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Critiques de Nadine Monfils (1466)
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

René Magritte et sa femme Georgette partent en vacances à la côte belge. Le séjour est cependant vite perturbé : leur premier voisin de table, qui leur a confié ses inquiétudes sur la disparition de son épouse, est retrouvé mort sur la plage. Si la police conclut rapidement à un accident, le couple Magritte est persuadé qu’il s’agit d’un meurtre, et commence son enquête.



Ce livre est bien éloigné des romans policiers traditionnels. Pas d’ambiance sombre ici : l’enquête est un prétexte pour faire découvrir la côte belge, ou rappeler des souvenirs de jeunesse pour les lecteurs qui y ont passé des vacances. Découvrir un cadavre sur la plage n’empêche donc pas de déguster des tomates-crevettes le soir ou une bonne bière trappiste dans un café le long de la digue.



Roman très « belgo-belge » donc, qui accumule les références : gastronomie, bière, lieux touristiques, peintres, poètes, bande-dessinée, … le tout saupoudré d’expressions wallonnes ou flamandes. C’est d’ailleurs un reproche que l’on peut faire au livre : cette accumulation paraît parfois forcée, et atténue l’effet dramatique et le suspense de l’intrigue. L’enquête se résout d’ailleurs assez facilement : moi qui trouve très peu les coupables avant l’explication finale, je l’ai repéré au premier indice.



Livre à conseiller aux lecteurs qui ont un besoin urgent de belgitude. Les autres pourraient se lasser devant le côté « guide touristique » du roman.
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Le souffleur de nuages

Le souffleur de nuages Nadine Monfils est publié chez Fleuve éditions.

Un titre, une couverture qui m'a fait de l'oeil et une auteure que j'apprécie... un de plus dans ma besace , merci à Fleuve éditions!

Franck ce matin là se sent bien seul. Mariano, le chat de sa défunte grand-mère, est mort et sa maison hurle de solitude. Alors lorsque le téléphone sonne sa journée commence , direction la Butte aux Cailles dans le 15è.. Il ne sait pas encore que cette journée ne sera identique à aucune autre, il va croiser la route d'Hélène une alerte aïeule en quête de son passé ... Direction Enghien les bains et cap sur Senlis la ville où elle a rencontré Louis il y a si longtemps. Guère plus de 50 km au compteur mais quel voyage!

Alors bien sur me direz vous rien de très original mais qu'importe au fond la plume de Nadine Monfils est là, Hélène et Franck font connaissance pour notre plus grand plaisir. Un doux moment de tendresse un peu foldingue mais je suis preneuse encore plus aujourd'hui qu'hier.

Un grand merci à Fleuve éditions

#Lesouffleurdenuages #NetGalleyFrance
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Les nouvelles enquêtes de Nestor Burma : Crim..

Les nouvelles enquêtes de Nestor Burma: Crime dans les Marolles Nadine Monfils French Pulp Editions #LesNouvellesEnquêtesDeNestorBurma #NetGalleyFrance



Quelle riche idée que celle-ci: confier à des auteurs reconnus la mission de revisiter l'oeuvre de Léo Malet. Un défi de taille à relever pour l'auteur et pour le lecteur..

Après avoir découvert Nestor Burma vu et revu par Jacques Saussey , je me suis plongée dans le Nestor Burma de Nadine Monfils. Ma foi j'y ai pris beaucoup de plaisir.

Imaginez un Burma quittant son Paris, prenant le Thalys pour aller assister au BIFF à Bruxelles en compagnie de Guy Marchand.. Allez un peu de fantaisie que diable. Une magnifique ballade dans un Bruxelles que peu de touristes peuvent connaitre voilà avant tout ce que je retiendrai de ma lecture. Je me verrai bien partir à Bruxelles, dédaigner le Guide Bleu et me promener avec Crime dans les Marolles en main en guise de guide touristique.

