouvert, il peut être difficile de le fermer pour un enfant, tant il aimerait connaître la fin.

Il est cependant vrai qu'il faut faire abstraction de certains détails, qui peuvent empêcher un adulte d'entrer dans ce récit. Comme ces enfants qui parviennent à rester seuls tout un week-end, et qui n'ont que pour ambition de résoudre une enquête, plutôt que d'aller chercher de l'aide.

Par ailleurs, la trame de cette énigme parait un peu trop évidente pour tout lecteur régulier de ce genre d'histoire.

Beaucoup de suspens, j'aime beaucoup le "décor"...