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Critiques de Lois Lowry (878)
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Le Passeur

Lois Lowry a écrit avec Le passeur une histoire extraordinaire qui nous fait réaliser l’importance de la transmission du savoir. Difficile d’en ressortir indemne tout simplement car ce livre nous change et nous ouvre l’esprit tout autant qu’il encourage notre réflexion. Son rôle éducatif est incontestable et il est à lire par les plus petits comme par les plus grands.


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Le fils

Son marque la fin d'une quadrilogie pour le moins inégale. Après une excellente mise en bouche avec le tome 2 (je n'ai pas lu les romans dans l'ordre), l'auteure s'est surpassée dans le premier tome pour nous offrir un roman et un univers d'exception. Et ensuite, arrive le troisième volet ... qu'il vaut mieux oublier. Mais Lois Lowry a su se rattraper en nous écrivant une conclusion un peu bancale certes, mais pleine de douceur et de bons sentiments.



Ce tome étant la conclusion de la série, mon article contient immanquablement des spoilers.



L'histoire se divise en trois grandes parties. Dans la première, on suit Claire, une jeune fille de douze ans vivant dans la même communauté que Jonas (du tome 1). A la répartition, elle se voit attribuer le métier de mère-porteuse. En effet, dans cette société, des jeunes filles sont sélectionnées et préparées pour mettre au monde jusqu'à trois bébés. Une fois leur devoir accompli, elles sont envoyées comme ouvrières le plus souvent dans des usines et ne revoient jamais leur progéniture. Les nourrissons sont envoyés dès leur naissance au centre de soin pour enfants pendant un an avant d'être attribués à des parents. Tous sentiments ayant été éradiqués, il n'est donc pas question d'éprouver quoi que ce soit pour sa progéniture. Malheureusement pour Claire, elle développe une obsession pour le seul enfant que son corps aura été capable de produire. Son fils Abe lui manque et elle ne peut s'empêcher de faire du bénévolat au centre de soin pour enfants dans l'unique but de se rapprocher de lui. On rejoint alors l'histoire du premier tome. En effet, Abe n'est autre que le bébé avec lequel s'est enfuit Jonas à la fin de The Giver, quand son père lui a annoncé qu'il serait "libéré" (comprendre "tué"). Quand elle apprend la nouvelle du départ de Jonas et d'Abe, Claire décide de "quitter" elle aussi la communauté. Revenir au source dans ce tome a été un véritable plaisir. Retrouver vraiment la communauté d'origine et le personnage de Jonas a été vraiment appréciable étant donné qu'on les avait perdus de vue. L'histoire qui nous est racontée est poignante et tient en halène. Claire est une adorable jeune fille et son évolution suit un parcours similaire à celui de Jonas. Elle est d'autant plus attachante que ce qu'elle vit est anormal pour une personne si jeune.



La deuxième partie change de perspective. Claire échoue dans une nouvelle communauté aux règles différentes et surtout avec sa mémoire envolée. Elle doit donc réapprendre à vivre et tenter de retrouver ses souvenirs pour découvrir ce qui lui est arrivé et ce qui lui manque. On découvre de nouveaux personnages, somme toute assez décevants car trop peu développés pour qu'on puisse s'y attacher. De plus, on a l'impression de recommencer exactement comme dans la première partie, avec découverte de la nouvelle communauté et de la nouvelle "Claire". Et même quand la demoiselle retrouve enfin la mémoire, il ne se passe pas grand chose. On la suit dans sa préparation pour quitter ce village et retrouver son fils. Cette partie est juste un prétexte à présenter une nouvelle communauté et de nouveaux personnages qui ne seront même plus ré-exploités par la suite. C'est bien dommage que l'auteure ait fait prendre cette voie à Claire. L'intrigue se perd en inutilité et s'essouffle diablement.



