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Critiques de Marie-Paul Armand (176)
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Un bouquet de dentelles

La vie d'Emmeline commence très bien mais pas pour longtemps. Elle en accumule des malheurs familiaux, des mauvais traitements infligés par une tante.

Heureusement, la mère de la petite, entrée dans une maison comme servante, arrive à faire accepter Emmeline chez les soeurs où grâce à sa docilité elle reçoit une instruction et la douceur des religieuses.

Elle n'a pas fini avec les malheurs cette petite mais elle rencontre sur son chemin la protection d'une dame âgée.

L'amour lui apparaît sous les traits d'un jeune homme qui n'appartient pas à sa condition sociale.

Mais la vie continue avec encore un gros malheur.

Dans la deuxième partie , tout se dénoue et s'éclaircit.

Heureusement car je dois dire qu'après cent pages , j'aurais bien refermé le livre.

Cependant, le roman offre bien des richesses historiques.

Il se passe dans le nord de la France où chacun et chacune sont occupés à gagner leur vie autour des métiers du textile, de la dentelle et ce, même à domicile. Les détails sont donnés mais sans exagération.

J'ai acheté le livre au musée du Louvre-Lens où ils animaient le tableau de "La dentellière" de Vermeer de façon très vivante et intéressante. J'étais donc très motivée.

Pour l'époque, cela se passe fin du XIXème siècle autour de la ville de Cambrai.

J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Marie-Paul Armand que j'avais déjà lue dans d'autres récits dans les années 1990.

Les sentiments décrits sont souvent empreints de gentillesse, d'affection et d'honnêteté mis à part deux personnages. Ce qui donne au roman un ton un peu naïf , désuet mais qui m'a bien plu.

Dans la deuxième partie, l'auteure arrive à arranger les faits pour parvenir à un roman bien abouti qui m'a arraché des larmes dans la dernière partie.

Je ne suis absolument pas honteuse de l'avouer.

Quand il s'agit de sentiment maternel, je craque.
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Un bouquet de dentelles

J’aime les romans de cette auteure, elle raconte si bien la petite vie simple des gens de peu. J’aime aussi y retrouver des lieux et expressions de mon département natal, le Nord.

Marie-Paul Armand a le don pour faire revivre les anciens métiers, comme ici les métiers mécaniques de la dentelle qui ont fait les beaux jours de Cambrai et Caudry à la fin du 19 et début du 20e siècles. Elle sait aussi parfaitement nommer les petites mains, si habiles, qui apportent aide et savoir-faire, des artisans rudes à la tâche et fiers de leur profession qu’ils transmettent avec passion à leurs enfants.

Elle décrit aussi parfaitement les us et coutumes de l’époque, les proverbes et dictons qui régissent la vie de tous les jours, les fêtes locales, le poids de la religion, les classes sociales assez hermétiques, les nouveautés comme le phonographe, la bicyclette et l’automobile, les débuts de l’électricité... Tout cela est admirablement replacé dans le contexte et la lectrice que je suis se régale de tant d’anecdotes qui rendent le climat si vrai, si vivant.

Le seul bémol que j’exprimerai concerne l’histoire d’amour, plutôt convenue, qui sert de soutien à cette saga. Elle est tellement banale qu’on pressent aussitôt ce qu’il va arriver et ces pages-là m’ont quelque peu ennuyée. Mais je fais fi de cette bluette, le reste est à la hauteur de mon attente et j’ai replongé avec délice dans mon parler local, parler local qui est toujours expliqué au fur et à mesure de la lecture, donc facilement accessible aux non-initiés.

Une lecture presque parfaite !



Le destin d’Emmeline commence dans un pauvre village du Cambrésis, au début de l’autre siècle. La région tout entière, de la plus humble ouvrière à l’industriel le plus opulent, vit du tissage et du textile. A treize ans, Emmeline connaît déjà tous les secrets du lin, du drap et du tulle. Ourleuse de mouchoirs, dentellière, brodeuse, elle excelle dans tous ces métiers. L’avenir lui appartient, mais pas son coeur : elle aime Géry Dorcelles, l’héritier d’une grande fabrique de Cambrai. Un amour réciproque, mais jamais son père, le terrible Dorcelles, ne tolérera ce mariage...

