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Critiques de Lawren Schneider (80)
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Les larmes des cigognes

Tout ce qui a trait à notre Histoire, aux guerres, tout ça, me rebute, m'ennuie, habituellement.

C'était donc un petit peu mal barré pour Les larmes des cigognes...

Mais bon, là, on ne m'a pô laissé trop le choix... puisque ce roman, on me l'a offert...

Obligation de le lire !

Alors, rassurez-vous tout de suite, non, je ne l'ai pas pris comme un cadeau empoisonné.

Parce que mon ami, avant de me l'envoyer, j'ai vu ses yeux briller, en évoquant ce bouquin. Il m'a transmis ses émotions dans sa façon d'en parler, dans ses mots élogieux...

Même pas peur, donc.

Il savait ce qu'il faisait et de mon côté, j'avais entièrement confiance.

J'ai juste attendu le bon moment pour le débuter.



Après un prologue plutôt très intrigant, l'histoire débute véritablement en 1986, avec 4 adolescents, de Gambstett, en Alsace.

Dès les premiers instants, ces 4 potes qui ont l'habitude de traîner ensemble, s'amuser, rire, parler, tout s'avouer...m'ont happée.

Parmi eux, il y a Christophe.

Chris a des visions depuis quelque temps.

Un secret lourd à porter pour lui...

Qu'il a besoin de confier. A ses amis, évidemment.

Qui eux aussi, joueront le jeu.

Des révélations qui ne seront pas sans conséquence...

Un don qui nous ramènera, en 1943, à Tambov, camp 188, en Russie, avec le grand-père du jeune homme, réquisitionné par l'armée Allemande - un "malgré-nous".

Une seconde partie absolument captivante elle aussi, qui m'a appris un morceau de l'Histoire que j'ignorais.



L'intrigue est prenante, passionnante...

Le lien entre les 2 périodes est intéressant et superbement bien amené.

Tout est parfaitement maitrisé.

Un moment de lecture délectable, instructif, palpitant...

Je n'ai pas pu lâcher ce roman avant de l'avoir achevé.



Merci à l'ami qui m'a permis de découvrir cette histoire, merci à Lawren Schneider pour le bel hommage rendu aux "malgré-nous".



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Le prix à payer

Deux romans en deux ans, un troisième en gestation, Lawren Schneider a la plume qui le démange.

Son terrain de prédilection ? Le thriller, 100% action précise-t-il.

C'est par ce deuxième opus que j'ai fait la connaissance de cet auteur.

Le prix à payer.

Lizzie, qui a hérité d'une immense fortune malhonnêtement constituée, voit sa tête mise à prix.

De retour après des années de silence, son ami et amant, Sam, flic d'Interpol sur les traces d'un tueur en série, décide, pour la protéger, de l'emmener avec lui.

Un roman sans fioriture, on ne s’éternise pas dans des blablas inutiles. Chez Schneider, on tranche dans le vif. S'il faut découper, on découpe, on est pas chez la petite dentellière, on brode pas.

Vous voulez du sang ?

Sortez vos jerricans.

Lizzie, son héroïne, évolue dans un monde de brutes. D'ailleurs, l'auteur ne fait pas dans le sentiment, pas de longs chapitres poétiques avec violons et colombes.

On baise et on tue. ça vous paraît violent comme analyse ?

On est pas chez les bisounours ici...

Cet été si vous cherchez une lecture "sang prise de tête" (les initiés comprendront...) mettez-y le prix...
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Les larmes des cigognes

Je vais vous parler du premier bouquin qui, en 2018, m'aura fait craquer.

Donc ce premier coup de coeur, ce premier coup au coeur, ce premier coup de poignard dans les tripes, bref, ce truc de ouf, il est pour un thriller "commis" par un auteur indépendant.

Pour ceux qui doute du talent de ces écrivains,  je les engage vivement à  réviser leur jugement et à s'intéresser de plus près à  leur production.

Les larmes des cigognes, il est plutôt sympa le titre, non ?

Et cette faux sur la couverture qui annonce le macabre.

Tout y est dans ce roman, ça commence de façon banale ou presque...

Gambstett (Alsace) 1986, 4 jeunes gens, Chris, Alain, Caroline et Simon, par défi,  révèlent un secret qui concerne chacun d'eux. Ce qui ne pourrait-être qu'un jeu aura des conséquences bien plus dramatiques que prévu.

Puis, nouveau tournant, apparition de Louis, grand père de Chris et ses révélations sur un passé qu'il traîne comme un fardeau.

Tambov (Russie) 1943. La guerre a fait de certains  de nos compatriotes des "malgré-nous", ces jeunes hommes, alsaciens ou lorrains, réquisitionnés par l'armée allemande et envoyés  sur le front Russe, où  ils mourront ou seront emprisonnés dans des camps, Louis qui fait partie de ceux-là,  se découvre un don qui bouleversera sa vie et celle de ses descendants.

Côté thriller, un roman pur et dur qui tient le lecteur en haleine et lui remue les tripes bien comme il faut, Lawren Schneider maîtrise son sujet.

Côté "historique" captivant et documenté.

Merci Monsieur Schneider de m'avoir fait découvrir ce morceau d'histoire de moi inconnu. Ces "malgré-nous" dont j'avais bien sûr déjà entendu parler, mais sans chercher à  en savoir plus.

Ce livre , que dis-je,  cet excellent livre, aura en plus eu le don d'éveiller ma curiosité. Dès que j'ai un moment je vais chercher à  en savoir un peu plus.

