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Critiques de Maud Mayeras (957)
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Lux

Cette chronique va commencer par une note positive que beaucoup n'aiment pas voir : "J'ai adoré"



Bon maintenant cette aparté faite, venons-en aux choses plus sérieuses.

Lux est un thriller psychologique raconté à deux époques distinctes.

La jeunesse de nos personnages et l'âge adulte.

Pour chacune des périodes il se passe une catastrophe (dont je tairais la nature pour ne pas spolier) les deux sont très différentes mais elles donnent un côté percutant à ce roman. La catastrophe se déroulant l'âge adulte m'a littéralement happé pour ne plus me lâcher, il fallait absolument lire pour connaître ce qu'il se passerait à la page suivante.



Les personnages sont bons, assez dérangés ou dérangeants, au choix, ou même les deux.



Pour les décors c'est la belle Australie, belle mais féroce, belle mais poussiéreuse, le décor posé transpire, c'est moite, il fait trop chaud.



Je le dis encore juste pour le plaisir d'en embêter quelques-uns, et puis surtout car c'est mon réel ressenti : "j'ai adoré" "adoré" "adoré"



Voir la chronique sur mon blog :


Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Hématome

Comme pas mal de lecteurs et lectrices, je suis fan de thrillers ! J’adore !

Alors en plus lorsqu’il est « excellent » là je me régale.



Et celui que je viens de lire en fait partie ! Premier roman de Maud MAYERAS, « Hématome » m’a enthousiasmé ! Démarré, pour ne plus le lâcher et terminé en 2 jours ! Je vous le dis, cette femme est tout simplement machiavélique !



L’histoire : Dans une chambre d’hôpital, une femme se réveille péniblement. Totalement amnésique, elle ne se souvient absolument de rien : ni qui elle est, ni où elle se trouve, et surtout pourquoi son corps la fait tant souffrir.

A son chevet, un homme avec un bec de lièvre. Totalement effondré, il lui dit être son compagnon. Il lui apprend qu'elle a été violée et "avortée" avec un crochet, battue et laissée pour morte dans la rue. Il était présent mais assommé par son agresseur, il n’a rien pu faire pour lui venir en aide. Il l’appelle « sa princesse ». Mais son prénom, c’est EMMA.

Alors ce récit, c'est tout simplement un CHOC pour elle.



Enfin rentrée chez elle, avec l’aide des différents souvenirs de sa vie passée que lui distille Karter et grâce à de nombreux flashs plus ou moins terrifiants, Emma va tenter de reconstituer le puzzle de sa vie. Petit à petit, les souvenirs vont ressurgir par bribe. Oui mais voilà, ces souvenirs ne lui apportent aucune compréhension sur elle-même, ni aucun réconfort.

A partir de là, Emma ne va avoir qu’une seule idée en tête : savoir qui elle est vraiment, qui est cet homme auprès d'elle qu’elle n’arrive pas à se souvenir d’avoir aimé, et surtout pourquoi s’en est-on pris à elle. STOP ! Je m’arrête là et non je n’en dirais pas plus !



A la seconde où vous démarrez ce livre, vous n’avez de cesse de continuer pour le finir. Dés la première phrase, vous rentrez de plein pied dans l’intrigue. Racontée à la première personne, l’histoire n’en est que plus terrible. Complètement happé par cette quête de vérité, j’ai tout simplement eu l’impression au fil des pages de vivre la même souffrance qu’Emma, d’être complètement bouleversée par elle et d’être en totale empathie vis-à-vis du personnage à travers le récit de ses mésaventures. Vrai thriller psychologique, ce récit est un roman noir, avec quelques passages assez insoutenables (souffrances non seulement psychologiques mais aussi physiques décrites très durement par l’auteur).

Grâce à l’écriture de Maud MAYERAS nous nous enfonçons avec la narratrice dans un vrai cauchemar terrifiant. Je l’ai dit l’auteur est machiavélique mais c’est également une vraie manipulatrice, et inutile de vous dire que vous vous y laissez prendre jusqu’au dernier mot !



Car la fin, ami(e)s lecteurs, c’est juste un UPPERCUT que nous nous prenons en pleine face….et que je n'ai absolument pas vu venir.

Alors oui, ce livre est à lire d’urgence, allez-y précipitez-vous !

Mais attention, âmes sensibles s’abstenir !!!!!



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Hématome





C'est une lecture choisie, avec Angie, la dernière avec elle en 2016. C'est effectivement mon premier livre de Maud Mayeras et j'avoue que ça se lit tellement bien. C'est comme quand on déguste un verre de vin rouge savoureux, et qu'on en redemande. Je ne vois pas le temps passé et l'histoire se termine plus vite, que prévue.