En parlant de diable, la troisième partie commence à partir du moment où Claire quitte "enfin" ce village pour retrouver la trace de Jonas et son fils. A partir de là, on revient à l'histoire des tomes précédents avec la réapparition de personnages du tome 3. Cette partie redevient dynamique. Il y a de l'action, Claire fait des choix intéressants et surtout l'auteure dévoile une véritable intrigue autour du personnage qui guide la jeune fille vers son fils. J'ai adoré vraiment revoir tous les personnages des tomes passés qui ont tous une réelle place dans l'histoire. On voit ce qu'ils sont devenus et quel rôle ils ont joué dans la vie du fils de Claire. Ils ont finalement tous des liens les uns avec les autres qu'ils ont construit au fil des années passées. En effet, Jonas est désormais à la retraite, il a épousé Kira avec qui il a eu des enfants et Matty est décédé. Toute l'intrigue autour des retrouvailles presque manquées entre Claire et Abe est vraiment touchante, triste et joyeuse en même temps. J'ai apprécié qu'elle soit davantage développée que n'ont pu l'être les intrigues des tomes précédents. Trop courtes, elles laissaient toujours une impression d'inachèvement. Maintenant la boucle est bouclée. Même s'il y a matière à suivre de nouveaux personnages dans de nouvelles communautés, j'apprécie que l'auteure est mis un point final à sa série qui s'est quand même bien perdu en cour de route même si ça finit sur du positif. En bref, l'histoire s'achève sur une excellente note!



Globalement, de cette série je retiendrai quand même plus de bon que de mauvais, et c'est l'essentiel! Avec l'adaptation du premier tome au cinéma, on peut espérer une sortie en poche pour le début de la série et surtout une traduction rapide en français à ce tome 4!


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Les Willoughby

Des enfants affligés de parents si odieux qu’ils seraient contents de devenir orphelins, des jumeaux avec un seul prénom et un seul pull pour deux, un bébé abandonné, une fillette esseulée, un millionnaire aigri dans un taudis, des larmes et des bons sentiments … Tous les ingrédients d’un roman « vieux jeu » destiné à faire pleurer dans les chaumières ? Que nenni !

Car les parents odieux abandonnent leurs enfants et partent pour un tour du monde aux mille embûches, les candidats orphelins rencontrent une nounou hors du commun, le bébé abandonné est trouvé par les bonnes personnes, le vieillard aigri se révèle plus proche de Willy Wonka que de Scrooge … bref, tout s’arrange, même si ce n’est pas de la manière la plus conventionnelle !

Les personnages sont très originaux, parfois désopilants, toujours étonnants. Les situations les plus absurdes sont traitées avec un humour noir et caustique, qui désamorce le côté dramatique de certaines et, surtout, la tendresse est là pour nous emmener vers une fin que l’on pressent heureuse.

Enfin, les lecteurs expérimentés ou amateurs du genre seront sensibles aux très nombreux clins d’œil à la littérature de jeunesse anglo-saxonne et liront le tout comme une parodie, mais il n’est pas indispensable de décoder ces allusions pour apprécier le roman

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Le Passeur

Voilà fort longtemps que j'ai rendez-vous avec ce célèbre roman de littérature de jeunesse. Je me doutais que c'était une dystopie (contre-utopie), et je l'ai longtemps confondue avec Le Passage de Louis Sachar (pas lu non plus).



J'ai toutefois apprécié que Lois Lowry ait eu la finesse de "justifier", en quelque sorte, l'organisation totalitaire, par un consentement argumenté de son corps social. Dans trop de dystopies destinées au jeune public, on a une situation de peuple opprimé par des méchants, soit parce qu'ils sont faibles de corps, soit parce qu'ils sont faibles d'esprit ou désinformés, et Lowry a préféré montrer comment a fonctionné le consentement à la dépossession de tant de choses essentielles aux humains.



En effet, dans le monde de Jonas, le jeune garçon qui va obtenir le titre de sa future fonction dans la société (Dépositaire de la mémoire de son peuple), on a renoncé à faire ses enfants soi-même (et probablement à sa sexualité, soit dit en passant), les bébés nous sont attribués après quelques temps dans une pouponnière, les parents ne choisissent pas non plus le prénom de l'enfant, on ne choisit pas sa fonction (on peut éventuellement faire un recours)... En cours de lecture (à la moitié du roman environ), on apprend pire encore et je ne dis pas quoi, pour ne pas divulgacher, mais c'est très fort !