Je ne sais pas si j'ai un don (clin d'oeil à Lawren) mais je lui prévois un bel avenir à ce bouquin....



 

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8 : Sept péchés et un acte d'amour

Que celui qui n'a jamais péché me jette le premier caillou. (Interprétation personnelle).

Je ne parle pas là, et Lawren Schneider non plus du reste, d'attraper le gardon, la carpe ou le poisson-chat, mais du péché capital...

Là, avouez que ça sonne autrement.

Les sept péchés capitaux.

Sept, comme les samouraïs ou les mercenaires, mais là ce n'est pas du cinéma.

Dedans il y a des trucs sympas, la gourmandise, l'envie, la luxure (j'imagine vos regards lubriques) et d'autres moins, la paresse (même si ça peut être sympa de se prélasser, souvenez-vous d'Alexandre le bienheureux ), l'avarice (la peste soit de l'avarice et des avaricieux dixit Molière), la colère et l'orgueil.

Ce bon monsieur Schneider a donc ainsi décidé de nous décliner ces fameux travers de l'espèce humaine en petites histoires de saveurs inégales mais il en faut pour tous les goûts des amateurs de nouvelles.

Je reconnais moi-même, que je ne suis pas très friand de ces courts textes, que j'en lis peu et que j'ai beaucoup de mal à en analyser la lecture, mais j'ai pris plaisir à découvrir ce recueil.

Lawren a ciblé les fautifs.

Amateurs de bonnes tables, des meilleurs cigares, des plus grands crus, fortunés (fortunes faites parfois de façon malhonnête), collectionneur de montres de grandes marques, sans oublier, dotés d'un charme et d'un corps à faire tomber toutes les femmes (ou assimilées, ceux qui ont lu comprendront).

Le luxe appelle-t-il la faute ?

Je vous laisse juge.

En tout cas, pécher selon Schneider est dangereux, il y du risque, à vous de voir si le jeu en vaut la chandelle...

Quant au final, il est dans l'air du temps et si le geste est beau, je préfère bien d'autres actes d'amour...

À noter une petite touche d'humour de l'auteur qui cite, au hasard de ses textes, quelques amis écrivains dont le lecteur s'amusera à découvrir les noms, il en est même un qui a pris un nom de plante, et moi, qui le connais bien, de me gausser...

Bon, maintenant, monsieur Lawren Schneider, il sort quand le prochain roman ? Il est des lecteurs qui s'impatientent...

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Les larmes des cigognes

J'ai découvert l'auteur avec son premier opus "l'héritage de Lizzie" qui ne m'avait pas complètement convaincu...



Pourtant, avec ce titre, cette couverture et ce quatrième de couverture, j'ai été intriguée. La couverture simple, avec cette faux ensanglantée, ne pouvait qu'attiser ma curiosité et le titre "bizarre" selon mon fils est typiquement le genre qui me titille...





J'ai donc embarqué à bord des "larmes des Cigognes" et le voyage a été un grand plaisir. L'auteur s'éloigne du style "polar" ou "thriller" classique pour présenter au lecteur un livre qui mélange les genres et retrace avec maîtrise tout un pan de l'histoire alsacienne, pour livrer une intrigue de qualité, avec un zest de paranormal...



Lawren Schneider fait le lien avec deux périodes, 1986 à Gambstett (Alsace) avec ces 4 ados dont la vie va basculer et Tambov (Russie) 1943, Louis, son passé qu'il traîne comme un fardeau et ces alsaciens déportés de force dans l'armée allemande...



J'ai été embarquée dans le récit, aussi bien par l'intrigue en elle-même, que par la trame historique, qui se révèle chargée d'informations et surtout lève le voile sur un pan de notre histoire, pour beaucoup (en tous cas pour moi) méconnue... On sent que l'auteur a fait des recherches pour que sa trame historique tienne la route, sans jamais tomber dans la mièvrerie malgré l'horreur.



La part de paranormal glissée dans l'intrigue, trouve sa place dans ce thriller-historique, sans jamais le rendre illogique, j'ai trouvé que cela rendait l'histoire plus humaine... Du moins, elle n’entache en rien le souhait de l'auteur, qui est de rendre hommage à ces hommes, déchirés et enrôlés malgré eux.





Un livre diablement bien construit, des personnages incroyables, maîtrisés, qu'on lit avec avidité, avec une pointe de déception lorsque l'on voit la fin arrivée... J'aurais souhaité lire quelques chapitres supplémentaires... Pour en savoir plus... Pour comprendre...



Un livre qui rend hommage à l'Alsace, à ces hommes confrontés à l'horreur, un devoir de mémoire...



La plume de l'auteur a mûri depuis son premier opus et je trouve que ce type d'intrigue et de récit est beaucoup plus réussit et travaillé.
Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Les larmes des cigognes

Les cigognes pleurent quand elles sont loin de leurs foyers.



Pour son troisième roman, Lawren Schneider s’éloigne du thriller « traditionnel » pour plonger de plain-pied dans un étonnant mélange de genres. Les larmes des cigognes est une lecture particulière pour plusieurs raisons.



Inclassable. Voilà un bel exemple de la stérilité du débat qui consiste à toujours vouloir ranger les livres dans des boites hermétiquement scellées. Ce roman est tout à la fois un roman historique, un roman initiatique, un thriller, un récit fantastique. Ce qui pourrait paraître comme un pari un peu fou est, au final, une intéressante réussite.