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La Poussière des corons

Histoire très poignante décrivant la vie de nos ancêtres.. du positivisme dans le négatif comme bons miniers sans plaintes..

une histoire qui nous remet en place face à la chance que l'on peu avoir aujourd'hui.

On suit l'évolution d'une famille de mineurs au sein du coron sur une période de 60 ans environ.

Les grèves, les catastrophes minières, la vie au quotidien et ses difficultés, la guerre de 14, la mort, la faim, la grippe espagnole etc...La peur des mères quant à 14 ans les petits garçons descendent dans les mines quand la sirène sonne quand on craint l'accident et qu'au fond il y a les pères les enfants les frères un accident et toute une famille peut disparaître.
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La fille du maître-brasseur

L’éditeur a eu la bonne idée de publier un livre inachevé de Marie-Paule Armand, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs, avec une jolie préface de Line Renault et un prologue tout aussi sensible de sa fille.



On retrouve avec plaisir la plume pleine de tendresse de Marie-Paule Armand pour les habitants du Nord et plus particulièrement pour les femmes au destin plus rude. Je l’avais découverte par La poussière des corons, nostalgique de ma meilleure année d’adolescence vécue à Anzin !



Juste avant la guerre elle raconte le peu de cas que le maître brasseur fait de sa fille. Heureusement pour elle est proche de sa cousine d’un an son aînée mais la mort de sa mère et la quasi-haine de son père vont la faire murir très vite !



Marie-Paule Armand ne faisait pas qu’aimer tous ses personnages, elle les comprenait et les rendait tellement réels que certains lecteurs pensaient les connaître !



Le roman s’arrête quand Marianne est partie en exode en Normandie, les allemands ayant envahi la Belgique et bien que le romans soit inachevé cette partie m’a semblé très aboutie et des notes sur la suite qu’elle voulait donner à son histoire rapportées à la fin du roman.



Si vous connaissez l’écriture de l’auteur vous ne pourrez qu’aimer ces quelques chapitres.



#LaFilledumaîtrebrasseur #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2021



Challenge RIQUIQUI 2021
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Histoires à lire : Six nouvelles

Ces nouvelles, quoiqu'un peu datées, sont plaisantes à lire.

L'une est bien de son terroir (Grand-père Samuel), l'autre émouvante (Le dernier message), une autre so british, une autre encore à l'eau de rose (Un temps idéal) et la dernière est une nouvelle policière où l'on reconnait aisément l'écriture de Georges Simenon.
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La Courée - Intégrale

Marie-Paul Armand est un auteur dont j'ai lu pas mal de livres puisqu'elle situe ses histoires dans ma région, le Nord-Pas-de-Calais.

Elle écrit des romans historiques ce qui m'a permis d'en apprendre un peu plus sur mes racines.



La Courée est un roman en trois tomes qui suit le destin de quatre générations d'une même famille. D'abord Constance, (dans les années 1870) jeune orpheline qui travaille dans une usine textile et qui va épouser Bart un homme violent. Puis c'est au tour de Charlotte, sa fille qui vit des amours contrariées dans une région en crise.

Vient le tour de Louise, la fille adoptive de Charlotte, qui subit la Première Guerre Mondiale et enfin Benoît, le fils de Louise, qui va connaître le Front Populaire et l'Occupation nazie.



C'est donc une fresque qui balaye pratiquement un siècle d'histoire de la région NPDC. Marie-Paul Armand a effectué un magnifique travail de recherche historique. Cette trilogie est une peinture très réaliste des moeurs et de la mentalité des gens du Nord pendant cette période.