Angoissant, Déstabilisant, Troublant



Attention, j'avertis, tout lecteur qui y entre…



Quand je referme la dernière page, je me sens toute émotive. C'est comme si mon verre de vin rouge devient acide. Je sens encore sur mes lèvres, son goût amer. Ce que je peux dire, ce que je ressens un véritable malaise, au plus profond de moi.

Lorsqu'un livre te fait cet effet-là, c'est que l'auteure Maud Mayeras a réussi pleinement à procurer au lecteur des sensations fortes.

C'est toute une plongée dans le monde de Maud Mayeras. Tu te laisses subjuguée par son écriture intense, elle est adroite et elle malmène son lecteur. Au fil des pages, tu ne peux plus le lâcher car tu éprouves une vive sympathie pour Emma, le personnage principal. Et que dire de Karter, Emma le voit tantôt soit pour un inconnu qui porte des baskets ou soit qui est son compagnon, tout dépend du contexte de l'histoire.







À chaque chapitre, la tension monte, les questions fusent et Emma retrouve un peu la mémoire. Que s'est-il vraiment passé cette nuit-là ? Qu'est-ce qui est vraiment arrivé à mon bébé ? Qui est-t-il l'homme au basket, qui se fait passer pour Kater, mon compagnon ? Qui est Trax, le faiseur de rêve, celui qui fait mes tatouages ?

Maud Mayeras sait bien déposer ses pièges ici et là. Elle crée pour le lecteur de la confusion. On peut même ajouter de l'illusion et des hallucinations. Sur un point, je cerne facilement un des personnages mais je ne décèle pas sa véritable identité. Je n‘en dis pas plus. Elle dépose ici et là des indices mais je ne me suis pas méfiée. Lorsque tu es rendue à la fin du livre, tu te dis : oui, c'est logique après tout et oui elle laisse des traces, c'est à nous d'avoir le réflexe rapide.



Mal, Folie, Morbide







Quand je choisi ce livre, je ne lis pas le résumé, je retiens le titre grâce à la critique contagieuse de «Stelphique». Je suis loin de me douter, de ce qui m'attend. Je me sens comme une gentille fille, qui le lit, innocemment. J'ai l'impression d'avoir reçu quelques gifles, au fur et à mesure, que les événements se dévoilent et qu'Emma retrouve la mémoire.



Quel huis-clos !

Attention ici, au vertige, qui vous assaillie…

Attention, de ne pas suffoquer, entre les murs…

Attention, de ne pas perdre pied…



J'en ressors avec un drôle de goût sur mes lèvres, même après quelques jours, je ressens toujours cet odeur amer, infecte, qui m'envahit.

«Hématome» c'est comme un casse-tête où tu dois replacer les morceaux à la bonne place. Emma doit sans cesse travailler sa mémoire, pour retrouver son identité, et surtout connaître la vérité ignoble. Je découvre une auteure talentueuse, où elle amène le lecteur sur des terrains glissants. Elle nous transporte dans la quête d'Emma. On fait avec elle, un retour également dans le passé et dans son histoire.

Et une question qui me perturbe : «Pourquoi tous ses tatouages ? Est-ce qu'un tatouage peut vraiment redonner confiance en nous ?»



Comment faire confiance à notre compagnon, quand on n'a plus nos souve-nirs ? Comment se réapproprier notre chez soi, quand on ne se souvient de rien ? C'est sur une atmosphère poignante, saisissante et terrifiante, que l'auteure Maud Mayera nous fait partager en suivant Emma. À chaque chapitre, on ressent monter la tension, la peur qui se réveille et une méfiance qui se crée. On devient sur le qui-vive et c'est la survie qui s'éveille. C'est une intrigue qui te tient en haleine et que tu n'es plus capable de lâcher. Tu en es incapable car tu t'attaches à Emma, tu vis avec elle, ses émotions, ses peurs, ses tripes.







C'est une auteure vraiment à découvrir mais il faut aimer ce genre de lecture. L'auteure m'a bien eue et elle m'a fait prendre une bonne gifle. C'est bien fait pour moi, je suis imprégnée par cette énergie malsaine, j'ai encore ce goût nocif sur ma bouche. Maud Mayeras m'a touchée à cause de sa plume, elle construit bien son histoire et elle est parvenue à me bouleverser avec son héroïne. C'est une histoire dérangeante, et cela m'a pris quelques jours à m'en remettre. C'est pour toutes ses raisons, que je donne un cinq étoiles. C'est un très bon moment de lecture, qui me procure toutes sortes d'émotions. Mais il n’y a pas juste ça, je remercie Angie, pour nos échanges et nos partages autour de ce livre. Au cours d'un suivi sur notre lecture, il est arrivé un anecdote autour du mot «Y compris», et un fou rire est survenu.,,



Siabelle
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Hématome

Si je devais résumer en un seul mot ce livre ce serait : manipulation ...



