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Critiques de Nathalie Sarraute (279)
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Au bonheur de lire : Les plaisirs de la lec..

J'ai trouvé ce petit ouvrage par hasard dans une librairie, et je me suis aussitôt mise à le feuilleter. Du coup - et vu le prix - hop ! je l'ai embarqué !



C'est un recueil d'extraits d'ouvrages connus pour la plupart, et qui tous évoquent le plaisir de la lecture. On y retrouve certains grands personnages littéraires comme Emma Bovary ou Julien Sorel. C'est aussi l'occasion de survoler quelques passages choisis de récits qui m'étaient inconnus, et qui ont éveillé mon envie de les découvrir ! Fahrenheit 451 de Ray Bradbury par exemple, ou Enfance de Nathalie Sarraute.





Ce recueil est composé de 3 parties, qui évoquent successivement la naissance de la lecture, le plaisir de lire et l'amour de l'objet lui-même.

Une initiative peu originale, en soi, mais qui ne peut qu'être bien accueillie par ceux qui sont toujours avides de se confronter au plaisir de la lecture exprimé dans les livres.
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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Au bonheur de lire : Les plaisirs de la lec..

J'ai ressenti quelques désapointements à parcourir ce petit livre : trop d'extraits déjà connus sans doute, et une impression étrange de passer du coq à l'âne, d'un à l'autre, sans liens. Et pourtant, ce recueil est bien interessant, car il met en lumière cet étrange phénomène qu'est la naissance du plaisir de lire. Chaque lecteur se retrouvera dans une ligne, une phrase, un sentiment, au détour d'une page. Mon bonheur personnel a tout de même été de retrouver, par exemple, ce souvenir de lecture, ce personnage de Montag, dans cet extrait de Farenheit 451, roman d'anticipation qui se déroule dans un monde où l'on brûle les livres...

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Enfance

Les livres de Nathalie Sarraute (que j'ai lus) m'ont tous semblés étranges, entre un n'importe-quoi facile et insupportable, et un génie que je ne saisis pas. Ce livre-ci est forcément plus compréhensible, car son cadre est clair, une forme d'autobiographie de son enfance, sous forme d'un dialogue avec elle-même, avec le recul des années. La forme et le fond ont fonctionné pour moi, m'ont touchés par instants. Ces instants où les mots, qui ne sont jamais que tout chez elle (Sartre l'ayant précédé avec son propre autobographie enfantine 'Les Mots"... mais tout y est contenu, et contenant), viennent faire sourdre des trucs en soi, faire résonner des trucs en soi. Difficile de savoir quoi, alors on emploie le mot truc. Et on se dit qu'heureusement certains auteurs n'écrivent décidément pas comme tout le monde.
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Pour un oui ou pour un non

Amitié, à quoi tiens tu?

A des mots?

Peut être, mais surtout à des sous entendus, des silences, des intonations. Cette pièce de Nathalie Sarraute est dédiée à leur pouvoir de construction ou de déconstruction.

Et de fait, conçue pour la radio, il faut l'écouter: les deux hommes ne sont pas présentés (pas même un nom) , leur contexte non plus. Rien pour l'auteure ne doit détourner notre attention aux dialogues, qui seule permettra de débusquer l'implicite, les dissonances qui se cachent derrière ou entre les mots.



Partant d'un "c'est bien...çà" (se sont les trois points de suspensions qui sont importants, le ton condescendant, ... qui ruinent le "c'est bien"), H1 et H2 vont pousser plus loin l'analyse de leur amitié, à tour de rôle.

Dans cette exploration, Nathalie Sarraute suggère un flirt de l'amitié avec l'amour, au sens de la recherche commune de la satisfaction d'un besoin d'admiration réciproque, de partage de moments ensemble, par exemple.

Mais surtout, les dialogues font émerger inexorablement la fragilité des bases sur lesquelles sont finalement construite cette amitié. L'une de ces fragilités est l'oubli volontaire (?) d'épisodes pénibles, que l'analyse fait resurgir. Une autre réside dans les différences de vie, qui seraient probablement surmontables si ne s'y glissaient pas, entre les mots, envie, jalousie, voire manque de respect. Tout cela crée une glissade dangereuse vers la rupture de cette amitié, alors même que chacun des deux personnages aspire à partager et/ou à comprendre, à participer au monde de l'autre.