C'était là l'occasion de découvrir la verve de Nadine Monfils, la truculence de ses dialogues, la pertinence de ses réflexions à l'emporte pièce. Merci aux éditions French Pulp pour ce partage savoureux me reste plus qu'à aller déguster une bonne bière !
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Les nouvelles enquêtes de Nestor Burma : Crim..

Nestor Burma accompagne son acteur préféré le séduisant Guy Marchand à Bruxelles pour assister au BIFF , c’est à dire le célèbre festival du film fantastique de Bruxelles .

En arrivant à Bruxelles , la capitale des tomates crevettes et de la gueuze , Nestor Burma va reprendre une enquête à la demande d’une mystérieuse jeune fille .

Nadine Monfils qui habite Paris mais est d’origine belge revisite à sa manière unique l’affaire Léopold Storme , elle nous livre sa version de façon magistrale à mon avis sans aucun jugement mais faisant malgré tout une recherche approfondie.

Bel hommage également à notre chère belgitude que beaucoup nous envie .

Une très belle lecture détende , idéale pour lire en vacances.

Et une grande envie , celle de lire un autre titre de l’auteur .

Merci à NetGalley et aux French Pulp éditions.
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Les vacances d’un serial killer

Lorsque je regarde des films belges, je m'attends toujours à un film totalement décalé, à l'humour caustique.

Eh bien, je viens de ressentir la même chose avec cette auteure que je ne connais pas.



Le speech de départ est simple, une famille belge, à savoir, la femme, le mari, la grand-mère et les deux ados, décident de partir en vacances sur la côte belge. Tout une aventure !

Entre une grand-mère totalement loufoque, qui se conduit sans scrupule vit au jour le jour (couchant et tuant à tour de bras), les ados prêts à tout pour réussir leur film de vacances, un couple en perdition; se rajoute un serial killer qui loge dans le même hôtel.



Bien sur, derrière cette écriture, rapide, crue et totalement désopilante, se cache quelques messages sur la famille, l'appât du gain, l'amour aussi.



Une vraie partie de plaisir où l'on rigole du début à la fin. J'imagine déjà le film...
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La vieille qui voulait tuer le bon Dieu

Un livre complètement déjanté. Une histoire belge comme on les aime.

La vieille qui voulait tuer le bon dieu c'est l'histoire de mémé Cornemuse, petite vieille arnaqueuse, qui veut faire le casse du siècle en braquant la bijouterie près de l'immeuble où elle joue les apprenties concierges à ses moments perdus.

Sauf que Marcel, le mari de Ginette, est retrouvé macabé au pieu les poings coupés et le zizi découpé et planté au beau milieu d'un camembert dans le frigo !

Pas de flics dans l'immeuble !

Ça nuirait aux plans de mémé Cornemuse qui s'arrange avec son complice, ancien braqueur, pour se débarrasser de ce cadavre encombrant.

En parallèle, Ginette mène son enquête pour trouver le meurtrier.

Sauf que, l'arrivée d'une criminelle hébergée dans le couvent d'en face va chambouler la donne et être le fil conducteur de pas mal d'événements...Mais il ne faut pas tout raconter.

J'ai trouvé le livre simple dans l'écriture et ultra efficace au niveau de l'humour même si quelques passages sont un peu caustiques.

Ma première lecture belge et je ne suis pas déçue du voyage.

Une lecture qui fait vraiment du bien au moral si on aime le registre ultra décalé et complètement déjanté.

Je l'ai lu d'une traite et j'ai passé un agréable moment en compagnie de cette mémé Cornemuse tellement attachante et mafieuse à souhait, fan de JCVD son maître à penser et Annie Cordy.

C'est vif, avec plein de rebondissements. On ne s'ennuie vraiment pas.

Le deuxième livre que je lis avec pour sujet "Mémé" (Mémé dans les orties d'Aurélie Valognes) et que j'ai adoré et que je recommande les yeux fermés.

A lire ABSOLUMENT !

