Maeve Binchy

Pour moi les vacances rimes avec un gros bouquin de Maeve Binchy.

J'ai tout de suite embarquer avec Benny et Eve, jeune fille irlandaise, qui vont devoir quitter leur village natal pour des études à Dublin dans les années 60.

Entre amitié, loyauté envers la famille, secret, premier amour, le roman nous embarque dans une période de leurs vies.

Le roman n'oublie pas les personnages du village campagnard qui sont attachants.

Un régal de détente.

Très agréable lecture d'automne! Le genre de roman que j'aurais aimé avoir pour les vacances, cet été !

Pas de la grande littérature en tant que telle, mais un roman plutôt orientée vers la gente féminine, qui nous rappelle nos années de jeunesse, plein de romantisme, de revendications, d'histoires d'amitié et d'amour... Des personnages attachants, une certaine morale, tout de même, on se laisse volontiers accrocher !

Et puis, on y retrouve la saveur de l'Irlande, de ses traditions, et des années soixantes !

Bref, entre deux lectures un peu plus "lourdes", cela fait du bien, de temps en temps, un bon petit (pas si petit d'ailleurs!) roman girlish !

Aidan professeur sent le moment de changer de travail. Sa vie familiale tourne à l’ennui mais rien ne semble le pousser à secouer le train-train quotidien. Le plus probable et rapide serait de devenir le nouveau directeur de son établissement scolaire, géré par un comité. Mais ce ne serait sans tenir compte du charisme d’un de ses collègues, jeune professeur, arriviste. Plus jeune que lui, de mœurs plus dissolues, une manière de présenter les choses de façon plus attractive ont attiré le comité et sa fille sous sa coupe.

Le jeune professeur aussi est embêté. C’est la première fois qu’il tombe vraiment amoureux et il a fallu que ce soit la fille de celui qui le prend pour son pire ennemi. Il propose au père de son amoureuse, qui lui reproche aussi de l’avoir manipulée de réaliser un de ses rêves. Créer une cellule de cours du soir.

En parallèle nous découvrons la vie d’une irlandaise qui après plusieurs années en Italie revient sur ses terres, reprendre racine, contact. La réalité familiale pour elle n’est pas aussi simple qu’elle ne l’espérait. Heureusement qu’elle a toujours le soutien de sa meilleure amie d’enfance.

Plusieurs histoires différentes vont s’entrecouper et bien se terminer, mais les embûches auront été nombreuses. Un livre qui se lit très vite.

Comme dirait mon compagnon : « Tu as besoin de pipou en ce moment... »

Et je croyais vraiment, avec cette couverture aux tons pastels, que j’avais trouvé une lecture pipou qui me ferait du bien. Que nenni ! J’ai eu la boule au ventre tout le long. Non pas parce que ce serait mal écrit, ce qui n’est pas le cas, mais parce que les personnages sont tellement attachants qu’à chaque misère de plus, je crispais instinctivement mes doigts sur le livre. Et me voici épuisée psychologiquement, les yeux piquants de fatigue, et… je dois bien l’avouer, j’ai mal aux mains ! En même temps, lire huit cents pages en une journée, c’est peut-être un p’tit peu beaucoup.



Je me suis donc retrouvée dans une lecture pleine de ressentiment, de frustrations et de drames familiaux… mais, rassurez-vous, c’est bien écrit ! Le style est léger, bien que profondément analytique sur les comportements des personnages. On se croirait vivre les disputes, les regrets. À plusieurs reprises, j’ai dû poser le livre pour souffler tant je voulais m’énerver contre Neil ou Marcella. Je voulais absolument être aux côtés de Cathy et Tom et les défendre avec toute ma verve.



C’est le signe d’un bon roman,... malgré les envies de frapper.