Si je me hasarde au delà du texte de Sarraute, faut-il laisser ce pouvoir des silences condamner une amitié possible et pressentie, ... et redonner du pouvoir aux mots...?
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Enfance



Un petit coup de cœur pour ce beau livre ❣

Nathalie Sarraute nous relate ses souvenirs d'enfance entre la Russie et la France, entre des parents séparés, une mère distante qui l'abandonne à son père.

L'écriture est classique mais la démarche est originale. Nathalie Sarraute s'invente un double qui la questionne, l'interroge et l'amène à donner des précisions, un peu comme le ferait un thérapeute.

C'est un travail introspectif sur la mémoire et sur la mise en mots des bribes du passé.

Pas de psychologie dans ce récit un peu froid et sec et pourtant beaucoup d'émotions entre les lignes.

Passionnant 👏
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Oeuvres complètes (coffret)

Nathalie Sarraute a vu ses œuvres publiées dans La Pléiade de son vivant. Ne manque à l'appel que son dernier livre, Ouvrez, publié quelques mois avant sa mort. Bien que cette collection ait tendance à sentir un peu trop l'académisme, "Pléiadiser" Nathalie Sarraute semblait une évidence tant elle a renouvelé et transformé la littérature du XXe siècle.

Lu d'une traite, les romans, critiques, conférences et pièces de théâtre de Sarraute font apparaître des résonances et des continuités fortes. Sarraute avait son univers, son obsession: les tropismes, ces mouvements intérieurs qu'elle a tenté inlassablement et patiemment de transcrire dans des "sous-conversations". Parodiant une image qui lui était chère, Sarraute prenait le temps de s'arrêter sur les mots et leur enchaînement, leurs rythmes et leurs intonations, les prenait dans sa main, les scrutait de tous les côtés pour voir ce qu'ils pouvait dissimuler. Comme dans Enfance, avec sa paire de ciseaux, et malgré les exhortations continues et outrées des critiques et des gens raisonnables, elle n'hésitait pas à transpercer les belles apparences soyeuses du tissu du langage pour en montrer ses dessous inqualifiables et mouvants.

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Ici

Peut-être que Nathalie Sarraute aurait apprécié cette image, elle qui jouait si bien des expressions métaphoriques, "prendre une claque"... Car j'ai bien pris une claque à la lecture d'Ici. J'en suis encore tout retourné. Mais une claque qui ne laisserait place qu'à la sidération et non à la douleur. Pourtant, Ici ne se démarque pas radicalement des autres œuvres de Sarraute, on pourrait même penser à un retour aux sources avec une composition en courts textes qui rappelle celle de Tropismes. Mais il y a comme une force qui se dégage de ces mots, de ces enchaînements de mots, une force que l'on pourrait nommer poésie ou beauté et qui fait monter un frisson et donne envie de dire merci. Merci pour ce don, ce moment magique et essentiel.
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Tu ne t'aimes pas

Après la lecture d'un livre de Sarraute, on ne peut être que vigilant et circonspect dans l'emploi des qualificatifs que nous serions impulsivement tentés d'accoler à son univers, à sa création. Car l'œuvre de Sarraute s'évertue justement à lutter contre toutes formes de réduction, de catégorisation et de pétrification par les mots et le langage. Pronoms personnels, adjectifs, noms, formules, sentences et clichés, nous sommes les jouets dociles d'une permanente assignation verbale: "tu ne t'aimes pas", "disent les imbéciles", "chez moi c'est pathologiques"... venant de soi et des autres, on se fige dans un rôle, on s'installe dans le confort d'un personnage. Alors puis-je poser en douceur, sans fracas, les mots fidélité et ironie devant ce "roman-chant-poème"? Oui, je... nous le pouvons, car après le succès d'Enfance, qui rassura les lecteurs et la critique par un apparent "raisonnable" alignement sarrautien aux pré-requis romanesques, elle leur a répondu en quelque sorte par la création d'une œuvre encore plus profondément déraisonnable et déconcertante.
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Vous les entendez ?