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13 à table ! 2016

1 400 000 repas. Voilà ce que les recettes de la vente du premier recueil 13 à table ! paru en novembre 2014 ont permis de financer par l'intermédiaire des Restos du cœur. De quoi encourager tous les acteurs qui ont prêté gracieusement leur concours à cette généreuse initiative (éditeur, auteurs, imprimeurs, diffuseurs...) à remettre le couvert. Nourritures pour le corps et pour l'esprit. Évidemment, on l'achète. Pour soi ou pour offrir ou même les deux. Et on en profite pour découvrir des auteurs, qui ne sont pas exactement les mêmes que l'an dernier. Et pour s'apercevoir que la nouvelle est un exercice difficile qui ne convient pas forcément à tout le monde...



Après le thème inaugural du repas, les auteurs ont été invités à plancher sur un sujet tout aussi porteur : "Frères et sœurs". Jalousies, rancœurs, secrets de famille, ressemblance, envies... Les déclencheurs ne manquent pas et permettent aux auteurs, chacun dans son univers, de laisser libre cours à leur imagination. A ce jeu, certains sont plus efficaces que d'autres. La palme revient selon moi à Karine Giebel, auteur de polars dont je n'ai absolument rien lu mais dont l'efficacité du texte risque de m'emmener prochainement à l'un de ses romans. Elle s'empare d'un sujet difficile, celui des crimes d'honneur ancrés dans la culture familiale de certains pays et montre comment la fiction peut être parfois plus forte que de longs discours. Sa nouvelle est aussi terrible que nécessaire.



Le reste est beaucoup moins grave, voire plus léger. Parlons d'abord des "trop gentils". Ceux qui, faute d'un vrai point de conflit livrent un texte sans grande aspérité. Françoise Bourdin ne réussit pas vraiment à intéresser avec ses deux frères que tout oppose mais que rien ne sépare, Douglas Kennedy perd son lecteur dans un texte qui semble ne pas savoir où il va (je crois que c'est le plus mauvais, visiblement en manque d'inspiration), François d'Epenoux manque son effet avec cette histoire de fratrie décomposée, Alexandra Lapierre rate un peu son exercice autour du fils unique pas si unique et Agnès Ledig ne convainc pas avec une histoire assez mièvre d'amitié fraternelle.



Par contre, Michel Bussi est fidèle à lui-même, habile à jouer avec la psychologie de ses personnages, même sur quelques pages et à créer une atmosphère qui s'alourdit au fil du récit, pour livrer une vraie nouvelle avec une vraie chute. Maxime Chattam ose tout, c'est horrible et ça marche plutôt bien même si on risque l'indigestion (vous verrez pourquoi et c'était déjà le cas la dernière fois). Stéphane de Groodt a recyclé un de ses textes sur les frères Coen pendant le festival de Cannes... pourquoi pas ? On a bien besoin de les avoir sous les yeux ses textes, pour en saisir tous les jeux de mots. Romain Puertolas m'a bien amusée avec son histoire de Rom accueilli à bras ouverts sur la lune, lui qui est plutôt habitué aux insultes et aux coups de pieds au cul... (mine de rien, on peut dire deux trois choses aussi, avec sa plume). Nadine Monfils s'inspire d'un fait réel que l'on a peine à imaginer. L'amour fraternel peut vous emmener très loin... Enfin, Bernard Werber met en scène deux jumeaux séparés à la naissance et élevés dans des endroits et des milieux différents et qui pourtant, vivent des vies strictement parallèles... Son regard empreint de sciences humaines ne manque pas de se demander ce que la société pourrait faire d'un tel niveau d'empathie.



Allez, on souhaite à ce recueil le même succès qu'au précédent. Qu'il permette d'offrir un maximum de repas. Et accessoirement, qu'il redonne peut-être le goût de lire à ceux qui l'on un peu perdu et permette à certains auteurs de rencontrer un nouveau public.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Les vacances d’un serial killer

Jetez un œil de verre extra lucide sur les vacances déjantées de mémé Cornemuse et sa famille belge inoubliable, les Destrooper!