Et puis, c’était une gageure que de faire le lien entre deux époques et deux périodes de vie aussi éloignées : l’adolescence durant les années 80 en Alsace, et un pan de la deuxième guerre mondiale avec ces Malgré-nous alsaciens incorporés de force dans la Wehrmacht et envoyés sur le front russe.



Captivant. En 325 pages, l’auteur réussi globalement son pari de raconter une (des) histoire(s) passionnante(s), avec des personnages forts. J’aurais aimé quelques pages supplémentaires tant les thèmes traités sont foisonnants, il y avait largement la place.



Instructif. Le sort de ces Malgré-nous est mal connu en France. Une histoire dans l’Histoire, tragique parmi d’autres tragédies… On sent que Lawren Schneider a fait des recherches sur le sujet, sans jamais perdre de vue sa ligne de conduite. Le roman ne se veut en rien un cours d’histoire mais parle principalement d’hommes confrontés à l’horreur absolue.



Émouvant. Le récit est vécu à travers les yeux des personnages et on sent régulièrement poindre l’émotion qu’a ressentie l’auteur durant l’écriture. Une émotion aussi palpable que communicative.



Nostalgique. Cette lecture a été, à titre personnel, une vraie expérience. Je suis d’Alsace et j’y ai vécu mon adolescence durant les années 80. Autant dire que les passages se déroulant dans la région en 1986 ont particulièrement résonné en moi. Étrange mais agréable sensation de retour en arrière.



Surprenant. Retrouver ainsi une part de fantastique, assez légère, dans un récit aussi ancré dans la réalité est plutôt déconcertant de prime abord. Même constat sur la partie qui s’apparente au thriller. Mais ça fonctionne globalement bien, sans jamais dénaturer le propos ni le rendre irrespectueux par rapport au devoir de mémoire.



Lawren Schneider est un auteur auto-édité. L’auto-édition est une jungle, puisqu’il est maintenant possible à tout le monde (et n’importe qui) de sortir un roman. Même s’il manque un peu de personnalité, le style de l’auteur est de qualité. Du boulot fait avec les moyens de bord mais qui n’a rien à envier à certains romans édités dans le circuit traditionnel.



Les larmes des cigognes mérite l’attention des lecteurs qui sont à la recherche de romans forts et touchants, un peu éloignés de leur zone de confort.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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8 : Sept péchés et un acte d'amour

Oh combien j’aime lire des nouvelles, combien je sais que c’est un exercice beaucoup plus exigeant qu’il n’y parait. Comme je le deviens moi-même à force d’en lire.



Se lancer dans un recueil est un peu une gageure. L’auto-édition permet un éventail infini de possibilités, mais le risque peut être aussi de tomber dans la facilité.



Lawren Schneider m’avait déjà joliment embarqué avec son précédent roman : Les larmes des cigognes. J’étais donc curieux du résultat.



Il avait en tête un grand thème général, mais ça lui laissait une vraie liberté de manœuvre pour chaque histoire. Et c’est tant mieux ! Rien n’est plus barbant que lorsque les histoires se ressemblent toutes.



L’auteur alsacien a bien mené son affaire. Les nouvelles sont inégales à mon goût, ce qui est normal vu leur éventail, mais globalement voilà un recueil réussi et que j’ai pris un vrai plaisir à lire. Dans l’ordre de leur publication, même si l’écrivain dit dans sa préface que les récits peuvent être lus dans n’importe quelle sens ! ;-).



Toutes les nouvelles tiennent la route, contées au travers d’un style agréable, aéré, vivant.



J’ai trouvé que la qualité des nouvelles montait globalement d’un cran à chaque fois, comme si elles avaient été classées qualitativement. Comme si l’auteur s’était lâché de plus en plus au fil des histoires, passant de récits noirs classiques, à des histoires plus ambitieuses. Il me confiait d’ailleurs qu’elles ont été plus ou moins publiées dans l’ordre d’écriture. Schneider se bonifie donc avec le temps, comme un bon vin 🙂 (d’ailleurs il parle souvent de vins et de repas, en bon vivant qu’il est).



L’accroche du recueil dit parler de péchés, c’est une réalité, mais en fait le vrai trait d’union entre les intrigues est l’amour (et/ou le sexe). Et on est vraiment dans ce que l’homme peut avoir de pire comme comportements, c’est noir mais radicalement tourné vers l’humain.



J’ai toujours aimé quand les auteurs sortent de leurs zones de confort et prennent des risques. Clairement, mes trois nouvelles préférées sont l’acédie (humainement forte), la luxure (où l’auteur ne tombe pas dans le piège du scabreux mais propose une histoire très originale) et l’amour (vu sous un angle très inventif, noir et touchant à la fois).



Ce recueil est donc une intéressante réussite. J’en aurais même voulu davantage pour certaines nouvelles qui auraient mérité d’être un peu plus longues.
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8 : Sept péchés et un acte d'amour

Les nouvelles sont un genre littéraire délaissé, boudé par les lecteurs (et lectrices), pourtant, le format de la nouvelle s’adapte bien à nos sociétés qui veulent que l’on aille toujours plus vite et il est un fait qu’une nouvelle, ça se lit très vite…



Non, ce recueil de nouvelles consacrées aux sept péchés capitaux ne ressemble en rien au film SEVEN. Nous en sommes loin, je dirais même que c’est moins glauque (pas moins violent pour certaines).



L’auteur est arrivé, en peu de pages, à nous immerger dans son histoire, dans ses personnages et je dois dire que je n’ai pas été déçue de ces petits récits et que je n’ai pas eu une sensation de trop peu.