Il y a toutefois quelque chose de merveilleux qu'on ne trouve pas dans les dystopies de type SF, dans ce roman : la science n'a rien à voir avec la façon dont la mémoire s'ôte ou se rend, cela tient davantage de la magie. C'est sans doute sur ce point que j'ai un peu tiqué et où j'ai soudain un peu cessé d'adhérer : autant le mélange des genres peut être intéressant, autant j'ai vécu ce passage au conte comme une rupture du pacte narratif.



La fin du roman appelle une suite et, effectivement, il paraît qu'il en existe une...
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Les Willoughby

J'aime beaucoup les livres de Lois Lowry mais j'avoue avoir eu du mal à rentrer dans celui-ci. Le ton n'y ressemble ni à la série des Anastasia, quotidien d'adolescente, ni à ses magnifiques romans fantastiques.

Il s'agit plus d'un humour anglais très froid et absurde, peut-être façon "Monty Python" ?

J'ai en revanche aimé le personnage de Nounou, un peu Mary Poppins à sa manière.
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Cinq centièmes de seconde

Deux sœurs que tout oppose. Molly est populaire, joyeuse et solaire. Meg se trouve moche, seule et terne. Un jour les parents des adolescentes décident de partir s’installer à la campagne pour trouver le calme et permettre au père de famille de trouver l’inspiration pour achever son livre. Cette nouvelle vie au calme va être l’occasion de rencontres étonnantes mais aussi le théâtre d’un drame qui va perturber l’équilibre familial…

Deux fleurs, l’une va s’épanouir, l’autre va commencer à se flétrir…

Les personnages et les décors sont décrits comme si ils avaient été photographiés. Un texte empreint de poésie et de douceur, une histoire touchante et des personnages attachants. Je recommande particulièrement le 1er roman de Lois Lowry (paru aux États-Unis en 1977 pour la version anglaise!)

Emi.

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Le Passeur

C'est sans doute le premier livre de science-fiction que j'ai dû lire, dans le cadre scolaire au collège, et c'est peut-être celui-ci qui m'a donner goût à la science-fiction en m'amenant dans son univers si particulier et agréable.



Même si le contenu et l'histoire ne rivalisent pas avec d'autres classiques et monuments de la science-fiction, le livre met tout de même en place une dystopie accompagnée de tout ses attributs caractéristiques (drogue, uniformisation du mode de vie, conditionnement...) avec grande habileté et réalisme.



Très facile et agréable à lire.
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Le Passeur

Je dois dire que c’est un roman tout à fait fascinant, précurseur dans le genre de la dystopie pour la jeunesse, car publié au début des années 90, avant tous les Divergente, Hunger Game… Lois Lowry nous invite dans un monde contre-utopique, où l’on fait la connaissance de Jonas, un jeune adolescent. Dans cette société de L’Identique, tout est programmé et régulé au millimètre près : les enfants, le conjoint, la cellule familiale, le métier ; les choix n’existent pas. Les gens ne lisent pas. Jusqu’à l’âge de douze ans, chaque année, les enfants assistent à la cérémonie du passage à l’âge supérieur. C’est à douze ans qu’on leur attribue un métier, une fonction, qu’ils vont exercer toute leur vie. Jonas va bientôt avoir douze ans, il est anxieux car il ne sait absolument pas ce qui l’attend. Depuis quelques temps, il voit des choses étranges autour de lui, sa perception se modifie le temps de brefs instants.



Au fil des pages, on se rend compte que ce monde n’a rien d’idéal. Chaque étape de l’enfance est ritualisée. Si l’on contrevient aux règles de la société, il y a la menace de l’élargissement. Mais en quoi consiste-t-il vraiment ? Le bruit court que les personnes élargies partent vers l’Ailleurs. Et que certaines personnes sont parvenues à s’enfuir vers cet Ailleurs.