Je cite les blazes dans le désordre, sieur Fonske, beauf à la bob attitude, porté sur la turlute et les boulettes sauce lapin, sa moitié, Josette appréciée pour ses talents cachés , les deux ados glandeurs qu'en rament pas une et pour finir la mémé qui bien que diseuse de bonne aventure à la cataracte bien avancée s'envoie en l'air toutes les vacances pour pas un rond.

Un petit hommage sanglant bien mérité au personnage Biloute.



C'est délirant, littéralement poilant. A lire en savourant une mort subite!

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La petite fêlée aux allumettes

Dans un monde surréaliste, un polar qui cite du JCVD (comprenez du Jean-Claude Van Damme) avec des personnages totalement barrés... Prenez Mémé Cornemuse, un croisement improbable entre Mémé Ciredutemps (les amateurs de Pratchett comprendront) et de l'inspecteur San-Antonio...

Une intrigue basé sur un tueur en série amateur de contes de fées, une touche de fantastique puisqu'on y distille des touche de pouvoirs médiumniques, des histoires de famille embrouillées, des virages de cuti...



Bref un pêle-mêle sans queue (quoique..) ni tête mais qui a l'avantage d'être vite lu et de parfois faire sourire (oui, JCVD quoi...) , même si l'intrigue ne nous tiens pas particulièrement en haleine...



un mot pour résumer ce livre: Aware...
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Knokke-le-Zoute, charmante et chic station balnéaire flamande sur la mer du Nord : grandes plages, cabines et transat, un peu de soleil, un nom qui m'a toujours plu !



Les Magritte sont en vacances à l'hôtel, avec Loulou bien sûr. Magritte assez râleur et un tantinet jaloux ne supporte pas beaucoup les hommes qui font l'oeil doux à Georgette. L'un d'eux est retrouvé mort le lendemain sur le brise-lame. La police conclut à un accident mais le couple ne trouve pas que cela colle avec ce qu'ils ont aperçu de l'homme.



Donc Georgette va oser, beaucoup et sans vergogne, j'ai trouvé un peu trop même, elle n'avait plus cette réserve qu'on lui a connu dans le 1er volume. Pour sa défense, l'air iodé ça excite !



Loin de son chevalet, de son quartier et de ses amis, Magritte n'est que l'ombre marmonnante de lui-même mais heureusement nous avons toujours droit à ses inspirations artistiques que j'aime beaucoup.



Je l'ai moins apprécié que le précédent, ça reste néanmoins agréable à lire et c'est une façon ludique d'approcher la peinture de Magritte et un peu l'homme.



Challenge Féminin 2022/2023

Challenge Multi-Défis 2023

Challenge Pavés 2023

Lecture Thématique Polar mai 2023 : Une enquêtrice
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Qué n’affaire, à Lidje ! Il s’y est passé un truc horrible !



Non, personne n’a raté la sauce lapin qui va avec les boulets (une tuerie culinaire), personne n’a chanté "Liège je t’aime", assis sur une gauf’ de Bruxelles (un "scandale" qui a eu lieu dans l’autre sens, moi ça m’a juste fait pisser de rire). Non, on a juste repéché une jambe tout seule, une jambe d’une gamine, à ç’qu’on dirait.



Nom di djâle, i’s’passe des trucs louches dans la Cité Ardente ! Alleï, fieu, ça va d’aller ! Oups, mon bruxellois remonte à la surface alors que je devrais prendre l’accent de Liège. Mais je suis comme Magritte, moi, une wallonne exilée en terre bruxelloise et qui manipule les patois : celui de mes origines et celui de ma nouvelle vie. Hé, le bilinguisme c’est pas pour les chiens, bande de klet !