J'ai particulièrement aimé la description de la vie dans les corons, moi qui y ai passé une partie de ma jeunesse. Bien sûr les conditions de vie n'étaient plus du tout les mêmes mais j'ai retrouvé avec bonheur l'ambiance chaleureuse qui a bercé mon enfance.



Et bien sûr, le tome consacré à Benoît a eu une résonance particulière puisqu'il m'a remis en mémoire des récits de ma grand-mère sur le Front Populaire et aussi sur l'Occupation.



Ce que je regrette dans cette trilogie - et dans tous les bouquins de la romancière que j'ai lus - c'est qu'il y a un petit côté cucul la praline. Les personnages principaux sont des anges de bonté, de bienveillance et d'abnégation. Le style de Marie-Paul Armand est un peu lisse, sympa à lire mais pas grandiose.



Cela ne va pas m'empêcher de lui mettre une très bonne note, je suis cent pour cent chauvine !
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L'enfance perdue

’’ L’enfance perdue’’ est un magnifique roman se passant sur une période englobant les 2 guerres mondiales. A travers l’histoire de Thomas, ce petit garçon déposé devant un orphelinat le jour de sa naissance par une famille qui jugea son arrivée trop problématique et fit croire à la jeune mère que son enfant était mort-né, nous faisons la connaissance de plusieurs familles et personnages très attachants ou au contraire ignobles... Nous découvrons avec horreur la vie de ces enfants dans les orphelinats, mais aussi les longues heures d’attente et de peur pour les femmes qui attendaient dans l’angoisse, le retour de leur aimé, de leur mari. Nous retrouvons ici tout le courage et la force des gens de cette époque. Tant de bonheurs perdus à cause des guerres mais aussi de la lâcheté de certains hommes. Une histoire bouleversante, un roman poignant que je recommande
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La cense aux alouettes

Mélanie est née dans le Nord, dans la cense familiale. La cense, c'est la ferme. Elle a une enfance heureuse auprès de sa famille et n'imagine pas d'autre vie que celle de fermière. Elle tombe amoureuse de Jean-Pierre, un garçon du village voisin, qu'elle doit épouser.

Mais un mois avant le mariage, la Première Guerre Mondiale éclate et Jean-Pierre doit se rendre sur le front. Lors d'une permission, Jean-Pierre et Mélanie s'aimeront en dehors des liens du mariage et une petite fille naîtra. Mais la petite Pauline ne connaîtra jamais son père, tué au front.



Ce roman est clairement une tragédie. Rien n'est épargné à notre héroïne : ni la perte de l'homme qu'elle aime, ni une grossesse hors mariage (faisant d'elle une fille perdue), ni la brutalité de son époux qui se montrera également violent avec sa fille.



Une fois encore, Marie-Paul Armand dépeint des femmes courageuses et volontaires qui se battent face aux difficultés. C'est parfois un peu trop sirupeux à mon goût mais je reconnais avoir été touchée par ce récit.



J'ai particulièrement aimé le tableau de la « cense » et de sa transformation pendant et après la guerre. L'auteur dépeint le Nord du passé comme personne ; c'est très documenté donc très réaliste.

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Soeurs ennemies et autres nouvelles

Petit texte

Petit style

Petit vocabulaire

Petite intrigue

Grosse déception



Voici un bouquin qui ne sert vraiment à rien, à part faire l’éloge de la région Nord-Pas de Calais ;Une sorte de guide touristique avec plein de bla-bla



Si !

On peut s’en servir de dictée pour des CM1 et encore en évitant certain passages du style :

« Martial a eu ces autocollants à un copain dont la mère travaille au conseil général »

ou bien

« Dès que je t’ai connue, petit à petit, à mon insu, c’est toi que j’ai aimé »



Comment peut-on éditer une fadaise pareille ?



C’est vrai que je l’avais eu en prime avec un achat groupé…donc pas de regret à part le temps perdu.

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La Courée, tome 2 : Louise

Marie-Paul Armand relate parfaitement les différentes époques des guerres 14/18 et 39/45.

