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Critiques de Maurice Leblanc (1195)
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Arsène Lupin : Le pardessus d'Arsène Lupin

Je connais peu l’univers d’Arsène Lupin, et j’ai été surprise d’apprendre que ce court roman, est la dernière enquête de l’homme. Nous sommes quelques années après la fin de la première guerre mondiale. Un ministre convoque dans son bureau un couple et un ancien militaire. La résolution se déroulera donc en huis-clos. Au cœur de l’intrigue la dilapidation de sommes d’argent importantes et l’Arc de Triomphe, surtout la tombe du soldat inconnu. Un policier se joindra, Hercule Petitgris, pour la résolution du mystère. L’ambiance y est. C’est très facile à lire. Et la fin est plutôt surprenante. Un bon petit moment de détente.
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Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce personnage insaisissable et attachant.

L’écriture est agréable, parfois délicieusement surannée mais toujours accessible au lecteur moderne.

Le fait qu’il s’agisse de nouvelles est bien pratique, mais il est difficile de se contenter d’en lire une à la fois, Maurice Leblanc sachant capter notre attention !



L’édition d’Hachette, parue en 2021 à la suite de la série de Netflix, est élégante. Les photos présentes au milieu de l’ouvrage n’ont guère d’intérêt et auraient peut-être mérité d’être détachables mais l’édition demeure un bon choix car la couverture est belle et le format plus agréable qu’un poche.
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Arsène Lupin : L'Aiguille creuse

J'ai, depuis longtemps, un faible pour les enquêtes rondement menées et qui vous retournent un peu le cerveau une fois l'intégralité de l'histoire révélée, à la manière de Sherlock Holmes ou d'Hercule Poirot.

Sauf que là, c'est l'inverse : on ne suit pas les aventures du détective qui oeuvre pour le bien commun, mais le cambrioleur ! Bien que ce tome soit, en réalité, le troisième de la série Arsène Lupin, le roman se suffit à lui seul et ne nécessite pas tellement d'avoir lu les ouvrages précédents. La plume de Maurice Leblanc est plutôt agréable à lire : il reprend les codes de l'enquête que l'on retrouve plutôt dans la littérature anglaise et arrive à nous rendre empathiques envers le voleur. En somme, un beau roman d'aventures !
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Un recueil original composé de deux courts romans policiers et de sept nouvelles d'auteurs célèbres sur le thème des meurtres à huis-clos !

A découvrir chez @VOolume grâce à l'interprétation de Loïc Richard !



Les différentes intrigues mettent en scène des meurtres commis dans des lieux hermétiquement fermés. Ces 9 énigmes sont autant de défis aux capacités de déduction et d'imagination de l'audiolecteur.



Ce recueil contient les œuvres suivantes :

- Thérèse et Germaine, Maurice Leblanc

- Le Double assassinat de la rue Morgue, Edgar Alan Poe

- La Bande mouchetée, Conan Doyle

- L'Homme à la lèvre tordue, Conan Doyle

- Maximilien Heller, Henry Cauvain (Roman)

- La Vallée de la peur, Conan Doyle (Roman)

- Les Bouches inutiles, Octave Mirbeau

- Le Jardin secret, GK Chesterton

- Le Malade à demeure, Conan Doyle.



Je remercie @VOolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de (re)découvrir ces classiques enquêtes policières en version audio.



J'ai tout particulièrement apprécié les quatre œuvres d'A. C. Doyle, le maître du suspense, et plus précisément son court roman "La Vallée de la peur". Son intrigue complexe laisse planer le doute jusqu'au dénouement de manière très efficace. Sa structure narrative est composée de deux parties dont la première nous dévoile le crime et la seconde, son mobile.



