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Critiques de Nadine Monfils (1465)
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Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Notre couple est en visite à Paris et plus précisément a Montmartre, ou Magritte expose ses oeuvres.

Comme d'habitude, ou les deux détectives amateurs passent, on y trouve des cadavres.



Une enquête intéressante, assez bien menée. Avec beaucoup de détails sur les artistes du coin et tout particulièrement Boris Vian.

Si le plume de Nadine Monfils est hyper agréable, pleine de belgiscimes ( pour mon plus grand plaisir), j'ai malgré tout trouvé l'humour moins présent. Par contre le côté déjanté de l'auteure est lui bien là.



C'est toujours un plaisir de lire du Nadine Monfils pour moi. C'est récréatif, sans prise de tête tout en étant extrêmement culturel.. je crois que je vais finir par être une spécialiste de Magritte bientôt.
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Les enquêtes du commissaire Léon, tome 1 :  Mad..

Un flic qui tricote c'est peu commun, mais ça a tout pour le plaire

Et puis c'est sous la plume déjantée de Nadine Monfils, donc de quoi me faire marrer.



Une lecture sympa, récréative, apaisante.

J'aime l'écriture de l'auteure qui laisse de côté le politiquement correct. Il faut avouer que des fois ça pique mais c'est tellement juste. Même si des fois le stéréotype est un peu utilisé à outrance.



Une mise en bouche avec ce premier tome de aventures du commissaire Léon. En tout cas les personnages sont super bien campés, et j'ai très envie
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Les vacances d’un serial killer

C'est l'été… Alfonse Destrooper, chef d'entreprise passionné de tuning, s'apprête à partir avec toute sa famille sur les bords de la mer du Nord. Cette année, il a réservé aux Mouettes rieuses, une charmante pension de famille recommandée par un ami. Josette, sa femme, accro aux magazines people, est bien décidée à se la couler douce. Les enfants, Steven et Lourdes, deux ados boutonneux et vidéastes amateurs, ont emporté leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à mémé Cornemuse, elle les accompagne dans sa vieille caravane qu'Alfonse a accrochée à l'arrière de la voiture. Mais le voyage commence mal, en effet, Josette se fait piquer son sac par un motard, emportant avec lui toutes leurs économies. Furieux, Alfonse s'arrête un peu plus loin dans un restoroute. Steven et Lourdes, caméra au poing, s'amusent à filmer ce qui se passe dans les toilettes publiques et quelle ne fut pas leur surprise d'y découvrir le cadavre du motard, gisant sur le sol... Ils décident de reprendre la route. Et re-bonne surprise de découvrir que leur lieu de villégiature n'a pas un brin de charme et ne donne pas du tout sur la mer...



Quelle joie de retrouver mémé Cornemuse et sa charmante petite famille, tous aussi déjantés les uns que les autres ! Loin des polars traditionnels, on retrouve plutôt un genre de comédie, un roman aux multiples facettes rassemblant des moments drôles, épiques, touchants ou tragi-comiques.

Tous les personnages, au plus haut de leur forme, sont terriblement attachants et ridiculisés pour notre plus grand plaisir.

Le rythme est rapide et soutenu, les jeux de mots fusent à tout va et on ne s'ennuie pas une seule seconde.

Un très agréable moment de lecture dont l'écriture reste inoubliable.

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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Magritte et Georgette quittent Bruxelles pour passer quelques jours à Knokke - le - Zoute au confortable hôtel de la Plage où ils ont leurs habitudes.

Le premier soir, à table, ils parlent ou plutôt Georgette parle avec un certain Roger Doorman très inquiet car il est sans nouvelles de sa femme, Daisy, une reporter photographe.

René ne sympathise pas et grommelle tout en mangeant.

Le lendemain matin, alors que les Magritte profitent de leur première journée sur la plage, la chienne Loulou semble tout à coup affairée à creuser sur la plage. René va voir et il découvre un cadavre, celui du voisin de table de la veille.

Ils préviennent la police en appelant d'une cabine pour rester en dehors de l'affaire. Chemin faisant, ils font leur enquête et sont intrigués par la disparition de Daisy, la femme du cadavre.

