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Critiques de Lewis Trondheim (1746)
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Donald's Happiest Adventures

Lewis Trondheim et Nicolas Keramidas, nous font à nouveau le même le coup. Cette fois-ci c’est promis, nous ne nous laisserons pas prendre, quoique…



Après Mickey, c’est au tour de Donald de vivre une très grande aventure. Comme le titre l’indique le canard revêtu de sa célèbre tenue de marin va devoir rechercher le bonheur. Pour cela il peut compter sur plusieurs pistes : observer des gens heureux, partir vivre à la campagne, faire appel à un scientifique et même partir en Brutopie puis sous d’autres cieux encore…



Que les fans de la petite souris se rassurent, leur héros fera plusieurs apparitions, à des moments assez surprenants. D’ailleurs, plusieurs autres personnages, issus de l’univers de Carl Barks et de Don Rosa, seront également de la partie.



La lecture de Mickey’s craziest adentures n’est pas

indispensable (bien qu’elle soit recommandée pour saisir toutes les allusions). La construction est proche avec ce format en 48 planches qui se suivent, tout en pouvant se lire comme des comics-strip.



La mise en page est toujours aussi réussie, d’autant qu’ici, l’histoire ne comporte pas de trou. Tout est complet et se suit avec plaisir. L’histoire plaira aux plus grands comme aux plus petits, tant le scénario est maîtrisé. L’humour est bien présent et contrebalance habilement avec un sujet terriblement complexe : la recherche du bonheur.



D’un premier abord, le trait de Nicolas Keramidas peut surprendre, pourtant il est facile de se prendre au jeu, de s’immerger dans cet univers et cette ambiance si particulière.



Donald happiest adventures à la recherche du bonheur est donc une belle découverte, une petite pépite particulièrement sympathique, à lire et à relire.
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Horrifikland

Avec Horrifikland, les éditions Glénat nous offrent une belle lecture, et une belle surprise, à découvrir (ou à redécouvrir) dans le cadre des fêtes des défunts.



A première vue, l’histoire ne paye pas de mine. L’agence de détective de Mickey, Dingo et Donald ne roule pas sur l’or. Les clients ne se bousculent pas au portillon… et la seule cliente offre une mission bien peu intéressante (retrouver un chat perdu).



Mais tout n’est qu’apparence car les recherches ont pour théâtre un parc abandonné qui est un espace de jeux des plus intéressants et qui va offrir de nombreuses surprises. Non seulement, il faudra composer avec des pièges mais aussi avec des dangers bien plus importants que prévu.



Les dessins sont ici le point fort de l’album. Celle-ci est riche offre de nombreux rebondissements, mais le plus beau reste quand même le plaisir que l’on ressent à chaque planche… d’autant que de nombreuses surprises nous attendent.



Bien qu’intéressante, l’histoire verse peut-être un peu trop dans le comique de situation et de répétition. Voilà de quoi ravir les plus jeunes. Toutefois c’est bien dommage pour Donal et Pat Hibulaire qui auraient peut-être mérités d’être un peu plus exploités… et c’est sans oublier le pauvre Dingo.



Voici donc une agréable surprise, mais qui n’est pas le meilleur album de la collection.
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Les nouvelles aventures de Lapinot, tome 3 ..

Par un concours de circonstances comme toujours tout à fait improbable, Lapinot et Richard se trouvent embarqués dans une histoire qui en rendrait plus d'un perplexe. Les voilà témoins de moralité pour Brieg Verlat, chargé par l'État d'implanter des temples athées dans toutes les villes de France. « La foi en rien est une foi qui mérite le respect à tous les égards. » (p.8) Le bonhomme a des méthodes fort peu orthodoxes, et d'aucuns diraient bien peu catholiques.



Si Lapinot et Richard n'en mènent pas large aux côtés de cet énergumène fou d'athéisme, ils tentent de passer le temps en inversant leurs personnalités respectives. « Tu essayes d'avoir aucun filtre quand tu parles, et moi j'essaye d'être super moralisateur. / Pour quoi faire ? / Pour voir ce qui est le plus facile : être chiant ou être drôle ? / Je ne suis pas chiant. » (p. 2) Et, toujours à l'insu de leur plein gré, ils se retrouvent plongés dans le scénario débile que Richard imagine depuis des jours. Loufoque, vous avez dit loufoque ? Absolument !