L'interprétation très vivante de Loïc Richard, qui prête sa voix aux différents personnages, facilite la compréhension car il change son timbre de voix en fonction de la personnalité de chacun d'entre-eux. Son flux narratif, ni trop rapide, ni trop lent, permet de suivre le fil de l'intrigue sans aucun problème. J'ai trouvé l'écoute très agréable et j'ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir ces classiques en version audio.
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Arsène Lupin, tome 2 : Les Trois Crimes d'Ars..

Le tome 2 est synonyme pour Lupin de deux adversaires à combattre :

-Le pouvoir qui l’a emprisonné et dont il se moque

-Un personnage inconnu qui détient Pierre Leduc et le vieux Steinweg et dont il ne se moque absolument pas.



Les rebondissements se succèdent. A plusieurs reprises Lupin semble avoir trouvé son maître dont on ne parviendra à découvrir l’identité qu’en toute fin d’album.



Un peu plus de rythme que dans le tome précédent, un dessin toujours aussi efficace mais une adaptation qui restera pour moi déceptive comparée au roman de Maurice Leblanc.
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Arsène Lupin, tome 1 : La double vie d'Arsène L..

Arsène Lupin n’est pas mort! Mais serait il devenu un assassin? Tout porte à le croire lorsque le richissime Kesselbach est retrouvé poignardé dans sa chambre d’hôtel, ainsi qu’un garçon d’étage et le secrétaire de l’homme d’affaire.



Que va faire l’énigmatique chef de la sûreté Mr Lenormand accompagné de son adjoint Gourmel pour aller au delà des évidences… ?



Un album assez abracadabrantesque, frisant parfois la confusion mais un dessin agréable qui permet au lecteur de ne pas se perdre entre les personnages.
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Arsène Lupin : L'Aiguille creuse

Lupin n'est pas le personnage principal, il est bien peu présent compré à Beautrelet. D'ailleurs, même l'histoire est moins intéressante que par example dans Le Bouchon De Cristal. Et comme si ça ne suffisait pas, la fin est bien triste. Personnellement, j'ai été plutôt déçu.
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Arsène Lupin : La Comtesse de Cagliostro

"Elle était le grand fléau qui dévaste et qui tue. Elle était l'incarnation même de Satan. Elle était le néant et la mort !"



Arsène... mutin. Dans cette aventure primordiale, le tout jeune Raoul d'Andrésy se frotte à une maîtresse femme, Joséphine Balsamo, comtesse de Cagliostro. A la recherche d'un trésor fabuleux, la mystérieuse créature (entre sirène et goule) éduque le godelureau avant qu'il ne s'émancipe de cette sujétion charnelle pour "voler" de ses propres mains. Désormais rivaux, la haine et la rancoeur nourrissent leur duel forcément fatal. Particulièrement gratinée, la Cagliostro, méchante de grand-guignol, transpire les préjugés d'une époque où les femmes libres sont naturellement hystériques.



Arsène... latin. Il faut l'avouer, le génie de Leblanc est d'inventer de rocambolesques intrigues dont le substrat mythique (magot secret, messages codés, ésotérisme de pacotille, héroïne supposée immortelle...) cherche à fasciner son lectorat. Ici, la campagne normande recèle de sombres diableries qui m'ont tenu en haleine malgré les afféteries habituelles de l'écrivain, formidable créateur mais piètre styliste. Incorrigible, Maurice Leblanc ne s'embarrasse ni de vraisemblance ni de mesure dans cet épisode initial de la carrière de Lupin. Il y multiplie les énormités et jongle avec les hyperboles manifestant un je-m'en-fichisme réjouissant. Les yeux se révulsent, les mains se crispent et les larmes surabondent cependant que les dialogues mélodramatiques et déclamatoires (et trop souvent redondants) asphyxient l'action.