L'enquête est distrayante. Ce qui m'a lassée, ce sont les nombreux détails sur les habitudes culinaires de la côte belge et autres. Nadine Monfils en fait beaucoup trop et avec moins de style et d'humour que dans le premier tome. Des répétitions apparaissent aussi comme l'antipathie de Magritte envers Delvaux.

Georgette et Magritte sont apparus moins sympathiques dans ce livre. Une Georgette bavarde et bourgeoise. Un René fermé aux autres. Un vieux couple égoïste somme toute.

Les détails sur les albums d'Hergé sont pour moi une évidence.

Tout ceci est un peu forcé et ressemble vraiment à un livre pour attirer les touristes à Knokke et alentours.

Je suis un peu sévère car j'avais été vraiment enthousiaste après la lecture du premier tome.

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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

La sortie d'un nouveau Monfils est toujours une fête pour moi.

Je suis grande fan des belgicismes et de l'humour de l'auteure



Après on ne peut pas dire que ce tom

e 5 est au niveau polar l'un des plus palpitant. Le scénario se tient mais n'a rien de transcendant.

Par contre comme je l'ai dit précédemment l'humour est là et cela m'emmène directement au paradis de la détente.



C'est aussi sans compter sur les quelques vérités émises par l'auteure... La Leffe serait un élixir de vie éternelle... La cerise sur le gâteau pour moi. Et sans doute aujourd'hui ma meilleure excuse pour en boire ( avec modération)

Oui, j'admets que j'ai aussi un peu adapté la citation de l'auteure a mon avantage.



Alors aussi bon qu'une bière et des pêches au thon..

Je ne me laisserai jamais des aventures de Magritte et de Georgette.
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Les vacances d’un serial killer

La famille Destrooper part en vacances à la mer .

On a là : Alphonse ( le père), la mère ( Josette ) , les deux ados qui répondent aux doux noms de Steven ( comme S Seagal) et Lourdes ( comme la fille de Madonna) et puis la mémé qui suit dans la caravane .

-Attendrissant comme portrait de famille ?

- Pas vraiment... parce qu'ils sont tous affreux, vulgaires, antipathiques, et égoistes.

L'hôtel ne sera pas vraiment ce qu'ils avaient escompté et sur la route , ils croiseront un serial- killer, lui aussi en goguette. Mais ne tremblez pas pour la famille Destrooper, leurs traits de caractères mentionnés plus hauts, font qu'ils s'en sortent toujours !



Alors, ça ne l'a pas fait pour moi, je n'ai pas du tout apprécié mes vacances avec Nadine Montfils ! L'humour , c'est quelque chose de totalement personnel, ce qui me fait rire, ne vous fera pas forcément rire et vice versa. ..

J'ai trouvé l'intrigue tirée par les cheveux, et même si c'est déjanté , si c'est de l'humour au 36 ième degré, je trouve ça facile...Les personnages sont caricaturaux, stéréotypés, outranciers. Pourquoi je vénère la mamie vulgaire de la série Stéphanie Plum de Janet Evanovich et pas , Mémé Cornemuse ? Lorsque mamie Arzur parle sexe , elle me fait mourir de rire, mamie Cornemuse en obsédée sexuelle , elle me heurte ...

Je pense que c'est l'accumulation de "beaufs". Janet Evanovich, elle dose ( un personnage vulgaire, une folle, un mec bien , une gentille etc;..) c'est varié...et donc je ne me lasse pas, je ne fais pas une indigestion. Là, c'est trop !

Pourquoi, je me bidonne à lire les Bidochons, alors que la beaufitude de la famille Destrooper me navre ?

Comme je le disais plus haut, l'humour c'est vraiment personnel, et si la plume de Nadine Monfils vous fait rire, tant mieux pour vous, on ne rit jamais assez ...

Bidonnez vous, profitez bien.

Pour moi, les vacances à la mer avec Nadine, c'est fini !





