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Critiques de Lewis Trondheim (1746)
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Ralph Azham, tome 11 : L'engrenage

Voici un épisode un peu différent. On sent un tome de transition, moins d’action, et un ton beaucoup plus cynique, ou plutôt un tome où le cynisme quitte les sentiers de l’humour. Les alliés du début s’éloignent progressivement de Ralph Azham. C’est un épisode que j’ai trouvé plus torturé, plus grave. L’évolution du personnage est subtile, face à des responsabilités de plus en plus grandes, ses actes deviennent de plus en plus lourds de conséquences, on ne sait pas trop jusqu’à quel point il l’assume. J’aime bien cette évolution, cette prise de risque, l’air de dire, “on rigole, on rigole, mais attention !”. Mais il faudra que la suite s’avère à la hauteur, et je n’ai pas de doute, tant la série se maintient à un excellent niveau, et j’ai encore plus hâte de découvrir le tome 12.
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L'atelier Mastodonte, tome 1

La vie, les angoisses, les conneries d'une équipe de dessinateurs qui se sont ligués en collectif pour lutter contre la morosité ambiante et tenter de sortir des alboums de petits mickeys drôles et marrants, pour nous faire rire. Et ça marche.

On y retrouve, sous la houlette (houla fais gaffe à ta houlette...) de Lewis Trondheim, Yoann, Neel, Bouzar, Nob, Terreur graphique, Alfred, et tout plein d'autres.

Livre en petit format. Joli objet, un bon moment à ricaner bêtement, j'ai bien aimé. J'en redemande...
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Les Formidables Aventures sans Lapinot, tom..

Me voilà trompée sur la marchandise: il ne s'agit pas des "formidables aventures de Lapinot", mais des "formidables aventures SANS Lapinot"!

Qu'importe. J'ai découvert, amusée, que cet album datait de 1998 et ici ces 16 ans qui nous séparent d'aujourd'hui ont énormément d'importance quand on parle d'informatique!

On se retrouve donc, avec ces personnages, à l'époque des francs, des premiers ordinateurs personnels et professionnels et de leur manque d'efficacité, de cette hésitation à investir dans ce matériel encore mystérieux, sans parler d'Internet dont on soutient encore qu'on n'en a pas besoin (très peu de personnes peuvent encore être aussi catégoriques qu'à cette époque-là sur ce point...)

C'est donc un album relativement amusant quant à cet aspect nostalgique aujourd'hui.

Malheureusement, n'étant absolument pas adepte des jeux vidéos de toutes sortes, tous les gags tournant autour de ce thème m'ont légèrement ennuyée...



Je ne dirai pas que c'est du grand Trondheim, il a simplement habilement surfé sur la vague des années 90-2000. Mais il y a, quand même, quelques bonnes planches à repêcher là-dedans.
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Bande dessinée : Apprendre et comprendre

Un album cartonné d'une quarantaine de pages dont trente et une en bande dessinée et quatre consacrées à l'énoncé "écrit" d'un certain nombre d'exercices que l'on peut éventuellement effectuer soi-même. Faire par soi-même quelque chose, c'est la bonne méthode pour comprendre les processus et les procédés. Rien ne vaut la pratique et rien ne vaut la mise en pratique immédiate de ce que l'on explique. Donner un exemple - faire une démonstration - éclaire bien plus efficacement que de longues explications obscures.