Arsène... lapin. L'intérêt principal de ce roman centenaire, c'est d'évoquer les premiers pas de son héros dans les traverses de l'amour. Qu'il perde son pucelage dans les draps d'une jeune vierge ou qu'il se pâme sous les professionnelles caresses d'une insatiable succube, le désinvolte freluquet possède la fraîcheur de l'innocent et la rouerie du libertin. L'adolescence et son coeur versatile et cruel ! L'érotisme sous-jacent qui pollue captieusement le roman étonne aujourd'hui même s'il afflige par sa misogynie surannée.



Le trop est l'ennemi du bien pour ce mystère de boule de gomme !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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L'Arrestation d'Arsène Lupin

Un livre qui débute par la fin d'Arsène Lupin, et qui nous met en haleine, même si on commence les aventures du gentleman cambrioleur par cette lecture.



Tout commence par une croisière sur le Provence, un télégraphe sans fil annonce la présence du célèbre gentleman cambrioleur sur le navire.



Toutes les personnes présentes sur le paquebot en savent plus que Gallimard, on peut trouver cela déconcertant de commencer par la fin, mais non, c'est même encore plus prenant. Évidemment, certains lecteurs pourront trouver cela un peu délicat, donnant comme l’impression d’être arrivé après les festivités et d'avoir été invité un peu par hasard.

Un côté américain, commençant par la fin et terminant par les débuts.



Par cette lecture, on a envie de découvrir les fameuses aventures citées dans ce premier ouvrage, et donc de découvrir davantage de choses à propos de ce gentleman cambrioleur. Ce personnage sûr de lui, ingénieux, gouailleur... Très français, finalement. Qu'on aime à la lecture de chacune de ses histoires.
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Arsène Lupin : L'île aux trente cercueils

Une héroïne en prise avec le mal qui étouffe une île bretonne dépeuplée... Des évènements dramatiques... Des disparitions mystérieuses... Des fous... Des trésors et des prophéties macabres qui font froid dans le dos... Voilà le pitch de L'île aux trente cercueils, une histoire publiée au début du siècle dernier par Maurice Leblanc et qui s'éloigne des univers policiers habituels de l'auteur. Si la première partie respecte toutes ses promesses et fait planer une atmosphère lourde et angoissante aux accents gothiques sur le récit de Virginie – décor à la fois sauvage et inquiétant, falaises menaçantes, menhirs, champs de fleurs étranges, passages secrets et scènes sanglantes qui flirtent avec l'étrange – la suite est malheureusement une légère déception. L'arrivée en fanfare d'un personnage bien connu de l'auteur vient malmener le récit et y apporter une touche de grotesque lors de la résolution de l'enquête. Ce qui, à mon sens, gâche un peu la recette et transforme le tout en farce indigeste.



Cependant, même si l'ensemble a mal vieilli et que les dialogues surannés peuvent rebuter, il est difficile de ne pas s'incliner devant l'imagination débridée de l'auteur (à défaut de maîtrise policière) – capable de construire des intrigues passionnantes très tordues, de vous immerger dans un univers gothique et violent, et de maintenir le suspense d'un bout à l'autre sans faillir.



Le fil du récit se déroule avec fluidité, l'écriture est belle (évidemment) et les personnages secondaires ne sont jamais en reste. Quant à Virginie, c'est agréable d'avoir affaire à une femme courageuse qui n'attend pas le secours des hommes pour survivre et affronter ses ennemis.



Chaque élément du décor est soigné, rien n'est oublié. C'est jouissif de suivre jusqu'au bout de l'enfer la malheureuse Virginie au destin maudit qui va enfin lever le voile sur les drames de son passé.
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Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur

Lorsqu'en 1971, la télévision diffusa pour la première fois, la série Arsène Lupin avec Georges Descrières, je fus immédiatement conquise tant par l'acteur que par le personnage d'Arsène Lupin. J'ai eu envie de découvrir qui était ce mystérieux individu, mêlant la prestance de l'aristocratrie aux bas instrincts du voleur de riches, en quelque sorte un Robin des Bois , à part qu'en l'occurrence, Lupin pense d'abord à lui, même s'il est une sorte de héros digne de romans chevaleresques, pourfendeur du crime, protecteur de la veuve et de l'orphelin, combattant patriote pour son pays, un vrai gentleman, cambrioleur toujours avec classe, humour et courtoisie. De ce fait, j'ai lu par la suite toute la collection des Arsène Lupin de Maurice Leblanc et j'ai même embrayé plus tard avec les pastiches fort réussis de Boileau Narcejac. Cinquante ans plus tard, je me suis offert les DVD de cete série de 1971 et j'ai retrouvé le même plaisir que jadis, et dans la continuité, j'ai relu aussi mes bouquins d'Arsène Lupin, un personnage tellement sympathique et indémodable.
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Voici des ailes

Alors forcément, quand tu as inventé un personnage aussi puissant qu’Arsène Lupin traversant les générations sans lasser un public qui l’adore, difficile d’espérer que ce même public s’intéresse au reste de ton œuvre. Et pourtant…



Passionné par Maurice Leblanc – Faut-il rappeler que c’est un Rouennais ? – je le suis tout autant par ses écrits de jeunesse découverts sur le tard, à l’image de ses superbes nouvelles (Un Gentleman et autres nouvelles) ou encore d’Une Femme, délicieux roman bovaryste.



Voici des ailes est du même ordre, petit roman ou grande novella reprenant les thèmes chers à l’auteur – la campagne normande, l’amour, l’adultère – sur fond d’escapade à vélo de deux couples à travers Normandie et Bretagne, qui ne termineront pas leur périple avec la même moitié qu’au point de départ.



Optant pour une tonalité badine qui mélange légèreté et gravité, c’est romantique et perfide, désuet et réfléchi, bucolique et immoral.



À l’image d’Antoine de Caunes dans sa préface, certains y verront une ode à la bicyclette qui révèle à qui l’enfourche, la liberté des âmes et des corps. D’autres une jolie variation en forme d’hommage aux décors de Maupassant et aux thèmes de Flaubert, ses aînés normands.



Puisse la majorité y découvrir ou se rappeler que derrière Arsène, se cache en fait un véritable auteur, emporté malgré lui mais consentant par la vague de succès d’un personnage devenu culte, détruisant de fait une autre carrière romanesque naissante.

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Arsène Lupin : L'île aux trente cercueils

Sarek, une île bretonne à la réputation sinistre, réunit déjà quelques âmes égarées lorsque Véronique d’Hergemont pose le pied sur cette terre hostile. A la recherche de son fils, enlevé quatorze ans plus tôt pour échapper aux griffes du violent et instable Vorski, notre héroïne se heurtera à une terrible prophétie. Trente cercueils. Quatre femmes en croix. La Pierre-Dieu qui donne mort ou vie. Les habitants de l’île croient dur comme fer à ce qui sonne comme une malédiction. Ils n’attendent qu’un geste, un signe, avant que la mécanique infernale se mette en branle.



L’île aux trente cercueils signe mes retrouvailles avec Maurice Leblanc et son héros emblématique : Arsène Lupin. Monocle, haut-de-forme et revolver en poche, celui-ci se montre volontiers gouailleur et séducteur pour parvenir à ses fins. Si je le trouve peu sympathique, je reviens toujours à lui tant j’apprécie son art de brouiller les pistes et son talent du déguisement. Charismatique en diable, c’est aussi un personnage de la littérature original et inoubliable.



Lupin n’apparaît ici que fort peu. L’accent est mis sur Véronique d’Hergemont, une jeune femme de la bonne société. Marquée au fer rouge par son passé, Véronique doit toute sa force à l’amour qu’elle porte à son enfant. Et si François était toujours en vie… Rien ne lui semble aujourd’hui impossible. Ses recherches vont la mener à Sarek, alors même que cette abominable phrase, révélée sous forme de prophétie à Alexis Vorski (son époux disparu) résonne impitoyablement à ses oreilles : “Vorski, fils de roi, tu mourras de la main d’un ami et ton épouse sera mise en croix.”