Six courtes nouvelles de six auteurs différents : Jean Anglade, Marie-Paul Armand, Maeve Binchy, Frances Fyfield, Martha Grimes et Georges Simenon Aucun lien, aucune unité thématique dans le choix de ces nouvelles, pour chacune le style, les lieux, l’atmosphère, et même l’époque, tout est complètement différent. J’ai bien aimé «Insuffisance de preuves» : l’histoire n’a rien d’original, mais traitée ainsi, elle avait un petit côté court métrage policier que j’ai trouvé intéressant. La première nouvelle se laisse lire, elle crée une atmosphère, mais dans un recueil si hétéroclite, elle ne laisse pas un souvenir impérissable. Dans la dernière, histoire de disparitions en série de chanteuses d’un cabaret de Pigalle, on reconnaît le style et les dialogues de Simenon. Sans être inintéressant c’est un livre qui s’oublie vite.

Trouvé vendredi dans une boîte à livres. Lu ce week-end avec beaucoup de plaisir!

On suit tout un groupe d'adultes qui suivent des cours du soir d'italien, pour des motifs personnels très divers et variés, avec Signora rentrée récemment de Sicile et Aidan malheureux dans son couple et qui sent ses filles 'éloigner.

On a leur point de vue à tous, sorte de roman choral où chaque personnage a son importance avec en "noyau" Signora qui sera le liant de tout ce livre et de toutes ces destinées qui s'entrecroisent.

C'est une lecture facile, confort, qui donne le sourire alors mission remplie pour ce livre de M. Binchy!

Je suis une grande fan de Maeve Binchy, j'adore ses livres. C'est peut-être parce que ses histoires parlent de Monsieur et Madame Toutlemonde et qu'on peut s'y reconnaître. En tout cas les personnages sont attachants.

J'ai lu Le cercle des amies en VO (Circle of Friends). Maeve Binchy nous ramène dans les années 50 où les mœurs étaient encore bien différents, j'ai passé un bon moment avec les trois amies, pour qui le destin de la vie va bien être différent pour chacune.

Il s'agit d'un roman irlandais paru en 1996 pour la VO.



J'adore les histoires qui nous offrent la rencontre fortuite de personnages très différents qui vont devoir faire front à un événement grave ou encore se regrouper autour d'une passion (par exemple Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary Anne Shaffer ou Le club Jane Austen, de Karen Joy Fowler, bien que décevant). Le titre m'a donc immédiatement parlé ; le fait que Maeve Binchy soit irlandaise m'a convaincue de l'acheter car je n'avais encore lu aucun livre venant de cette terre de légendes...



Le récit s'intéresse successivement aux personnages qui vont s'inscrire au cours d'italien organisé dans un collège défavorisé de Dublin, Moutainview. C'est justement Aidan Dunne, professeur d'histoire frustré qui pense bientôt devenir principal, qui a l'idée de proposer des cours du soir pour les adultes. Nora O'Donaghue, qui revient de Sicile où elle a passé plus de vingt ans auprès de son amour de jeunesse, semble tout indiquée pour cette mission. Puis de fil en aiguille, le lecteur découvre tous les candidats qui, pour une raison ou pour une autre, décident d'apprendre l'italien auprès de la sympathique Nora. L'histoire qui a le plus retenu mon attention est celle de Fran, une jeune femme de 32 ans qui se démène afin de donner à sa petite sœur les meilleures chances de réussite, une jolie histoire !



Maeve Binchy a l'art de créer des destins ; les personnages proviennent d'horizons divers , possèdent tous leur propre vécu et leurs secrets, plus ou moins bien gardés... Malgré tout, bien que les personnages soient variés et bien dessinés, un petit quelque chose dans la narration m'a semblé trop lisse, trop sage ; peut-être est-ce lié à la monotonie du récit, chaque – long – chapitre étant consacré à un personnage et constituant un flash-back sur la vie de celui-ci jusqu'à son inscription aux cours d'italien. De plus, ces personnages sont nombreux, et même si on les croise à de nombreuses reprises, difficile de les avoir tous en tête sans faire une petite gymnastique cérébrale pour savoir de qui il s'agit, d'autant plus que les prénoms sont tantôt les prénoms irlandais, tantôt les prénoms italiens pour les besoins du cours ! Dommage également qu'il n'y ait pas plus d'interactions entre les différents personnages, si ce n'est à la fin du roman. Un bon moment de lecture cependant malgré toutes mes critiques, mais un peu trop long.

