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Commissaire Richard Jury et Melr... tome 16 sur 25

Alexis Champon (Traducteur)
EAN : 9782266125109
448 pages
Pocket (09/09/2004)
3.36/5   71 notes
Résumé :
Au milieu de la lande battue par les vents de Cornouailles, s'élève le manoir de Seabourne, gigantesque demeure bâtie à flanc de falaise. Ce lieu isolé, idéal pour ceux voulant fuir la compagnie des hommes, est la retraite du très aristocratique Melrose plant. Mais le séjour s'annonce moins reposant que prévu : Melrose apprend que jadis, au bas de l'édifice, deux enfants ont été retrouvés noyés. Bientôt, la découverte d'un cadavre sur une plage, réveille le souveni... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Un village dont les pubs s'appellent le Noyé, le Pauvre Diable ou le Mauvais Oeil ne semble pas l'endroit idéal pour aller passer ses vacances, du moins, si on a envie d'un accueil chaleureux. Mais c'est toutefois là que Melrose Plant a décidé de se reposer quelques temps, en Cornouailles.
Bien sûr, comme dans tout bon roman policier, la tranquillité du village va être bouleversée par un meurtre, une disparition et le souvenir de deux morts étranges.
J'ai beaucoup aimé cette enquête dans laquelle on trouve un manoir avec un passé douloureux, des personnages sortant des sentiers battus, les habitudes typiques des anglais comme le fameux thé de cinq heures accompagné de scones, de crème et de confiture, les soirées au pub à échanger des potins, la présence de la célèbre tante pot de colle de Melrose, qui vient sans cesse mettre son nez dans les affaires des autres....
L'intrigue policière est assez complexe, le nombre de personnes impliquées étant relativement important et les motivations des uns et des autres sont assez tordues.
Cela tient toutefois la route jusqu'au bout, et j'ai passé un bon moment avec cette histoire qui prend son temps afin de nous faire partager le quotidien des habitants de ce village au lourd passé.
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Ca débute sur des chapeaux de roue avec un Melrose Plant décidé à acquérir ou louer une résidence en Cornouailles et une Agatha Ardry bien résolue à se faire agent immobilier (oui : inutile de rire, cette femme est imperméable à l'humour !
Finalement, Melrose jette son dévolu sur le manoir de Seabourne, somptueuse demeure des Bletchley, lesquels ont renoncé à y vivre après qu'on eût retrouvé sur la plage, noyés, les deux jeunes enfants de la famille : Noah et Esmé. le crime n'avait jamais été résolu, au grand dam de l'inspecteur Macalvie, autre personnage récurrent de l'univers de Martha Grimes qui a planté quelques unes de ses intrigues dans ces Cornouailles anglaises qui inspirèrent à Agatha Christie ce chef-d'oeuvre absolu qui s'appelle : "Dix Petits Nègres."
La tragédie qu'a vécue Seabourne pèse encore sur le village où le grand-père, Morris Betchley, s'est retiré après la mort des enfants pour y fonder une institution pour vieillards. Américain et bussinessman redoutable ayant bâti un véritable empire de fast-foods où l'on mange bien (Grimes est elle-même américaine et émet ici un voeu pieux que partagent nombre d'Européens), Betchley est l'une des figures les plus sympathiques du roman.
Bien sûr, toute cette histoire intrigue Melrose qui entreprend de faire son curieux. Pour une fois, Richard Jury, retenu en Irlande par une mission spéciale ayant trait aux agissements de l'IRA, n'arrivera pour le soutenir qu'à la toute fin du livre. Fort heureusement, Plant s'entend plutôt bien avec Macalvie.
Il flâne donc de-ci, de-là dans le village qui est bientôt à nouveau troublé par l'annonce de la découverte d'un corps de femme dans une petite crique. Chris Wells, propriétaire du restaurant du coin, s'est en effet évanouie dans la nature il y a quelques jours, laissant son neveu, Johnny, dans le plus grand désarroi : se pourrait-il que ce nouveau cadavre et Chris ne fissent qu'un ... ?
Il y a une chose qu'on ne peut nier : c'est que l'intrigue est bien enlevée et titille en abondance la curiosité du lecteur. J'ai cependant trouvé, là encore, que la fin où interviennent les snuff movies, péchait par son invraisemblance.
Mais, une fois de plus, c'est l'atmosphère et la chaleur des personnages familiers qui priment. Je vous recommande tout particulièrement les passages londoniens où l'on voit les collègues de Jury et le chat Cyril se morfondre dans l'attente de son retour.
Ceci ne reste bien évidemment qu'un avis personnel. Si vous lisez "L'Inconnue de la Crique", peut-être ne le partagerez-vous pas. N'hésitez donc pas à venir l'écrire sur Babeliio. ;o)
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curiosité de lectrice ...