Malgré par moments, des sensations de malaise dues principalement à ce huis clos à l'ambiance glauque, à l'histoire en elle même et à certaines descriptions à la limite du soutenable, j'ai été tenue en haleine tout au long de ces 300 et quelques pages....



Je dois avouer que le début ne m'a pas spécialement emballée, mais le style incisif de Maud Mayeras m'a aidé à passer outre mes premières réticences...



Ce ne que vers la fin, quand on découvre enfin le fin mot de l'histoire, que j'ai enfin pu apprécier complètement ce livre !! D'autant plus que certains détails me questionnaient sans que je réussisse à mettre le doigt sur une ébauche de réponse..



J'ai hésité à mettre 5 étoiles, ( certaines scènes m'ont un peu trop remuées ) mais ce qui a définitivement fait pencher la balance, c'est la fin du livre avec la sensation d'avoir été manipulée avec beaucoup de brio ...





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Hématome

Mon deuxième roman de Maud Mayeras après "Reflex " que j'avais beaucoup aimé.



J'ai beaucoup apprécié ce roman également et j'ai été totalement prise par l'intrigue.



Le sujet du roman traite d'un thème difficile : l'inceste et Maud Mayeras démontre avec tact que cette horreur détruit les victimes à petit feu.



L'écriture est fluide, les chapitres sont courts et prenants. J'avais soupçonné une partie de l'intrigue mais en réalité j'étais très loin du compte.



Une fin qui m'a laissé bouche bée et j'ai fini d'être assommée par les dernières lignes du roman. Je n'aurais jamais imaginé un tel dénouement.

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Frissons noirs

Quelle bonne surprise ! J’ai eu ce livre gratuitement chez France Loisirs et je ne m’attendais pas à cela. 6 nouvelles qui vous font frissonner et qui ont pour thème commun l’ouïe et la surdité.

Histoires d’amour, de famille, de vengeance, de mort, de disparition... Amateurs de feel good, passez votre chemin !



Certaines nouvelles sont bluffantes, chapeau à R.J. Ellory et à Sophie Loubière qui m’ont mise au tapis. J’ai également beaucoup aimé la cruauté et l’horreur du duo Giébel/Abel, Cédric Sire fait fort dans ces domaines également, bien que j’avais pressenti la fin.

Maud Mayeras et Laurent Scalèse m’ont moins convaincue mais leur histoire reste tout de même digne de « mettre vos sens en péril » comme le clame la couverture du livre.



Que les frissons soient avec vous !

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Lux

Ma première lecture commune de l’année s’est faite avec Siabelle. Parmi notre PAL commune, nous avons choisi « Lux » de Maud Mayeras, car les deux autres romans de l’auteure (« Hématome » et « Reflex ») nous avaient énormément plu. On frôlait systématiquement le coup de cœur à un cheveu… Nous avions donc hâte de découvrir sa dernière publication. Malheureusement, notre enthousiasme est rapidement retombé… Nous pensions avoir affaire à un thriller normal ou psychologique, mais on est plus parti sur du roman noir. Le scénario, la conclusion et les personnages n’ont pas su nous convaincre. L’une comme l’autre retenons surtout la plume envoûtante de Maud Mayeras ainsi que sa facilité à créer une ambiance glauque, sombre et dérangeante qui ne laisse pas indemne. Hélas, ces deux points n’ont pas suffi à nous faire savourer cette lecture : nous sommes toutes les deux déçues. Peut-être avions nous trop d’attentes après deux super lectures ? Peut-être que le récit ne nous convenait pas ? Y avait-il trop de thèmes abordés ? En effet, on mêle beaucoup de sujets comme les secrets de famille, le sexe, la vengeance, les sectes, la pédophilie, la folie, la mort, le deuil, les tsunamis ou encore l’apocalypse…



Le début était assez prometteur : il suit Antoine Harelde qui débarque en Australie. OIl s’agit d’un personnage principal étrange, renfermé, obscur, blessé, rempli d’idées sanguinaires et de souvenirs douloureux. Grâce à une narration alternée oscillant entre passé et présent, on va découvrir la jeunesse de cet anti-héros. On apprend alors quel lien il entretenait avec sa mère et on va surtout faire la connaissance de son entourage : Cockie, Lark et Hunter. Un terrible événement a démoli le jeune homme qui en paye à présent le prix fort en étant lui-même un monstre. Maud Mayeras arrive toujours à nous montrer des personnages sombres, torturés et hauts en couleurs. Antoine ne fait pas exception… Cette ambiance malsaine et glauque avait réussi à captiver mon attention. Je me demandais ce qu’il allait se passer et ne m’attendais pas à certains agissement d’Antoine. Hélas, tout s’est vu bousculé vers la moitié du roman. Étrangement, le récit a pris des allures de roman post-apocalyptique, puis a dérivé sur un étrange lieu que l’on nomme la Réserve. C’est à partir de ce moment que j’ai été très déçue. Je n’ai pas aimé cette communauté échangiste… D’ailleurs, contrairement aux autres romans où j’avais été surprise par les twists, je me doutais du retournement de situation final.