Oufti, donc, Magritte et Georgette (ainsi que leur p’tite chienne Loulou) sont à Lidje (Liège) et bardaf, v’la déjà qu’ils tombent sur un crime. Quelqu’un a perdu sa jambe, coupée… Péchée dans le canal…



D’ailleurs, des crimes, il va en pleuvoir, je ne savais pas que la Cité Ardente était aussi dangereuse. Une fois de plus, notre couple sympathique va se piquer d’enquêter, dans le monde du cirque et des freaks, plus précisément.



L’écriture de Nadine Monfils est pétillante, remplie de verve et de choses intéressantes que l’on apprend sur Magritte ou d’autres pointures belges. Simenon sera mis à l’honneur dans ce quatrième tome et je suis tombée des nues devant ce que j’ai appris sur l’auteur. Désolée, j’ai lu Simenon, mais je n’ai jamais lu sa biographie.



Récit émaillé de bons mots, de plaisanteries, ainsi que de patois liégeois ou bruxellois, ce policier se laisse lire avec plaisir, un sourire aux lèvres, pas tellement pour la résolution de l’enquête, qui tombera assez vite, une phrase dite par un personnage qui fera tilter notre Magritte, mais plus pour le côté gouailleur de l’autrice, qui fait dire bien des choses à ses personnages, jamais dénué de bon sens ou d’humour.



J’ai appris à connaître Magritte au travers des romans de Nadine Monfils et c’est un portrait inattendu qui m’a été donné de voir. Si vous le pensiez sérieux comme un pape, révisez votre jugement, c’est un garnement, un gamin dans un corps d’adulte. Il est d’un réalisme saisissant, comme tous les autres personnages qui sont brossés dans le roman, réels ou de fiction.



Un roman policier où la résolution sera réduite à sa portion congrue, sans que cela entrave le plaisir de lecture, puisqu’il est ailleurs. Je ne suis pas une habituée de la ville de Liège, même si j’ai déjà monté ses côtes faramineuses, y laissant mon souffle et mon cardio, mais l’autrice a su rendre le charme que possède cette ville dans son récit, ainsi que le côté chaleureux et déjanté de ses habitants.



Une LC réussie avec Bianca, qui avait trouvé l’identité du/de la coupable, une parenthèse agréable dans mes lectures, un moment de fraicheur dans la canicule, bref, une lecture faite avec le sourire aux lèvres.



PS : attention, il ne faut pas confondre la gauf’ de Bruxelles (longue, rectangulaire, légère, croquante et ouske tu peux mettre des fraises, de la chantilly et du suc’ impalpable, bref, 8 ans dans les cuisses) avec la gauf’ de Lièche (oui, l’accent est important si tu ne veux pas passer pour un Français), qui est ronde, avec du sucre perlé à l’intérieur, collante, sucrée, bref, 12 ans dans les cuisses.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Quel bonheur de retrouver ce couple délicieusement attachant !

Cette fois-ci, on s'éloigne de Bruxelles mais la Belgique reste à l'honneur avec les plages de la mer du Nord comme cadre de cette nouvelle enquête !



René et Georgette sont en vacances dans leur station balnéaire de prédilection, Knokke-le-Zoute. Ils retrouvent avec plaisir leurs petites habitudes. Lorsque leur voisin de table à l'hôtel de la plage entame la conversation, alors que Magritte se renferme gêné par ces familiarités, Georgette prend grand cas de la disparition de sa femme Daisy. Emoustillée par cette histoire elle bouscule Magritte qui finalement se prend au jeu.



Le quotidien de ce couple attendrissant est savoureux, chacun a son caractère bien marqué, une Georgette faussement superficielle et très sociable, un René renfermé et perspicace. Nadine Monfils nous amène dans leur intimité pleine de tendresse, décrypte le monde si particulier du peintre, son enfance, ses tableaux et raconte la Belgique avec passion. Références culturelles multiples, habitudes culinaires, expressions pur jus, c'est un voyage passionnant sur les côtes nordiques. Les personnalités réelles sont à nouveau de la partie : Brel, Hergé... etc... C'est un plaisir de dénicher toutes les allusions cachées ou affichées !