Les éléments de doutes sur l'existence des snuff movies

Un certain nombre d'éléments autour des snuff movies sont caractéristiques de ce qu'on nomme une légende urbaine, ce qui mène beaucoup de personnes à penser que ces films n'existeraient pas ou alors de façon très exceptionnelle, sans qu'existe un marché organisé.

L'élément le plus convaincant est qu'il est, de toute évidence, considérablement moins risqué pour le réalisateur de mettre en scène un faux meurtre, et de le vendre en le faisant passer pour vrai à des clients qui ne verront pas la différence.

Et s'il s'avère que le réalisateur est mentalement dérangé et vit en dehors de la réalité au point de ne pas se soucier des risques qu'il encourt en filmant de vrais meurtres, il n'est pas logique qu'il en fasse ensuite une utilisation "logique" et "rentable" en en faisant un commerce organisé (à relativiser cependant, car le problème des psychopathes et sociopathes concerne les notions de Bien et de Mal, et non celles de lucrativité ou de succès).


D'autres éléments laissent à penser qu'il s'agirait d'une rumeur :

le fait que les snuff movies soient systématiquement filmés dans de mauvaises conditions de cadrage, d'éclairage, etc. qui facilitent l'utilisation de trucages ;

le caractère particulièrement
fantasmatique de ces snuff movies, qui allient des idées de violence, de sexe, de mort et d'argent ;

le fait qu'aucune décision judiciaire ne semble avoir jamais été prononcée à ce sujet ;

le fait qu'aucun rapport d'enquête policière ou journalistique à ce sujet n'ait été lu, ce qui laisse à penser qu'aucune enquête n'ait conclu à leur existence ;

le fait que la transmission d'informations à ce sujet se déroule en majorité sur les médias les plus propices à la diffusion de rumeurs : transmission orale,
forums de discussions sur internet, email, etc.

le fait qu'une diffusion nécessairement réservée à un public restreint a peu de chances d'intéresser les organisations criminelles qui visent surtout le profit ;
En 2001, la journaliste française Sarah Finger a publié un ouvrage relatant son enquête de deux années sur le phénomène des snuff movies, notamment auprès d'InterPol et du FBI.

Sarah Finger y explique pourquoi elle met en doute à ce jour l'existence de ces films et semble les ranger dans le domaine des légendes urbaines et des rumeurs circulant sur Internet.

Le sociologue Jean-Bruno Renard estime également que les snuff movies sont sans doute une légende


Les éléments en faveur de l'existence des snuff movies :

Des sites web proposant de telles vidéos sont forcément difficiles à trouver car leurs créateurs les masquent au maximum pour ne pas être retrouvés à cause de l'illégalité de la démarche, à l'image des sites de pornographie enfantine. L'illégalité de ces vidéos fait que leurs créateurs prennent forcément beaucoup de précautions.

On retrouve beaucoup de ces vidéos sur des réseaux semi-anonymes, comme le peer to peer ainsi que sur des réseaux qui le sont totalement, comme Freenet où il y a carrément des sites spécialisés.

Certains affirment que de tels films seraient tournés dans des pays ou la corruption est importante et où les autorités policières n'auraient pas avantage à investiguer trop loin.

Certains affirment qu'il n'y a pas de fumée sans feu, que le snuff movie n'a pas pu atterrir dans la légende sans avoir existé. Néanmoins cet argument ne revêt que très peu de valeur au vu des nombreuses autres légendes urbaines existantes.