J'ai été très touché par cette lecture qui nous fait revivre l'époque dure qu'on vécu les cheminots.

Vivement un prochain roman.
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Le Vent de la haine

Marie-Paul Armand situe l'histoire du Vent de la Haine dans le Nord de la France pendant l'Occupation.

Grâce à Thérèse et à sa famille, on est immergé dans la barbarie de la guerre et du nazisme.



L'auteur parle de toutes les horreurs commises par l'occupant : arrestations aléatoires par la Gestapo, tortures, déportations, civils fusillés... Il y est aussi question de résistance, de collabos, des bombardements, de la faim... C'est beaucoup, peut-être même un peu trop pour un roman si court.

Même si le roman m'a touchée car les personnages sont attachants (et que certains passages m'ont renvoyée à mon histoire familiale), j'ai trouvé Le Vent de la Haine moins abouti que La Courée.



Il y a quelque chose d'artificiel dans ce roman, comme si l'auteur avait cherché à « caser » tous les drames subis par les Français sous l'Occupation. Les ficelles sont un peu grosses et l'annonce des événements relève du procédé. L'auteur nous annonce un nouveau drame à chaque fin de chapitres, comme si elle écrivait un roman à suspense. J'ai trouvé cela grossier et un chouia agaçant.



Il n'en demeure pas moins que ce roman est émouvant et que je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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La maîtresse d'école

J'ai vraiment adoré ce livre de la première à la dernière phrase.

Je le recommande vivement.

Je l'aurais bien lu d'une traite car une fois plongé dans l'histoire, il est difficile de remonter à la surface. Enfin, c'était mon cas.
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L'enfance perdue

Voici l'un de mes livres préférés !



Cette histoire est racontée par quatre narrateurs : Berthe (tante de Yolande), Thomas (fils de Yolande, son histoire sera la plus longue), Viviane (épouse de l'oncle de Pauline) et Yolande.



Parce que Yolande ne pouvait épouser le jeune soldat anglais qu'elle aimait, fiancée de force à cause d'un père mal aimant, celle-ci se donna alors à son bien-aimé John Philip Holder avec qui elle aura un fils qui lui sera enlevé, sa famille lui faisant croire à sa mort.



Thomas fut élevé dans une famille de paysans trop pauvres pour le garder et c'est ainsi qu'il apprit qu'il était un enfant trouvé. Il vivra des années douloureuses dans un pensionnat impitoyable et cruel pour être employé quelques années plus tard, chez Léon qui fut l'époux de la défunte mère de la jeune Pauline, héroïne d'un livre moins récent du même auteur, La cense aux alouettes. La pauvre Pauline est battue et maltraitée par son ivrogne de beau-père mais elle sera rattrapée par l'amour que le jeune Thomas lui porte.



Bien des années plus tard, Yolande, apprenant la vérité sur son fils, se lancera à corps perdu, à sa recherche.
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Histoires à lire : Six nouvelles

Six courtes nouvelles de six auteurs différents : Jean Anglade, Marie-Paul Armand, Maeve Binchy, Frances Fyfield, Martha Grimes et Georges Simenon Aucun lien, aucune unité thématique dans le choix de ces nouvelles, pour chacune le style, les lieux, l’atmosphère, et même l’époque, tout est complètement différent. J’ai bien aimé «Insuffisance de preuves» : l’histoire n’a rien d’original, mais traitée ainsi, elle avait un petit côté court métrage policier que j’ai trouvé intéressant. La première nouvelle se laisse lire, elle crée une atmosphère, mais dans un recueil si hétéroclite, elle ne laisse pas un souvenir impérissable. Dans la dernière, histoire de disparitions en série de chanteuses d’un cabaret de Pigalle, on reconnaît le style et les dialogues de Simenon. Sans être inintéressant c’est un livre qui s’oublie vite.

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La Courée, tome 3 : Benoît

Louise nous raconte le combat des cheminots résistants à travers l'histoire de Benoît.
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Un bouquet de dentelles

L'histoire s'écoule au fil des pages sans réelle surprise.