Challenge mauvais genres.
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Elvis Cadillac : King from Charleroi

Elvis n'a pas eu une enfance très heureuse. En fuite avec sa môman qui l'a ensuite abandonné dans les toilettes restoroute, le petite garçon est placé dans une famille d'accueil. En espérant tous les soirs le retour de sa môman, qui, il en était certain, avait été enlevée. Après la mort de ses parents, loin de lui l'envie de reprendre l'épicerie et de vendre des petits pois en boîte toute sa vie ! Il s'appelait Elvis, bon sang ! Alors, pour être digne du prénom que lui avait donné sa môman, il décide de devenir ze sosie of Elvis. Une Cadillac rose, une banane qu'il enduit d'un fameux mais imparable mélange de Mort Subite et de colle à tapisser, une chienne affublée elle aussi d'une banane rose, l'illusion est parfaite ! D'autant qu'il ressemble fortement au King à la fin de ses jours : petit et bedonnant. Elvis Cadillac écume les concerts et fait fureur. le prochain en date : chanter pour les 80 ans d'une vieille châtelaine dont la famille, pour le moins atypique, attend impatiemment que la vieille meurt afin de profiter de l'héritage. Banane sur la gâteau, c'est le moment que choisit Môman pour réapparaître, mystérieusement réchappée des griffes de son ravisseur...



L'on ne s'ennuie pas avec Nadine Monfils, c'est le moins que l'on puisse dire ! Avec sa galerie de personnages aussi déglingués et barjos les uns que les autres, son humour noir, ses situations aussi improbables que rocambolesques, ses expressions déjantées et ses explications de vocabulaire jouissives, l'auteur nous plonge dans un roman granguignolesque mélangeant habilement policier et humour noir. Ça n'a parfois ni queue ni tête mais qu'importe ! Les personnages valent le détour, que ce soit Elvis Cadillac, ze sosie of the King, sa chienne Priscilla qui rote et qui pète à la moindre contrariété, la môman Raymonde qui se proclame manager, le chat Houellebecq qui a des mycoses aux pieds ou encore le couple Fifi et Philomène. du lourd tout ça ! Un roman givré, grinçant, cru parfois et complètement surréaliste.
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

René Magritte et Georgette sa femme revivent en tant que détectives privés sous la plume de Nadine Monfils.

Magritte vit à Bruxelles à la belle époque de la première moitié du 20ème siècle.

Intéressé par les histoires policières, il va être servi.

Alors qu'il observe une jeune dame qui attend le tram , il apprend qu'elle est assassinée deux jours plus tard après avoir reçu des lettres d'amour.

Elle s'appelle Madeleine et sous sa robe, on retrouve un bouquet de lilas. Ici démarre le parallèle avec les chansons de Jacques Brel dont les paroles de chansons nous accompagnent à travers tout le livre.

René partage les nouvelles avec son ami Jefke, un policier de Bruxelles mais il ne lui dit pas tout car il veut aussi faire sa propre enquête avec l'aide de Georgette, sa femme bien-aimée, à la manière d'un détective privé.

Rosa, modiste se fait assassiner deux jours plus tard après avoir elle aussi reçu des lettres enflammées avec des références à une chanson de Jacques Brel.

Tout accuse le mari de Madeleine mais l'affaire se complique aussi bien dans les faits que dans les personnages.

Le langage bruxellois et les habitudes de vie de cette époque sont très amusants.

Nadine Monfils peut paraître très fantaisiste mais elle glisse des passages sur sa façon de voir la vie, ses idées qui sont désarmantes et magnifiquement exprimées.

J'ai beaucoup aimé le roman de Nadine Monfils que je lisais pour la première fois.

Je connais son origine belge , je sais qu'elle vit à Montmartre après l'avoir entendue dans des interviews mais je ne savais pas à quel point elle était encore imprégnée de la culture populaire bruxelloise qui est bien charmante.

L'auteure a obtenu l'autorisation de la fondation Jacques Brel pour publier des extraits de ses chansons.

Elle connaît les tableaux de René Magritte sur le bout des doigts et grâce aux détails qu'elle me donnait, j'ai pu faire des recherches sur Internet et les retrouver.

Un point important à noter : quand l'auteure invente un fait, elle le signale en bas de page mais elle signale aussi des éléments réels.

Une lecture bien intéressante et très vivante.
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Bonne surprise ce livre surréaliste. Ceci n’est donc pas vraiment une critique.

René Magritte et sa femme Georgette (et leur chien Loulou, important) sont les personnages de ce roman, enquêteurs amateurs à Knokke-le-Zout. Quel génial prétexte pour nous promener dans cette Belgique que nous aimons tant, nous français (surtout depuis la coupe du monde de foot...). Mais surtout de découvrir l’œuvre de ce géant et de ses contemporains : Ensor, Léon Spilliaert, Delvaux...