Au risque de me faire lyncher, j’ai trouvé cette histoire totalement décousue… Les personnages n’ont pas su me toucher. D’ailleurs, je n’en ai trouvé aucun qui soit attachant… De plus, je n’ai pas compris pourquoi l’auteure a amené le lecteur dans cette secte, ni pourquoi elle a choisi ce scénario. On pourrait parler d’aventure servant de quête initiatique pour notre anti-héros, mais ce n’est pas pour autant que j’ai apprécié le périple. Ce texte n’a rien à voir avec les deux autres que j’ai beaucoup aimé. A mon sens, on est presque face à ovni ! C’est donc avec regret que j’ai refermé cet ouvrage qui a pourtant eu de belles critiques sur la toile… Comme quoi, on ne peut pas tout aimer, même si la plume de l’auteure nous plaît et nous fait ressentir énormément d’émotions. Heureusement, le fait que Siabelle soit du même avis que moi me rassure. Je me sens moins seule et me dis simplement que ce livre n’était pas fait pour moi. Le prochain Maud Mayeras que je lirai sera sans doute bien meilleur et égalera (voire surpassera ?) sans doute les deux autres. Je ne m’en fais pas. En attendant, je vous invite à découvrir la critique de Siabelle ou à vous forger votre propre opinion en découvrant « Lux »…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Toucher le noir

Un recueil de nouvelles, c'est comme un ballotin de pralines : on ne sait pas sur quoi on va tomber.



La renommée du chocolatier ne fait pas tout, vous pourriez très bien tomber sur une praline dont le goût ne vous plait pas, même si l'artisan y a mis tout son cœur, toute sa science et qu'il a adoré le goût de sa création.



Ces pralines littéraires avaient toutes un goût de reviens-y !



Cette addiction est la même qu'avec la boîte de chocolat, le ballotin de pralines : vous vous jurez que c'est la dernière, qu'ensuite, vous arrêterez jusqu'à demain matin et puis, bizarrement, vous vous dites que vous en prendriez bien une dernière pour la route, puis une autre...



Avant de pousser plus loin ce recueil et d'aller enfin au lit afin de savoir vous lever demain matin.



8118 est la nouvelle qui ouvre le bal, la première praline qui vous explose en bouche et vous donne envie de replonger pour ressentir ce même effet avec les suivantes. Raconter l'histoire à rebours était une riche idée. C'était diabolique ! (5/5)



Le Retour de Soirée était comme j'aime les nouvelles : inattendue, celle qui vous tacle, qui vous fait ouvrir la bouche, béate de surprise. Putain, Valentin Musso m'a scotché au canapé. C'était machiavélique ! (5/5)



L'ange de la Vallée (de Solène Bakowski) qui, en plus de nous offrir un voyage dans le temps, nous a plongé dans l'obscurantisme, la folie religieuse, dans les pulsions humaines les plus abjectes, dans la cupidité, la recherche du profit à tout prix. J'ai fermé les yeux quelques instants à la fin de la lecture tellement j'avais été secouée. C'était horrifique ! (5/5)



Signé de Benoît Philippon nous fera toucher l'art du bout des doigts tout en nous mettant le cœur au bord des lèvres. Le film "Le tatoué" était drôle, sa nouvelle, par contre, ne l'est pas du tout. Elle est bien noire et retorse, comme je les aime. Parce que pour marquer durablement les lecteurs, un twist final est toujours ce qui marche le mieux. C'était sadique ! (5/5)



Mer Carnage d’Éric Cherrière m'a un peu moins emballée. La vengeance est un plat qui se mange froid et pour se venger, l'Homme est prêt à traverser tout. Finalement, c'est à se demander qui est le plus monstre des deux entre le vengeur ou le coupable. Je pencherais pour le vengeur qui ne réfléchit à rien et qui pourrait priver bien des gens du talent de celui qu'il veut abattre. C'était trop classique. (3/5)



