AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Martha Grimes (249)


Ce qui le frappa dans les clichés, c’était que les membres de la famille semblaient nager dans le bonheur. Même le vieillard avait parfois abandonné son air maussade. Les sourires n’étaient pas destinés à l’appareil photo, c’étaient des vrais sourires.
Commenter  J’apprécie          00
En un dixième de seconde, la vie peut déraper brutalement.
Il suffit de tourner la tête et elle vous échappe.
Un battement de cils, elle est passée.
Un clin d’œil, elle n’est plus là.
Commenter  J’apprécie          10
La magie s’apparente à un meurtre, ou plutôt aux préparatifs d’un meurtre : tout est dans le détournement d’attention. On laisse apparaître des indices pendant qu’on attire l’attention ailleurs. Regardez les magiciens. Ils ne quittent pas leur main gauche des yeux, pour inciter le public à faire de même, et leur main droite est ainsi libre d’agir dans la coulisse.
Commenter  J’apprécie          00
- Oui. Où as-tu eu ces photos?
- Trouvées. Qu'est-ce qui vous rend si sûre?
- Comment ça : trouvées? Elles traînaient dans le caniveau?
Commenter  J’apprécie          96
Naturellement. Mais cela peut vous servir à quoi? Vous croyez qu'ils se sont tous réunis dans le pavillon pour le percer de part en part, comme dans cette histoire d'Orient-Express? J'ai toujours trouvé l'idée merveilleuse.
Commenter  J’apprécie          10
Roger Ryder ne semblait pas du genre à se laisser abuser par les apparences mais, en tant que père, il n'était probablement pas très objectif. Les parents les plus aimants et les mieux intentionnés ne voient pas toujours ce qu'ils ont sous le nez. D'ailleurs, on ne peut pas leur reprocher d'ignorer ce qui se passe dans la tête et le cœur de leurs enfants.
Commenter  J’apprécie          90
Ce "pauvre vieux" laissait présager un drame et il en raffolait. Les histoires tristes des autres vous rendaient heureux d'être vous-même et pas eux. Oui, c'était plutôt morbide.
Commenter  J’apprécie          90
- Une gorgée, c'est tout ce que nous avons le temps de prendre, j'en ai peur, dit Jury, qui referma son calepin.
Le breuvage à l'aspect étrangement épais fut posé devant lui, et il en but une lampée, trop vite. Ce fut comme une crise d'asthme décrite par le sergent Wiggins : sa gorge, au lieu de laisser passer l'air, lui faisait l'impression de deux planches serrées de plus en plus l'une contre l'autre. D'une voix de laryngitique, il bredouilla :
- Excellente boisson pour les avaleurs de sabres, Mr. Sly.
Rayonnant, Trevor Sly déclara :
- J'ai toujours dit que ma Cairo Flame est meilleure qu'un médicament. ça vous dégage les sinus mieux que la moutarde Coleman, ajouta-t-il en claquant des doigts.
- Elle plairait beaucoup à mon sergent, dit Jury.
Commenter  J’apprécie          100
La plupart des agents cherchaient à impressionner les écrivains en leur obtenant des avances royales. Mais celles-ci pouvaient se révéler un piège. Quand un premier livre rapportait moins que son à-valoir, l’éditeur renvoyait son auteur au néant dont il l’avait tiré. Les grosses avances étaient une fausse bonne idée, sauf pour les auteurs de best-sellers reconnus, tels Paul Giverney, Stephen King ou John Grisham.
Commenter  J’apprécie          00
Les caractères anthropomorphiques des personnages ne suscitaient guère l’empathie, en dépit des qualités propres aux élans, comme leur taille immense et leur aptitude à piétiner les indésirables, à commencer par leur créateur. De guerre lasse, il jeta le manuscrit sur la pile au pied de son fauteuil. Il détestait rédiger des lettres de refus. Une autre pile accueillait les manuscrits qu’il jugeait mauvais, quoique à un degré moindre que l’Iliade version élans. Celui-ci avait atterri sur son bureau parce que son auteur avait profité de la conférence annuelle de Bread Loaf, ou d’un autre raout entre écrivains, pour extorquer un rendez-vous à un responsable éditorial qui lui avait suggéré de le prendre comme agent.