Il y a juste une seule histoire que j’ai moins aimée, c’est celle consacrée à l’acédie (l’ennui). Les autres m’ont bien plus, certaines plus que d’autres, bien entendu. Notamment celles consacrées à l’avarie, la gourmandise, la luxure (pas pour ce que vous pensez) et l’envie.



Et je précise que j’ai lu le recueil dans l’ordre, afin de me faciliter la tâche. Dans sa préface, l’auteur nous conseille de les lire dans l’ordre, mais il n’est pas interdit de le faire dans le désordre. Au choix des lecteurs et lectrices.



Un recueil de nouvelles réussi ! Après chaque nouvelle, j’avais envie de découvrir la suivante, jusqu’à ce que j’arrive à la fin, à cet acte d’amour, qui était fort… Bref, une belle découverte !


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Les larmes des cigognes

L’accroche de Miss Aline

Que fais-tu Chris ? Pourquoi tu pointes une arme sur ton psy  pour lui   parler du printemps 1986 ? Tu as alors 17 ans et un don. Tu vis seul avec ta mère qui essaie de survivre à qui, à quoi ? Heureusement tu as ta bande de potes. De vrais amis à qui tu décides de révéler ton « secret ». Commence alors un enchaînement d’événements que tu ne parviendras pas à maîtriser.

Ces événements vont t’emmener chez ton grand-père paternel Louis. Un solitaire, un original. Pour toi il va ouvrir la boîte de ses souvenirs. Avec toi on va plonger dans la grande guerre, celle où Louis, alsacien,  va être incorporé de force dans l’armée allemande. Il va te raconter son don et également sa descente aux enfers. Tambov, camp aux confins de la Russie.  Les privations, les brimades, les maladies, la trahison,  la déshumanisation...





Lawren Schneider, auteur inconnu de moi il y a encore quelques mois, vient de me plonger dans l’Histoire.  Je découvre Tampov et un peu plus sur les « malgré eux » dont on ne parle finalement pas souvent.  Le pouvoir d’écrire de l’auteur te transporte dans chaque espace temps : 1986, 1943, aujourd’hui. Que se soit Christ ou Louis, leur histoire est vécut avec force et émotions. Rien n’est sur-joué dans l’écriture. C’est comme si tu voyais le film se dérouler sous tes yeux. Bien sur dans ce thriller-historique il y a une part de paranormale mais qui ne nuit pas au récit. Bien au contraire, elle appuie l’intrigue, elle l’a nourrit. Cette part de paranormal est le fil d’Ariane qui relie Louis à son petit fils.

Les larmes des cigognes c’est des questions qui ne te quittent pas : quel besoin de braquer un psy pour raconter son histoire ?  Qu’aurais-tu fais à la place untel ou untel ?  Tes choix te sont-ils imposés par la force des choses ?  Comment (sur)vivre après un tel vécut  (les camps) ? Etc.

Les larmes des cigognes c’est une grande leçon d’Histoire. On y dépeint également l’amitié, la loyauté, le sacrifie de soi.  Les larmes des cigognes c’est toute la palette des émotions qui te percute parfois de plein fouet : la surprise, l’empathie, l’horreur, l’espoir, les larmes.



Lawren Schneider et « ses » larmes sont pour moi une révélation. C’est une écriture simple et vraie. C’est une toile que tu regardes avec attention, qui te bouleverse par sa puissance. Un très grand merci Monsieur Schneider pour toutes ses émotions. Merci également pour votre disponibilité et votre gentillesse lors de notre rencontre à Mon’s Livre (Belgique).

 
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Les larmes des cigognes

Voilà un livre que j'ai vu passer à de nombreuses reprises sur les divers groupes de lecture que je fréquente, et c'est le titre qui m'a tout d'abord attirée...un titre très accrocheur qui m'a donné une envie folle de m'y plonger.



L'histoire se décompose en deux parties distinctes mais avec un véritable lien entre elles, celui d'un homme Louis et de son petit fils Christophe, tous deux ayant le même don pour "voir" le passé immoral des gens lorsqu'ils posent la main sur eux, un don difficile à gérer au quotidien et qui sera source de bien des ennuis...

Lorsque la mère de Christophe est hospitalisée, il est confié à ce grand-père qu'il ne connait pas et qu'il ne souhaite pas côtoyer. Les premiers jours sont difficiles mais peu à peu la relation va s'installer, les liens vont se tisser tout naturellement entre ces deux-là qui ont plus en commun que l'adolescent ne le soupçonnait. La parole est libératrice, l'ancien raconte, transmet, explique, le jeune intègre, découvre, comprend : de jolis moments vraiment.



Je ne sais pas si mon avis est très objectif parce que ce livre a éveillé en moi nombre de souvenirs de mon enfance alsacienne, j'y ai retrouvé, en suivant Christophe et sa bande de copains, une ambiance, des détails, des spécialités, des mots, des expressions... et puis des lieux parce moi aussi j'ai joué dans et autour des blockhaus de la ligne Maginot au cœur d'une magnifique forêt.... Alors forcément ce récit a fait vibrer une fibre affective très particulière...

Et puis il y a le thème, le sort des malgré-nous, dont j'ai découvert l'existence très tardivement et qui m'interpelle. Je reste terriblement troublée par l'histoire de ces hommes enrôlés contre leurs propres compatriotes d'hier.

Et c'est d'ailleurs l'histoire de Louis qui m'a le plus profondément touchée, ce destin difficile, ce camp de Tambov dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai été captivée par tout le récit très vivant de ses souvenirs.