No smoking de Michael Mention est la plus longue des nouvelles. Même sans sa signature, on reconnaît entre mille la patte de l'auteur qui va nous entraîner dans un huis-clos entre deux personnages coincés dans un ascenseur. ♫ Deux étrangers qui se rencontrent ♪ Dans l'ascenseur déjà le désir monte ♪... Le désir de fumer(en 1971, il était, hélas, permis de fumer partout). Désir de s'énerver sur cette panne... Leur échange verbal sera des plus intéressants et une fois de plus, j'ai été mise au sol violemment. C'était magnifique ! (5/5)



Doigts d'honneur de Danielle Thiéry nous prouve que l'on peut faire du policier avec peu de pages, que l'on peut parler de la noirceur de l'Homme sans que cela fasse l'épaisseur d'un pavé et qu'avec peu, on peut faire beaucoup. La musique n'adoucit pas les mœurs, sans doute adoucit-elle les meurtres. C'était la musique, oui la musique ♫ (4/5)



L'ombre de la proie de Ghislain Gilberti avait un goût de nouvelle fantastique. J'ai apprécié le récit, le final que je n'ai absolument pas vu venir, mais il m'aura manqué les émotions durant la lecture de son récit. Je n'ai pas vibré comme avec les autres, ni comme l'auteur a déjà su me faire vibrer dans ses romans. C'était vampirique. (3,5/5)



Une main en or de Jacques Saussey ressemble à une nouvelle tout ce qu'il y a de plus normale, au début. Une prison, une envie d'évasion... On s'évade et puis là, tu te prends l'équivalent d'une porte de prison dans la gueule. C'était clinique. (4/5)



Zeru Zeru de Maud Mayeras nous entraînera dans un village africain où ont lieu des pratiques d'un autre âge, mais qui ont toujours court de nos jours. Son histoire est terriblement noire, horrible, inhumaine, violente. C'était tragique ! (4/5)



Et on terminera avec 8118 à nouveau, la première nouvelle auto-reverse, comme nos bons vieux lecteurs de K7 audio du siècle dernier.



L'art de la nouvelle n'est pas facile, mais une fois de plus, les auteurs ont réussi le challenge sans que l'on ait une sensation de trop peu à la fin de notre lecture.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Reflex

Photographe de l’Identité Judiciaire, Iris a été de l’autre côté de la barrière il y a quelques années. Son fils, Swan, a été assassiné et depuis sa vie s’est arrêtée. Elle tient en étant disponible pour les autres victimes de jour, comme de nuit. Elle ne boit pas, elle ne se drogue pas, son addiction c’est la photographie. Alors qu’elle est appelée sur une nouvelle affaire, elle découvre un minuscule indice, qui la ramène dans cette horreur. Etrange coïncidence : elle est revenue dans sa ville natale, là où tout a commencé…



On suit l’histoire d’Iris, bègue et écorchée vive, qui tient debout par des fils invisibles. On découvre peu à peu sa vie, son existence et ses fêlures. Dans le même temps, on suit l’histoire de plusieurs autres personnes avec une temporalité différente. Ce sont plusieurs vies dans le récit, on sait qu’à un moment ça va se télescopait mais l’auteur nous amène exactement où elle le souhaite. Les chapitres sont courts, c’est rapide, l’écriture est simple mais efficace. J’ai été transportée par ce thriller dont la noirceur est servie sur un plateau à chaque page. Cet auteur est une découverte pour moi et ce fut un coup de cœur littéraire. Je souhaite désormais découvrir sa bibliographie et je vous recommande fortement ce roman.
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Écouter le noir

Je ne suis pas un adepte du format Nouvelles, mais compte tenu des talents qui ont participé à l’élaboration de ce recueil, je me suis lancé sans y penser. Ce fut une lecture rapide et plaisante sans toutefois m'avoir subjugué. Des 11 nouvelles, seulement une seule ne pas pas plu. C'est donc globalement une réussite.
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Phobia

Comme d'habitude avec ce genre de bouquins il y a du bon et du moins bons une de mes nouvelles préférées et celle de Jean-Luc Bizien que je n'ai encore jamais lu mais qui m'a donné très envie de le lire j'ai d'ailleurs déjà certains de ces livres sur ma liseuse.



J'ai surtout fait cette achat pour la bonne cause qui est derrière et pour découvrir de nouveau auteur car il y en a autant de connu que de moins connu pour moi dans ce recueil.



Un thème intéressant qui est la peur et on voit pour les écrivains toutes sortes de peur et de situations différentes il y a bien évidemment la peur des petites bestioles mais d'autres peur évoquées sont plus originales.



Mentions plus pour moi pour celles de Johana Gustawsson, Jean-Luc Bizien et Chris Loseus.



Un agréable moment picoré trois par trois.
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Reflex

Les superbes critiques faites sur ce livre sont amplement méritées.

La construction du roman accentue le suspens.