Sergio García Sánchez qui est souvent un compagnon de route sur les chemins de la narration visuelle de son compère Lewis Trondheim, semble avoir déjà donné dans le thème de 'je raconte comment on fait une BD'. Ici, cela fonctionne comme un dialogue (socratique ?) entre les deux auteurs qui se sont représentés eux-même. Le résultat est assez variable. Tant qu'ils restent dans les limites de leur expérience, de leur gout et d'une pratique personnelle de la bande dessinée, le contenu ne manque pas d'intérêt. On apprend et l'on comprend beaucoup de choses surtout grâce aux exemples en situation qui illustrent leurs propos. Cependant, quand ils glissent sur les territoires plus spécifiques de l'histoire de l'art, ou encore de la sociologie de l'art ou même de la technique pure du dessin, les affirmations deviennent plus (très) discutables. En particulier sur les représentations de l'espace dans ce qu'ils nomment les civilisations primitives rapprochées du dessin d'enfant ou encore sur la perspective linéaire qui reste, malheureusement, présentée comme un mécanisme plus que comme une problématique (ce qui est décevant quand on sait la virtuosité avec laquelle Lewis Trondheim a représenté l'espace, justement, dans La Mouche). Il ne s'agit pas de lacunes mais de points de vue superficiels qui n'apportent rien sinon un défaut d'interprétation au niveau du vocabulaire et des notions qu'il recouvre. Ce qui peut laisser des traces gênantes sur le public visé. En l'occurrence, un jeune lectorat (enfin, je suppose). J'ai même relevé un problème conceptuel. Il est question, dans l'énoncé des différents types de dessins, de "représentation abstraite". Ce qui est un paradoxe, ou une impossibilité. Il faut être raisonnable : ce qui est est "abstrait" dans le domaine des arts visuels, c'est bien tout ce qui ne "représente" rien, justement. Il y a confusion avec ce que l'on pourrait nommer une schématisation ou encore une stylisation (confusion qui peut se comprendre quand on sait comment la genèse de l'art abstrait est enseignée dans nos écoles). De mon point de vue, professionnel, puisque c'est mon domaine de compétence, c'est très ennuyeux car ce dérapage s'appuie sur une notoriété et une position d'artiste "professionnel" qui lui donne une sorte de garantie de véracité, une validité, qui n'a pas lieu d'être.
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Donjon Crépuscule, tome 111 : La Fin du Donjon

Voilà les deux derniers tomes de Donjon, numéros 110 et 111, qui racontent la fin du Donjon de deux points de vue différents, soit grosso modo (parce que ce n'est pas si net) : Herbert et Marvin d'un côté, et Zakutu et Marvin rouge de l'autre.



Cette fin est une double déception :



1 - déception de voir finir cette immense série (36 tomes depuis "coeur de canard" en 1998) qui est une parodie de fantasy, bourrée d'humour et pleine d'intelligence. Pour ceux qui ne connaissent pas Donjon : c'est trois époques avec plusieurs histoires qui se répondent entre les séries. La richesse des scénarios des immenses Sfar et Trondheim ainsi que la variété des dessinateurs ayant participé à la série en font un vrai monument de la BD (enfin je trouve ;) ).



2 - déception de finir sur ces deux tomes qui sont trop légers, comparés aux précédents.



On sent que Sfar et Trondheim se débarrassent de la série, qu'ils la bouclent pour ne plus en parler. D'ailleurs, les deux tomes fourmillent d'allusions à ce sujet : Herbert et Marvin qui se battent puis qui parlent de la bonne époque où ils s'amusaient ensemble, Herbert qui parle de la nostalgie de l'âge d'or (retour à Donjon Zenith avec Zongo), etc... On sent que les deux scénaristes ne s'amusent plus comme avant, et qu'il fallait passer à autre chose.



L'histoire en elle-même est la fin du Donjon, pas de tromperie sur la marchandise. Mais on reste sur sa faim.

Deux tomes décevants, sans même une allusion à Zautamauxime, le joyeux pays des lapins xénophobes, bonjour tristesse.



À côté de ça, quelques très belles planches par Mazan et Alfred, et une superbe couverture pour le tome 111.



Malgré tous ces reproches, chapeau les artistes, et à bientôt pour de nouvelles aventures.
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Maggy Garrisson, tome 1 : Fais un sourire, ..