Par l’entremise du héros du livre et de tous les personnages rencontrés qui en parlent. Les citations sont nombreuses, les références multiples, mais insérées dans la trame de l’enquête, c’est un bain de culture (un peu froid quand même là-haut dans le Nord).

Sincèrement, cette idée est excellente et l’ensemble se lit au rythme d’un thriller bien ficelé. Le couple est franchement drôle, les dialogues entre René et son p'tit bibi (Georgette) très dépaysants et j’ai finalement trouvé ce livre vivifiant comme le vent de sud-ouest de Knokke-Het Zoute.

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La petite fêlée aux allumettes

Je ne peux pas dire que le style de l'auteur m'a vraiment déplu, mais l'humour -tantôt gouailleur, tantôt piquant- et les métaphores -pas toujours de bon goût, mais amusantes- deviennent pesants à la longue... surtout quand les railleries prennent le pas sur l'intrigue qui part alors en .ouille.



Intrigue policière qui dès le départ n'a ni vraiment queue et encore moins de tête, sauf si on accepte la loufoquerie inhérente à cet endroit imaginaire qui s'appelle Pandore... quelque part sur la côte belge.



Non, ce sont plutôt quelques personnages que l'auteur a fait sortir de cette boîte mythique qui n'ont pas trouvé ma sympathie : un flic bien-sur, nommé Cooper (et très loin de ressembler à Gary !), aux marottes bien humaines mais manquant de vigueur, physique comme morale et surtout cette Mémé Cornemuse (adoratrice de J.C. (Van Damme ! pas de Nazareth) et d'Annie Cordy) dont c'est ici la 2e aventure... enfin plutôt... la 2e incursion sans-gêne dans la vie des autres...

Oui, ça pourrait prêter à rire, mais il se trouve que je n'aime pas les vieilles qui s'imposent avec effronterie (j'essaie de ne pas penser à une de mes voisines pendant que j'écris ce billet !).



J'ai bien apprécié par contre les deux autres protagonistes : Michou, mi-flic, mi-travelo, gay le trois-quarts du temps, infiniment tolérant... et en particulier Nake, la petite fêlée adolescente pas si toquée que ça, nourrie par sa grand-mère aux contes classiques... de ceux dans lesquels on maltraite et massacre les enfants... autant dire que Nake savait déjà, avant qu'elle ne craque la première allumette, que la vie est rarement rose...
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13 à table ! 2016

En ce début novembre 2015, les éditions Pocket récidivent et proposent une seconde édition du recueil de nouvelles 13 à table en faveur des restos du cœur. Cette fois-ci, la générosité de tous permettra de financer 4 repas (et non plus 3 comme l’an dernier) pour chaque livre acheté.



Lors de la précédente édition, ce sont 1 400 000 repas supplémentaires qui ont pu être offerts grâce à l’élan de solidarité de tous les intervenants de la chaîne du livre. Cette fois encore, tous on participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs bien sûr, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…).



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action, pourquoi se priver ?



La brochette d’auteurs est, une fois de plus, magnifique. Il y en a pour tous les goûts, une variété de senteurs et d’émotions qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. De l’amitié, de belles émotions, de moins belles, de la violence, de l’humour… sur le thème « frère et sœur ».



Au menu, douze auteurs (le treizième à table étant donc le lecteur) :



Un repas familial, avec Françoise BOURDIN et son histoire intergénérationnelle



Un repas surprise, avec Michel BUSSI et son intrigue à la chute marquante



Un repas carnivore, avec Maxime CHATTAM qui fait du CHATTAM (rien qu’à l’idée des yeux ronds que vont faire les lecteurs non habitués à son univers littéraire, je me marre tout seul)



Un repas arrosé, avec Stéphane DE GROODT, qui (comme à son habitude) nous inonde de ses jeux de mots impayables



Un repas de retrouvailles, avec François D’EPENOUX et sa drôle et émouvante histoire



Un repas glacé, avec Karine GIEBEL et sans doute la nouvelle la plus mémorable du recueil. Un récit dur et très touchant, piquant et utile. On y retrouve son style inimitable, mais sur une thématique loin de ses écrits habituels