A plusieurs reprises, j'ai crû avoir trouvé, avoir compris le scénario, mais à chaque fois des doutes arrivent et je suis à nouveau à l'affût d'un indice pour retrouver le coupable ! mais non, non, ce n'est pas la peine, il faut aller jusqu'à la dernière page pour comprendre et réaliser l'horreur.

Impressionnant, hallucinant. BRAVO!
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L'amour maternel

J’ose dire qu’en matière de nouvelles j’en connais un rayon. Que j’aime cet exercice, que je suis aussi exigeant qu’enthousiaste à lire nos auteurs francophones qui se frottent à ce genre littéraire.



Alors, quand sort un recueil autour de L’amour maternel, mené par la libraire Caroline Vallat, avec nombre d’écrivains que je lis habituellement en format long, je ne peux que vibrer à l’avance, espérant ressentir des émotions fortes.



L’amour maternel ? Voilà un sujet qui pourrait sembler éloigné de mes lectures habituelles. Sauf que… Avec un casting pareil, on pouvait s’attendre à ce que le résultat soit renversant. Il l’est.



Les lecteurs qui ne connaissent pas les plumes invitées, qui s’attendent à des histoires uniquement pleines de tendresse à l’image du titre du recueil et des jolies fleurs de la couverture, vont tomber à la renverse, dégringoler dans un puits sans fond de noirceur.



Oui, la plupart de ces nouvelles sont sombres, mordent, griffent, déchirent. Serrent le cœur, broient les tripes.



Alors, tromperie sur la marchandise ? Pas du tout, chaque histoire est parfaitement dans le thème, et cet amour-là est aussi source de toutes ces dures émotions. Et parfois, la lumière sait poindre aussi.



Toutes ses histoires sonnent pour la plupart vraies et justes, parlent de problématiques réelles et importantes, de ressentis puissants et prégnants.



Il y a tout ce que je recherche dans ces récits courts. De la créativité, de l’engagement, des émotions poignantes, des surprises étonnantes, des écritures variées et marquées, de la personnalité.



Ces textes ont été lues avec des yeux grands ouverts, le cœur palpitant. Et pour certaines, des frissons. De courtes lectures qui laissent parfois groggy, mais pour lesquelles j’ai eu plus d’une fois envie d’applaudir pour rendre hommage à tant de talent et d’audace. Standing ovation.



Aucune nouvelle ne ressemble à une autre, les ambiances sont suffisamment variées pour que ce recueil se dévore. D’une traite ou en picorant, c’est tout l’intérêt que de laisser au lecteur le choix de son rythme.



Avec l’exercice de la nouvelle, chaque ressenti de lecture compte parce que très personnel, lié à ses goûts, son expérience de vie, ses propres douleurs, son propre parcours.



Je n’ai pas envie de détailler chaque nouvelle, vous laissant vierge de toute découverte. Mon top 3 n’est donc qu’une logique relevant de l’intime, c’est logique vu le thème. Pas un jugement en soit, mais bien un retour d’émotions.



Maud Mayeras m’a déchiqueté le cœur et touché l’âme, par son talent et son écriture uniques. Personne n’écrit comme elle.



Mélissa Da Costa (que je n’avais jamais lue) m’a enthousiasmé par l’originalité et la puissance de son idée, admirablement bien menée.



Solène Bakoswski m’a tout simplement mis par terre…



Les autres sont globalement au diapason, à leur manière, croyez-moi.



L’amour maternel est un recueil de nouvelles bien plus surprenant que son thème et sa couverture laisseraient à penser. Il suffit de voir le casting 5 étoiles qui est proposé. Avec des auteurs totalement engagés dans leur mission, pour un résultat formidable, qui laisse des traces bien après la lecture, souvent davantage que bien des romans.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Hématome

Livre lu très rapidement pour plein de raisons. Premièrement, l'écriture de Mayeras va droit au but. Pas de mot inutile. Des phrases courtes. Rythmées à souhait. Ensuite, les chapitres vraiment très courts nous pousse à toujours tourner les pages sans s'en rendre compte. Deux trois pages maximum par chapitre... vraiment efficace pour donner le tempo à la lecture. Et ensuite, l'histoire... captivante. Du début à la fin. On veut connaître la suite... Chaque chapitre nous laisse sur un questionnement, ce qui nous pousse à se dire : aller, tiens, un de plus, juste pour savoir.... pour finalement se rendre à la fin du bouquin pour connaître le dénouement de cette histoire tordue à souhait ! C'est glauque, ça donne un peu dans le gore, c'est plein de rebondissements... et c'est angoissant. Imaginez vous, vous réveillez dans une chambre d'hôpital, le ventre déchiqueté, vide de ce bébé que vous portiez, avec à côté de vous un homme dont vous ne vous souvenez pas ! Et puis, tout doucement, brides par brides, votre mémoire revient... par flashs... et vous vous rendez compte que ce que vous preniez pour acquis, n'est peut-être pas si certain !