Avec les tropismes, Nathalie Sarraute avait trouvé son filon. Sans dévier de sa ligne, elle a creusé toujours plus avant pour nous offrir une littérature poétique, émouvante et sensible, mais aussi très drôle. Et une lecture chronologique de son œuvre met au jour cette exploration toujours plus poussée de vibrations, d'émotions, de commotions, d'excitations intérieures, qui s'affranchissent progressivement de tout personnage et de toute intrigue. Dans "Vous les entendez ?", le temps est étiré à l'extrême et la voix narrative, navigant continuellement d'un vieux père à ses enfants, permet de s'attacher véritablement à ce qui vit et transpire chez chacun plutôt qu'à une fausse et réductrice caractérisation. Ainsi, le vieil atrabilaire est aussi le père aimant et aimé, et les jeunes impertinents d'attendrissants rejetons.
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Le Silence

Cette première pièce de Sarraute écrite pour la radio est une drôle de petite pépite. Contrairement à ce qu'affirment beaucoup de lecteurs, Le Silence n'a rien de psychologique, comme toute l'œuvre de Sarraute d'ailleurs. Les personnages ne parlent pas de leurs angoisses et de leurs émotions, mais ils agissent et parlent à partir de ces angoisses et de ces émotions, ce qui est bien différent. Cette pièce est ainsi comme une petite peinture de notre irrépressible besoin de contact et de sociabilité, besoin qui nous plonge dans des béances insondables lorsqu'il est contrarié par un inexplicable silence.
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Vous les entendez ?

"Vous les entendez ? est sans doute le roman le plus complexe de N. Sarraute. Sa fragmentation textuelle a pour objet, non pas seulement de rompre avec le genre « classique » du roman, notamment avec le déroulement d’une longue durée, mais surtout de mettre en forme la progressive dilatation d’une brève durée, à savoir quelques instants, apparemment insignifiants, vécus par un père et ses enfants. À mesure que le texte les dilate, il développe les fugaces impressions qui y sont éprouvées : de la sorte, il rend visible leur contenu invisible et met au jour des niveaux d’expérience de plus en plus primordiaux où les sujets perdent leurs contours et apparaissent tels qu’ils sont dans leur expérience irréfléchie, des pré-sujets indifférenciés et inséparés entre lesquels « une même substance circule librement »."
Lien : https://journals.openedition..
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Tropismes

Trop confus pour en apprécier la valeur littéraire. L'abstrait se confond avec un réel que je devine plus que je ne le lit.
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Enfance

Dans un style très vivant et original - sous forme de dialogue avec son alter-ego - Nathalie Sarraute raconte son enfance entre Saint-Pétersbourg et Paris au début du XXeme siècle. Abandonnée par sa mère qui l'emmène en vacances chez son père et ne rentre pas la chercher, elle vit à Paris avec la nouvelle famille de son père. Mal acceptée par sa belle-mère, qui lui préfère ouvertement sa fille "biologique", Nathalie est pourtant un exemple pour quiconque aurait l'idée de se lamenter sur son enfance. Au lieu de se complaire dans la déprime, elle s'investit à corps perdu dans ses études, qui lui offrent un champ d'expression où elle n'est jugée que par ses compétences, et où elle ne se sent pas regardée à travers le prisme de son état de gosse abandonnée. Belle inspiration !
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Le Planétarium



L'incipit en 4ème de couverture n'en est pas un mais un extrait du livre, le titre m'est resté longtemps énigmatique.

La forme: une avalanche de 3 petits points pour remplacer ...une ellipse, un halètement, donner l'impression de réflexions saccadées ... rien de tout cela ou tout à la fois??

Le fond: entre autre une histoire de points de vue entre les personnages à l'intérieur d'une famille et dans le milieu des Lettres, quand les personnages échangent leur point de vue il y a des "bouleversements" "Tout autour de lui se rétrécit, rapetisse, devient inconsistant léger etc..."