Déployant un humour prodigieusement savoureux, ce troisième album des Nouvelles aventures de Lapinot interroge la liberté de culte et la liberté de ne pas en avoir. Le prosélytisme athée que défend vigoureusement Verlat n'est pas moins agressif que certaines professions de foi. Une fois encore, au travers de son personnage aux grandes oreilles, sous couvert de blagues potaches, Trondheim aborde avec intelligence et finesse un sujet d'actualité.
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Venezia, tome 1 : Triple jeu

J'ai aimé cette bande dessinée découverte complétement par hasard, les dessins de la cité vénitienne sont vraiment très beaux et les espions envoyés sur place sont très agréable à suivre.



Dès le début nous assistons à leurs chamailleries et comme ils logent au même endroit cela n'est que le début de leur galère.



Ils ont bien sûr tous les deux des talents également, elle en tant que cantatrice et lui en tant que peintre. Mais tous deux ont des identités différentes lorsqu'il est question d'espionnage.



J'ai le tome 2 que je vais m'empresser de lire, une lecture agréable avec de très beaux dessins.





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Célébritiz

Échappé de Kraftwerk, Karl Bartos a continué sa carrière avec le groupe Elektric Music/Electric Music puis en solo. Sur Communication, premier album solo de Karl Bartos en 2003, figurait le titre 15 minutes of fame, parodiant l'expression attribué à Andy Wharol :



"We want 15 minutes of fame



Stars ain't what they used to be

They are average people like you and me

Stars ain't what they used to be

They are average people like you and me

Celebrities celebrities

Celebrities celebrities



We want 15 minutes of fame

We want 15 minutes of fame



It's like a new religion in a paranoid world

All you need is another it-girl

New religion in a paranoid world

All you need is another it-girl

Celebrities celebrities



We want 15 minutes of fame

We want 15 minutes of fame

We want 15 minutes of fame

We want 15 minutes of fame



All kind of things are given for free

Just as long as they call you celebrity

All kind of things are given for free

Just as long as they call you



We want 15 minutes of fame

We want 15 minutes of fame

We want 15 minutes of fame

We want 15 minutes of fame



And what's your claim to fame?



Celebrities

Celebrities

Celebrities

Celebrities"



Dans Célébritiz, Lewis Trondheim et Ville Ranta - entre autres, il est l'auteur de L'Exilé du Kalevala - imaginent l'effet de pilules qui rendent célèbres et les conséquences de la prise de telles pilules à la durée aléatoire - allant de 10 secondes à 10 heures - sur un quidam.



Dans une veste qu'il a acheté aux puces parce qu'il est fauché, Michel Canard trouve une boîte de pilules. La prise de ces pilules le transforme en Mickael Kanard, une célébrité. Ce qui n'est pas sans lui poser quelques problèmes du fait des réactions des gens autour de lui. Et les effets des pilules ont au surplus une durée aléatoire. Ce qui n'est pas sans lui poser quelques problèmes également.



Réflexion sur la célébrité et la double personnalité à la Docteur Jekyll et M. Hyde, cet album de Trondheim et Ville Ranta - Trondheim ayant repéré Ranta lors d'un voyage en Finlande l'a écrit spécialement pour faire connaitre l'artiste finlandais en France - est plaisant même si quelques situations sont peu réalistes - notamment les passages avec Youri, un acteur ruse - tout en offrant quelques scènes et réflexions drôles. Enfin, Célébritz constitue une belle manière de faire la connaissance du trait de Ville Ranta.
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Donjon monsters, tome 1 : Jean-Jean la Terr..

Décalé, fun et plein de petites choses qui resteront.

Je ne connaissais pas du tout Donjon et le tout me paraissait un peu hermétique avec ses différents plans de lecture. Du coup j'ai testé avec un ce Donjon Monster (et son Donjon associé : cœur de canard) et je dois dire que les enchâssements et les liens sont sympas.

Le côté med-fan est respecté tout en étant grandement enrichi.

Je regrette un peu le manque d'envergure de l'ouvrage en tant que one shot, mais c'est compensé par le tout.
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Venezia - Intégrale

5 étoiles sans hésiter pour cette intégrale de Venezia, reprenant les deux albums "Triple jeu" et "Codex Bellum". Un vrai coup de cœur.