Il m’a fallu quelques dizaines de pages pour m’immerger complètement dans ce roman, que j’ai fini par trouver fabuleux et foisonnant, même s’il est très court. J’ai été hypnotisée par l’intrigue. Je ne vous en dévoilerais pas plus sur ce roman, car c’est son mystère qui lui donne tout son charme… Un dernier mot : j’ai particulièrement aimé la rencontre de Jonas avec le Passeur ; il se rend compte peu à peu de tout ce qui lui manque, et du monde qui existait avant… Il découvre les souvenirs.
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Le Passeur

Quelle surprise que cet ouvrage !! Tout d'abord parce que je venais de revoir le film lorsque je l'ai ouvert, sans savoir que j'avais entre les mains l'originel ^_^

Ensuite et surtout, j'ai rarement visité un monde aussi sensiblement illustré, ce qui est parfaitement paradoxal pour une dystopie où les émotions sont bannies ! Sensibilité donc, une écriture humble et discrète, percutante de douceur, fabuleuse de non-dits... Je me suis retrouvée bouleversée, un peu comme une vierge découvrant l'amour hihihi
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Le Passeur

Grâce à la blogosphère littéraire, j'ai eu vent de ce roman. Aussi, dès que, je l'ai croisé à la médiathèque, je l'ai directement emprunté pour me forger un avis. Honnêtement, à la vue de cette couverture, jamais, je me serai retournée sur ce bouquin. Au contraire, je l'aurai clairement ignoré. Heureusement que ma bibliothèque municipale l'a acheté. Sinon, j'aurai loupé une chouette lecture. Comme quoi, il est prouvé qu'il ne faut pas se fier aux illustrations.



Avec le recul, je suis ravie d'avoir plongé au coeur de ces pages. D'une part, je suis fanatique de livres à caractère dystopique. D'autre part, Le Passeur est l'un des premiers du genre. Alors, il fallait à tout prix que je le lise. Entre nous, cela fait plusieurs jours que j'ai achevé la lecture de ce premier opus. La prochaine fois que je terminerai un roman, je le chroniquerai immédiatement car j'ai l'impression que la chronique manquera de fraîcheur.



Toujours est-il que j'ai adoré l'univers proposé par Lois Lowry. Nous sommes dans un monde qui semble - de prime à bord - parfait. Un monde contrôlé par le Comité des sages. Les décisions sont prises afin que toute la communauté vive dans l'harmonie la plus totale. Sauf qu'à vouloir que tout soit parfait, il y a des imperfections. Au travers de ce récit, vous allez découvrir ses imperfections : l'absence de sentiments, d'émotions et j'en passe... Jusqu'au moment, où le personnage principal arrive à l'âge de douze ans. Avoir douze ans dans cet univers est très important. Simplement, rien ne se passera comme voulu pour Jonas.



Même si le roman est court en nombre de pages, il est prenant car le récit est intense. C'est un concentré d'émotions, de sentiments. En effet, j'ai eu la joie de découvrir les bases de l'univers. En suivant, j'ai poursuivi l'aventure au côté de Jonas. Il faut savoir que Jonas tout comme les lecteurs demeurent dans l'ignorance d'éléments cachés par le Comité des sages. Ensembles, nous avons percé les mystères de certains secrets. Le moins que je puisse révéler, c'est que Jonas fut choqué. Quant à moi, je l'ai été mais moins que lui, je le reconnais.



A partir de ce moment, tout change. Personnellement, j'ai adoré être le spectateur de ces changements. A mes yeux, c'est comme si une note d'espoir avait commencé à s'élever pour modifier les imperfections ; terme que j'ai volontairement utilisé ci-dessus. D'ailleurs, c'est de cette façon que je conçois la fin du roman. Cette finalité proposée par Lois Lowry est une forme d'espérance. Aussi, je suis curieuse de découvrir ce qui arrivera aux personnages principaux.



A présent, j'ai absolument envie d'acquérir ce premier tome afin de l'ajouter à ma bibliothèque. Simplement, je suis perdue. En effet, il y a deux prix complètement différents. Cependant, mon coeur balance pour les grands formats car les illustrations choisies sont magnifiques. A l'occasion de la sortie du dernier tome de la saga, la maison d'édition a réédité le premier tome afin qu'ils s'harmonisent entre eux. La couverture de ce premier opus correspond parfaitement au récit. Donc je suis tentée. MAIS, l'École des Loisirs publiera t-elle également les volumes manquants ; à savoir le tome 2 et 3 ?!



Entre nous, je trouve que c'est le bordel sur le site. Je suis incapable de dissocier les différents opus. Tant que c'est le foutoir, je ne craquerai pas. Je suis capable de résister - longtemps - très longtemps - à la tentation.