Maggy est une jeune femme londonienne qui enchaîne les galères et le chômedu. Une de ses voisines lui dégote un travail dans l’obscure officine d’un détective privé de pacotille : le gars est littéralement une épave alcoolisée. Ni une ni deux Maggy enchaîne les combines et les arnaques pour se faire un peu de blé. De nombreux personnages croisent sa route dont celle d’un homme un peu mafieux, gangster ou que sais-je dont elle semble s’éprendre.



Les dessins sont magnifiques, vraiment ils m’ont ravie par leur finesse et les couleurs utilisées. J’aime beaucoup aussi le personnage de Maggy, dans la débrouille malgré toutes les embûches sur son chemin. Une femme battante avec un sacré caractère !



Hâte de lire la suite !
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Coquelicots d'Irak

Aussi passionnant sur le fond que le célèbre Persépolis, aussi réussi sur la forme que l'Arabe du futur, j'ai adoré ce livre (et ce n'est pas une formule creuse). Une enfance dans la dictature irakienne des années 1960, une arrivée en France, quelques retours en Irak....On suit le destin de l'autrice du livre, arabe chrétienne de la bourgeoisie irakienne, face aux turbulences de l'histoire irakienne. Une chape de plomb qui s'installe peu à peu, des conversations vides pour éviter les problèmes et des dizaines d'anecdotes très puissantes. Parmi d'autres : des familles recevant une prime lors de la guerre Iran-Irak dans les années 1980 à la suite de l'annonce de la mort de leur fils. Mais leur fils n'est pas mort et revient à la maison : ses propres parents le chassent pour éviter les problèmes et d'avoir à rembourser l'argent indument perçu. On distribue dans les années 1960 du blé entouré d'un insecticide rouge. Les paysans les donnent aux animaux ils meurent. Ou ils les mangent le croyant entouré de sauce tomate, ils meurent. Ou ils se méfient et le jettent à la rivière, tous les poissons meurent.

Cela m'a ouvert les yeux sur un sujet que j'ignorais (sauf bien sûr le nom de Saddam Hussein) et je ne comprend toujours pas comment j'ai pu passer à côté de ce livre qui m'a fortement marqué et que je suis pas prêt d'oublier !
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Chassé-croisé au Val doré

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Dupuis pour la découverte de #chassécroiséauvaldoré.



"Le garçon qui ne voulait pas de chat" : Lorsque Victor s'installe avec ses parents dans leur nouvelle maison, il leur réclame un chien, pour jouer dans le jardin. Hélas, ses parents lui offrent... un chat ! Sauf qu'un chat ne l'amuse pas autant qu'un chien... Mais sa rencontre avec le chien du voisin va peut-être le faire changer d'avis !

Dans le deuxième album, "Une vie de chien", c'est la vie du fameux chien qui nous est contée.

Puis c'est au tour de "La petite fille fantôme" de nous raconter son histoire (beaucoup plus sombre)... Peut-être viendra-t-elle en aide à son chien et à sa sœur ?

Enfin, dans "Un président pas comme les autres", le président qui avait besoin de se laver dans le premier album (vous suivez ?) nous raconte son accession au pouvoir parmi une société fort occulte...



Dans ce coffret regroupant quatre mini-albums, les personnages font le lien entre les différentes histoires, qui peuvent cependant être lues séparément (même s'il vaut tout de même mieux les lire ensemble et dans l'ordre). Chaque histoire comporte lot de morale et d'humour (parfois noir). le premier album est assez commun, en revanche, les suivants sont de plus en plus "perchés", noirs, fantastiques, ensorcelés, surnaturels... J'avoue que j'ai été assez surprise car je ne m'attendais pas du tout à croiser une enfant morte, un président désarçonné par l'occulte et des monstres... Je me suis donc retrouvée dans un univers plus loufoque qu'attendu.



Les illustrations sont simples et attractives, tantôt en pleine page, tantôt sous forme de vignettes sans encadrement. Les couleurs sont parfaitement utilisée pour immerger le lectorat dans l'ambiance.