Mais quel plaisir, toujours renouvelé, lorsque je me plonge dans cette lecture du Terroir qui parle à mon cœur et m'apporte une forme de plénitude.

Etre bien là où je suis avec ces pages entre les doigts qui me ressource.

Un intermède nécessaire entre d'autres lectures d'univers différents.
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Le pain rouge

Marie-Paule Armand décrit un monde en mouvement, une mutation. Elle explique bien les excès des révolutionnaires et leurs raisons, plus ou moins valables. Je n'en savais pas tant sur la révolution. Avec ce roman, on la vit au quotidien, et on a le point de vue d'habitants d'un village. C'est grâce à eux qu'on se rend compte que cette immense machine ne tenait pas compte de l'humain, alors qu'au départ, le but de la révolution était d'améliorer la condition des moins bien lotis. Tout comme dans n'importe quel régime, les décisions prises par les révolutionnaires sont radicales. On parle de liberté, mais on oblige à porter la cocarde, à renier la religion, à piétiner les nobles. La réaction du village où habite Mathilde est compréhensible. Ils voient qu'on leur enlève leur curé qui a toujours été à leur écoute à cause d'une loi qu'ils ne peuvent pas s'empêcher de juger stupide. Si certains seigneurs profitaient de leurs avantages pour spolier et humilier les autres, le comte du village n'en faisait rien. L'auteur s'attache à montrer une situation complexe, et à mettre l'accent sur l'humanité lésée.



Le lecteur comprendra l'attitude de Sylvain, qui approuve avec zèle toutes les lois révolutionnaires. Il garde une profonde rancune au comte dont le père a fait envoyer le sien aux galères pour une peccadille. Sa colère (dirigée contre la mauvaise personne, et par extension, contre toute la seigneurie), le guide et lui ôte tout esprit critique. Il est logique qu'il soit furieux et frustré, l'injustice ayant été jusqu'au bout, puisque son père est mort au bagne. J'ai donc ressenti de la compassion et de l'agacement quant à ce personnage complexe qui se laisse enrôler, endoctriner, et passe sa vie à souffrir.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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La maîtresse d'école

Céline est née dans une famille de pêcheurs, le 11 novembre 1918.

Ses parents ont pour elle une ambition mesurée : elle épousera Pierrot, le copain d'enfance de son frère, dont elle est amoureuse depuis toujours. Il sera marin-pêcheur et elle vendra le poisson comme le fait sa mère .

Cependant Céline a un autre projet: Elle veut devenir institutrice. sa tante Marceline la soutient et l'accompagne financièrement.

Courageusement, Céline marche vers son destin, foulant les embûches...

C'est une belle histoire que nous conte Marie-Paul Armand, comme elle sait si bien le faire.

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La maîtresse d'école

Début du vingtième siècle, un petit village de pêcheur dans le nord de la France.

Pour Céline le destin semble tout tracé, elle épousera Pierrot son amour d'enfance, et comme toute femme de pêcheur, passera une grande partie de son temps à attendre le retour de son mari. Et pourtant, lorsque Céline découvre la classe, c'est pour elle une révélation, elle sera institutrice. Plus qu'une envie, c'est une vocation qui s'ouvre à elle, et elle finira par y arriver, coûte que coûte, même si pour cela il faut faire le deuil de son histoire d'Amour puisque Pierrot ne veut pas épouser une institutrice.

Une génération plus tard, c'est l'histoire d'Irène que nous allons découvrir. La fille d'Irène partage la même vocation que sa mère, enseigner, et malgré les années passées, il est toujours aussi difficile d'allier enseignement et Amour, Irène aussi devra en faire les frais.

Un très beau roman de terroir, histoire de deux femmes de caractères, prêtes à se battre envers et contre tous pour aller jusqu'au bout de leur destin.
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Soeurs ennemies et autres nouvelles

Pas grand chose à dire de ces nouvelles, une écriture sans relief, des sujets banals.
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