L’île aux trente cercueils (1919) est un roman étrange et glaçant. Violence, folie, combats à mort ou encore crucifixions, rien n’est épargné à nos personnages et l’on sentirait presque que ce roman a été rédigé peu après la fin de la Grande Guerre. Les derniers mots du récit prennent alors un autre sens avec cet espoir de reconstruction et de résilience après la tempête.



J’ai été surprise de découvrir dans ce roman des scènes ô combien violentes. J’ai accroché à l’atmosphère mystérieuse et surnaturelle du récit, avant que le soufflé finisse quelque peu par retomber (la faute à un enchaînement de péripéties parfois peu crédibles ; à un dénouement final tiré par les cheveux).



Le personnage d’Arsène Lupin reste pour autant toujours aussi intéressant. Après avoir montré quelques failles dans L’aiguille creuse, le voici qui cabotine et apparaît sous un déguisement qui prête à sourire. Toujours là où on ne l’attend pas ce Lupin ! Sans compter qu’il développe ici une nouvelle arme pour traquer le mal : inverser la vapeur en faisant tourner en bourrique, mais aussi en ridicule, le monstre du récit !



Malgré un ressenti en demi-teinte, je reste donc toujours autant sous le charme de notre héros imaginé par Maurice Leblanc. Il se réinvente tout le temps, réussit le tour de force de toujours nous surprendre. Nul doute que ma curiosité est relancée pour ce qui est de découvrir ses autres aventures.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Arsène Lupin : L'éclat d'obus

De Maurice Leblanc, j’avais lu quelques aventures de son héros, Arsène Lupin. Avec L’éclat d’obus, l’écrivain aborde le roman d’espionnage, avec des accents très patriotiques puisqu’il diffuse le texte en 1914-1915.



Dans ce contexte belliqueux, pas d’Arsène Lupin (ou peu), lui-même agit pour la patrie, mais un Paul Delroze qui, encore traumatisé par l’assassinat devant ses yeux d’enfant de son père par une méchante allemande, va se jeter comme le reste de la nation dans une lutte acharnée contre « les barbares, les sales cochons » de boches.



La forme du texte reprend l’architecture classique des livres d’Arsène Lupin. Des châteaux, des grottes et des caves assurent souvent le décor car ils permettent de masquer des passages et d’entrer et sortir en toute discrétion, atout majeur pour créer des rebondissements incessants. C’est un livre que j’ai trouvé suranné mais que je conseille à un public jeune, fin école-début collège.



L’éclat d’obus est un roman de guerre. Ecrit alors que la France combat dans les tranchées, il joue un rôle d’influence positive pour les lecteurs de l’époque, il est un vecteur de communication, d’autres diront de propagande. Il décrit la guerre, en édulcorant son environnement d’horreur. Pas de scène violente. Les hommes tombent sous les obus et les balles mais, rien n’amplifie la situation. C’est un fait. Par contre, il importe pour l’auteur, et probablement pour son commanditaire, de promouvoir la certitude d’une victoire française, celle de la civilisation contre la barbarie d’outre-Rhin, capable de bassesse et dénué de tous sens de l’honneur. L’esprit chevaleresque français l’emportera.



Roman surprenant car ce livre donne l'ambiance d’une époque. Pas une grande œuvre mais pourquoi pas le lire.
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Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur

Sherlock Holmes a toujours été mon détective préféré. Aujourd'hui, Arsène Lupin est devenu son voisin. Il est magnanime, cultivé et surtout incroyablement intelligent. Le roman nous tien en haleine du début à la fin ! On en revient même à ralentir la lecture pour ne pas le finir trop vite.
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Arsène Lupin : L'Aiguille creuse

L’aiguille Creuse est l’aventure la plus connue d’Arsène Lupin. J’avais très envie de la découvrir et l’occasion s’est présentée grâce à un Challenge Arsène Lupin organisé sur Bookstagram.

