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Citations de Léon Tolstoï (3076)


Léon Tolstoï
Fais ce que tu dois et ne t'occupe pas des autres. […] Sois ton propre maître, alors il n'y aura plus de maîtres.

RÉSURRECTION, Troisième partie : Chapitre XXVII.
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Tout se tut. Comme si elles savaient que maintenant personne ne les regardaient plus, les étoiles reprirent leurs jeux au fond du ciel sombre. Tantôt éclatantes, tantôt s'éteignant, tantôt scintillant, elles semblaient se chuchoter entre elles quelque chose de joyeux et de mystérieux.
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La terre ne saurait être l'objet d'une propriété privée, elle ne saurait être objet de vente et d'achat, pas plus que l'eau, l'air ou les rayons du soleil. Tous les hommes ont un droit égal sur la terre et sur tous les biens qu'elle produit.

Deuxième partie, Chapitre VI.
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Autrefois, il ne savait voir en rien le grand, l’inconcevable, l’infini ; il pressentait seulement que cela devait exister quelque part, et il le cherchait. Dans tout ce qui était proche et compréhensible, il ne voyait que l’aspect borné, mesquin, quotidien, absurde. Il s’armait d’une longue-vue mentale et regardait au loin, là où le quotidien, le mesquin voilé par la brume, lui apparaissait grand, infini uniquement parce qu’il était indistinct. (…) Maintenant, il avait appris à voir la grandeur, l’éternité, l’infini en tout. Aussi était-il naturel que pour le voir, pour jouir de sa contemplation, il eût jeté sa longue-vue avec laquelle il avait regardé jusqu’alors par-dessus la tête des hommes, et qu’il contemplât joyeusement autour de lui la vie perpétuellement changeante, toujours grande, incompréhensible et infinie. Et plus il regardait de près, plus il était calme et heureux.
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C'est pour fuir l'idée de la mort qu'on chasse, qu'on travaille, qu'on cherche à se distraire..
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Tandis qu'elle parlait, sa beauté prenait une expression nouvelle, toute spirituelle, dont Vronski fut frappé. [...] Il sentait qu'elle s'efforçait de dire une chose, mais qu'elle en souhaitait une autre.
- Si vous m'aimez comme vous le dites, murmura-t-elle, rendez-moi ma tranquillité.
Le visage de Vronski s'éclaircit.
- Ne savez-vous pas que vous êtes toute ma vie ? Mais j'ignore la tranquillité et ne saurais vous la donner. Me donner tout entier, donner mon amour... oui... Je ne puis vous séparer de moi par la pensée. À mes yeux, vous et moi ne faisons qu'un. Et je ne vois dans l'avenir aucune tranquillité ni pour vous ni pour moi. [...]
Elle bandait tous les ressorts de sa volonté pour donner à Vronski la réplique que lui dictait son devoir ; mais elle ne put que poser sur lui un regard chargé d'amour.
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Léon Tolstoï
Femmes, c’est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde.
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- [...] On est bien chez les autres, mais mieux chez soi, dit-il.
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Mais qu’y aura-t-il là-bas et qu’est-ce qu’il y avait ici ? Pourquoi m’était-il si pénible de quitter la vie ? Il y avait quelque chose dans cette vie que je ne comprenais pas et que je ne comprends toujours pas.
[…]
Oui, la pitié, l’amour, aimer nos frères, aimer ceux qui nous aiment et ceux qui nous haïssent, nos ennemis… oui c’est l’amour (…) que je ne comprenais pas… Voilà ce qui me faisait regretter la vie, voilà ce qui me resterait si je devais encore vivre. Mais il est trop tard maintenant, je le sais.
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Il est évident que toutes les misères du peuple, ou tout au moins la cause principale et immédiate de ces misères, réside dans ce que la terre qui nourrit le peuple ne lui appartient pas, mais se trouve entre les mains de gens qui jouissent de ce droit de propriété, qui vient du travail d'autrui. La terre, si indispensable au peuple qu'il meurt faute d'en avoir, est toutefois cultivée par ces gens réduits à l'extrême besoin, pour que le blé qu'elle produit soit vendu à l'étranger et que les propriétaires fonciers puissent s'acheter des chapeaux, des cannes, des calèches, des bronzes…

Deuxième partie, Chapitre VI.
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Léon Tolstoï
Dans l'âme de tout homme couve la noble étincelle qui, le moment venu, fera de lui un héros, mais cette étincelle se lasse de briller toujours ; pourtant, lorsque viendra l'instant fatal, il en jaillira une flamme qui illuminera de grandes actions.
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Sur l'ordre de Napoléon cent trente pièces avaient commencé, à cinq heures, le bombardement de Smolensk. Au premier moment, la population n'avait pas compris de quoi il s'agissait. La chute des obus et des boulets n'avait éveillé d'abord que la curiosité. [...] Tous, avec une béate curiosité, tâchaient d'apercevoir les projectiles qui passaient au-dessus de leur tête. Au coin de la rue apparurent quelques individus qui s'entretenaient avec animation.
— Ça en a une force ! disait l'un ; le toit, le plafond, tout a été mis en miettes.
— Ça vous laboure la terre comme un cochon avec son groin, disait l'autre en riant. Ça fait du beau travail et ça vous met du cœur au ventre : si tu n'avais pas fait un saut de côté, il t'aurait bien arrangé, hein !
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Elle venait d'entendre des mots que redoutait sa raison, mais que souhaitait son coeur.
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Léon Tolstoï
Après le départ du docteur, Koznitchev exprima le désir d'aller pêcher à la rivière. Il aimait bien la pêche à la ligne et semblait fier d'aimer une occupation si stupide.

dans Anna Karénine.
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L'impression qu'il éprouvait maintenant était celle d'un homme qui passe tranquillement sur un pont au-dessus d'un précipice et s'aperçoit tout à coup que le pont est démonté et l'abîme béant.
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La mort... Oui, la mort... Et ils n'en savent rien, ne veulent pas savoir, ils refusent de me plaindre... Ils s'amusent. (En effet, on percevait, venant de la grande salle, une voix qui chantait et les ritournelles du piano.) Ils s'en moquent, et pourtant ils mourront aussi ! Bande d'imbéciles !... J'y passerai avant eux, mais ils n'y couperont pas !... Et ils s'amusent... Oh ! les veaux.
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Constantin Lévine n'aimait ni parler ni entendre parler des beautés de la nature. Les mots, pour lui, enlevaient leur beauté aux choses.
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Toute la variété, tout le charme, toute la beauté de la vie ne sont qu'un mélange de lumière et d'ombre.
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Ne sommes-nous pas tous jetés sur cette terre pour souffrir les uns par les autres ?
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Le charme, la variété, la beauté de la vie tiennent précisément à des oppositions de lumière et d'ombre.
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