Même si je n'ai pas été complètement séduite par l'ensemble, je pense que ce coffret pourrait beaucoup plaire aux jeunes, à partir de 6 ou 7 ans selon la maturité et les attraits de l'enfant.



#chassécroiséauvaldoré #NetGalleyFrance
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Ralph Azham, Tome 4 : Un caillou enterré n'ap..

Ralph décide de rencontrer le méchant Von Syrus afin de s'allier à lui pour démettre le pouvoir en place. Il part en compagnie de Yassou mais la quête d'un bateau nécessaire à la traversée vers l'ile de Von Syrus l'entraine dans une nouvelle aventure pleine de rebondissements et de grands moments au détours desquels vous n'êtes pas à l'abri d'une répartie philosophique bien sentie.

L'humour est toujours bien présent et manié avec un parfait dosage.

Un must pour les amateurs du genre.
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Ralph Azham, tome 1 : Est-ce qu'on ment aux..

Parfois, on passe à côté de certaines BD, littéralement.

Je ne m'explique pas comment une grande fan de fantasy et de Trondheim comme moi n'avait pas encore lu Ralph Azham.

J'ai directement adhéré à l'univers, retrouvé avec joie le cynisme de Trondheim et j'ai de suite aimé le personnage principal un peu cassé, mal aimé et portant en lui une tristesse touchante.

Les bons mots sont là, certaines répliques sont juste délicieuses.

C'est bon, je suis ferrée. Vite, la suite!
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Richard, tome 3 : Richard au cimetière

Dans un cimetière, un quidam aborde Richard pour trouver la tombe d’un personnage célèbre. C’est Richard, on se doute que cette petite anecdote anodine va partir très vite en vrille totale. La mort, les réseaux sociaux, sont ici abordés en 24 pages en noir et blanc dans un format carte postale, un graphisme rapide et peu approfondi, c’est direct, brut et hilarant. Même si ce n’est pas le meilleur de la série, je ne m’en lasse pas. Et puis il y a le côté petit fascicule à collectionner, du concentré d’humour qui donne la pêche, de l’insolence en barre, bref, j’en suis fan.
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Les fins du monde

Boris a fort à faire pour éviter la destruction de la planète. Prétendument assistant de deux savants rivaux qui souhaitent détruire l'humanité, il s'évertue à faire rater leurs funestes plans. C'est loin d'être un job facile tant les fous de l'éprouvette et de la machine se montrent inventifs et déterminés. « Hahaha ! La fin du monde est pour dans deux minutes ! Et c'est inéluctable ! » (p. 13) Courant d'un laboratoire à un autre, Boris arrive toujours à désamorcer les plans complexes, heureusement pleins de failles, des professeurs foldingues. Mais finalement, la destruction du monde est peut-être très facile à atteindre...



Voilà un lapin aux pinglots de taille raisonnable. On est loin des pattes interminables de Lapinot, et c'est sans doute mieux pour s'enquiller à répétition des volées d'escaliers ! Ce petit album se lit rapidement et avec plaisir. J'y ai retrouvé la folie douce de l'auteur.



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Les nouvelles aventures de Lapinot, tome 5...

Pendant le confinement du printemps 2020, Lewis Trondheim a publié chaque jour sur Twitter les 3 premières cases d'une histoire, laissant aux internautes la possibilité de compléter la dernière case. Voilà qui a donné l'ouvrage ci-dessous.