François 1er et Charles Quint ont chacun envoyé leur meilleur espion en mission dans la cité des doges.

Deux missions, en vérité. La première entraine le lecteur dans un quiproquo théâtral mêlant des mamelouks, un doge siphonné et des espions sous couverture. La seconde est agrémentée d'un jeu de piste mis en place par Léonard de Vinci vingt ans plus tôt, durant lequel différents partis vont tenter d'être les premiers à retrouver des prisonniers pour lire la carte au trésor tatouée sur leur crâne.



Les situations sont géniales, les deux héros hauts en couleur, hyper-attachants et surtout plein de répartie !



Tant dans le tome 1 que dans le 2, c'est une joie de lire les répliques cinglantes que se donnent nos deux espions déguisés. Le second tome pousse un peu plus avant le jeu de séduction auquel se livrent l'Aigle et le Scorpion Noir sans tomber dans la mièvrerie. Au contraire, les dialogues sont tout aussi fleuris lorsqu'il s'agit de se flatter que de se détester.



Le style graphique est vraiment adapté au ton de la BD, j'ai retrouvé là une ambiance "dessins animés" très plaisante.



J'ai été conquis par cette série qui, fort malheureusement et fort tristement (Fabrice Parme explique dans une touchante préface les raisons de l'arrêt des productions), s'est arrêtée après seulement deux tomes. Les aventures de l'Aigle et du Scorpion Noir auraient pu être encore nombreuses, elles continueront dans l'imaginations de leurs lecteurs.
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Zizi chauve-souris, tome 1 : Cheveux rester

J'adore ! J'avais déjà aimé l'univers de Billy Brouillard, j'ai bien entendu celui-ci aussi. Mêler enfance et une petite pointe de frisson est un mélange subtil et efficace. La petite Suzie est horriblement chipie, la chauve-souris est terriblement attachante. Le dessin est parfait pour cette atmosphère. Non, j'ai beau cherché je ne trouve pas un défaut à ce premier tome !
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La Mouche

Une petite BD à lire entre 7 et 77ans, pas avant et pas après, il faut pouvoir apprécier et pour cela avoir des neurones élastiques, pour suivre les tribulations de cette mouche, l'avantage de la version "dessin animé" permettait avec le mouvement de "rentrer" de suite dans l'histoire et l'absence de dialogue en faisait la saveur.

Ayant encore les neurones adéquates, je me suis régalée et j'y ai même trouvé une certaine morale, voir "philosophie" ....c'est l'avantage des histoires sans paroles...aucun mot ne vient "pollué". L'intention de l'auteur s'y dévoile ainsi différente ou multiple....en fonction de l'age et de l'état d'esprit du lecteur..

Un petit livre qui peut trouver sa place dans toutes les bibliothèques et se reprendre plus tard avec une lecture différente. Plutôt pas mal pour une petite mouche...non?
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Mildiou

Dans la veine d’Imbroglio ou de La Fin de l’épisode, Lewis Trondheim nous propose un exercice de style un peu loufoque, c’est juste une scène finale de film de cape et d’épée avec une bagarre qui n’en finit jamais. Le dessin est en noir et blanc, au trait, sans nuances, sans hachures, juste la scène représentée en quelques traits un peu grossiers, le déroulé de l’histoire semble balancé en direct sous nos yeux, sans préparation, telle qu’elle lui vient dans la tête. Mildiou et Lapinot se battent dans toutes les pièces du château, sur le toit, dans les douves, dans les escaliers… Il y a toujours ce petit décalage, ce second degré qui nous titille, le combat pour le combat et on en oublie les causes, on est parfois proche d’un jeu d’enfants — “même pas mal” — et puis bien sur , cela se finit en apothéose, ou en flop, au choix.

J’aime cette désinvolture qu’ose nous proposer Lewis Trondheim, cette bande dessinée date de 1994, on est loin des canons scénaristiques classiques, pas d’objectif, pas de direction, pas de justification, tout ça est purement gratuit, parfaitement insolent vis à vis de son public, c’est ce que j’aime chez Lewis Trondheim, cette capacité à placer l’aventure dans le futile et à mettre le futile au centre du récit. Les clichés viennent bousculer nos héros qui doivent subir un inventaire en règle, il faudra forcément passer par une trappe secrète, il faudra une princesse à défendre, un trône à prendre, une épée à décrocher du mur… Tant que tout ça ne sera pas arrivé, le combat devra continuer.