J'ai aimé cet ouvrage, il m'a fallu plusieurs fois revenir en arrière dans ma lecture, et quelquefois avancer en acceptant de ne pas comprendre tout de suite de qui il s'agissait.

Donc style surprenant mais grand moment de lecture.
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Entre la vie et la mort

Le premier mot qui me vient pour parler de ce roman est « déstabilisant », et pourtant ce n’est pas mon premier Nathalie Sarraute. La lecture de "L’Ère du soupçon" permet néanmoins, à mon avis, de mieux saisir les enjeux de ce livre, ou du moins de comprendre plus aisément d’où vient ce dépaysement. Mais pourtant, ça se lit assez facilement, les pages défilent même quand, parfois, on n’en saisit pas bien le sens.



Au début, il est très difficile de saisir exactement de quoi parle ce roman, qui est son héros… il demeurera flou, image du poète moderne en puissance et pas d’un en particulier. Il y a aussi ces « ils », que je suppose être les mots sans en être absolument certaine, quand ils ne sont pas les autres auteurs qui forment une foule d’artistes où seul notre poète ressort par sa normalité au fond, et sa rébellion parfois. Il y a cette « elle », tantôt bienfaisante, tantôt bourreau, mais toujours muse – est-elle une vraie personne ou simplement l’inspiration, impossible de trancher.



Le roman, au fil de son avancée, se construit de la même manière que le poète apprend les mots et construit son propre livre. Les points de suspension, omniprésents au départ, se font de plus en plus rares (mais il en reste beaucoup : c’est Sarraute tout de même !), les phrases de plus en plus complexes et entières, les paragraphes de plus en plus long… Bref, c’est un méta-roman sur les origines de la vocation de l’écrivain, son parcours pour atteindre et apprivoiser les mots, et sur la conception même du roman.



Je le relirai, sans doute plusieurs fois, pour réussir à en déterminer plus précisément les contours.

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Tu ne t'aimes pas

Je retente la lecture de "Tu ne t'aimes pas" de Nathalie Sarraute avec plus de succès qu’il y a une dizaine d’années même si tout n'est pas limpide pour moi. Mais cette fois-ci j'ai compris qu'il n'y a pas d'histoire et que l'introspection fait place à l'intrigue d'un roman classique.



Voilà ce que j'écrivais en 2013 :

Dans la rubrique "nouveau roman" c'est le premier livre de Nathalie Sarraute que j'ai lu. S'agit-il d'une mise en scène pour tenter de comprendre ceux qui ne s'aiment pas? J'aime beaucoup l'écriture mais je ne suis pas entrer dans l'histoire et je n'ai pas vraiment compris. Je n'ai pas terminé le livre mais je ne renonce pas à lire Nathalie Sarraute!



J'ai bien fait de ne pas renoncer car ce livre est surprenant par son côté expérimental dont le thème est l'image que l'on peut avoir de soi et la façon dont on se dissimule derrière des personnages, comment on joue le jeu en quelques sortes. Dans "Tu ne t'aime pas" Nathalie Sarraute écrit "Nous n'arrivons pas à nous voir comme les autres nous voient" ou encore "Est-ce que l'on sait qui on est ?".

Elle montre que nous sommes des êtres multiples, plein de contradictions. Je ne connais pas grand-chose à la psychanalyse mais cela donne envie de s'intéresser un peu plus à ce qu'elle appelle le sentiment du MOI.

J'ai retenu (ou j'ai bien voulu comprendre) qu'il est bon d'être à l'écoute de ce qui se passe en nous.





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Tropismes

Le narrateur nous relate, d'une manière extrêmement concise, la vie d'un couple au travers d'une vie. Il n'est pas toujours facile de reconnaître les personnages qui sont toujours toujours anonymes.
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Enfance

C'est une autobiographie d'un genre particulier et que j'ai trouvé résolument moderne et intéressant.