Un repas de famille, avec Douglas KENNEDY dans cette nouvelle autobiographique (du moins je suppose) qui nous délivre une petite leçon de vie



Un repas solitaire avec Alexandra LAPIERRE et son histoire d’un fils unique (ou pas)



Un repas de rencontre avec Agnès LEDIG qui nous montre bien ce que peuvent être de vrais frères et sœurs



Un repas catégorie bistrot (et croquettes pour chien) avec Nadine MONFILS et ses belgitudes



Un repas farfelu, avec l’humour incomparable de Romain PUERTOLAS. Comme à son habitude, il nous propose une histoire loufoque, mais avec un vrai fond et un message qui passe. Magnifique



Un repas double portion avec Bernard WERBER qui nous parle de jumeaux (et arrive à faire le lien avec ce qu’il développe dans son dernier roman en date)



Chacun aura ses préférences, selon ses goûts, selon son humeur. Pour moi, j’ai été particulièrement marqué par la lecture des nouvelles de Giébel, Puértolas et Chattam.



Vous auriez tort de refuser l’invitation. Venez vous attablez avec nous, plus on est de fous, plus on (se) fait du bien.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

René Magritte et Georgette sont en visite à Liège, ville natale de Georges Simenon qui va être relié aux faits tout au long de l'enquête.

Le couple se promène sur les quais le long de la Meuse quand ils entendent un cri. Un pêcheur aussi connu comme chanteur de cabaret repêche un pied au bout de son hameçon.

Tous deux décident de mener leur enquête personnelle dans le milieu du cirque et du cabaret populaire.

Des personnages hauts en couleur apparaissent, le mystère s'installe, les morts s'accumulent.

Les expressions wallonnes , très amusantes, vivantes, heureusement proches du français sont insérées et expliquées par l'auteure très habilement dans le texte sans en alourdir la lecture.

Je l'ai lu à la façon d'une pièce de théâtre très vivante et amusante.

Comme elle le signale à la fin, l'auteure a voulu faire revivre des personnages folkloriques liégeois, des faits dans le livre et pour cela, elle n'a pas toujours respecté la chronologie. Cela ne fait que rajouter au charme du roman car j'ai souvent consulté Internet pour vérifier mes connaissances et les compléter.

À la fin, j'ai même eu droit aux courts interviews des chanteurs populaires acteurs du roman.

Nadine Monfils a dû se renseigner à fond pour reproduire si fidèlement les us et coutumes de Liège, ma ville, où j'étais encore pas plus tard que ce matin.

Dans quelques temps, je lirai " Les fantômes de Bruges" , seul tome des Folles Enquêtes de Magritte et Georgette que je n'ai pas encore lu.

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Ice cream et châtiments

La période des fêtes est souvent riche en émotions. Cela a particulièrement été le cas pour moi cette année (mais je le savais d'avance). Remonter dans la région ou j'ai grandi après plus de 7 ans d'absence et retrouver la maison ou j'ai passé sans doute mes plus belles années d'insouciance. Il me fallait donc de la lecture légère. Nadine Monfils à l'humour pour éviter les prises de tête.



Malheureusement au bout d'un moment ça devient assez lourdingue. Pourtant j'aime bien le langage de l'auteure, assez familier. Et puis toutes ces expressions Belges qui ont bercées mon enfance (enfin pas toute car il y en a certaines assez osées). Bref juste l'envie de revoir mon pays d'origine quand on lit ce roman, mais comme j'y étais... d'ailleurs elle a bien fait de parler de cuberdon.... je me suis régalée avec



Et puis on se rend compte que la chanson de Macias est en fait complètement vraie et j'ai retrouvée cette convivialité qui me manquait tant.

Et oui a défaut de faire un billet sur le roman, je déploie la tristesse et la nostalgie liés un retour difficile à la réalité et aux obligations.



J'en profite malgré tout pour souhaiter une merveilleuse année a tous mes ami(e)s babélionautes. Vous m'avez manqué !!

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Le rêve d'un fou

Ferdinand Cheval exerçait son métier de facteur dans la Drôme au début du siècle dernier.

Il parcourait des kilomètres pour remettre ses lettres dans les chemins et la caillasse.

Il n'avait pas été épargné par la vie car il a dû subir la perte d'êtres très chers.