Humour, dialogues vivants, enquête amusante et plutôt bien menée, légèreté et culture, un second tome qui tient toutes ses promesses !



Je suis une fois encore conquise !
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Que dire de plus qu’il n’a été dit dans mon avis sur le premier livre lu.



Oui René Magritte et Georgette enquêtent…

Oui l’écriture est déjantée avec ses belgicismes, ses tournures bruxelloises et wallonnes et puis ce langage « plat » et « nature » de tous les jours.



Les personnages croisés sont caricaturaux mais voulus ainsi.

Il y a cependant une atmosphère, celle de la Mer du Nord avec son iode, sa digue battue des vents, ses villes côtières typiques et ses croquettes de crevettes qui donnent envie…



Amusant, distrayant, amenant certaines réflexions sur l’art, citant d’autres artistes belges (Paul Delvaux peu aimé de Magritte ne mérite pas la façon dont il le traitait), bref en dehors de la banalité et la pauvreté de l’histoire, on peut y trouver à découvrir sur l’art et les habitudes d’une certaine Belgique quelque peu surannée.



Le surréalisme… belge… se profile à longueur de pages et dans l’écriture : on aime ou on n’aime pas, on pénètre ou pas dans cet univers bon enfant composé d’expressions ou de termes que moi-même belge, ne connaissais pas toujours.

Autre époque peut-être… Allez une fois ;) on le digère ce livre!

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Les enquêtes du commissaire Léon, tome 1 :  Mad..

Pas moyen de tricoter en paix dans cette cambuse ! A quoi cela sert-il d’être commissaire au 36 Quai des Orfèvres si c’est pour être dérangé toutes les 36 secondes par des hurluberlus qui ne pensent qu’à se payer votre tête ?



Non, mais, c’est quoi ce plaisantin qui prétend qu’il avait un rancard au cimetière et qu’il y a trouvé le cadavre d’une femme ? Un rancard au cimetière ! Non, mais je vous jure, il y en a dont la cafetière surchauffe méchamment !

Hé puis, un cadavre dans un cimetière, comme c’est original !



Critique :



Une farce digne des Bronzés, voilà à quoi me fait penser ce polar tragico-comique imaginé par Nadine Monfils. Cela se lit d’une seule traite, sans prise de tête malgré les meurtres de jeunes filles par un malade mental dont les neurones grillés ont fait péter le dernier fusible qui lui faisait prendre conscience du respect de l’humanité.



Cela reste un polar malgré le côté comique de situations improbables rendues bien réelles sous la plume de l’auteure qui nous fait découvrir des personnages atypiques, mais tellement vrais, plongés dans le contexte de Montmartre et de ce roman.



Nadine Monfils évoque tout de même dans cette histoire les problèmes que rencontrent les homosexuels, en particulier lorsqu’ils sont parents et qu’ils cessent de refouler leur homosexualité pour vivre au grand jour leur féminité.



Sans rien enlever au roman policier, qui est certes peu réaliste, l’auteure nous entraîne dans un monde où la caricature n’enlève rien au caractère humain de ses personnages avec leurs qualités mais aussi leurs petits et grands défauts.

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Les vacances d’un serial killer

Je cherchais une lecture légère et amusante pour faire une petite pause après quelques thrillers psychologiques que je venais d'enchaîner. Et mon choix s'est porté sur "Les vacances d'un serial killer" pour lequel j'avais, depuis longtemps, lu des critiques positives. Je ne connaissais pas Nadine Monfils et ce roman est le premier d'une série mettant en scène Mémé Cornemuse.