Bref, à lire ! Pas de soir, de préférence, parce que vous ne dormirez pas... parce que vous voudrez rapidement aller au bout de cette histoire. Un très bon thriller !!! Suspense haletant !!!
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Les Monstres

Voilà un moment que je n’avais pas lu de thriller bien noir à vous faire passer une nuit blanche. Eh oui, n’est pas Pierre Lemaitre ou Karine Giébel qui veut !

Mais là je vous confirme : prévoyez la grasse-matinée ou du temps devant vous, car vous risquez fort de ne pas pouvoir lacher cette pépite avant d’en arriver au bout.

Et comme disait Johnny, noir c’est noir. Le scénario, dont on se doute en partie mais qui réserve quelques surprises, est amené fort habilement.

On étouffe dans le terrier avec les monstres le geolier et la maman.

On attend la plaquette de chocolat. On attend l’eau. On attend la lumière. On attend un livre.

On entend les pas, le vent, la pluie.

On suffoque dans la puanteur et le suspence.

On voit tour à tout le monde avec les yeux des monstres et les monstres avec les yeux des humains.

Alors, faut-il le lire ? Oui. C’est efficace et délicieusement « éprouvantable ».

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Les Monstres

C’est une nouvelle dans le recueil « Ecouter le noir » qui m’a donné envie de découvrir les autres romans de Maud Mayeras. Je me suis tout d’abord jeté sur « Reflex » et l’ayant beaucoup aimé, je n’ai pas hésité une seule seconde à m’attaquer à son dernier ouvrage : « Les Monstres » !



Les monstres dont il est question vivent dans un terrier en compagnie de leur mère. Malgré l’odeur nauséabonde et le manque de nourriture, ils sont bien à l’abri, protégé de la lumière du jour qui brûlerait leur peau fragile et caché de la pire espèce qui sévit à l’extérieur : les hommes ! Heureusement qu’ils peuvent compter sur Aleph, le vieux qui les ravitaille de temps en temps, évacue leurs déchets et contribue même à leur éducation…



Maud Mayeras ne plonge pas uniquement le lecteur dans un terrier d’une noirceur profonde, mais également au cœur des pensées de ses habitants. En cette période de confinement, le sentiment d’enfermement est immédiatement partagé et l’empathie envers ces petits êtres certes différents, mais d’une fragilité et d’une sensibilité extrême, est immédiate. Cette immersion totale rend l’indifférence impossible, me donnant même régulièrement envie de crier « Non, pas ça ! » en voyant surgir le danger… poussé par le besoin de protéger leur pureté et leur innocence de l’horreur et de la cruauté du monde… et de la plume exquise d’une auteure sans pitié !



À coups de chapitres courts, ce roman se dévore à toute vitesse malgré le besoin de remonter régulièrement à la surface pour respirer un bon coup, afin de fuir les sujets forts abordés par l’auteure, puis de retourner en apnée, pour se laisser bouleverser par ce récit qui m’a fait penser à « Room », l’excellent roman d’Emma Donoghue, librement inspiré de l’affaire Josef Fritzl, psychopathe autrichien ayant séquestré sa propre fille et les enfants nés de leurs relations incestueuses.



Un roman dérangeant, voire même malsain, mais qui recèle également beaucoup de beauté, car derrière l’horreur de ces monstres se cache énormément d’amour… ouf !



Coup de coeur ! Monstrueux !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Reflex

Iris est toujours prête, son sac est toujours complet, son reflex aussi. Iris est photographe à l'identité judiciaire, aller sur les scènes de crimes photographier c'est son job. Elle est donc disponible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.



Ici, elle est appelée sur une scène de crime. C'est une gare, LA gare de son enfance, là où elle a passé le plus clair de son tempe. Un enfant de 8/10 ans est étendu. Il lui manque un bout de chaire, le même morceau qu'on avait retiré de son fils, il y a11 ans.



Tout au long du livre le lecteur va pouvoir suivre parallèlement deux vies : celle de Lucie, née en temps de guerre (14/18) et qui a vécu chez les sœurs tout comme sa mère. Puis celle d'iris qui revient dans sa ville natale et qui replonge totalement dans son passé. Cette vie qu'elle a complètement éludé lui revient d'heure en heure et au fil de ses rencontres. Amis ou ennemis, tout n'est que souvenir, pas forcément heureux.

Iris n'aurait jamais voulu revenir ici, là où tout à commencé, là où sa terrible mère, pire que la mort vie encore alors qu'Iris aurait tellement aimé la voir morte de ses propres mains si nécessaire. C'est à cause de cette mère que Iris bégaie.



