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Critiques de Nadine Monfils (1467)
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Les vacances d’un serial killer

Découverte complètement dingue d'une truculente Nadine Monfils, humour belge qui fait du bien mais gaffe à l'overdose, un peu comme écouter du 'Annie Cordy', un truc que t'adores... mais à doses modérées-;) (il a qd même eu 31 critiques avec une seule étoile;-).



Départ à Blankenberge, pension des 'Mouettes rieuses', Alphonse, le roi des boulets, sa légitime Josette et leurs deux glandeurs sans oublier la kasbah de Mémé Cornemuse, une grave, celle-là!



J'ai savouré les notes de fin de chapitre pour expliquer aux français comment nous les belges on cause!

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13 à table ! 2016

2ème édition de l’opération 13 à table, lancée l’année dernière au profit des Restos du Coeur. J’avais déjà acheté le livre l’année dernière (bien que j’avoue avoir complètement oublié de le lire..) et c’est donc naturellement que j’ai acheté celui de cette année. Sauf que cette fois-ci, je l’ai lu immédiatement.



Nous retrouvons donc le même principe que l’an passé avec 13 nouvelles, de 13 auteurs différents, réunis autour d’une même thématique : les liens entre frères et soeurs.



Pour la plupart des auteurs, je n’avais rien lu d’eux, et cela m’a permis de découvrir un peu leur style, même si une nouvelle c’est un peu court, cela permet malgré tout de se faire une idée.



Sans surprise, les auteurs que j’aime ont constitué les meilleures nouvelles. Douglas Kennedy, Maxime Chattam, Bernard Werber et Karine Giebel sont vraiment au top.



J’ai également découvert Françoise Bourdin dont la nouvelle est vraiment sympathique. Michel Bussi est pas mal aussi, même si je trouve la fin un peu particulière.



Les autres auteurs ne m’ont pas trop marqués, car même s’ils se laissaient lire sans soucis, leurs nouvelles ne m’ont pas laissées un souvenir impérissable. Par contre, je n’ai pas trop apprécié Romain Puértolas et sa nouvelle sur un Rom. J’ai trouvé ça trop facile, trop porté sur la critique, trop moralisateur. Et bien évidemment j’ai détesté la nouvelle de Stéphane de Groodt, qui est la plus courte du livre, et qui est bardée de jeux de mots d’une banalité hallucinante. Ce n’est ni drôle, ni intéressant, c’est juste gênant. Je n’apprécie pas le personnage lorsque je le vois à la tv, dans les journaux ou l’entends à la radio mais je n’avais rien lu de lui et je comprends pourquoi.



Le livre est donc très inégal et cible plusieurs publics. Mais dans l’ensemble il est agréable à lire et il sert la bonne cause. À acheter si la cause vous touche.
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Nickel Blues

Ne voulant plus allez au camping avec leurs parents et la Mémé qui radote, les deux frères Ralph le plus âgés et Tony le plus jeune, sont resté é a la maison familiale pour les vacances. Vive les vacances ! Ils invitent pas mal de monde à leurs fêtes. Mais leurs réveil est douloureux quand ils voient l’état de la maison. Des capotes pendues au lustre, du vomis partout de la vaisselle dans la baignoire du camembert est des spaghettis écraser sur les murs. Ne crie pas dit Ralph je vais arranger tout ça, quoi lui dit son frère tu vas nettoyer, non on va enlever une fille pour tout remettre en ordre pour demain. Mais rien ne se passera comme ils le voudraient .Petit roman de la jeunesse qui se lit très vite. Ne pas mettre entre les mains de trop jeunes ado .C’est mon opinion
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Les vacances d’un serial killer

Rire et lire sont des verbes qui se marrient à merveille lorsque l'on désire passer un sympathique moment de détente.

Entre les thrillers, drames etc..., un peu d'humour et de joie sont toujours bienvenus.

C'est tout naturellement que mon choix s'est porté sur Les vacances d'un serial killer ( même si on m'a donné deux petits coups de pousse : Grizelda et Enigma78 ).

. Dans une ambiance décalée et dérangée, ce petit roman promettait de faire son effet.

Quel dommage ! J'ai malheureusement été un peu déçue. Je m'attendais à rire aux éclats en suivant cette rocambolesque famille belge complètement dézinguée. J'espèrais retrouver un humour à la Dupontel et des jeux de scène à la Yolande Moreau. Pas tout à fait, même pas du tout !

