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Critiques de Michel Ragon (135)
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Ma soeur aux yeux d'Asie

Deux récits s'emmêlent agréablement. Les souvenirs de l'auteur de l'été 1940, passé en Vendée, avec sa demi-soeur aux yeux d'Asie. Et les années 1910 à travers les lettres de son père, soldat sans instruction, envoyées de Saigon, du Tonkin ou du Cambodge. On comprend mieux, en lisant ces pages, le cadre mental qui a conduit beaucoup de Français à accepter, avec enthousiasme parfois, tant l'occupation française Outre Mer, que l'occupation allemande de la France. Si la pauvreté des campagnes et l'ignorance crasse des questions politiques ressortent, Michel Ragon décrit avec une belle humanité les membres de sa famille.
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Ma soeur aux yeux d'Asie

Michel Ragon nous emmène, dans ce roman que je crois très autobiographique, à la recherche du personnage de son père, mort trop tôt de la tuberculose et ancien marsouin (fantassin dans l'infanterie de marine, troupes coloniales) en Indochine. Le prétexte de ce voyage est le rapprochement avec sa demi-soeur, ramenée du Cambodge par son père démobilisé alors qu'elle n'avait que trois ans.



Pendant le très particulier été 1940, les deux adolescents, Michel et Odette, vont découvrir au travers des lettres de leur père à la fois leurs origines familiales, le destin de ce père, mais aussi et peut-être surtout cette terre d'Indochine si lointaine et si marquante. La vision qu'ils en ont est déformée par les a priori du père, qui au fil des années va toutefois évoluer, un peu, si peu, dans sa vision des terres et des hommes du Fleuve Rouge et du Mékong.



La petite et la grande histoire se mèlent agréablement dans ce texte aux tonalités douces-amères, empreint d'une forme de nostalgie pour un monde paysan qui est en train de totalement disparaître dans les premiers mois de la seconde guerre mondiale.
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Ma soeur aux yeux d'Asie

Michel Ragon a consacré ce livre à sa soeur, Odette, et à leur réciproque souvenir du père.

Comme il était de coutume à l'époque, les enfants légitimes étaient supposés « adoptés » lorsque la famille (le clan) les refusaient, ne les acceptaient pas. Ils faisaient taches ; une tache dans la vie du légitime responsable de la naissance. Tache dans le script de leur vie. Donc, ces enfants étaient réputés avoir été adoptés*. Là, Odette, aurait été ramenée des Colonies, comme par « bienveillance ».

Aristide lui-même, prisonnier de cet inconscient collectif, ne falsifie-t-il pas la vérité dans ses lettres envoyées à sa famille ? Est-ce qu'il voulait les tester sur ce point ? Nous ne le saurons pas puisque la correspondance ne comprend pas les réponses de sa famille.

Deux enfants, en 1940, se sont vus remettre par leur tante maternelle, les correspondances de leur père écrites à sa famille vendéenne. On comprend, au final, que les deux enfants d'Aristide sont en recherche de leur véritable identité : s'ils sont véritablement frère et soeur ? Ça fait toucher du doigt quelle a dû être leur enfance : est-ce vraiment ma soeur ? La soeur, elle, semble moins douter de la paternité de son père. de sa mère, elle ne sait rien. Ce qu'elle sait, c'est qu'elle est Française. Elle s'identifie en tant que Française.

Ça me semble être le fil rouge de l'histoire. Leur réciproque recherche. Eux-mêmes évoquent avoir parfois été las de ces lettres des colonies…

Le fait est que parfois j'ai lâché le livre de lassitude. Ma recherche était leur recherche. Saurait-on la vérité à la fin ? le secret serait-il levé ?