Mais le livre ne se repose pas seulement sur la mémoire et la transmission. Il y a aussi toute une intrigue très prenante autour de Christophe et ses amis que je me garderais bien de dévoiler. Son don va amener une cascade d'incidents dont certains seront dramatiques. Mon seul petit bémol sera pour leur réaction que j'ai trouvée parfois un peu trop désinvolte face à des erreurs extrêmement graves... mais ce n'est qu'un ressenti très personnel... qui ne m'a nullement empêchée d'aimer la fin très aboutie.



J'ai refermé mon livre avec le plaisir, outre une intrigue très bien ficelée, d'avoir plongé dans un coin de mon enfance, une sorte de petite madeleine à moi, le plaisir d'avoir découvert un peu plus sur l'Alsace et le sort des malgré-nous et je remercie mille fois Lawren Schneider de m'avoir si gentiment envoyé son roman.
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Les larmes des cigognes

Certains romans quand nous les lisons nous font vivre leurs personnages et il y a ceux qui nous font vivre leurs personnages mais aussi les lieux et les époques, dans cette catégorie de romans. Nous sommes happés, il y a cette impression de réel, de vivre l'histoire comme à travers les yeux des personages. Les émotions prennent possessions de notre corps. Voici exactement ce que Les larmes des cigognes m'a fait vivre.



Ce n'est pas un simple roman, on peut le classer dans plusieurs catégories, pour ma part, j'ai trouvé du roman noir, du roman historique et du roman fantastique, mais tout ces mélanges ne sont pas dans l'excès, au contraire, Lawren Schneider a sû doser à la perfection chaque élément.



Au travers de trois époques l'histoire de Louis et Christophe va nous marquer d'une façon ou d'une autre. Dans chaque période, j'ai eu des sentiments diverses, de la colère, de la peine, du dégoût, de la joie. J'y ai même trouvé une part de mon histoire, donc je ne peux qu'être touchée par ce roman.



Si les émotions m'ont mises KO du début à la fin, je dois aussi avouer que j'ai pu voyager dans ce roman Alsacien. J'ai eu l'impression de vivre, de parler et de côtoyer des Alsaciens. La partie historique de ce roman est plus qu'aboutie, nous y sommes sans vouloir y être, les descriptions sont tellement pointilleuses. Je n'ai jamais eu la sensation de me perdre dans les personnages et leurs origines.



Ce roman est simplement bouleversant, il nous ramène sensiblement à des époques de l'histoire que personne ne doit oublier, personne ne doit être dans le déni de ce qui s'est réellement passé.

Ce roman nous montre aussi une facette de la famille, un tabou social et je dois dire merci à l'auteur de l'évoquer. Que ce soit durant la guerre, en 1986 ou de nos jours, ces actes doivent être dits.

J'ai été particulièrement touchée par le sujet des racines familiale, un sujet qui me tient à coeur. Ce roman est tombé au moment le plus opportun pour que je puisse l'apprécier à sa juste valeur.



C'est mon deuxième roman de cet auteur et je suis ravie de voir la sublime évolution de sa plume. Après un thriller "L'héritage de Lizzie" et sa suite que je n'ai pas encore eu le temps de lire "Le prix à payer". J'apprécie de voir un autre registre de cet auteur. Un beau coup de coeur pour cette fin d'année 2017.
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D'encres et de sang - 2018

D'encres & de sang - Édition 2018



Un recueil de nouvelles où quinze auteurs nous font découvrir leur plume sur des sujets et des styles différents. Elles vous feront passer par toutes les émotions.

Voici un ressenti succint pour chacune d'entres-elles :



Cédric Péron - « Malbouffe »

Prêt à tout pour réussir à atteindre son but.



Nick Gardel - « Rien ne presse »

Une histoire avec un peu d'humour noir… Mieux vaut prévenir... ou pas !!



Arnaud Codeville - « Deux nuits »

Une intrigue gore et effrayante. Vous vivrez vos week-ends en famille différemment !!



Michael Fenris - «  Aspiration »

Le démarchage à domicile peut-être une bonne opportunité pour trouver des solutions aux problèmes.



Lawren Schneider - « Gourmandise »

À déguster lentement, et délectez-vous de cette explosion de saveurs. L'auteur vous emmène vers une fin surprenante alors laissez-vous guider par le chef…



Valérie Dufourd - « Dominique... nique... nique... »

Vous avez sûrement la chanson dans la tête !! Il faudra pourtant attendre la fin pour découvrir une version spéciale.



Frank Klarczyk - « Le jouet »

Si vous avez une âme d'enfant, alors cette histoire est pour vous !!



Céline Saint-Charle - « L'homme en noir »

Laisse à réfléchir sur… « et si »… sans penser aux conséquences de la vie.



Sébastien Vidal - « Le black billy goal »

Le « cowboy » des temps modernes...



Katia Campagne - « Échappée belle »

Une bouffée d'oxygène avant le déclin.



Nicolas le Breton - « Une soupe de scorpions »

Hier c'était toi, aujourd'hui c'est moi… La roue tourne…



Lou Vernet - « L'autre nom »

Une histoire prenante, émouvante et terrible. « Heureux celui qui meurt d'aimer » comme disait Louis Aragon.



Théo Lemattre - « Ce qu'il pouvait m'arriver de mieux »

La citation De Lamartine me semble toute à fait adéquat à cette nouvelle « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».



Ilona Troadec - « Apnée »

Cette histoire nous entraîne dans le harcèlement scolaire.



Anthony Signol - « Woods sweet woods »

La terrible confession d'un condamné à mort face à un prêtre.