Les débuts étaient très prometteurs. Je dois bien avouer que les premières pages m'ont enthousiasmées et étaient désopilantes. Pourtant, rapidement, ma lecture s'est faite lourde et ennuyeuse.

Nadine Monfils a son univers bien à elle. Mais apparemment il est loin de me satisfaire. C'est entièrement personnelle. Ses personnages sont vite devenus à mes yeux des zigottos pathétiques essayant tant bien que mal d'être les plus détestables possibles, devenant de ce fait de plus en plus lourds.

De plus, les histoires qui partent dans tous les sens me fatiguent souvent. C'est lassant, usant...et pleins d'autres mots en -mant ! Et au final, ce n'était pas marrant !!! ( J'ai de l'humour, n'est-ce pas ? )



Bref, je ne me suis pas amusée en lisant ce roman. Les qualités premières mises en avant par les lecteurs conquis ont été pour moi des points négatifs. Ce sont des choses qui arrivent, tous les goûts sont dans la nature.

Mais que ceci ne soit pas une raison de ne pas vous laissez tenter par ce livre, il pourrait fort bien vous transporter sur une autre planète...vous et moi sommes différents, vous passeriez peut-être à côté de votre coup de coeur.



Lu dans le cadre du challenge " Que lire dans ma PAL et si tu choisissais ? "


Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Le souffleur de nuages

Belle couverture qui représente, je suppose, car je n'ai trouvé aucune référence, le lac d'Enghien.

Franck, chauffeur de taxi et Hélène, retraitée un peu loufoque, sont adorables. On aimerait les avoir près de soi, pour leur humour, leur gentillesse, leur prévenance, leur poésie.

Le hasard des lectures...

Et voilà qu'ici, je retrouve Séraphine de Senlis, rue du Puits-Tiphaine ou du moins son souvenir. Incroyable...

Ce livre a été une petite douceur, un bonbon qu'on suce lentement.

Nadine Monfils a bien des cordes à son arc, pour mon plus grand bonheur. J'ai encore de belles découvertes à faire.

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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

La dernière fois que j'avais mis les pieds dans la Venise du Nord, autrement dit, la ville de Bruges, j'étais gosse et j'usais mes fonds de pantalon sur les bancs de l'école.



Les 366 putains de marches pour accéder en haut du beffroi avaient calmé toute notre classe. J'y étais retournée plus tard, avec ma mémé (pas la mémé Caricoles, je vous rassure de suite).



Y remettre les pieds en compagnie de René Magritte et de son épouse Georgette était une excellente idée. Je n'ai même pas eu besoin de mon flamand sans peine.



Un meurtre a eu lieu nos loin de chez les Magritte, mais une fois le flic arrivé sur place, la cadavre s'est carapaté ! Ou alors, on l'a enlevé… Ou alors, Carmen (leur bonne qui a découvert le corps) a eu la berlue.



Lorsqu'on lit un roman des folles enquêtes de Magritte, c'est une grosse part de belgitude que l'on dévore. Comme un cuberdon, on a du mal à arrêter et on continue, jusqu'à ce qu'on arrive à la fin du paquet.



C'est moins gras qu'un paquet de smoutebollen (croustillons), mais ça vous colle aux doigts comme des snotebol (crotte de nez).



Hé oui, Nadine Monfils, non contente de nous immerger dans la ville choisie, de nous planter de beaux décors, de nous raconter des anecdotes véridiques sur le peintre Magritte, elle émaille aussi ses dialogues, ses textes, de mots typiquement belges, typiquement Brusseleir (de Bruxelles) et même de quelques mots en flamand dans le texte.



Pas de panique ! Ils sont expliqués en fin de chapitre et certains n'ont pas besoin de traduction, ils se comprennent tous seuls ou sont juste des mots qui reviennent à chaque fin de phrase, comme le "zeg" flamand (dis).



Les enquêtes vont à leur rythme, notre couple enquêtant à leur aise, remontant les pistes patiemment, démêlant la pelote de laine sans aller trop vite.



Pourtant, pas d'ennui pointant son nez à l'horizon, pas de bâillement, ça prend son temps, oui, mais on ne traine pas la patte pour autant. L'humour nous tient compagnie, le caractère bourru de Magritte aussi.



Les personnages sont bien travaillés, ils ont une présence et la mention spéciale reviendra à Carmen, la "reine de la loque à reloqueter" qui n'en fout pas une !