Commenter  J’apprécie          00
Pardonnez mon langage. Même si, en tant qu’écrivain, il en faut sûrement plus que ça pour vous effaroucher.
Commenter  J’apprécie          00
Hess déjeunait immanquablement d’un poisson accompagné d’une pomme de terre à l’eau, de petits pois ou de haricots verts. Jamais de sauce ni de friture ; ni dessert ni alcool, juste un verre de thé glacé. Limite anorexique. Pas étonnant qu’il ait été aussi maigre qu’un rail. Leur consolation, c’était de voir son invité du jour s’enfiler un double martini avec trois olives, suivi d’un plat qui transpirait le beurre et l’huile, d’une bouteille de sancerre et de plusieurs boules de crème glacée, le tout aux frais de ce bon vieux Hess.
Commenter  J’apprécie          00
C’est différent. Madonna a toujours été Madonna. Pas « Madonna Jones », ou je ne sais qui. Elle n’a pas mérité ce traitement spécial. Elvis, si. Avant de devenir célèbre, il était simplement Elvis Presley. Pareil pour Sinatra.
Commenter  J’apprécie          00
Il avait l’air d’un nain comparé à la tour d’en face, faite de métal et de panneaux de verre qui donnaient l’illusion que le soleil titubait autour d’elle, ivre de son propre éclat, et découpaient des ombres en lame de couteau. Un miroir géant, de plus en plus instable et fragmenté à mesure qu’on s’élevait vers le sommet.
Commenter  J’apprécie          00
Il y avait suffisamment de titres ronflants circulant dans les couloirs venteux de la plupart des maisons d’édition pour qu’Amy espère en décrocher un au vol. La plupart signifiaient la même chose : directeur éditorial, responsable d’édition, éditeur en chef ; puis il y avait l’éditeur lui-même, le président, le vice-président. Et Dieu seul savait quoi d’autre encore.
Commenter  J’apprécie          00
Selon Jamie, le syndrome de la page blanche n’existe pas. Comment elle fait pour écrire tous ces bouquins en sautant d’un genre à l’autre ? Ça me dépasse. Pour ma part, je traîne dans la maison, je saisis des objets – des coupes en argent, de la vaisselle en porcelaine – et je les retourne pour voir le sceau et vérifier qu’ils sont authentiques…
Commenter  J’apprécie          00
La lecture, c’était mon truc. C’est drôle, mais je pense que c’était ma manière de me rebeller, plutôt que de prendre de la drogue, de conduire des bolides ou de sauter des filles. Lire. De là à l’écriture, il n’y avait qu’un petit pas à franchir. Mon passé semble se résumer à une série d’images tremblotantes, comme un vieux film muet.
Commenter  J’apprécie          00
Tout ce dont je me souviens, au sujet de ma mère, c’est d’une femme effacée, silencieuse, mais jamais immobile, toujours en mouvement, une ombre fuyante. En revanche, je me revois toujours comme étant… à l’arrêt.
Commenter  J’apprécie          00
La numérotation des pages, c’est ça qui me tue. Numéroter ces putains de pages. Dans le livre que j’écris en ce moment, je me suis retrouvée avec deux pages 198. Heureusement, la première 198 se trouve à la fin d’un chapitre et elle ne comporte que deux lignes. J’ai juste à les sucrer.
Commenter  J’apprécie          00
On ne peut pas être bloqué puisqu’il ne s’agit que de coucher des mots sur une page. N’importe quels mots. Les gens qui sont en panne d’inspiration sont ceux qui commettent l’erreur de croire qu’ils doivent écrire de bons mots… « Écris et ils viendront. »
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Martha Grimes Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur des classiques connus

Victor Hugo:

Atlantide
Notre-Dame de Paris
La mer rouge

20 questions
12694 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}