Dans la forme, y'a du génie. Il n'existe pas de chapitres, j'ai apprécié cette idée, car je n'ai jamais perçu la vie ou les souvenirs comme étant des chapitres. Ainsi, les très nombreux blancs séparent des « moments », des fragments que l'auteur tente de mettre en forme, on suit ses hésitations, ses interrogations, ses hypothèses...



J'ai adoré ne pas avoir de repères chronologique, ou très peu, l'on se doute qu'elle ne se souvient plus vraiment de son enfance et qu'elle se doit de faire un effort considérable pour nous faire partager ces instants.



On apprend à s'attacher à cette petite Natacha, une petite fille qui grandit peu à peu, ses « idées » parfois étranges, sa famille recomposée, tout ceci à travers des objets, des lieux, des moments, des phrases. On peut ne pas adhérer à cette forme d'écriture, et généralement, j'avoue que j'accroche peu Camus, Beauvoir et cie. Toutefois, je me suis laissée embarquer à suivre cette enfance.



L'auteur parle très fréquemment de ses premiers contacts dans le monde de la lecture et de l'écriture, ces passages sont par ailleurs mes préférés. L'évolution des personnages est palpable, notamment les attitudes de sa mère et de son père, parfois distants, tantôt passionné à l'égard de Natacha. Je l'ai souvent sentie seule. On évoque aussi ses souvenirs de classes, moins fréquemment que ceux concernant les mots ou la famille.



Un point qui peut paraitre étrange c'est la distance prise par l'auteur pour parler des personnes qui l'on entouré petite. Je parlais plus haut des parents, mais sa belle-mère Vera, sa demi-sœur Lili, sa famille, Adèle, les amies d'enfance... Tous ses personnages défilent, certains sont plus récurrents que d'autres, mais tous paraissent être à des années lumières de Natacha et de son monde. Peut-être parce que l'auteur ne se souvient pas ou peu.



D'ailleurs, fait positif, lorsque l'auteur ne se souvient pas de quelque chose, elle le dit très clairement. Ce qui me permet de parler de ces histoires de dialogues avec son double. Au début on pourrait croire que c'est agaçant, de se faire couper comme ça en plein milieu d'un récit, on peut même détester ce double au tout début du roman. L'auteur ne souhaite pas vraiment évoquer ses souvenirs d'enfance et son double se moque un peu de sa « vieillesse », c'est tout le contraire à la fin. Le double intervient, pose des questions, il est là pour pousser l'auteur à se souvenir, tant est si bien qu'il est déçu qu'elle n'aille pas plus loin à la fin. J'ai trouvé ces dialogues pertinents intéressants, comme des parenthèses dans le récit déjà coupés par les blancs.



L'écriture est fluide, rapide à lire, intéressante dans le choix des mots. On se sent pris dans l'histoire de l'auteur, son enfance nous est bien contée, les moments choisis sont touchants et intéressants. L'on ne s'ennuie pas ou alors très peu.


Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Enfance

quelle magnifique autobiographie!!

moi qui ne connaissais pas Nathalie Sarraute et bien voila qui est fait !

L'originalité du dialogue réside dans les locuteurs : elle et son double.

J'ai adoré aussi les allers retours entre Paris , Moscou, Saint -Petersbourg.

Très belle réflexion sur sa vie passée, son enfance et son présent...
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Au bonheur de lire : Les plaisirs de la lec..

Quelle déception que ce petit recueil de textes qui s'annonçait pourtant comme enivrant... On s'attend à un livre nous faisant partager le plaisir de la lecture, des livres, des petites manies et autres tics, et on a en réalité que quelques textes de ce genre, mais surtout des textes évoquant un peu une lecture et surtout le contenu de cette lecture. Ce contenu l'importe peu en soi, mais c'est surtout les sentiments qui s'en dégagent qui rendent la lecture si agréable ou non, ce qui n'a pas toujours été le cas durant celle-ci, loin de là.



On n'est pas loin de penser que ces quelques textes ont été trouvé à la va-vite, certains étant adaptés avec justesse au thème, mais d'autres non, afin de publier ce recueil dans une collection à bas prix afin de "recycler" ces textes pour faire un peu de chiffre...



Dommage, car il avait pourtant un énorme potentiel !!..
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