Les enquêtes des Magritte, c'est un scénario qui tient la route, pas écrit par un "schieven arkitek" (architecte de guingois, la pire insulte du dialecte marollien, destinée à Joseph Poelaert), une Klet (mollasson) ou un Snul (vous comprendrez en enlevant la lettre "s"), ou pire, un Dikkenek (gros cou).



Bref, vous l'aurez compris, sans se prendre au sérieux, Nadine Monfils écrit des romans policiers plus que correct, avec des vrais morceaux De Belgique dedans.



Le Belge en profitera sans doute un peu plus que le Franskillon, mais ceux de l'hexagone comprendront tout de même et ne resterons pas comme un Keiskop (tête de fromage – pas malin) ou un Kluut (un nul ou alors, les trucs que les hommes possèdent et qui vont en paire).



Une excellente enquête où, bien que j'ai eu des soupçons et des doutes, je n'étais pas sûre de mon coup, ce qui fait que je me suis laissée prendre par le final, même si je m'en doutais un peu.



PS 1 : L'autrice, Nadine Monfils, parle à un moment donné de viagra. Magritte est décédé en 1967 et l'autorisation de mise sur le marché du viagra fut accordée en 1998 aux États-Unis (1999 en Europe).



20 années séparent le médicament célèbre de Pfizer et la fin de Magritte. À mon sens, le mot "viagra" dans le roman, c'est du surréalisme ! mdr
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Georgette et René Magritte sont en vacances à Knokke-le-Zoute.

Pour pimenter un peu leur séjour, quoi de mieux qu'un meurtre, puis deux, puis...

Ce qui n'empêche pas Georgette de faire du lèche-vitrine pour s'acheter un « bête » maillot de bain et René d'emmener Loulou faire pipisse sans oublier de coiffer son chapeau boule.

Nadine Monfils aime la Belgique, ses plats savoureux ( Ah les moules-frites et les bonshommes alias speculoos ! ), sa bière ( Ah l'Orval ! ), le parler wallon : « sonner à Jefke ». Elle aime aussi les Magritte et quand je parle des Magritte, il s'agit aussi bien de René, de Georgette ( qu'elle a rencontrée ) que des peintures qui sont une « vision insolite et poétique » du monde.

Un petit bonbon, plein de souvenirs, que j'ai dégusté sans modération.

Vivement la suite !
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Les vacances d’un serial killer

En ouvrant ce livre, je pensais que j'allais mourir de rire, mais en fait, je suis morte tout court.

Tout d'abord, tout n'est que clichés et banalités. L'histoire est d'une tristesse affligeante et sans surprise, les personnages sont pathétiques et détestables, et effectivement, l'écriture est à mourir tellement elle est vulgaire.

Vous l'aurez compris, je n'ai pris aucun plaisir à cette lecture et c'est rien de le dire. Une série que je supprime tout de suite de ma PAL.



Pioche de septembre 2020 choisie par Neneve
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Le rêve d'un fou

Je dois d'abord remercier Babelio de m'avoir offert ce cadeau au pique nique du 30 juin à Paris.

Je crois que je viens de lire une pépite qui n'est encore pas publiée à ce jour. Quelle surprise agréable j'ai eue en découvrant ce futur livre de Nadine Monfils, j'avoue que j'ai été gâtée!!

Au départ de ma lecture j'ai cru me retrouver dans la présentation d'un de mes films cultes, le fabuleux destin d'Amélie Poulain, tant l'écriture de Mme Monfils me l'a fait rappeler. Là, je me suis dit que vraiment c'était le même style. Trop fort!

Au fil des pages cela s'est estompé bien sûr mais j'ai trouvé que cette écriture est très subtile, toute une sensibilité dans la façon de décrire les situations et de les exprimer avec une certaine sagesse. J'aime beaucoup cette plume profonde que Nadine Monfils sait utiliser et sait aussi bouleverser nos émotions grâce à ce petit roman puissant de par ce qu'il dégage.

Vraiment cela a été un merveilleux moment de lecture et la fin et les remerciements m'ont juste confirmé mes pensées du début du roman. C'est incroyable!!!

Je souhaite un long chemin à ce futur roman qui sera publié dès le mois de septembre.

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Les vacances d’un serial killer

J’voudrais bien…



Mais j’peux point..