Un bon petit roman qui nous rappelle l'importance de la famille. On est touché par les personnages et leur histoire.

Du genre chick-lit ou sentimental, « En dînant chez Quentin » n’en reste pas moins un roman à part entière. Oui il y a de l’amour, des bons sentiments, des trahisons, des secrets … mais il y a aussi de l’amitié, des réussites, des souvenirs, des moments de vie.



Parallèlement à l’histoire qu’Ella, le personnage principal, est en train de vivre, on découvre les instants qui ont fait la renommée du restaurant si réputé « Chez Quentin ».



Des petites scénettes entrecoupées au roman donc et qui permettent de connaître l’histoire de chaque personnage, qu’il soit ou non secondaire. Des petites scènes remplies de souvenirs et d’émotion qui permettent également d’en apprendre sur l’histoire du restaurant en lui-même.



Le personnage d’Ella est attachant autant par sa fragilité que par sa façon d’agir et de réagir. Et bien qu’intelligente et réfléchie, elle a un côté secret qui est plaisant à découvrir.



« En dînant chez Quentin » est un livre plein de vie, que les instants partagés appartiennent au passé ou au présent. Rempli de bouleversements, parfois inattendus, parfois moins, il évoque malgré tout l’amour (souvent) bienveillant. Maeve Binchy est une auteur que j’ai pris plaisir à découvrir à travers ce roman et que j’ai hâte de (vite) relire !


Lien : http://vudemeslunettes.fr/20..

Ayant un chéri irlandais, je me devais de découvrir Maeve Binchy, une auteure irlandaise les plus populaires de la littérature féminine.

Un très bon roman, quelques passages un peu long pourtant l'histoire est passionnante. Chaque chapitre nous présente un membre de la famille ou une personne présente au mariage, il y a 25 ans. Chacun nous raconte comment ce sont écoulés ces 25 dernières années, et à cause de beaucoup de non dits et de secrets que la famille accumule pour préserver les apparences chaque chapitre est comme une nouvelle qui presque pourrait se lire individuellement.

Ce roman est un roman réaliste, qui nous raconte la vie d'un petit village d'Angleterre dans les années 50-60, au bord de la mer. Nous suivons quelques habitants choisis, de milieux différents. Se côtoient l'argent et la misère, le travail et les rêves.

Je pense que l'auteur a su très bien décrire l'histoire de cette vie, où tout se sait. L'histoire de vies, de leurs petites joies, de leurs peines, des rêves éteints, des désillusions.

Une impression de gâchis et de tristesse à la fin du roman, pourtant agréable à lire.

Livre repris à la bibliothèque et relu car je ne m’en souvenais plus et comme j’aime bien la prose de cette auteure irlandaise. C’est un recueil de quatorze nouvelles assez plaisantes à lire et bien tournées. La première, intitulée Voyage de retour conte le retour au pays à Dunglass en Irlande en un échange de lettres entre Gina, la fille et Freda, sa mère. Gina s’aperçoit que sa mère réfugiée en Amérique lui a caché beaucoup de choses sur sa terre natale et qu’elle a bien fait d’y aller pour savoir un peu la vérité. Les autres nouvelles sont aussi intéressantes et je suis satisfaite de les avoir relues une seconde fois. C’est assez féministe – du moins autant que l’époque le permettait. Toutes les héroïnes ou presque rejettent le fardeau du mariage et sont en quête de leur liberté. J’ai particulièrement apprécié la nouvelle Voyage d’affaires mais celle nommée Chapeaux de femmes est très révélatrice de notre étroitesse d’esprit concernant les gens qui sont différents de nous. A méditer !

Déjà beaucoup d'avis sont publiés sur ce roman et vous avez le choix.

Je tenais tout de même à exprimer mes sentiments pour Shancarrig.

Ce village est un personnage dans les années 50 : plusieurs parties nous narrent un enfant de l'école ou des institutrices. C'est une idée géniale. Nous apprenons à découvrir les habitants de ce village de cette façon. Des liens se tissent de partie en partie, le lecteur se pose mille questions, a l'impression d'écouter aux portes , de les observer de loin... C'est fascinant.