Le fait est, que ce livre, bien construit, permet de connaître un peu mieux la vie dans l'Indo-Chine d'alors, de l'Annam, du Tonkin, de la Cochinchine, et du Cambodge (des kmers), des chinois sur place, de la lutte avec le Siam, …

J'étais navrée pour ces soldats. Pourquoi s'engageaient-ils dans ces colonies ? Pour manger de la viande chaque jour (surabondamment) ? Pour commettre des exactions, pour rendre présentable son sadisme ? Pour devenir dépendant de l'alcool ou de l'opium ? Pour une retraite, prise après 15 ans de fonction, dont ils ignoraient semble-t-il qu'elle serait si maigre qu'ils ne pourraient plus manger de la viande du tout, quand ils ne deviendraient pas tout bonnement mendiants ? Si toutefois ils revenaient en France puisque beaucoup mourraient des multiples maladies locales (sur place ou plus tard dans la métropole). C'étaient souvent désespérant de lire ces anecdotes, ce racisme, cette ironie, … dans les missives, où il n'y avait rien d'autre à écrire. Et… ils y tenaient aux Colonies.

Au final, un livre plein d'intérêt.

*Ce n'est pas spécifique aux Colonies.



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Mané - Katz

1982 - Relecture 27 mars 2024



Les grands rangements de Printemps, dont celle des bibliothèques débordantes, ont du bon !



Classant mes ouvrages sur les Arts, j'ai retrouvé un petit trésor déniché chez un bouquiniste en 1982, alors que cette monographie sur Mané- Katz, était déjà parue en 1961...

Un peintre - sculpteur ukrainien, dont l'univers, les sujets et les origines font immédiatement songer à ceux de Chagall...



"C'est une peinture, de toutes manières, qui parle avec ses mains, une peinture de conteur oriental bavard qui passe sans transition de la fougue passionnée au burlesque, de la pitrerie à la mélancolie, glissant vite à l'angoisse.

Un personnage de bouffon revient souvent dans ses souvenirs.Et dans ses personnages priant, mains tendues, il y a également du clown tragique, des clowns de Dieu.Malheur aux sacrilèges, mais n'y a- t- il pas quelque pitrerie sublime dans les gestes de tous les prêtres, qu'ils soient fétichistes, israélites ou catholiques ?

Et le judaïsme, plus que tout autre, avec ses lamentations, ses cris, ses imprécations, ne comporte-t-il pas une part de boufonnerie tragique.Il me semble que Mané- Katz s'en soit fait l'écho, peut-être involontairement d'ailleurs, et dans sa peinture, et dans sa vie."



Et " cerise sur le gâteau ", le texte est rédigé par un écrivain -autodidacte estimé et critique d'art, à la carrière brillante: Michel Ragon....



La publication est typique des années 1960: un mélange de reproductions en noir et blanc; celles en couleurs , en moindre quantité, étaient soigneusement " contrecollées "...(*dans cet album, 12 reproductions en couleurs et 52 en noir)



Cette monographie a , de plus,le mérite d'être " bilingue": anglais et français...



En lisant avec attention le texte de Michel Ragon, j'apprends que Mané-Katz à également réalisé quelques portraits (*** en allant " surfer" sur Google, je n'ai trouvé que celui de François Mauriac, magnifique d'intensité et d'expressivité...)



"Il a peint des nus et des " torses", dont " La Jeune fille au peignoir bleu", qui est au Musée de Mons.Ses natures mortes, surtout autour des années 1920, sont nombreuses. (...)

Et il faudrait citer encore ses marins, ses phares, ses tempêtes, ses cirques.Il n'a pas négligé le domaine du portrait.En 1923, fréquentant à Berlin beaucoup de Poètes et d'écrivains russes, il fit le portrait d' Ilya Ehrenbourg qu'il conserva longtemps, jusqu'à ce que la nécessité le contraigne à le vendre deux cents francs.En 1937, il fit à Londres le portrait de Paul Valéry.Au Mexique, il brossa celui de Pablo Cazals.Enfin, pour l'exposition des " Peintres Témoins de leur Temps", consacrée au Portrait, il réalisa celui de François Mauriac.