Du moins pour le moment…



Assez partagé suite a cette lecture et assez ennuyé pour faire cette « critique »

Certes les personnages sont hauts en couleur et caricaturaux ( quoique..), certes le cocasse, le déjanté, le belgo belge,les babeluttes, l’improbable, le grivois sont aux rendez vous,

Certes j’ai souri voire j’ai –un peu- ri, j’ai passé un moment sympa, sans plus, hélas ; il me manque un petit quelque chose, un crescendo ou au pire une vitesse de croisière…c’est un peu comme rouler à 50km/h avec une vieille 1000, on est toujours à jongler entre la 2eme et la 3eme et le moteur, il aime pas trop…et le Fichetoux, ne pouvant mettre 2,5 étoile, il a tranché…vers le bas.



Le refferentiel peut être énorme et éclectique ( pour ma part, un peu de Sitcom, de la vie est un long fleuve tranquille, de sœur Marie Thérèse, du polar noir d’Anonyme, de Dikenek , de Pratchett, de Pennac,de C’est arrivé près de chez vous…) donc assez prometteur en soi pour qui aime…hélas, j’ai trouvé cela pas assez dans le too much ou too much dans le pas assez( Putain, Fichetoux, t’es compliqué comme mec, tu sais vraiment ce que tu veux ? chieur va !!)



MAINTENANT, je lui laisse le bénéfice du doute, car tout comme à la première vision de « C’est arrivé près de chez vous » quelque chose me, chiffonnait et je n’ai pas aimé, en le revoyant une seconde fois, j’ai trouvé que c’était le « Grain » de l’image qui me chiffonnait, donc j’ai pu me recentrer sur le film et l’ai beaucoup apprécié( …le « Grain » de l’image, eh, Fichetoux, c’est pas toi qui a un grain par hasard ?)



Par contre, THE personnage qui tire son épingle du jeu, c’est sans conteste Mémé Cornemuse…à suivre de près



Donc, non, tout n’est pas perdu, rendez vous avec « La Petite Fêlée aux allumettes »



Fred-Fichetoux-Beg mode crevettes et Rodenbach grenadine activé

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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Un cosy mystery léger, sympathique et agréable à lire.

Ce sont Magritte et sa femme Georgette qui mènent l'enquête.

L'auteure en profite pour parsemer, ça et là, des anecdotes concernant le peintre et le milieu artistique de l'époque.

Et puis, on traverse Bruges, ses canaux, ses bières...

Magritte est un garnement, les dialogues sont rigolos et l'intrigue, sans être époustouflante, tient debout.

Un bon divertissement.
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Le rêve d'un fou

De style "Art naïf", Le Palais idéal est un chef-d'œuvre unique en son genre, construit des mains de Joseph Ferdinand Cheval, entre 1879 et 1912. Né dans une famille de modestes agriculteurs de la Drôme, il exercera quelques années la profession de boulanger avant d'être reçu au concours de postier en 1867. Le facteur Cheval sera affecté à Hauterives, en charge d'une longue tournée pédestre d'une trentaine de kilomètres qu'il effectuera jusqu'à sa retraite en 1896. Sa vision du Palais idéal va prendre forme dans son imagination lors des rêveries solitaires qui meublent ses longues marches journalières. Faisant fi des railleries et se moquant bien de passer pour un louftingue, il posera la première pierre de son palais en 1879, l'achevant trente-trois ans après. Qui était vraiment cet homme atypique ? L'auteure va revêtir la peau du personnage dans cette biographie romancée et bâtir une fiction de papier telle qu'aurait pu l'imaginer cet homme à la fantaisie débridée dans ses rêves les plus insensés…



S'inspirant librement de la vie de ce postier monomaniaque qui voulait oublier la perte tragique de ses enfants et donner un sens à vie, Nadine Monfils a tricoté une poétique et émouvante fiction en se glissant dans la tête de cet individu singulier. Rédigé à la première personne, ce roman nous entraîne dans l'univers féérique du Facteur Cheval qui donna corps à ses rêves les plus fantasmagoriques, pour oublier sa condition d'humble mortel et entrer dans la postérité.