Un trottoir s'est effondré dans un quartier de la ville. La zone rapidement entourée de palissades attise la curiosité, notamment celle de Richard. Lapinot est beaucoup moins stimulé par cet événement anodin, mais il essaie de faire comprendre à son ami le danger des théories fumeuses. « Sais-tu que le plaisir du complotiste est de croire qu'il est plus intelligent que les autres, quitte à s'enfermer dans des paranoïas et des mensonges ? / Ah, mince... Oui, c'est vrai... Zut. C'est vrai que c'était bien cette sensation d'être intelligent... / Sans être complotiste, tu peux la ressentir à nouveau. [...] En lisant des livres. » Voilà un conseil que certains illuminés du bonnet n'ont pas entendu pendant le confinement ni après... La dynamique entre les deux personnages ne change pas et fonctionne à la perfection, aussi hilarante que désespérante, tant Lapinot et Richard sont différents. « Il faut que je me trouve un nouveau meilleur ami... Tu me connais trop bien. On ne peut plus rigoler. / Je comprends... Essaye sur Ebay ou sur Amazon. » Le schéma en 4 cases se prête particulièrement bien aux échanges verbaux des deux amis.



Dans la chronologie des Nouvelles aventures de Lapinot, ce petit album paru dans la collection Patte de mouche de L'Association porte le numéro 5.1. Il n'est PAS DU TOUT du même format que les bandes dessinées. Et ça ne règle TOUJOURS PAS l'absence du tome 6 alors que le tome 7 est déjà paru. Monsieur Trondheim, vous jouez avec mes nerfs !!!
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Je vais rester

Stupéfiant ! Après un début qui m’a laissé abasourdi et avoir revu plusieurs fois la même case pour être sûr d’avoir bien compris, je me suis retrouvé dans la même sidération que Fabienne.



Et c’est tout le génie de cet album que de nous plonger immédiatement dans le sujet, de nous permettre cette identification surréaliste à cet événement invraisemblable



C’est à Palavas, au bord de mer, Fabienne et Roland qui désirent un enfant vont passer une semaine de vacances bien organisée et…



Une magnifique bande dessinée, un chef d’oeuvre de sensibilité, un scénario millimétré avec un dessin poétique au cordeau !



Splendide !
Lien : https://www.noid.ch/je-vais-..
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Infinity 8, tome 1 : Romance et Macchabées 1/..

J'avais pu visiter une exposition sur le projet Infinity 8 en marge de la Comédie du Livre 2019, qui m'avait permis d'apprécier le travail graphique plus en détail. Le projet initial était fait de 6 comics, finalement réunis dans les deux premiers albums des 8 du second projet. La volonté de faire travailler des dessinateurs différents et renommés (Zep et Vatine pour ces deux premiers tome) était vraiment intéressante. L'utilisation du "reboot temporel" permettant à chaque auteur de repartir du scénario du départ était vraiment bien trouvé, totalement dans l'esprit SF de la série. Bref pleins d'ingrédients qui donnaient envie de découvrir l’œuvre et l'histoire plus en profondeur.



Ce premier tome est un peu déroutant, avec un fil conducteur qui donne une image très réductrice de l'héroïne principal (à la recherche d'un reproducteur parfait pour sa future progéniture) qui se révèle être au fil de l'histoire une combattante pleine de ressources. Elle est privée d'une happy end par la nécessité que la série se continue. La nécessité de bien faire comprendre le principe des retours dans le temps alourdit un peu ce premier tome qui parvient pourtant à être bien loufoque et déjanté (parfois un peu trop ?). On sent un certain lâcher prise chez Zep qui multiplie les projets différents depuis la "fin" de Titeuf' : réalistes ou science fiction pour se sortir du pur comique qui a fait son succès.



On se questionne pour savoir ce que pourront faire les autres auteurs de ce matériau de départ et comment la cohérence pourra être maintenue au fil de l'aventure. La curiosité n'est pas émoussée mais bien au contraire titillée par ce premier tome.
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Donjon Parade, tome 4 : Des fleurs et des m..

Humour pipi- caca pour ce tome de Donjon Parade... au sens propre. Herbert et Marvin se retrouvent coincés avec les enfants des créatures du Donjon et doivent aller déboucher la fosse septique qui révèle bien des surprises.

C’est drôle et potache, quelques bons mots et des situations cocasses...que demander de plus à un tome de Donjon Parade?
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Carnet de bord, tome 3 : 10-19 avril 2002 /..