Il lui arrive de détourner parfois la loi de Moïse en ce qui concerne la représentation du visage humain.Ainsi pour la synagogue de Belleville, qu'il va prochainement décorer, a- t-il prévu d'y faire figurer des personnages dont les têtes ne seront que des taches.Ce qui ne veut pas dire qu'ils seront pour cela moins expressifs."



Bien que l'oeuvre soit très empreinte de l'histoire et du folklore yiddish, Mane- Katz à toutefois abordé tous les genres...au demeurant. ..



Belle relecture que je vais faire " voyager" et partager en l' apportant dans 48 h, à une amie peintre , à proximité des montagnes jurassiennes !

Impatiente de savoir si elle connaît cet artiste singulier, qui appartint aux Montparnos , à l' École de Paris !...



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Picassiette

Visitez aussi la "cathédrale" de ce pauvre bougre qui a transformé en chef d'oeuvre son pavillon de la banlieue de Chartres. Michel Ragon le rapproche de Gaudi, d'autres y ont vu du Picasso, d'où le surnom. Un lieu à voir, un livre à lire pour mieux comprendre ce délire.
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Tableaux champêtres (Pour une géographie littérai..

Si vous avez envie de vous balader dans le temps et la nature, la lecture de ce livre ne vous décevra pas. J'ai beaucoup aimé la simplicité, la douceur des propos et l'humanité de cet homme des temps jadis (une sorte d'Émile Jacotey). Chapitre après chapitre, ce paysan-écrivain (le premier) a su me charmer au point qu'une véritable nostalgie s'est emparée de moi à la dernière page. Son style n'a pas mal vieilli, bien au contraire.



Un livre très instructif sur ce qu'était la vraie vie dans les campagne françaises il y a un siècle.
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Un amour de Jeanne

La vie de Jeanne d'Arc du point de vue de Gilles de Rais qui fut avec Xaintrailles et La Hire l'un de ses plus fidèles compagnons et qui tomba amoureux d'elle (platoniquement bien sûr...) « On ne pouvait pas aimer charnellement Jeanne, dit-il, sans rompre son pacte avec les anges. » On sait également l'intérêt de Gilles portait aux jeunes garçons, on connaît moins cet amour impossible et désespéré scellé par un pacte avec Dieu ou avec le diable. Les deux destins de ces êtres exceptionnels et totalement opposés (et ambivalents) demeureront à tout jamais enchevêtrés tout en s'expliquant l'un l'autre par la montée vers la même condamnation, le bûcher, à neuf ans d'intervalle. Cependant l'une laissa le souvenir d'une sainte et d'une icône de la résistance à l'envahisseur et l'autre celui d'un dépravé, sadique et pédophile, ayant voué son âme au diable.

Un livre excellemment documenté et passionnant à plus d'un titre qui apporte un éclairage nouveau sur le mystère de la Pucelle d'Orléans. Pourquoi, alors que tout fonctionnait à merveille (victoires militaires, prédictions et élan populaire) les fameuses « voix » qui la guidaient cessèrent-elles brusquement de lui parler la laissant complètement désemparée ? Comment deux êtres aussi opposés ont-ils pu se rejoindre, se comprendre et surtout s'aimer ? La fin calamiteuse de Gilles de Rais, présentée comme une conséquence du naufrage de Jeanne est particulièrement réussie et pose de nombreuses questions. Le lecteur réalise combien la frontière entre le bien et le mal est ténue et comme il est facile pour un être passionné et mystique de basculer d'un côté ou de l'autre de la barrière. De la belle ouvrage.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Un rossignol chantait

Mon ressenti : Les souvenirs d'un autre temps. Entourée de tendresse, la vie ne semble pas si difficile ! Beaucoup de non-dit, beaucoup d'amour non exprimé ! Une belle histoire qui se lit vite !
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Un rossignol chantait