"Le rêve d'un fou" m'a procuré un très beau moment d'évasion en ce temps de confinement hivernal. C'était un peu comme si le Facteur Cheval me susurrait à l'oreille : garde ton âme d'enfant et ne laisse personne ternir tes idéaux. Si tu demain tu veux un monde meilleur, libre à toi de le bâtir à ta guise !
Lien : https://leslecturesdisabello..
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13 à table ! 2016

Le principe de ce petit recueil de nouvelles est une fois encore louable. De fait, même si j'ai moins été séduite par les nouvelles que l'année dernière, je ne regrette absolument pas cette petite contribution au restaurant du coeur. ( d'où les 4 étoiles)

K. Giebel et B. Werber sont les deux nouvelles que j'ai le plus appréciées.

Un bravo particulier à K. Giebel qui a réussi à happer le lecteur en changeant complétement de style.

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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Rien ne va plus pour René Magritte, l'exposition de ses peintures à Verviers s'est soldée par un échec : aucune toile, que ce soit Les idées claires, le Château des Pyrénées, ou la Clef de verre n'a été vendue. Dans ces conditions, pourquoi ne pas se rendre avec Georgette, sa chère épouse, et leur petit chien Loulou, à la foire de Liège qui se trouve tout près ? Son ambiance, ses célèbres sucreries, rien de tel pour redonner de l'espoir à un peintre déprimé.

Alors que Magritte et Georgette se promènent sur le quai des Pêcheurs, Joseph Malchair, chanteur des rues et pêcheur à son heure, fait une touche. Et, comble de l'horreur, le poisson tant attendu est en fait un pied de fillette dans un soulier doré...

Et c'est ainsi que débute le séjour liégeois d'un couple de détectives belges originaux aussi éloignés que possible de leur compatriote Hercule Poirot, deux détectives en herbe à la mode surréaliste, poétique et surtout bon enfant....

Alors que l'enquête officielle progresse lentement dans un monde du cirque très fermé, où tout le monde se connaît et préfère se taire, Magritte et Georgette font preuve de flair- et leurs déductions sont imparables....

Ce sont eux qui, en déambulant lentement le long des quais, en rendant visite à d'improbables suspectes, vont retrouver l'auteur des crimes particulièrement odieux.

Une enquête tout en douceur, en lien avec le monde surréaliste du peintre.

J'aime beaucoup ce quatrième opus des aventures de Magritte et Georgette, qui nous fait découvrir Liège et ses habitants sous un angle familier... C'est tout un monde que recrée Nadine Monfils, grâce à des situations, des expressions typiquement liégeoises. Elle nous donne à voir la ville préférée de Georges Simenon, en tissant des liens entre "son" enquête et des romans célèbres de l'auteur belge.

Lorsque la dernière page se tourne, c'est toute la poésie d'une balade sur les quais de Liège qui reste à notre esprit, associée à une vision des oeuvres de Magritte. Un beau moment de lecture.
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Avec sa série « Les folles enquêtes de Magritte et Georgette », la romancière belge Nadine Monfils réussit le pari un peu fou de transformer le célèbre peintre surréaliste en détective amateur.

On le retrouve ici à Liège à l’occasion d’une exposition de ses œuvres. La découverte du pied sectionné d’une fillette fournit au couple Magritte l’occasion d’enquêter en dilettante dans les bas-fonds de liège. Les Magritte et leur petit chien taquin vont croiser la route d’une fillette momifiée (mais avec ses deux pieds) , d’une naine mystérieuse, d’une mémé défourailleuse et d’incroyables personnages hauts en couleurs,

Si l’intrigue policière est réduite à la portion congrue le lecteur se régalera des péripéties débridées de nos apprentis enquêteurs et des nombreuses et passionnantes références à Magritte mais aussi à Simenon.
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Maboul Kitchen

Dernier opus de la Mémé Cornemuse: mamie flingueuse, nymphomane, fan d'Annie Cordy et de Jean-Claude Van Damme.

C'est drôle, improbable, décalé, irrévérencieux.

On aime ou on n'aime pas.

Les ficelles restent les mêmes, mais qu'est ce que c'est bon.

Fan incontestée de ce mélange de Carmen Cru et de Ma Dalton, je ne peux espérer qu'il s'agit juste d'une pause pour cette fable belge déjantée.

La Mémé rencontre même son successeur: Elvis Cadillac qui fait une brève apparition.

Je ne dévoile pas tout mais cette nouvelle aventure de la Cornemuse est tout aussi exaltante et tonitruante que les précédentes, avec autant de peps et de situations absurdes et délirantes.

Une histoire à la sauce belge montmartroise dont Nadine Monfils a le secret et qui fait le bonheur de ses lecteurs.