Laissez-vous tenter par ce recueil de nouvelles toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Tous les bénéfices sont reversés à l'association "Pour l'amour des livres ».
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L'héritage de Lizie

Avis de Clem



Ce thriller est vraiment une histoire poignante dans laquelle je suis très vite rentrée.



Ça commence vraiment très fort malgré que ce ne soit pas gai du tout il faut le savoir.



L'écriture de l'auteur avec des détails "trash ", dissimulés un peu partout dans le livre, qui pourrait choquer certaine personne , je préfère prévenir, nous transporte malgré tout instantanément dans l'univers pur du thriller et dans l'aventure de ces personnages.



Ce qui est fort appréciable dans ce livre c'est que dès le 3ème chapitre nous rentrons dans l'action pure, donc autant vous dire que l'on ne s'ennuie pas et cela ne désemplit pas au fur et à mesure des pages .



Au contraire plus on progresse dans l'histoire des personnages, plus on est accroché comme suspendu dans le temps à savoir comment tout cela va se finir. Il y a également des révélations " chocs" qui en surprendront plus d'un . En tout cas moi ce fut mon cas.



Les personnages principaux sont attachants au possible et le fait d'en connaître un peu plus sur eux nous les font encore plus aimer et comprendre le pourquoi du comment de leur décision.



Je suis passée par pas mal d'émotions durant ma lecture: la peur, l'intrigue , la tristesse , pas mal d'interrogations aussi mais qui se sont résolues après au fil de ma lecture.



Malgré que ce livre ne soit pas forcément gai, on se rend compte au final que tout cela cache quand même de l'amour perdu et c'est très émouvant à lire quand tout nous apparaît tel un puzzle reconstitué.



En tout cas je suis ravie de ma lecture, et conquis par ce livre qui a le mérite d'être découvert.



Je vous le conseille mais je reste sur mes recommandations tout de même que certains passages pourraient éventuellement choquer certaine personne.



À lire absolument !!



Je tiens à remercier l'auteur pour ce partenariat ainsi que pour la confiance qu'il m'a accordé en rentrant en contact avec moi pour la lecture de son livre dans le cadre de la promo pour son ouvrage à venir.



Cela fut un réel plaisir. Merci beaucoup.😊
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8 : Sept péchés et un acte d'amour

Aller faire un petit tour sur le carrousel des sept péchés capitaux : c’est l’idée de Lawren Schneider dans ce recueil de nouvelles. Dédramatisation de certains ? Culpabilité pour d’autres ? Duquel vous sentez-vous le plus proche ? Et du plus éloigné ? Petite balade dans le recueil : c’est par ici.



Vous êtes gourmand ? Hou que la gourmandise est un vilain défaut…Demandez le menu ! Vous êtes plutôt crevettes Taïcho à la plancha ou filet de renne rôti aux fruits ? Assez spécial comme plat le renne… Vous y avez déjà goûté ? Personnellement, je crois que le Château Margaux 1986 m’attire bien plus. Allez savoir si la combinaison des deux ne donne pas l’accord parfait qui sert de décor à une soirée en amoureux. Un menu parfait pour réveiller les papilles et les instincts les plus vils au bon goût de vengeance savamment orchestrée. Dommage, on ne parle pas de dessert… pourtant préparé à l’avance et resté bien au frais au congélateur… Un sorbet fraise conclurait parfaitement ce repas !





La colère n’est pas un péché plus honorable, mais pourtant… il faut bien avouer que l’exprimer fait un bien fou. Vous avez déjà piqué une bonne crise de colère en hurlant comme un damné ? Ça défoule non ? Le Mickaël de cette nouvelle n’a franchement rien de sympathique, c’est même plutôt une tête à claques. Il est continuellement en boule… surtout contre sa femme. Alors, le jour où en plus, les mauvaises nouvelles tombent, il disjoncte. Sauf qu’il n’est pas le seul à avoir accumulé quelques rancœurs… Oh que c’est un vilain défaut la colère et que tu plombes l’ambiance Lawren avec cette tête de nœud…



L’envie… L’un des sept péchés qui m’est le plus étranger. Précision nécessaire de l’auteur : l’envieux n’est pas similaire au jaloux. L’envieux veut ce qu’il n’a pas, quand le jaloux ne veut pas perdre ce qu’il possède déjà. Belle démonstration dans cette nouvelle ! Lorsqu’on a déjà beaucoup, et que l’on en veut encore plus, le risque est grand de tout perdre.. Toute ressemblance avec des personnes ayant existé serait purement fortuite… Tu parles !! Le monde de l’entreprise ce n’est pas non plus Oui-Oui à la plage !



Que penser de l’avarice… Pour moi, un défaut résolument détestable. C’est l’or Monseignor de bien planquer son blé pour que personne ne le trouve, et de ne surtout pas dépenser un radis pour quiconque. L’avare de cette nouvelle est un être particulier… un riche industriel retraité caché sous des guenilles. Lisez, vous verrez !



Et l’orgueil ? Est-ce vraiment un si vilain défaut ? L’auteur nous dit qu’être orgueilleux, c’est oser ! Sauf que l’autre facette de l’orgueil c’est le mépris de l’autre. Le richissime Bob Gordon de cette histoire est à la tête d’une fortune colossale. S’il est reconnu de ses pairs, il a aussi des souvenirs peu reluisants qu’il a préféré cacher, et quand ceux-ci remontent à la surface, son orgueil en prend en sacré coup.