J’ai pris plaisir à cette lecture malgré une légère déception.



J’ai bien aimé le début du roman entre le cambriolage du manoir, le début de l’enquête et le sort d’Arsène Lupin. Mais rapidement, le récit est devenu beaucoup plus dense, presque fouillis, et lent. L’enquête de Beautrelet patine et devient pas très intéressante à mesure que tout ça se transforme en chasse au trésor et à l’homme.

Je me suis un peu sentie perdue entre les nombreux personnages secondaires, les détours et fausses pistes que prenait l’enquête et les réflexions trop longues de Beautrelet.



Et puis dans le dernier tiers du roman les pièces du puzzle s’emboîtent, l’action s’accélère et les révélations s’enchaînent à un rythme étourdissant, jusqu’au final en apothéose qui m’a laissé abasourdie.

Malgré mon ennui au milieu du roman, j’ai retrouvé avec plaisir la plume incisive de Maurice Leblanc, qui sait maintenir le lecteur en haleine et lui réserver des plots twist de qualité.



Niveau personnage, nous avons droit à une belle palette de personnages principaux.

Arsène Lupin, malgré ses manières plus que discutables dans cette affaire, est toujours aussi charmeur, cabotin et insaisissable. J’ai aussi découvert une nouvelle facette de sa personnalité, plus touchante et émouvante, qui me le fait aimer davantage. Ce héros détonne des autres de par son caractère extraverti et théâtral et son intelligence hors du commun. C’est une bouffée d’air frais qui arrive toujours à me surprendre.

Le personnage de Beautrelet est aussi très intéressant. Enfin, Lupin trouve un adversaire à sa taille en la personne d’un jeune étudiant opiniâtre et doté de la même intelligence que le Gentleman cambrioleur.

C’est ma première rencontre avec Herlock Sholmès et je dois dire qu’il ne m’a pas plu. Buté, dépourvu de sentiments et d’états d’âme, le rival de Lupin est quelqu’un de froid qui ne m’a pas fait bonne impression.

Enfin, je finirai avec Raymonde de Saint-Véran. SI au début, j’ai beaucoup aimé cette jeune femme courageuse, qui n’hésite pas à se confronter à Lupin, son attitude effacée et effarouchée sur la fin m’a déçu.



J’en attendais peut-être trop de cette lecture : une aventure épique et haletante de bout en bout, avec un Lupin en majesté.

J’ai donc été en partie déçue de me retrouver au cœur d’une enquête poussive aux nombreux méandres et détours. Heureusement que je me suis régalée avec la dernière partie du réciit qui se transforme en chasse au trésor et qui enchaîne les rebondissements à un rythme trépidant.

Ce roman méritera une relecture dans quelques années et une visite à Etretat sur les lieux qui ponctuent ce roman.
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Arsène Lupin : La dame blonde

Le célèbre Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, se retrouve ici face au non moins célèbre détective anglais Herlock Sholmès. Maurice Leblanc n’ayant pas eu l’autorisation d’utiliser dans son roman le nom du fameux détective anglais Sherlock Holmes, il en a fait une doublure un peu caricaturale et ridicule…

La confrontation promet un combat de titans, où se mêlent brio, intelligence, stratégie et incroyables rebondissements, surtout quand se dresse entre les deux hommes une mystérieuse dame blonde soupçonnée de meurtre et du vol d’un inestimable bijou : le diamant bleu…



Je ne me souvenais pas bien de cette aventure d’Arsène Lupin que j’ai redécouverte grâce à une baladiffusion sur France Culture :

Arsène Lupin contre Herlock Sholmès : La dame blonde (3 épisodes)

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/arsene-lupin-contre-herlock-sholmes-la-dame-blonde-13-0

