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Citations de Martha Grimes (249)


Une voix, claire comme une nuit glacée, s'éleva en plein milieu d'une chanson.
... ciel
était bleu au-dessus
des arbres, mais cela
ne dura qu'un instant.

Ces paroles ramenèrent Jury à l'éclatante journée d'été évoquée par Elvis. La lumière cédait à l'obscurité, l'été à l'hiver, les murs de pierre aux ravages du temps, les falaises au déchainement des vagues.
Je regarde le réverbère
En bas, dans la rue
Je te regarde te retourner
Je te regarde t'éloigner.
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- On dirait (elle désigna du menton la rangée d'arbustes)qu'ils sont en train de mourir de froid. Mais ils sont seulement au repos. Un réchauffement atmosphérique en cette saison serait dangereux et même catastrophique. (Elle marqua une pause.) Je pense à un poème où un personnage contemple son verger et lui dit : "Au revoir et que le froid te garde."

- Vous semblez estimer cela réconfortant.
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L'humeur de Jury était aussi noire que le biscuit que Wiggins émiettait à présent dans une tasse d'eau, et il éprouvait une irritation absurde à voir son collègue poursuivre quelque vague Idée platonicienne de la santé alors que lui lisait un article sur l'enlèvement d'un petit garçon et la disparition de son petit compagnon.
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Les éclaboussures de sang se mêlaient aux campanules sur la robe de la fillette, telle une poignée de pétales jetée en travers de son dos.
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Ce n’est pas parce qu’elle n’aimait pas Sweetie qu’elle n’arrivait pas à écrire. Elle adorait Sweetie. Elle aimait ses robes simples, ses jupes plissées et ses cardigans aux couleurs pastel, sa coiffure naturelle, son visage net.
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Elle se vit dans une pièce tapissée de livres, avec des lambris d’acajou, un plancher en pin, des tapis d’Orient et des fenêtres surplombant des étendues brumeuses (les écrivains se lèvent à l’aube). Elle noircissait un carnet en box, formait ses mots avec un stylo Mont-Blanc et des fioritures de calligraphe. Écrire en cursive avec un stylo à encre (pourquoi appelait-on stylos à encre les stylos ?) distillait la rare essence de l’écrivain. C’était aller à la substantifique moelle de l’écriture. C’était bien plus difficile que de taper à la machine, de loin plus difficile que le traitement de texte.
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Elle avait moins de vingt et un ans, ce qui la classait dans la catégorie des enfants, ce groupe dont on ne pouvait rien exiger d’intelligent tant que des ours en guimauve n’avaient pas changé de main.
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C’était son bien, après tout. En fait, voici ce qui serait vraiment malin : quelle importance, en dehors de la valeur intrinsèque du manuscrit, qu’il soit authentique ou non puisqu’elle en fait le sujet de sa thèse. Très astucieux. On fabrique un faux dans le but de démontrer que c’est un faux.
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C’est un des hommes les plus riches de Baltimore. Il nage dans l’argent. Vieille fortune. Très vieille fortune. Et cette vieille fortune engendre beaucoup d’argent frais. Le bâtiment, essentiellement. Il est très efficace en affaires et descend d’une longue lignée tout aussi efficace pour produire de l’argent.
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Il était difficile de donner un âge à Patrick Muldare car il avait un de ces visages qui gardent à jamais quelque chose de gamin, et surtout à cause d’une chevelure indomptable, et indomptée, qu’il devait sans arrêt ramener en arrière.
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Quand on peut confondre « Koweït » et « Kumquat », on est capable de tout.
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Le dilemme était de taille : il fallait bien les vendre, c’était son gagne-pain. Il pouvait toujours se consoler en pensant au sort d’écrivains maudits qui n’avaient jamais été reconnus de leur vivant – les Melville, les Hart Crâne, les Chatterton. Théo lui-même avait produit un livre étonnamment mauvais des années auparavant, La Dernière Course, qui traitait de lutte armée à Doncaster (ce qui rendait son mépris pour Ellen Taylor la « minimaliste avant-gardiste expérimentale » un peu hypocrite).
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Le charme de Joanna ne se limitait pas au regard lucide qu’elle portait sur son propre talent : elle faisait preuve d’un manque absolu de jalousie professionnelle. Elle était du genre à écrire des prières d’insérer pour encourager des jeunes romanciers inconnus. Elle lisait des manuscrits en loques, elle répondait aux lettres, et mille autres choses.
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Stendhal, voyez-vous, était un amoureux passionné de la peinture. Il pouvait rester des heures devant un tableau. Mais ça lui faisait un drôle d’effet. Il s’évanouissait. À Florence, surtout. Enfin, dit-elle à Joanna, vous savez à quoi ressemblent les tableaux là-bas. C’était trop pour le pauvre homme.
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Quand on entrait au Starrdust, on ne remontait pas le temps mais on s’en échappait. Comme si on avait passé une porte ouverte sur rien d’autre que le ciel d’un bleu absolu et les étincelants nuages d’un tableau surréaliste.
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C’est drôle, ces gosses, ils se comportent comme s’ils avaient déjà tout vu, comme si rien ne pouvait les ébranler. Mais que quelqu’un casse sa pipe, qu’il y ait la moindre urgence, et ils perdent complètement les pédales.
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L’aveugle détestait qu’on l’approche. À moins d’avoir lui-même demandé son chemin ou l’heure. Il refusait de balayer le trottoir avec une canne blanche, mais il avait un bâton de marche en bruyère, dont il n’hésitait pas à se servir au premier coup tordu. Ou si on l’embêtait, tout simplement.
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La magie, c’est une question de mise en scène.
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Souviens-toi…
Mais c’étaient justement les souvenirs qu’il fallait éviter si on ne voulait pas sombrer dans le romantisme.
Les souvenirs sont tyranniques… Des pièges.
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C’était toujours la même chose on vous saoulait de propos aussi ennuyeux que futiles et dès qu’une nouvelle croustillante pointait, à faire se pâmer les plus sourds, c’était motus et bouche cousue.
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