Ne rien faire, procrastiner, paresser est sans doute l’une des choses qui m’énerve le plus quand je regarde autour de moi. Quelle perte de temps ! Mais quand cette paresse est morale et spirituelle, due à une très mauvaise nouvelle, quel effet a-t-elle sur l’homme ? Guillaume va vous en raconter un peu plus sur cette terrible mésaventure dont il a fait l’objet, et vous verrez que certains ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. Il fallait oser Lawren écrire un truc pareil, il fallait oser !



Ah la luxure, dernier de nos sept péchés capitaux. Sachant qu’on retrouve quand même beaucoup de sexe dans les autres nouvelles, que va inventer notre écrivain cette fois-ci ? Figurez-vous qu’il nous entraîne en 2071… C’est comment le sexe en 2071 ? Je vous laisse découvrir le projet SafeSexII et la FunTub (joli jeu de mots !).



IL nous reste donc l’acte d’amour pour contrebalancer l’ambiance générale. L’écrivain nous prévient : « Avons-nous seulement encore un avenir ? ». Il fait beau au pays de l’optimisme…. Et pourtant, cet ultime acte d’amour est le plus beau qui soit, celui qui demande l’amour le plus pur et l’altruisme le plus authentique.



Voilà, le carrousel qui fait virevolter l’homme s’est arrêté. Tous ces défauts font notre humanité, quoi qu’en en dise. L’idée de Lawren Schneider est singulière et les différentes nouvelles bien amenées, originales et émouvantes pour certaines. Mes préférences vont à Acedia, la paresse, glauque à souhait, témoin de ce que l’homme est capable de faire pour obtenir ce qu’il veut et à Gulositas, la gourmandise parce que la bonne chère, le bon vin et le sexe, on n’a jamais trouvé mieux comme trio ! Je n’oublie pas, bien sûr, l’acte d’amour qui prouve notre capacité à penser à l’autre en priorité et à démontrer, par un geste symbolique l’amour qu’on lui porte.



N’hésitez pas à monter sur ce manège faire le tour de nos défauts, vous ne le regretterez pas. Et surtout, ne soyez pas trop indisciplinés, suivez l’ordre donné. Merci, Lawren de ta confiance et longue route à ce très beau recueil.




Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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D'encres et de sang - 2018

Les 19 et 20 mai 2018 aura lieu, pour la seconde année, le salon du livre « Rencontre d'encre » de Tulle, en Corrèze, organisé par l'association Pour l'amour des livres. Bon nombre de personnes savent à quel point ce salon a été spécial, grandiose, incroyablement surprenant l'année dernière. Lecteurs et auteurs indépendants se sont retrouvés ensemble et la magie a opéré. Une complicité est née qu'elle soit entre auteurs, entre lecteurs, ou entre auteurs et lecteurs. À la fin de la première journée, nous étions déjà devenus une bande de potes. À la fin du week-end, nous nous sommes quittés les yeux pleins de larmes, les mouchoirs à portée de nez, avec une seule question en tête : c'est quand que l'on recommence ?



Et bien c'est reparti. Quinze auteurs, quinze nouvelles, un recueil et un salon qui se profile à l'horizon, l'année 2018 débute par une averse de bonnes nouvelles. le recueil est déjà disponible en précommande, et ce, en quantité et durée limitées.



La couverture ferait penser qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles exclusivement d'horreur. C'est le cas pour certains auteurs. Mais il y a aussi beaucoup de douceur. de dénonciation. de prise de position parfois. Il y a surtout une diversité des styles, des genres et des sujets abordés qui rendent ce recueil totalement atypique, presque collector. Oui complètement collector, en réalité.



Quinze auteurs. Quinze nouvelles. Quinze styles et sujets différents. Voilà ce que l'on trouve dans ce recueil. Il y a évidemment un avant-gout de colonie de vacances pour tous ceux qui sont allés au salon l'an dernier. Mais c'est surtout un recueil de qualité que l'on a entre les mains. Des nouvelles toutes plus originales les unes que les autres, qui nous font voyager, rêver, pleurer, rire, angoisser et même chanter. Tous les bénéfices seront reversés à l'association Pour L'amour des livres. Autant dire qu'en achetant ce bijou, c'est un coup de pouce pour les auteurs indépendants promus par ladite association, que vous donnez. Que de bonnes raisons donc !
Lien : https://surlestracesde.wordp..
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8 : Sept péchés et un acte d'amour

Comme l'auteur le suggère, pour ce recueil de nouvelles, nous pouvons le lire dans le sens de lecture, prendre une nouvelle par ci, par-là, où le commencer par le revers… au choix. Le mien a été de le lire de la première à la dernière page.



Une nouvelle par péchés capitaux et un acte d'amour, je dois avouer que rester sur cette dernière nouvelle a été pour moi un concentré d'émotions vives et c'est de cette dernière que je me souviendrais le plus, quoique…



Je pense que l'auteur s'est amusé avec ces textes assez noirs dans l'ensemble, où l'humour a quand même une petite place, humour noir j'entends.