Les souvenirs d'enfance de l'auteur, fils unique auprès de sa mère veuve très jeune d'un militaire et de ses deux grands-parents, anciens domestiques que la lente érosion de leurs maigres économies amènent doucement à la pauvreté. Le monde des pauvres gens (les gens pauvres comme le précise l'auteur) de Fontenay le Comte, petite ville de la Vendée de l'entre deux guerres à une époque où l'on vivait petitement, voire chichement et surtout lentement, au rythme des chevaux et des chars à boeufs. Le grand-père, fier cocher de maître, mourra aveugle. Sa femme, la lumineuse grand-mère de Ragon, n'arrivera pas à échapper à la misère et finira sa vie à l'hospice.

Une réflexion intéressante sur une époque difficile et oubliée qui nous est complètement devenue étrangère. Le temps d'avant l'usine, la voiture, la télé et toutes les commodités modernes. Chacun cultivait un petit potager, faisait pousser sa vigne, récoltait quelques fruits et élevait quelques poules, des lapins et même une vache. Harmonie avec la nature, familiarité avec les animaux, quasi autarcie et économie (pour ne pas dire parcimonie) qui allait jusqu'à se soigner soi-même avec les plantes et rapiécer ses vêtements pour les faire durer toute une vie. Dans notre société de consommation et de gaspillage, il n'est pas mauvais d'entendre une voix qui nous rappelle d'où nous venons...
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Un rossignol chantait

Michel Ragon qui écrivit une histoire de la littérature prolétarienne , relate ici une tranche de vie autobiographique des temps de son enfance dans le registre de ce courant littéraire .



Ses grands parents l'ont élevé à grand peine malgré les difficultés dues à la pauvreté mais les valeurs qu'ils lui ont transmises sont de celles qui rendent un homme solide .



Dans ce monde de domestiques ou de paysans , peu de gens savaient lire ou écrire et en conséquence , n'ayant pas la cervelle encombrée par des événements trop éloignés de leur existence , ce qu'ils savaient marquait leur mémoire de manière indélébile .



Le respect des maîtres et des notables rendaient les petites gens assez dociles mais leur bon sens tempérait cette soumission .



Les gens du peuple , les pauvres gens d'autrefois " les gens pauvres " ( souligne Ragon ) , vivaient de trois fois rien et dépensant peu , finissaient par amasser patiemment un petit pécule pour leurs vieux jours qui leur servait de retraite , celle-ci n'existant pas .

Hélas , l'inflation aidant , les sous d'antan se dévaluaient et la force de travail s'étant éteinte , les vieux , après avoir vendu leurs maigres biens un par un , finissaient dans la misère des hospices .



C'est de ce monde oublié que parle ce livre , et sa lecture permettant un retour en arrière , nous remet en mémoire ce que fut la vie de nos anciens tout autant que ce qui nous guette probablement dans un proche avenir : maison de retraite hors de prix , non réévaluation des pensions et autres désagréments prévisibles .
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Un rossignol chantait

Que ça sent bon la nostalgie du temps passé où la vie s'écoulait paisiblement, mais aussi parfois durement, loin de ces trépidations et besoins actuels qui nous font vivre à cent à l'heure.

Les souvenirs de l'auteur fleurent bon l'enfance auprès de grands-parents plein d'amour pour leur petit-fils.

Beaucoup de descriptions si bien que l'on a facile à imaginer la scène et le mode de vie de l'époque.

J'aime ces romans, parenthèses de lecture qui, sans que je renie ma vie actuelle, m'aide à m'évader et à rêver le temps d'un instant.
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Un rossignol chantait

Lu il y a longtemps mais ça y est je me souviens. Oui, souvenirs d'enfance de l'auteur, notamment de ses grand-parents et de cette petite fille qui chantait dans le jardin d'à côté... Très nostalgique.
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Un si bel espoir

Y a-t-il jamais eu "Un si bel espoir" que celui qui inspira la révolution de 48 ?