J'ai passé un excellent moment de lecture comme avec toutes les histoires de Mémé Cornemuse.

J'espère avoir le même coup de cœur pour le nouveau personnage qui saura réinventer et sublimer toute la folie de sa créatrice Nadine Monfils.

Comme une bonne Trappiste, à consommer avec délectation.

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La vieille qui voulait tuer le bon Dieu

Je n'ai rien à raconter. Non, dans ce bouquin il n'y a rien. À part un tas de mots comme couille, bite, et par pudeur quelquefois zizi.

Je voulais un livre facile après la lecture des mémoires de Beate et Serge Klarsfeld, et bien là je suis tombée bien bas. Ce n'est même pas facile, c'est navrant.



Passez votre chemin, braves gens et ne croyez pas les mots des sirènes de la quatrième de couverture : cru, hilarant, foutraque, truculent et jubilatoire. Ce ne sont que poudre aux yeux et ça pique tellement c'est mauvais. J'aime bien pourtant les romans foutraques. On peut faire foutraque et de qualité, genre "Le lézard de Melancholy Cove" mais pour ça il faut de l'imagination, du savoir-faire, du talent.

Heureusement, je connais d'autres histoires belges bien plus réjouissantes que celle de cette pauvre mémé Cornemuse et qui font mentir le proverbe : la Belgique n'est pas qu'un plat pays !



Allez basta, je passe à autre chose !


Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Les enquêtes du commissaire Léon, tome 2 : La n..

J'ai entamé cette lecture juste après avoir terminé le tome 1 des enquêtes du commissaire Léon. Ne serait-ce qu'avec la couverture, j'aurai dû comprendre que nous n'étions plus tout à fait dans le même registre que le premier tome.



En effet, Nadine Monfils durcit un peu le ton dans celui-ci. La trame de l'histoire est bien plus sérieuse et violente. L'humour y est moins présent.



J'ai aimé ce changement de direction, même si il m'a un peu déstabilisé.



L’ambiance est vraiment différente, mais il reste le commissaire, sa mère et Babelute le chien, pour nous faire rire avec leurs bons mots et leurs drôles d’idées.



Une enquêtes plutôt bien ficelée, qui fiche un peu la trouille, des scènes de sexe un peu violentes, Nadine Monfils nous montre une autre côté de son talent d'écrivain, elle nous prouve encore une fois qu'elle est capable de varier les genres et de les entremêler.


Lien : https://livresque78.wordpres..
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La vieille qui voulait tuer le bon Dieu

Ma libraire m’avait prévenue : Nadine Monfils ne fait pas dans la dentelle, encore moins quand il s’agit de Mémé Cornemuse, son personnage récurrent. Bien décidée à tenter l’aventure, me voilà donc sur les traces de cette vieille carne, mamie canaille, fan de Jean Claude Van Damme, dévoreuse d’hommes et un brin escroc. Aussi vulgaire qu’elle n’est pas commode, notre vieille bique se trouve confrontée au meurtre de son voisin, alcoolo et bon à rien notoire, elle qui comptait sur la tranquillité de l’immeuble pour organiser le casse de la bijouterie d’en face ! Mais bon, on a quand même retrouvé le sexe de notre victime dans son frigo c’est pas de la tarte. Bref, voilà les plans de Dame Cornemuse bouleversés ! En tout cas j’ai été prévenue, veni vidi vici j’ai vaincu ma lecture sans peine (ça se lit bien en seulement quelques heures). Des phrases bien senties, des situations absurdes, des personnages hauts en couleur et tous cas sociaux pathétiques, oui c’est assez plaisant. De là à dire que je me suis tordue de rire, y’a un fossé. Pour résumer, une agréable lecture, un personnage détonnant et original. A voir si je retente l‘aventure Cornemuse.
Lien : http://livreetcompagnie.over..
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Un cadavre et un tableau de Magritte volatilisés, une ville pleine de fantômes, de mystère, de musées, un antiquaire invitant un automate à table, une vieille acariâtre, un château peu engageant, voilà le décor de la troisième enquête de Magritte et Georgette. Et de Loulou ! J'aillais oublier le flair infaillible de leur petit chien blanc.



Plaisir constant pour ce 3ème tome et enthousiasme de retrouver ce duo d'enquêteurs que je trouve fort sympathique, aux dialogues et à l'humour noir et déjanté.
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