Sachez également que ce roman a été adapté au cinéma. Même si j'ai eu vent d'échos plutôt négatif, j'ai envie de découvrir l'adaptation ; et ceci depuis que j'ai acheté la lecture. Vu que je n'aurai pas l'occasion de me rendre au ciné, j'attendrai patiemment la sortie du dvd. Entre temps, peut-être, que j'aurai terminé la saga.
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Le Passeur

J'ai dévoré ce roman qui fut pour moi un véritable coup de cœur.



Cette histoire est absolument bluffante et surtout très prenante ! Je n'ai mis que quelques heures pour la lire, tant j'ai été embarquée dans l'univers aseptisé de Jonas. J'ai trouvé que ce roman était une dystopie avant l'heure, et il a de quoi nous faire réfléchir quant à ce qu'il pourrait se passer à l'avenir. Personnellement, je n'aimerais pas vivre dans le monde de Jonas, où les gens ne ressentent ni amour ni haine, ne distinguent pas les couleurs et ne savent pas ce que sont les animaux, la neige et les montagnes. Cet univers est très bien expliqué par l'auteur, qui ne nous perd pas des des circonvolutions inutiles. Tout nous est expliqué pas à pas et on comprend bien le fonctionnement de la Communauté.



Les personnages sont tous très attachants, autant notre héros Jonas, que sa famille et le Passeur. Ce dernier porte un tel fardeau sur ses épaules que l'on a envie en permanence de l'en délester. L'histoire est passionnante et on ne peut s'empêcher de vouloir lire la suite et connaître encore plus de choses sur cet univers si riche. La plume de l'auteur est absolument magnifique, pleine de douceur et de poésie, un vrai régal !!



Les seules regrets que j'ai à exprimer concernant cette pépite concernent la longueur et la fin. En effet, ce roman est beaucoup trop court !! J'en veux plus !! Heureusement, je sais que c'est une saga en quatre tomes, je vais pouvoir découvrir la suite !! Enfin, la fin est un peu trop rapide et nous laisse un peu en plan, un peu sur notre faim... Là encore, heureusement que la suite existe !!



En bref, un énorme coup de cœur pour ce roman, que j'ai découvert grâce à Justine de Fairy Neverland qui en parle souvent sur sa chaîne YouTube et sur son blog. Je ne peux que vous encourager à courir découvrir cette merveille !
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Le Passeur

Ce livre... Intemporel, Intelligent, Il nous rappelle à quel point avoir le choix est essentiel.



J'avais lu ce bouquin alors que je devais avoir 8-9 ans et que je l'avais emprunté à la bibliothèque municipale de la commune où je vivais, dans le trou du U du monde. Je sais, information inutile, mais j'aime bien.

Déjà lors de ma première lecture j'avais dévoré ce livre, j'en parlais sans arrêt. Et jusqu'à il y a peu, avant de le relire, j'y repensais, sans savoir pourquoi au moins une fois par mois... Depuis mes 8 ans... Va savoir pourquoi. BREF





Ce que j'ai aimé:

- Qu'on le lise à 8 ans, 23 ans ou, je le suspecte, 50 ans: ce livre est très agréable. Il est écrit d'une manière qui semble n'avoir pas d'âge. Je ne sais pas comment l'expliquer mais je ressens cette impression très fortement, transformant ce livre à mes yeux en un espèce d'OVNI... Sauf qu'il vole pas. Parce que les livres ne volent pas. Encore.

- Assister à la prise de conscience de Jonas et surtout, à l'évolution de son caractère. Après, il faut être honnête: cela est commun à énormément de dystopie... (toutes?)



Ce que je n'ai pas aimé:

- Là je prends de l'avance sur le visionnage du film: Ils m'ont l'air d'avoir bien vieillis les personnages, et ça m'agace déjà!! C'est quoi le plan? C'est pour toucher plus d’adolescents afin de faire plus de recette? Et l'esprit du livre alors? NOM D'UN PANDA!!





Je voudrais convaincre les gens que ce livre est un must-have parce que... C'est comme ça. Dites-vous qu'aux États-Unis ils l'étudient à l'école si ça peut vous convaincre. Dites-vous qu'il est court et que pourtant il a réussi à me marquer alors que je n'avais que 8 ans.



A lire si: Vous aimez les dystopies intelligentes.