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/les-aventures-darsene-lupin-arsene-lupin-contre-herlock-sholmes-la-dame-blonde-23

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/arsene-lupin-contre-herlock-sholmes-la-dame-blonde-



Aujourd’hui, nous sommes toujours amateurs de thrillers et de romand d’aventures… Même si ce genre de récit nous paraissent un peu surannés, il est important de les connaître et de les replacer dans leur contexte d’écriture et de première publication : Maurice Leblanc a créé son personnage d’Arsène Lupin au tout début du XXème siècle…


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Arsène Lupin : L'Aiguille creuse

L'Aiguille creuse est un souvenir d'enfance : c'est par elle que j'ai découvert le gentleman cambrioleur, à 11 ans. Depuis j'ai relu souvent ce roman. Et je suis allée dans un certain lieu qui a son importance dans l'énigme historique de l'Aiguille.



Mais ce n'est pas seulement à cause de ce souvenir que je l'aime, cette Aiguille creuse.

D'abord, il y a Lupin. Au fait de sa puissance, s'amusant, dirigeant tout ce petit monde, impertinent, insouciant... attention, Arsène, tu pourrais bien te prendre les pieds dans le tapis, et y perdre beaucoup au milieu de toutes tes machinations !

En face, il y a Beautrelet, le jeune lycéen, qui sous ses airs d'enfant cache une intelligence redoutable. Enfin un adversaire à sa mesure pour le voleur. Et peut-être aussi un miroir, un écho, une idée de ce qu'aurait pu devenir Raoul d'Andresy... S'il n'avait pas été Arsène Lupin justement..

C'est intéressant de voir ces deux facettes, ce jeu de dupes, ce duel auxquels ils se livrent. Passionnant aussi : qui va l'emporter ? Une victoire apparente ne cache-t-elle pas quelque piège ?



Et puis, il y a la fin. Une dernière phrase, que j'ai toujours trouvée magnifique, une de ces phrases qui m'émeut, me touche, et me laisse songeuse pendant quelques instants. Au loin, je vois la mer, le soir qui tombe, et une silhouette qui s'éloigne...



Voilà pourquoi, malgré le temps qui passe, je suis toujours fidèle à l'Aiguille creuse.
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Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur

Après avoir vu la série télévisée Lupin, je me suis dit qu'il était temps de me plonger dans la lecture des aventures du fameux gentleman-cambrioleur. J'avais un peu peur de me lancer, par crainte que l'écriture ne soit pas accessible ou trop datée. Mais, ce n'est pass le cas. L'écriture surannée apporte même un certain charme à la lecture. En revanche, je n'ai pas été particulièrement enthousiasmée par ce recueil de nouvelles. Les intrigues suivent toujours la même mécanique et les dénouements sont prévisibles. Il n'y a pas vraiment de mystère ni de suspens. Il est également souvent fait référence à des évènements vécus par Arsène Lupin antérieurement mais dont nous ne pouvons pas avoir connaissance puisqu'il s'agit du premier tome de ses aventures. Cela m'a donné l'impression de manquer d'éléments pour tout comprendre. Les procédés littéraires utilisés par Maurice Leblanc dans ces nouvelles étaient certainement précurseurs pour l'époque d'écriture. Mais, je n'ai pas su les apprécier en 2023. Finalement, alors que je me disais que ce serait mon premier et dernier livre d'Arsène lupin, la dernière nouvelle où celui-ci rencontre Herlock Sholmès a réveillé mon intérêt. Peut-être que je poursuivrai avec le tome 2, Arsène Lupin contre Herlock Sholmès.
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Arsène Lupin : L'Aiguille creuse

Cinq étoiles pour ce livre qui m'a fait découvrir l'univers il y a presque 30 ans, avec un personnage grandiose, l'atmosphère de manoir et un humour certain. On attend le dénouement avec impatience. Et enfin, la plume de Leblanc, avec ses mots bien choisis.
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