Avec ce 3e carnet de bord, nous suivons Lewis Trondheim pendant des vacances familiales en Espagne et pendant un déménagement.

La première histoire est sympathique avec de très bonnes idées de jeux à faire en voiture ou aux toilettes. Je me demande si Trondheim a pu se remettre aux jeu des pièces...en tout cas, je garde l'idée en tête.

La seconde histoire est, à mon sens, mieux. On y trouve un Lewis Trondheim dans une analyse très honnête de lui même, de ses angoisses et de sa propre estime.

Une petite lecture divertissante mais, il faut le dire, peu marquante.
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Allez raconte, tome 1 : Une histoire (ou) P..

"Tu nous inventes une histoire avant qu'on dorme ?"

Mais Papa n'a pas le temps. Il y foot à la télé. Pierre et Jeanne insistent. Papa cède et l'histoire commence. Papa raconte, les enfants interviennent avec leurs idées.

"çà suffit c'est moi qui raconte ".

Et l’histoire va s'enrichir de nombreuses péripéties car les enfants ne lâchent pas l'affaire pendant que papa tentera de se sauver pour voir un peu de son match.

Cela sent le vécu. Hop en cinq/six cases le papa essaie de terminer son histoire mais les enfants ne se laissent pas faire.

Après ? heu cela devient complètement abracadabrant ... D'ailleurs le papa est pris en flagrant "délire"... ( lapsus que je laisse)

" Tu dis n'importe quoi".

Une bd aux cases uniformes et carrées. cinq par lignes, sur sept lignes, avec le dessin naïf et minimaliste de Parrondo . C'est un peu long mais l’histoire de la princesse Kipu a tellement de rebondissements !!! Et les interruptions sont si nombreuses...

Rigolo bien évidemment et légèrement loufoque je ne pense pas que les enfants arriveront au bout de cette bd, et les plus grands risquent de ne pas trop s'y intéresser. Mais en la racontant cela devrait plutôt marcher auprès des 5/8 ans. A tester dès que possible... (il faudrait juste qu'on me les déconfine les petits )

En attendant je me suis amusée à la lecture de ce Trondheim étonnant qui a un air de vécu pour tous les parents raconteurs...

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Donjon Monsters, tome 11 : Le Grand Animateur

J'ai beaucoup aimé ce tome que je n'avais jamais lu et que j'avais même volontairement ignoré.

Le récit se passe longtemps avant la saga principale.

Nous faisons connaissance avec les ancêtres de Herbert et leurs rapports avec les Objets du Destin (qui sont plus amplement développés également) et nous en savons plus sur certains porteurs de l'épée parmi les plus marquants : Isidore le palfrenier et le Mal Absolu.

J'ai beaucoup aimé le dessin. très en décalage avec l'ensemble de la série.

Comme cette histoire se passe bien avant les autres tomes, le graphisme est volontairement plus archaïque et utilise les normes de l'art du Haut Moyen-Age : les personnages sont de profil ou de trois quart et très rarement de face, les perspectives ne sont pas toujours cohérentes et les formes sont simples.
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Donjon monsters, tome 1 : Jean-Jean la Terr..

Plus accessible et beaucoup moins sombre que les tomes Potron-Minet et Monsters associés, nous avons ici un tome qui se situe juste avant Coeur de Canard, le premier tome de la saga Zénith.

L'histoire est décalée, plutôt amusante mais la transition avec la noirceur des tomes précédents laisse le lecteur un peu perplexe. On a un peu du mal à assimiler le fait qu'il s'agisse du même univers.

Pour la première fois, nous croisons Herbert (personnage central de la suite de l'histoire) ainsi que Guillaume de la Cour, porteur, lui aussi, de la fameuse Epée du destin...

J'enchaine de suite avec une nouvelle relecture de Donjon Zénith, la partie de l'histoire que j'ai le plus lue.
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