Le seul moyen qu'il a trouvé pour se sortir de ces peines atroces a été de construire son palais idéal à l'aide de cailloux choisis le long des chemins empruntés pour distribuer son courrier.

Lors des tournées, il les entassait et venait les reprendre plus tard avec sa brouette. Il a réalisé un travail titanesque pour réaliser son oeuvre, pour laisser une trace.

Il était abonné à des revues de voyages et possédait un dictionnaire géographique. Cela suffisait à le faire rêver et à créer les formes, les personnages à ériger sur son petit palais aurais-je envie de dire, car l'édifice n'était pas destiné à l'habitation.

J'ai beaucoup apprécié son amitié avec Joseph, le peintre taiseux qui allait devenir son grand ami et lui donnerait l'occasion de retrouver la force de continuer sa construction grâce à un mensonge inventé pour dépasser sa douleur.

Je ne connaissais Nadine Monfils que dans des écrits légers où elle pousse l'humour parfois un peu loin.

Ici, elle nous livre des réflexions profondes et magnifiquement exprimées sur le sens de la vie à cette époque très rude. Rien ne nous empêche de les transposer actuellement : elles résonnent toujours de façon aussi vraie.

Une toute belle lecture que j'ai intégrée tout particulièrement en pensant à mon père qui trouvait dans la marche un grand apaisement après le stress du travail. Il avait été subjugué par cet endroit qu'il avait découvert dans les années 80 en descendant vers le Vaucluse. Je crois que ma mère avait été un peu moins enthousiasmée par la visite et mes filles aussi. Chacun ses sensibilités.

J'ai pu voir le film avec Jacques Gamblin qui joue le rôle de Ferdinand Cheval et maintenant voici le roman de Nadine Monfils qui donne encore un autre aspect de l'histoire tout à fait réussi.
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Avec ce livre, je découvre Nadine Monfils. Waouh !

Je vais commencé par ce que je n'aime pas, il n'y en a pas pour longtemps :

La couverture. Je la trouve affreusement laide, elle ne donne pas envie. C'est un mauvais pastiche. Dommage.

La référence au chocolat Belge qui, à mon gout, manque vraiment de chocolat et n'est donc pas une référence.

Et, bouchez-vous les oreilles, je ne déteste pas Brel à petite dose, Très grand interprète, seulement, les textes ont parfois un côté "pompier" qui peut devenir horripilant.

Sans rire, ce livre est un joyau, un plat savoureux, une bière de très grande qualité. L'amour de l'auteure pour le personnage principal, je ne pense ni à Georgette ni à Magritte, je pense à Bruxelles et plus largement à la Belgique, L'amour de l'auteure est palpable, tactile. le langage est juste géniale, je vous jure qu'on entend nettement l'accent.

La narration est tour à tour très drôle, très émouvante, très culturelle, très tout et plus encore.

C'est une histoire d'amours (avec un S) qui est aussi un polar, ou le contraire, c'est valable dans les deux sens., ce qui ne veut pas dire qu'il faut commencer par la fin, ce n'est pas un manga.

C'est un petit bout de l'histoire de l'art, petit par la durée s'entend.

Vous voulez rire, être ému, découvrir Magritte et un peu de son œuvre, rêver d'amour ou enquêter ? Faites tout en même temps, lisez cette ouvrage.

En mangeant du vrai chocolat, pas du beurre de karité.



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Le rêve d'un fou



Nadine Monfils intitule le sous-titre de son roman : « Fiction d’après la vie du Facteur Cheval ».

Presqu’entièrement écrit à la première personne du singulier, elle nous fait accompagner le facteur cheval dans ses pensées.

Frappé de nombreux malheurs (décès de son fils, de sa première femme, de sa fille chérie), il parvient à les surmonter en réalisant seul son rêve : construire son palais.

Cela reste une fiction car certains éléments de la trame ont été créés de toute pièce par l’auteure.



Le livre est facile à lire, et truffé de maximes et bons sentiments, elle lui fait dire en effet : 

»Les malheurs, ça casse ou ça te rend plus fort. À toi de choisir. J’adore les vieux dictons ! Je les ai lus sur les calendriers et les trouve tellement justes et pleins de bon sens, comme Après la pluie, le beau temps.”