Bon… L'essai n'a pas été concluant pour moi. Je suis pourtant allée jusqu'au bout, ce roman se lit facilement et rapidement (seulement 250 pages). Je m'attendais à rire, comme bon nombre de babeliotes qui ont aimé, mais rien (ni les personnages, ni les situations) ne m'a amusée, non… je n'ai même jamais souri. Les personnages sont beaucoup trop caricaturaux, plutôt antipathiques et pas du tout futés, voire idiots. L'histoire est vraiment farfelue, les péripéties souvent ridicules et les dialogues constamment graveleux. Il en faut pour tous les goûts ! Pour ma part, je ne continuerai pas l'aventure avec Mémé Cornemuse…



Par contre, à ceux qui ont aimé ce roman (et les suivants) et à ceux qui n'ont pas aimé, si vous souhaitez une lecture vraiment amusante, avec de bons fous-rires et une intrigue qui tient la route, je conseille le roman de Maxime Gillio "Les disparus de l'A16".
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Les enquêtes du commissaire Léon, tome 2 : La n..

Après un petit intermède et la lecture de "Sharko", me voici de retour avec le lecture du deuxième tome de la sage "Commissaire Léon" de Nadine Monfils.



Ici, le lecteur est plongé dans une atmosphère plus glauque, plus noire, plus sexuelle que dans "Madame Edouard". Toutefois, la plume de Nadine Monfils est toujours aussi alerte et toujours aussi agréable à lire (Pour plus de détails sur mon ressenti à la lecture de Nadine Monfils, je vous propose d'aller voir ma chronique du tome précédent https://www.babelio.com/livres/Monfils-Les-enquetes-du-commissaire-Leon-tome-1-Madame-E/773892/critiques/1343363).



Les livres de Nadine Monfils sont faciles à lire et constituent une pause très agréable entre deux thrillers plus volumineux. Je vous donne donc rendez-vous très prochainement pour la chronique du troisième tome de la série.
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13 à table ! 2016



Bravo, cette fois encore, pour ce projet-livre généreux et solidaire! Le thème de l'année 2015: la fratrie,thème propice à l'imagination, décliné en versions forcément très différentes, vu la diversité des auteurs.Je me suis amusée à décerner des prix à celles des nouvelles qui m'ont particulièrement plu.



LA PLUS INATTENDUE: " La seconde morte" de Michel Bussi .Mais il ne pouvait en être autrement avec ce maître dans l'art d'entraîner le lecteur sur de fausses pistes.Quelques indices: Aurélie Leroy, la narratrice, rencontre Raphaël, mais dès qu'elle lui montre une photo de sa soeur aînée, Alexandra,plus belle, plus lumineuse, il tombe amoureux d'elle. La révélation finale surprend...Quelle chute !



LA PLUS POIGNANTE: " Aleyna" de Karine Giebel.J'aurais pu écrire aussi " la plus révoltante"...Le ton est grave, la fin désolante et terrible.Aleyna est une jeune fille musulmane, d'origine turque, qui veut rompre avec le carcan des traditions.Mais est-ce possible, même si son frère jumeau est très attaché à elle ?



LA PLUS TROUBLANTE: " Jumeaux, trop jumeaux" de Bernard Werber .Ou jusqu'où peuvent aller les ressemblances fascinantes de jumeaux élevés séparément et qui se découvrent enfin...



LA PLUS TERRIFIANTE: " Ceci est mon corps, ceci est mon pêché" de Maxime Chattam.J'aurais pu l'intituler aussi " La plus coupe-faim", on est assez proche d'Hannibal Lecter ! Une nouvelle qui met en scène un psychopathe à l'obsession horrible, liée bien sûr au thème des frères et soeurs...



Les autres nouvelles m'ont moins plu, certaines étaient par ailleurs assez éloignées du thème mais c'était en tout cas une lecture-plaisir, et un livre plein d'humanité.
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Les vacances d’un serial killer

Encore un cinq étoiles pour Nadine Monfils qui signe là les balbutiements de son héroïne tonitruante: Mémé Cornemuse.