L'auteur Maud Mayeras va plonger le lecteur dans thriller psychologique fabuleux. Chaque chapitre ne fait que quelques pages, voir moins, le lecteur est emporté dans un tourbillon d'informations sur le passé et le présent, des révélations qui font froid dans le dos et qui éclaire toute la vie d'iris.



En commencent ce livre, je pensais que j'étais en présence d'une enquête, je me disais qu'Iris allait découvrir les choses peu à peu, au fil de ses investigations, mais l'auteur Maud Mayeras, a fait tout autrement et c'est ce qui donne au livre cette dynamique que j'aime tant.



Un début un peu troublant, quelques longueurs, la fin est inimaginable quand on tourne les premières pages. En effet de chapitres en chapitres le suspens monte en puissance pour arriver à cette fin qui dévoile toutes ces révélations, je trouve ce livre génial et peu commun !!!



Amateur de thriller celui-ci est pour vous !!!
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Reflex

Quelle claque. A lire sans rien savoir. Et prendre un peu son temps.

Et quand on a fini, sans doute recommencer, pour mieux apprécier !

On comprend qu'il soit sorti en poche.

A quand le film au juste ?

https://lesyeuxdansleslivres.blog/2023/09/28/reflex/


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Lux

Alors là... quelle surprise ce livre ! Et pas dans le bon sens du terme !!! Après avoir aimé Reflex et beaucoup aimé Hématome... Mayeras me deçoit... Mais attention... c'est un avis personnel... Je n'ai rien aimé, même si le livre était parti fort pour moi... l'alternance passé-présent... dévoilant aux lectures le pourquoi du comment... Et puis, cette scène... comme obligée... où le narrateur brise une vie... et là, tout est parti dans des directions que je n'ai pas trop compris... et franchement, je n'ai pas suivi du tout... Mayeras m'a perdu à ce moment... pour ne jamais me retrouver... Bref, une lecture a oublier pour moi !!! Mais je surveillerai tout de même sa prochaine parution...
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Reflex

Comment décrire Reflex ? Bonne question. Afin de vous rendre la chose plus concrète, disons que lire Reflex c’est comme manger une purée de légumes un peu fadasse, après une macédoine tristounette de chez Flunch mais qui - on ne sait comment – débouche sur un sublimissime dessert de chez Michalak. Rien que ça ? Bah oui ! Plus de 300 pages un peu mornes (n’ayant que moyennement accroché et à l’histoire et aux personnages) pour une fin époustouflante. Un peu sonnée je dois l’avouer car je n’ai rien vu venir. C’est que ce roman mérite d’être lu j’imagine, rien que pour cette fin qui justifie à elle seule de s’y atteler.



Iris Baudry est photographe à la judiciaire : en gros, madame passe ses journées à mitrailler des scènes de crime, de suicide, d’accidents, comme des touristes japonais mitrailleraient la Tour Eiffel. Chacun son style. Un brin space notre héroïne, mais d’un autre côté, perdre son enfant de 6 ans, victime d'un simplet psychotique, laisse des traces. Affublée d’un bégaiement nerveux auquel s’ajoute une propension quasi morbide à la solitude, Iris n’a rien d’autre dans la vie à quoi se raccrocher, surtout pas sa mère, vieille folle acariâtre qui ne l’a jamais vraiment aimée. A l’occasion du meurtre d’un enfant de l’âge de son fils, Iris retourne dans la ville de son enfance, là où le drame de sa vie s’est déroulé. Ces retrouvailles ne sont pas vraiment dignes de La petite maison dans la prairie : Caroline Ingalls n’attend pas sagement l’enfant prodigue avec une tarte aux prunes encore tiède sur le rebord de la fenêtre. Au contraire, Iris apprend au hasard d’une rencontre, que sa mère adorée fricote avec Alzheimer et est en train de finir ses vieux jours dans un centre spécialisé. Bienvenue en enfer chère Iris.



On saura le fin mot de l’histoire bien entendu : qu’est-il arrivé au fils d’Iris et aux autres enfants ? Qui s’attaque ainsi à d’innocents bambins dont il garde un fétiche de peau (oui c’est un peu gore) ?



Ce qui est dingue est que je suis intimement persuadée du talent de Maud Mayeras, d’autant plus convaincue que j’ai d’ores et déjà acheté son 1e roman : Hématomes. De toute façon, pour scotcher un lecteur comme elle l’a fait (mais quelle fin !), il faut du talent croyez-moi. Des revirements de situation en littérature sont pas légions (en tout cas chez moi) et c’est toute la beauté et la magie du livre non ? Moralité : ne jamais abandonner un roman en cours de route, ô grands dieux, jamais !
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