Et, relisant ce livre, j’ai l’impression que le roman n’est qu’une suite de citations : ouvrez-le au hasard, á n’importe quelle page, et vous aurez de quoi ajouter une citation sur Babelio !

Est-ce dérangeant ? Ma réponse sera nuancée ...

C’est vrai que cela peut paraître trop pétri de belles valeurs mais d’autre part, ces réflexions me semblent bien adaptées au personnage, son palais n’a-t-il pas lui aussi quelque chose de kitch, de plus, ces maximes ne sont guère différentes de celles que le Facteur Cheval a lui-même écrites à de nombreux endroits sur des pierres de son palais...



Force est de constater que son palais suscite l’admiration car construit par un homme simple qui n’était ni maçon, ni architecte, et qu’il fut le résultat d’un travail long et acharné.



En fin de compte, Nadine Monfils nous fait croire à la vérité du portrait de Ferdinand Cheval et elle m’a fait passer un excellent moment de lecture !

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La vieille qui voulait tuer le bon Dieu

Vendredi soir. Ginette Plouf rentre du boulot. Elle est femme de ménage dans une entreprise de pompes funèbres. Pas toujours facile comme boulot. Mais il faut bien gagner un peu d'argent pour faire vivre le foyer, surtout que son mari, Marcel, n'en branle pas une ! A part picoler et manger de la pizza devant sa télé, il ne sait rien faire d'autre. Un peu ras la casquette de tout ça, Ginette décide d'aller faire un tour en ville et tant pis pour son mari qui attendra ses bières. Un coup de folie : une superbe paire de chaussures jaunes ayant appartenu à Lady Di, aux dires du commerçant, lui fait les yeux doux. Et, c'est toute guillerette qu'elle attend le bus pour rentrer, les chaussures aux pieds. Fière et se sentant d'un coup charmante, elle se laisse séduire par l'homme qui vient s'asseoir à côté d'elle. Un petit coup tiré sur le capot d'une voiture et le bougre s'en va l'affaire conclue. L'extase pour Ginette qui n'avait pas connu ça depuis belle lurette! de retour chez elle, croyant son mari endormi, au moins elle n'aura pas à s'expliquer de son retard, elle se couche tranquillement à ses côtés. Elle le trouve un peu froid et pour cause, il était raide mort, mains tranchées et le zizi dans le camembert ! Aussitôt, elle court prévenir la concierge, Mémé Cornemuse, qui lui conseille de ne rien faire, histoire de ne pas ameuter le quartier et lui promet qu'elle en fait son affaire. Il faut dire que cette dernière ne tient pas à se que les flics rappliquent : elle prépare un casse avec Jef, un ancien braqueur qu'elle loge dans sa cave. Il creuse discrètement un tunnel afin de rejoindre la bijouterie adjacente. Tandis que Ginette mène sa propre enquête sur la mort étrange de son mari, Mémé Cornemuse essaie tant bien que mal de s'occuper de ses locataires. Entre le frère de Marcel, Bouboule, qui a également disparu, une ancienne taularde qui vient prendre ses quartiers dans le couvent d'en face, le peintre lugubre au fond de la cour, le quartier risque de s'agiter un peu...



Mémé Cornemuse est de retour ! Après des vacances avec son abrutie de fille, un mariage raté avec un flic travelo, elle décide de se poser un peu dans ce quartier de Pandore et, après avoir éliminé l'ancien concierge, quoi de plus naturel que de prendre sa place ? Avec des locataires tous aussi barrés et illuminés les uns que les autres, des meurtres sordides et inexplicables, des sexes tranchés que l'on retrouve dans le camembert, Mémé Cornemuse va sûrement avoir du pain sur la planche. Elle a beau prié le Dieu JCVD, rien ne semble aller comme elle le voudrait. Comme toujours avec Nadine Monfils, on ne s'ennuie pas une seule seconde en suivant les aventures de cette fan d'Annie Cordy et JCVD. C'est drôle, caustique, complètement déjanté, souvent incohérent et totalement hors du temps. D'une écriture acerbe, drôle et pittoresque, ce polar foncièrement barré et bourré d'humour noir est jubilatoire à souhait.



La vieille qui voulait tuer le bon dieu... on peut y croire !
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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

COUP DE COEUR!!