Ce n’est sans doute pas une œuvre majeure dans sa bibliographie, mais elle n’est certainement pas négligeable, elle est révélatrice de son aspiration, de sa vision de la bande dessinée, et de sa manière de bousculer les conventions. Lewis Trondheim surprend toujours, même dans ces petites choses anodines.

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Ralph Azham, tome 1 : Est-ce qu'on ment aux..

L'élu n en est pas un même s'il a un pouvoir qui lui apporte plus de tracas qu'autre chose.

L'élu, c'est Ralf adolescent en manque de reconnaissance et souffre douleur de son village .

Mais dans l'adversité, c'est lui qui se révélera le plus apte à gérer la mauvaise situation dans laquelle les villageois se retrouvent.

Des dessins un peu brouillons et des dialogues niveau lycée se complètent pour une lecture gentillette.
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Ralph Azham, tome 12 : Lâcher prise

Comment terminer une histoire telle que celle là?

Quels choix sont-ils possible quand on a une histoire cynique, philosophique et violente comme celle-ci? Peut-on se permettre une happy end?

On a du mal à imaginer que tout change et que tout devient beau et juste...

Trondheim a trouvé, évidemment, la meilleure des solutions. Celle qui ne peut déplaire ni aux cyniques ni aux cœurs un peu plus tendres.

Cette série est une réussite d'un bout à l'autre.

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Richard, tome 2 : Richard et les enfants d'..

Une militante pro-palestinienne interpelle Richard dans la rue afin de le convaincre de signer une pétition destinée à faire reconnaitre une forme d'apartheid en Israël.

Et bien, comme beaucoup de monde sur cette Terre, elle n'était pas prête cette rencontre. Pas plus que le Rabbin du coin, d'ailleurs et l'Imam un peu plus loin ne connait pas ça chance d'avoir évité ça...

Encore un grand moment de rire même si j'ai préféré le premier tome de la série.

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Les nouvelles aventures de Lapinot, tome 7 ..

Encore une parfaite réussite que ce tome des Nouvelles aventures de Lapinot.

Je suis vraiment heureuse que Trondheim se soit ravisé après la fin des Aventures de Lapinot et se soit lancé dans une nouvelle série de tome parce que nous serions, sinon, passés à côté de grands, de très grands moments de lecture.

Comme ce tome. Parce que, dans la très grande variété de bonnes BD, il y a des monuments et, pour moi, celui-ci en fait partie.

Comme souvent, Trondheim part d'une situation du quotidien, fait son postulat de départ et nous entraine dans une aventure folle qu'on n'a tout simplement plus envie de quitter. Oui, j'ai vraiment ressenti de la tristesse en refermant ce tome. J'en voulais plus...encore!
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Chihuahua, tome 2 : Une journée un peu humide

Quatre auteurs, Pascal Jousselin, Nob, Obion et Lewis Trondheim, se succèdent, une planche chacun, pour une histoire potache et drôle. Paul, possédé par un démon, se rend dans sa nouvelle école, une école de monstres et êtres magiques en tous genres. Encore une histoire d’école de magie, mais servi avec l’humour de nos quatre larrons, un humour noir, décalé, un peu crade, c’est franchement réjouissant.

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Les nouvelles aventures de Lapinot, tome 5 ..

Encore une histoire qui part de petites anecdotes qui prennent des dimensions insoupçonnées. La chute d’une météorite sur une voiture de location et voilà que la mise au vert de Lapinot se transforme en course poursuite rocambolesque. D’aventures en aventures, j’ai l’impression que l’ami de Lapinot, Richard, devient de plus en plus agaçant avec son humour cynique, c’est une véritable tête à claque, Lewis Trondheim excelle dans ce genre de personnages, immatures et irresponsables. Et il s’amuse à épingler les travers de notre temps, avec son humour grinçant, spéculation, jalousies… On retrouve la recette du génial Prosélytisme et morts vivants, L’apocalypse joyeuse n’atteint pas le même niveau, mais c’est un très bon opus de la série.
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Texas Cowboys, tome 2