Ce livre m'a été conseillé par la personne qui compte le plus pour moi.

C'est dire si Michel Ragon a de la chance.

Mais il ne s'en doute même pas.

Le malheureux !

C'est dire si je me suis plongé dans ce livre avec envie.

Mais je n'y ai pas tout de suite senti le souffle généreux qui traversait "La mémoire des vaincus", "Les mouchoirs rouges de Cholet", "Le marin des sables" et "Le roman de Rabelais".

Le roman s'annonçait comme un bon roman.

Mais de Michel Ragon, on attend toujours mieux qu'un bon roman.

Ce livre est l'histoire d'Hector, un jeune architecte né d'un père charpentier et d'une mère ravaudeuse.

C'est l'histoire de ses amitiés, de ses révoltes et de ses ambitions déçues.

C'est l'histoire de son destin tragique coincé entre la révolution de 48 et la Commune ...

Paressant tout d'abord presque timide dans sa première moitié, le récit développe ensuite sa véritable tournure.

La peinture n'apparait-elle pas vraiment que presque sèche ?

Ce roman est historique.

Il redéfinit finement, mieux encore qu'un manuel d'Histoire, le Second Empire.

Mais plus que ça, il est humain, généreux et parfois cruel.

Le grand Hugo, lui-même, y est remis à sa place.

Avec le portrait d'Hector, Michel Ragon réussit la peinture du "révolté", qui s'enthousiasme, qui renonce, qui se gaspille et qui finalement paie le prix de ne s'être pas vendu.

Ce livre est engagé.

Et finalement j'y ai senti ce souffle qui souvent traverse les

livres de Michel Ragon.

Peut-être a-t-il raison, nous sommes tous un peu les vaincus de 48 ...
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Un si bel espoir

L'histoire d'Hector , architecte oublié , plein d'idées modernes comme l'utilisation du fer et du verre , démarre avec la Révolution de 1848 , se poursuit sous le Second Empire pour se terminer avec la Commune et la déportation en Nouvelle Calédonie .

Hector est l'ami de Courbet et de Proudhon . Il place tout son espoir dans le progrès , les nouvelles techniques et le chemin de fer . Ses idées architecturales sont reprises par d'autres comme Baltard , mais , lui ne pourra pratiquement jamais les mettre en application .

Son grand amour , ex-modèle du peintre Courbet , le quitte pour mener la vie dissipée des "lionnes" qui dévoraient les fortunes des gros profiteurs de l'époque . La malheureuse finira du choléra .

L'intérêt de ce livre vient surtout de la description d'une époque bouillonnante , le Second Empire , avec ses formidables bouleversements techniques , l'entrée dans le modernisme , l'arrivée d'un affairisme sauvage et malheureusement l'asservissement des ouvriers .

Tous les beaux rêves des utopistes saint-simoniens se fracassent sur la débâcle de 1870 . On découvre dans ce livre que les nouvelles techniques , loin de libérer l'homme , l'asservissent un peu plus puisque c'est le train qui a permis l'écrasement de la Commune de Paris d'abord en amenant rapidement les troupes de répression sur place puis en emmenant les déportés au retour !

Un livre passionnant , des personnages attachants que l'on quitte à regret . Un style clair , agréable . Michel Ragon se révèle être , en plus d'un écrivain régionaliste de la Vendée , un excellent spécialiste du roman historique .
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Un si bel espoir

La vie romancée d'un architecte méconnue de l'avènement du second empire jusqu'à la commune de Paris et le bagne de Nouvelle-Calédonie permet de décrire toute une époque avec ses ombres et ses lumières. C'est un peu l'histoire de l'échec de l'utopie de Proudhon même si le triomphe de l'empire se termine dans la débâcle. Finalement personne ne gagne mais la vie continue !

Un roman historique très instructif.
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