Cornemuse parce qu'elle aime les Écossais qui ne portent pas de culottes. CQFD.

Les expressions sont truculentes et les situations plus que rocambolesques.

Une mamie flingueuse, un peu pochtrone et très nymphomane qui dans cet opus part en vacances et se bringuebale en famille dans sa roulotte et à qui il arrive des histoires abracadabrantesques.

Fous rires garantis tellement les situations et leur descriptions sont loufoques.

Cadavres à chaque pelletée.

Un pur moment de détente et de bonne humeur. A conseiller pour se redonner la banane. D'ailleurs en prologue Nadine Monfils reprend les paroles de la chanson de Philippe Katerine, personnage haut en couleurs aussi: "Non, mais laissez moi manger ma banane, tout nu sur la plage".

Troisième ouvrage que je lis de Nadine Monfils et le charme opère toujours. Un récit rythmé, des expressions tordantes qui nous entraînent gentiment dans cette folie douce.

Petit bémol, pas de JCVD !

Normal, c'était les balbutiements de cette héroïne anti-conformiste mais dont les traits et la caricature, je trouve, se sont affinés et affirmés par la suite.

J'aimais déjà la Belgique et les Belges mais là, je l'avoue, je suis devenue une fan inconditionnelle de l'univers excentrique de Nadine Monfils que je recommande les yeux fermés car jusqu'alors elle ne m'a pas déçue.
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La petite fêlée aux allumettes

Deux flics, l'un bourru à souhait et l'autre travelo à temps perdu, sont chargés d'enquêter sur des meutres de fillettes faisant explicitement référence aux contes de fées. Nake, jeune fille passablement paumée tente de retrouver la trace de son père et se découvre des pouvoirs surnaturels: elle entrevoit des scènes morbides à chaque fois qu'elle craque une des allumettes de sa grand-mère décédée. Alors que l'enquête piétine comme il se doit, Mémé Cornemuse, une petite vieille obscène et délurée débarque au commissariat.

Tuons le mythe d'emblée. De polar et d'intrigue il ne sera pas question ici. Cette pseudo enquête menée entre trois cuites, deux gâteries et une réplique de JCVD n'est qu'un vaste et fumeux prétexte au grand n'importe quoi. Certes Nadine Monfils s'éclate avec son personnage et nous fait bien rire par la même occasion, mais il faut bien dire qu'hormis les dialogues au vitriol et la première page un tantinet poétique, il ne reste pas grand-chose à sauver. Dommage, car c'eût été un honnête divertissement. Mais l'auteure en fait trop même avec un personnage exubérant. Cette tendance à l''éxagération qui finit par lasser m'a beaucoup fait penser au Livre Sans Nom, qui partait déjà à mon sens dans les mêmes travers. Ajoutez à cela une langue assez pauvre et vous obtenez un roman que même l'humour, aussi corrosif soit-il, ne parvient pas à sauver. Bref, un peu too much. Qui a dit comme JCVD?
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Encore une enquête bien sympathique de Magritte et Georgette. Celle-ci se passe à Liège, dans un cirque à la barnum. Ici plus que jamais, on y rencontre des personnages haut en couleurs qui ont réellement fait parti du patrimoine culturel de la ville. Nadine Monfils a repris en fin d’ouvrage leur nom, ainsi qu’une référence avec laquelle on peut les voir sur le net. Ils sont exactement comme je me les imaginais. Complètement déjantés. Toutefois, un artiste que Magritte rencontre au café manque à sa liste : le dessinateur René Hausman dont j’ai adoré ses superbes illustrations dans ses livres de « L’Elféméride ».



Toujours beaucoup d’humour et beaucoup de « parler liégeois » qui dérouteront peut-être ceux et celles qui ne connaissent pas. Le voir écrit dans un livre m’a bien fait rire et déjà avec la dédicace :

«  A mes amis Marie-Anne et Vital Billiet

(Hé, Marie-Anne, ne tchoûle nin hein!) »





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