A ne pas lire si: Hum...
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Le fils

Une tétralogie qui restera longtemps dans ma mémoire.

Après Le passeur, L'élue, Et Messager, Le fils clôt le cycle.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Claire, son amour pour son fils et son besoin de le retrouver. D'ailleurs je trouve que les personnages de ce cycle sont très réussis (avec un petit plus pour Jonas ;) Ce qui justifie ensuite ce coup de coeur, c'est la manière dont on aborde l'histoire, en suivant différents personnages au fil des tomes et la manière dont les tomes se lient entre eux.

Spoiler :

Un très beau cycle que je conseille à tout le monde !

Le film The giver s'éloigne peut être un peu trop du passeur (après avoir vu la bande annonce) mais je pense que je le regarderai un jour sans doute.
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Anastasia, tome 1 : Anastasia Krupnik

Anastasia est une jeune fille de 10 ans qui vit avec son père poète et sa mère artiste. Quand ses parents lui apprennent qu'elle va avoir un petit frère, elle menace de faire une fugue. Mais ses parents la convainquent de rester à lui proposer de choisir le nom du bébé. Elle reste en pensant qu'elle lui choisira le pire nom...



Encore une série jeunesse avec un jeune en vedette. Et bien, j'ai bien aimé l'humour très simple de l'auteur. J'ai suivi avec plaisir la vie d'Anastasia, de ses soucis mineurs et de ses listes où une chose ou personne peut aller d'un côté à l'autre. C'est une histoire simple avec des thèmes comme la vie quotidienne, la mort, la naissance. La fin est bien amenée pour qu'elle reste dans la logique du reste. Une jeune fille... à suivre.
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Le Passeur

J'avais entendu parler de ce livre comme étant une des premières dystopies écrites en littérature jeunesse.

En effet, ce roman paru en 1994 est la matrice de toutes des dystopies que nous trouvons actuellement : une société surveillée, uniforme, régulée par des règles extrêmement précises où les sentiments forts, les couleurs, la différence, l'originalité n'existent pas, où l'on se demande, en lisant, quel est le but de cette vie sans saveur, sans relief...

Ce roman porte en lui quasiment toutes les pistes suivies et creusées par des séries apparues récemment (La déclaration, Promise, Divergente, sentiment 26, Glitch, Delirium, et j'en passe). J'ai trouvé très intéressant, très passionnant de le lire sous cet angle-là. Cependant, côté plaisir de lire, j'ai trouvé que le rythme n'était pas assez soutenu, qu'il n'y avait pas assez de rebondissements. Peut-être suis-je habituée à la littérature actuelle, plus "nerveuse", plus proche du cinéma. Bref, j'ai trouvé le récit de Lowry assez plat.

Par contre, la fin du roman est ouverte, très mystérieuse, propice à toutes les interprétations possibles et même si cela peut être frustrant , ce procédé littéraire change des romans habituels où l'on a, le plus souvent, un happy end.

Je sais que l'adaptation cinématographique de ce roman est sorti aux Etats-Unis, j'ai hâte de la voir sortir en France pour comparer les deux versions.



A partir de 13 ans
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Le Passeur

L'un de mes livres préféré !

On me l'a offert quand j'avais la douzaine, et je prend toujours autant de plaisir à le lire une dizaine d'années plus tard.

Certains diront que la complexité de l'histoire n'atteint pas un "1984", ce qui est vrai, mais le flot est aussi plus agréable à lire !

Quant à ceux qui disent qu'un "Le meilleur des mondes" est inégalable, je leur réponds que "Le Passeur" est bien plus poétique et humain... La dystopie est ici un prétexte pour se recentrer sur l'humain et non sur la SF.

Les personnages sont touchants, attachants, fonctionnant avec leur logique propre.

Le monde est unique, soigné, pas si "dystopique" au premier abord ce qui rajoute à l'ingéniosité de cette oeuvre...



A découvrir de toute urgence ! Et à offrir à vos enfants !
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Le Passeur

Attention! livre culte!

Jonas vit dans une communauté régie par des sages, une communauté sans soucis, sans violence mais aussi , on le comprendra plus tard, sans couleurs, ni émotions. Une seule personne, le passeur, porte les souvenirs de la communauté et le poids que comprend cette charge tandis que tous vivent dans le confort de l'ignorance. [...]