"Ah oui, c'est sûr, il n'a pas particulièrement apprécié que je lui tronçonne les jambes! Il n'était déjà pas bien grand… Ah, Christelle, je pense que tu as compris pour le renne? Alors, ça te fait quoi…"



Vous le saurez en le lisant! Un régal…



La nouvelle qui m'a le plus tordue les tripes est celle des violences conjugales avec un petit rappel dans l'introduction de cet écrit :



"En 2018, comme les années précédentes, environ cent cinquante meurtres par conjoints ont été commis en France. Chaque année, environ deux cent mille femmes sont victimes de violences. La réalité semble donc bien toujours dépasser la fiction…"



La nouvelle est forte et réelle, la culpabilité des victimes envers leur bourreau aussi…



"L'orgueil : défaut de la personne qui se croit supérieure aux autres… je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il s'agit incontestablement d'un péché d'une affligeante banalité"



Ho que oui je confirme les dire de l'auteur et que c'est laid… Et je pense en toute sincérité que vous trouverez une personne de votre entourage qui confirme ces écrits, malheureusement!



Vous l'aurez compris sur ces huit nouvelles quelques-unes vous toucheront plus que d'autres, ou vous feront peut-être rire aussi, et c'est avec excellence et réalité que l'auteur nous livre ici des faits d'actualités pour certaines de ces nouvelles.



J'ai eu la chance de profiter gracieusement de ce recueil par l'offre en numérique sur Amazon et j'en remercie l'auteur. A lire assurément dans le sens qu'il vous plaira.


Lien : https://passionlectureannick..
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8 : Sept péchés et un acte d'amour

Un livre que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Et le plaisir a commencé d'abord avec le livre lui-même, que j'ai trouvé tout simplement... beau ! Un petit format pas cher, mais bien plus sympa qu'un livre de poche, une très belle couverture, une taille qui tient dans la main et dans la poche. C'est bien la première fois que je craque sur l'objet "livre".

Pour ce qui est du contenu ensuite, le plaisir a continué avec une belle écriture, un style irréprochable, des petits paragraphes introductifs pour chaque nouvelle qui donnent l'impression de discuter avec l'auteur.

Quant aux nouvelles elles-même, l’exercice est difficile : réussir en quelques pages à présenter une intrigue et des personnages attachants ou détestables, développer une trame, puis terminer sur une chute surprenante... Cela est beaucoup moins aisé qu'on ne pense, et l'auteur s'en tire avec brio pour ses 7+1 histoires que l'on peut, soit enchaîner, soit déguster par petites touches, nouvelle par nouvelle. Les nouvelles sont assez sombres, mais sont parsemées de soupçons d'humour, notamment avec des clins d’œils à d'autres auteurs dans les noms des personnages.

Bref, un petit bouquin à déguster.
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8 : Sept péchés et un acte d'amour

8, Sept péchés et un acte d'amour de Lawren Schneider



Mon avis:

Avant tout, j'ai beaucoup aimé les interventions de l'auteur avant chaque nouvelle et j'ai trouvé que l'idée de ce recueil était vraiment originale. Oui, je lis des nouvelles en ce moment je trouve ça plutôt agréable .

Voici mon avis sur chacune d'entre elles:



La gourmandise : une première nouvelle qui nous met en bouche sur la noirceur du livre qui nous attend et dont la fin m'a fait froid dans le dos.



La colère : Je crois que c'est ma préférée. Une thématique d'actualité tout en respectant parfaitement le péché de la colère.



L'envie : J'ai moins accroché sur celle-ci car j'avais vu venir un élément. Une histoire au rythme prenant malgré tout.



L'avarice : Je l'ai ADORÉE aussi et la tournure que l'auteur à donné à l'histoire m'a vraiment embarquée dans cette nouvelle qui m'a tordu le bide...



L'Acédie:

J'ai ressenti quelques longueurs. Au début seulement car après, je voulais tout savoir. J'ai deviné une partie de la fin, pas tout, n'exagérons pas... mais un très bon moment de lecture.



La luxure: Pour cette nouvelle... je suis désolée mais je n'ai pas adhéré... L'histoire ne m'a pas embarquée comme les autres nouvelles que j'ai beaucoup aimé. J'ai apprécié, malgré tout, que l'auteur laisse le soin au lecteur de choisir une version coquine ou censurée... Peut-être que c'est le côté futuriste ou le péché qui fait que ja n'ai pas accroché... je ne sais pas.



Acte d'amour : Et bien... j'ai été émue. Émue par tant d'amour et par la particularité de la plume à passer les émotions...Cette nouvelle est courte mais efficace, je l'ai beaucoup aimée !
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8 : Sept péchés et un acte d'amour

Un recueil de nouvelles qui se lit tellement bien que je fût surpris d'être déjà à la fin. La noirceur s'autorise à côtoyer la légèreté, pour mon plus grand plaisir et au delà de chutes bien pensée. J'ai apprécié des clins d'oeil à certains personnages contemporains qui sont là traités avec un satire intelligente, ce qui vient agrémenter l'examen de notre société au travers du prisme des péchés.

Je vous souhaite le même plaisir en le lisant...



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8 : Sept péchés et un acte d'amour

Une lecture très agréable composée de 8 nouvelles. 7 faisant références aux péchés capitaux et une dernière « Un acte d’amour », qui a bien clôt le bouquin. Les nouvelles se lisent dans l’ordre que l’on souhaite, pour ma part j’ai préféré rester cantonnée à une lecture de base en suivant le bon ordre. J’ai énormément accroché avec la plume de l’auteur, toutes les nouvelles m’ont plues, seul celle de « La luxure » m’a moins emportée mais restait très sympathique. Le fait que l’auteur, glisse des petites interventions avant chaque nouvelles, était original et agréable. En conclusion, j’ai passé un très bon moment de lecture. On me demande souvent quoi lire quand on veut débuter dans la lecture, à mon avis, celui-ci est parfait étant donné la diversité des histoires et le fait que les nouvelles puissent être lues de façon échelonnées.
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