Tout ce que l'âme humaine est capable d'imaginer de pire est généralement produit au moins par quelques pervers. Il est également envisageable que quelques individus aient pu s'inspirer de la notion, légendaire au départ, pour la réaliser.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Pour moi qui aime les bons romans policiers je n'ai pas été déçu. Il y a tout ce que j'aime dans ce livre : l'ambiance feutrée, voire cosy, de l'Angleterre – dans le cas présent de la Cornouailles, pour être précis - , un vrai mystère, avec des morts multiples, des rebondissements, par moments une certaine ambiance glauque à souhait, ou à tout le moins les thèmes qui sont abordés ne sont pas des plus faciles (mais je vous laisse le soin de les découvrir par vous-même), et enfin, et ce n'est peut-être pas le moindre des points forts du livre : une bonne dose d'humour avec certains personnages très décalés. Bref, j'ai adoré ce livre que j'ai dévoré…
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J'ai lu ce roman comme on regarde un téléfilm du dimanche sur sa télé. Sans grand intérêt mais par curiosité de connaître le fin mot de l'histoire. le début est long, l'intrigue mets du temps à se poser mais l'enquête et le dénouement ont un peu relevé le niveau de la lecture. Je ne dirais pas que je n'ai pas apprécié, mais je n'ai pas été transportée. C'est malgré tout bien construit, dans les traces d'Agatha Christie, l'autrice à voulu faire peser les soupçons sur chacun des protagonistes avant le délibéré, mais le niveau n'égale pas son oeuvre. Une lecture en demi-teinte donc...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
incipit :
Johnny, qui n'avait pas quitté sa casquette de chauffeur de taxi - Tiens, pourquoi ne pas la mettre dans le numéro, ce serait tellement inattendu de la part d'un magicien ! -, manipulait les cartes sur la table de jeu. Il tirait sans cesse la dame de coeur, à croire qu'elle remontait d'elle-même sur le dessus du paquet.
C'était d'une simplicité enfantine, Johnny ne comprenait pas que les gens ne devinent pas le tour. La magie s'apparente à un meurtre, ou plutôt aux préparatifs d'un meurtre : tout est dans le détournement d'attention. On laisse apparaître des indices pendant qu'on attire l'attention ailleurs. Regardez les magiciens. Ils ne quittent pas leur main gauche des yeux, pour inciter le public à faire de même, et leur main droite est ainsi libre d'agir dans la coulisse.
Johnny ferma les yeux et s'accouda à la table de jeu. Hormis la mâle dans l'alcôve, derrière lui, la table était le seul meuble intéressant du cottage. Sa tante Chris en avait hérité, avec d'autres biens, de sa propre tante. C'était une grande table ronde recouverte de feutre vert et équipée de petits tiroirs dans lesquels on rangeait les cartes, les jetons ou ce qu'on voulait.
Johnny recommença à polir la carte biseautée. Il la remit dans le paquet, l'effleura du pouce puis battit le jeu et rechercha la cassure. Une carte biseautée, une astuce pour de multiples tours.
Chris ressemblait beaucoup à sa mère. Ils se ressemblaient et, en même temps, ne se ressemblaient pas. Sa mère avait disparu depuis des années. Son père était mort.
C'est la vie, se dit Johnny en glissant le roi de trèfle sur le dessus. En un dixième de seconde, la vie peut déraper brutalement.
Il suffit de tourner la tête et elle vous échappe.
Un battement de cils, elle est passée.
Un clin d'oeil, elle n'est plus là.
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Il jugea son geste pour ce qu'il était : une vengeance ou pire , un acte de dépit .Il avait voulu punir sa mère et Nicholas Grey .Mais le souvenirs qu'il avait de Nicholas Grey étaient désormais plus abondants ou , du moins , plus précis et plus riches , parce qu'il devait les garder pour lui seul .
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En un dixième de seconde, la vie peut déraper brutalement.
Il suffit de tourner la tête et elle vous échappe.
Un battement de cils, elle est passée.
Un clin d’œil, elle n’est plus là.
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La magie s’apparente à un meurtre, ou plutôt aux préparatifs d’un meurtre : tout est dans le détournement d’attention. On laisse apparaître des indices pendant qu’on attire l’attention ailleurs. Regardez les magiciens. Ils ne quittent pas leur main gauche des yeux, pour inciter le public à faire de même, et leur main droite est ainsi libre d’agir dans la coulisse.
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Ce qui le frappa dans les clichés, c’était que les membres de la famille semblaient nager dans le bonheur. Même le vieillard avait parfois abandonné son air maussade. Les sourires n’étaient pas destinés à l’appareil photo, c’étaient des vrais sourires.
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Vidéo de Martha Grimes
Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour sa 22ème chronique, le 23 mai 2018, Fabien présente la romancière américaine Martha Grimes et le roman policier "cozy". Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/ Ou sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/fabiendelormeconteur La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62
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