Après mon enthousiasme avec les versions de Lucky Luke par Matthieu Bonhomme, je suis tombé là dessus dans ma médiathèque. Je découvre avec étonnement qu’il n’était pas à ses premiers westerns. Lewis Trondheim au scénario, voilà qui titille encore plus ma curiosité. La couverture nous met tout de suite dans le bain, il s’agit d’une parodie de Comics Western, un genre de bande dessinée inspirée du cinéma, bourré de clichés, un genre de bandes dessinée en noir et blanc, populaire, qui a surtout marché des années 30 aux années 60. On retrouve dans cette histoire, tous les stéréotypes du genre, braqueurs de banques, bagarres dans les saloons, parties de poker, femmes fatales, cavalcades, fusillades… L’ensemble est monté comme une suite de saynètes, pas forcément dans l’ordre chronologique, à nous de reconstituer l’histoire, qui finalement a assez peu d’importance. Chaque chapitre démarre avec une couverture vintage, et les auteurs parviennent en quelques pages à intégrer la quasi-totalité des stéréotypes du western, c’est plutôt un exercice de style, plein d’ironie, d’humour décalé, tout en ne sortant jamais des ornières du genre. Le graphisme de Matthieu Bonhomme s'inspire des classiques des années 60, mais avec quelque chose de pétillant en plus, cadrages dynamiques, cinématographiques, soucis du détail, trait soigné. Les couleurs mettent en valeur cette atmosphère, jouant entre l’aspect vintage, en aplats, comme des couleurs vives un peu passées par l’usure.

Ce qu’il faut en retenir, c’est l’ambiance, le style et l’utilisation réjouissante des clichés et des stéréotypes. L’intrigue est volontairement fourre-tout, n’en déplaise à ceux qui en attendent un récit monolithique, moi, au contraire, j’aime ça. À lire au second degré, avec un brin de nostalgie pour la grande époque du western.
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Donjon Potron-Minet, tome 3 : - 97 Une jeun..

Je suis vraiment heureuse de profiter du confinement Covid 19 pour relire cette BD dont j'avais gardé un souvenir des plutôt mitigés (pour le partie Potron-Minet) mais qui me plait beaucoup.

Comme le titre l'indique, Hyacinthe perd peu à peu son innocence et devient plus froid et fait face à de nombreuses désillusions sur le monde mais aussi sur lui-même.

Le dessin de Blain est plus travaillé que celui de Trondheim qui s'occupait de la période Zenith mais est également plus profond et plus torturé.

Dans ce tome aussi, nous rencontrons des personnages incontournables de la série : les lapins du Zautamauxime (impayables) et j'ai également beaucoup aimé les Brous qu'on avait déjà croisé dans les tomes précédents mais qui gagnent ici en finesse (si on peu parler de finesse en matière de Brous...)

A suivre, donc.
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Donjon Potron-Minet, tome 2 : - 98 Un justi..

Quand j'ai découvert Donjon, la période Potron Minet était celle que j'aimais le moins. Etait ce le dessin ou l'ambiance ou les deux? Je ne sais plus.

Force est de constater que la relecture est plutôt chouette et que j'apprécie beaucoup cette histoire finalement.

C'est sombre, fataliste et désabusé mais je trouve que c'est vraiment prenant et l'histoire est assez inattendue.

Le personnage principal, Hyacinthe, est un anti héros à la fois naïf et courageux, pitoyable et volontaire, faible et déterminé.

Dans ce tome, il croise des figures qui deviendront des incontournables de l'univers.

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Donjon Zénith, Tome 5 : Un mariage à part

Changement de style époustouflant avec le changement de dessinateur. J'aime beaucoup le minimalisme caractéristique de Trondheim mais là, whaw, les personnages sont plus fins, plus détaillés et gagnent vraiment en caractère et en présence avec le dessin plus anatomique de Boulet. La subtilité des expressions, peu compatible avec le trait de Trondheim, est ici exploité avec brio et permet de donner plus de finesse aux échanges et aux intervenants.

En parallèle, le ton se fait également plus sombre et les personnages dévoilent également un peu plus les nuances d'un caractère qu'ils n'avaient pas avant et qui initient sans doute doucement la transition vers la fin du donjon et les épisodes 'crépuscule'.

La mise en couleurs, assurée par Boulet, est également plus subtile et très agréable.

J'ai vraiment bien aimé et le dessin y est, je pense, pour beaucoup.
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