Nadine Monfils encore une fois nous offre un pur régal de lecture. Beaucoup d'avis très pertinents ont déjà été postés, je vous laisse les découvrir.

A l'instar de beaucoup j'ai adoré ce roman déjanté, ce René Magritte qui devient détective entre 2 coups de pinceaux, Georgette l'amour de sa vie et épouse au franc-parler plein de bon sens, Jacques Brel toujours et encore au firmament et bien sûr Bruxelles..

Nadine Monfils nous confie son amour inconditionnel de sa ville, de son pays, de ses habitants, glissant au fil des pages anecdotes, expressions et éclats de rire . Que cela fait du bien . J'allais oublier il y a bien sûr une enquête menée de pinceau de maitre cela va de soi, une enquête qui tient la route et une lectrice qui va se hâter de retrouver René et Georgette à Bruges.

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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette,..

Quatrième enquête du couple Magritte que je lis.

Cette fois, ils nous emmènent à Bruges grâce à Carmen, leur femme de ménage . Celle-ci a découvert un corps dans une maison appartenant à un comte Rodenbach de Bruges.

En catimini, le couple accompagné de leur petit chien, part mener son enquête . Ils aiment travailler seuls sans la police qui , bien sûr, effectue son travail de son côté.

De fil en aiguille, le mystère se démêle.

Le livre est truffé de personnages hauts en couleurs et décrits avec beaucoup d'humour par une Nadine Monfils en grande forme.

Au cours des promenades, elle nous donne de nombreux détails historiques intéressants, très vivants sur la ville et son Histoire. Une ville où nous aimons séjourner aussi. Pas plus tard que la semaine passée d'ailleurs : d'où la lecture du livre.

Plusieurs cadavres nous accompagnent dans cette aventure et les événements s'enchaînent parfaitement. Je me suis demandée pendant longtemps si le premier cadavre de Bruxelles existait bien.

Une lecture amusante, enrichissante et mystérieuse avec une grande fan de Magritte, de Jacques Brel et de la Belgique.
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Les vacances d’un serial killer

De la pouf, de l'ado geek boutonneux, du râleur en casquette Eddy Merckx, de la vieille peau acariâtre : bienvenue à Beaufland.



Chou et Bichette, alias Alphonse, le roi de la boulette sauce lapin et amateur de tuning à ses heures perdues, et Josette, fan inconditionnelle de Steven Seagal, partent en vacances. On n'oublie pas la caravane, les deux morpions qui servent de gosses et mémé, et hop direction le dépaysement et l'évasion : mer du Nord, un trou paumé loin de tout y compris de la mer. Et où entre deux averses va se rejoindre un pot-pourri de baltringues pour des péripéties abacra.. abradaca... acadabra... dingues.



Histoire complètement farfelue et formidable prétexte pour mettre en scène des personnages déjantés. Alphonse et sa petite famille sont une véritable caricature (ou pas... c'est bien ce qui inquiète...) de la beauf attitude et de la misère intellectuelle. Pas grand chose dans le ciboulot à part moult certitudes sur la vie, appuyées sur aucun autre fondement que la télé ou les magazine people. Ça cause comme des charretiers, ça s'insulte, ça râle, ça ne s'écoute pas. Communication réduite au minima. Mais des rêves en pagaille et malgré les apparences, attachants par certains aspects car emplis de naïve sincérité.



La plume de Nadine Monfils est d'un humour sans pareil. Chaque page trouve son petit lot de réparties bien sonnées qui arrachent des sourires, et vident la tête momentanément. J'avoue avoir pas mal accroché sur la première moitié du roman, mais le style m'a finalement lassée. Car ce n'est pas le tout de faire dans la bouffonnerie Mâme Monfils, une histoire qui tient la route eût été la bienvenue pour soutenir la gaudriole. Même si on a vite compris que Nadine ne cherche pas du tout à faire dans le vraisemblable, mais plutôt dans la grosse parodie vaudevillesque.

Mémé Cornemuse (personnage récurrent si j'en crois la biblio) reste le principal attrait. Sarcastique et complètement barrée, la vieille peau parvient à charmer le lecteur avec son caractère de rombière et ses frasques.



Je m'auto-prescris donc un ptit Monfils de temps à autre pour me détendre, avec toutefois modération pour éviter l'overdose et l'effet saturation.

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