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Anastasia, tome 1 : Anastasia Krupnik

Il me semble que j'avais déjà lu au moins un roman dont Anastasia est l'héroïne. J'ai aimé découvrir la source de ces récits au personnage original et très attachant.

Anastasia aime faire des listes, apprendre de nouveaux mots, prendre des décisions existentielles radicales et les annoncer très sérieusement à ses parents stoïques.

L'annonce de l'arrivée d'un petit-frère la contrarie énormément mais son quotidien est toujours émaillé d'anecdotes savoureuses car la fillette a un regard assez décapant sur la société.
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Le Passeur

encore une fois je suis emballée par une lecture que j'aurais pu qualifier de jeunesse alors qu'il n en est rien !



ici on suit Jonas 10 ans et sa famille :

- son père, profession = nourricier

- sa mère, profession = faire respecter la loi

- sa sœur, 7 ans qui attend la cérémonie des 8 ans avec impatience et plus encore celle des 9 ans !



très vite on se rend compte que le monde de Jonas n'est pas le notre.

Le soir on raconte sa journée et ses ressentis en famille. on fait attention aux mots choisis : il faut de la précision. on est poli, on présente des excuses et la phrase qui convient en retour et de les accepter.



Le matin on raconte ses rêves quand on en a fait.



Jonas est à la fois impatient et un peu inquiet de LA cérémonie des 11 ans. on ne sait pas pourquoi de suite et je vous ménage le suspens.

Lors de celle ci, tous les 11 ans se classent pas leur numéro correspondant à leur ordre de naissance. ils sont appelés un à un sauf le numéro 19, Jonas !

Alors qu'il panique, il finit par être appelé et découvrir son sort.



On suit ensuite sa formation, ses questionnements, sa quête car Jonas qui vit dans l' Identique s interroge sur l' Ailleurs.



Il est le nouveau dépositaire et est bien décidé à changer les choses.



Et si un monde d'apparence parfaite ne l'était pas tant que ça ?



c'est ce que nous propose l auteur avec une fin ouverte que j'ai pour ma part appréciée.



bonne lecture à tous.
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Le Passeur

Une révélation, cette lecture! Classée jeunesse et pourtant nous y avons trouvé grande matière à réflexion !

Tout commence comme une utopie, douce, sans heurt, sans angoisse, où les jours passent tranquillement. Un récit servi par la langue simple du héros, Jonas, un douze-ans, au nom prophétique, simple mais d'une redoutable efficacité narrative.

Lowry use des ressorts habituels de la dystopie : une communauté coupée du monde, gérée par un aréopage de sages qui ont gommé toutes diversités, créé un climat sans saison, une vie sans couleur, sans musique. Ce sont eux qui décident de votre métier, qui vous allouent un conjoint, des enfants, qui apportent vos repas, vous n'avez plus d'âge, plus de douleur, plus de singularité.

C'est le bonheur absolu : pas de choix, pas de risque, pas d'erreur. On baigne dans l'ataraxie. Ici, on n'aime pas, on ne pense pas, on ne ment jamais et on ne meurt plus, on est "élargi" et on va "Ailleurs"...



Mais très vite, les grains de sables affleurent. Dans une société sans émotions, sans pulsions, sans souvenirs, se pose la question : exister ainsi, est-ce vivre? Le bonheur réside-t-il dans l'absence de tout ce qui fait le suc de la vie?

Cette communauté doucereuse cache finalement une dictature terrible où l'on retrouve les accents de Huxley ou Bradbury. Mais, ici, on s'écarte de la noirceur désespérante des dystopies classiques. A travers l'enfant, messianique, l'auteure apporte des solutions au-delà des alertes. La liberté apparaît comme une valeur absolue, et peut être reconquise par la désobéissance et la rébellion. Et qui mieux qu'un enfant sait désobéir ?

Bref, un texte d'une richesse incroyable, qu'il nous a fallu des heures pour décortiquer sans en venir à bout! La place manque ici pour soulever tous les thèmes philosophiques abordés dans l'œuvre alors le mieux, c'est que vous le lisiez pour vous forger votre propre idée d'un monde en couleurs !
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