L'école a son Hêtre pourpre qu'il fallait rejoindre par un petit pont , à l'écart du village.

je viens de refermer le livre et ils me manquent.

L'Irlande, leur vie au XXème siècle, après guerre...Il faut être attentif durant la lecture car les personnages sont nombreux et repérer les familles demande un peu de concentration. Après la lecture est une évasion totale.

Ce livre est constitué de plusieurs histoires. Une première partie qui doit faire la moitié du livre, puis ensuite plusieurs petites histoires.

Toutes ces histoires sont autant de portraits de gens d'Irlande. Qu'ils vivent à Dublin, dans la banlieue ou encore à la campagne, Maeve Binchy nous livre des fragments de vies qui dévoilent une culture, des croyances, des sentiments, des réactions.

J'ai trouvé cette lecture extrêmement agréable.

J'ai eu plaisir à rencontrer tous ces gens et à suivre un moment le cours de leur vie.

Un livre très sympathique que je recommande !
Lien : https://youtu.be/vaxnxW_ij_s

Agréable pour les romans d'été...



Pas le roman du siècle mais agréable pour une lecture sans se prendre la tête.

Une retombée dans les années facs, avec tout ce qu’elles comportent d’aventures amoureuses, de sorties, de désillusions, etc. L’action se situe au début des années 60, en Irlande, avec bal de promo, sorties cinéma, virées à la friterie du coin, bande de copains. On est plongé dans un univers à la « Grease » ou « Peggy Sue s’est mariée ». Les personnages de Benny et Eve nous tiennent en haleine jusqu’au dénouement final qui n’est pas pour tous les protagonistes « tout est bien qui finit bien ». Décidément, cette auteur de roman à l’eau de rose mérite véritablement une autre réputation.

Un régal ! Lu en édition pocket avec une couverture beaucoup plus attrayante (la mer, des moutons et des livres) qui m'a attiré.

Cinq ans dans la vie d'un village irlandais dans les années 60, période durant laquelle un riche américain investit sur les ruines familiales en Irlande pour construire un hôtel.

On suit la famille de Kate et John et leur enfants, les voisins, le pub, les joies et jeux de l'enfance, les amours, les cancans.

J'ai adoré l'ambiance et les personnages.

Lu sur un banc surplombant l'océan, c'est peut être pour ça que j'ai autant adoré :)

Je vais surement me diriger vers d'autres titres de l'auteure que je ne connaissais pas.

Il était une fois la vraie vie et si parfois, elle commence comme un conte de fée, le mariage magnifique n'est pas toujours suivi de « ils eurent beaucoup d'enfants et vécurent heureux jusqu'à la fin des temps ».

L'auteure n'a pas son pareil pour nous plonger dans des vies vraies, truffées de petites joies, parsemées de grands malheurs, piquées de moments de folie.

Des vies de couples où l'on se retrouve dans ces interrogations difficiles et récurrentes qui doivent mener au partage et au compromis.

Des vies de familles où l'on se souvient des tensions dans la fratrie, des chamailleries et des grandes réconciliations.

Des vies de parents où après l'émerveillement de la naissance vient toujours le dur chemin de l'éducation et de ses conséquences.

Un roman plein d'émotions, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai vécu une autre vie pendant le temps d'un livre.

Non, décidément, la vie n'est pas un long fleuve tranquille… Plutôt un torrent plein de remous avec parfois, au détour d'une courbe, un plan d'eau faussement tranquille qui détourne un moment le courant de la vie…

Et pourtant, quelle est belle la vie quand l'amour et l'amitié sont présents pour à jamais perpétuer l'espoir.

L'histoire se passe en Irlande dans un petit village où tout le monde connaît tout le monde. Tout commence par la venue de l'évêque pour bénir l'école et on fait la connaissance de quelques personnages.

Ensuite le livre se poursuit avec l'histoire de chacun de ses personnages. c'est ainsi que l'on fait plus connaissance avec chacun, on découvre leurs secrets, leurs désepoirs, leurs drames.