AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Fargues (338)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Tu verras

Un beau livre sur la relation père-fils, la préadolescence, le jeunisme, le fait de vouloir se fondre dans la masse, la souffrance qui peut en résulter quand on est différent et n'arrive pas à entrer dans un groupe, l'incompréhension des parents...
Commenter  J’apprécie          30
J'étais derrière toi

Un homme raconte à quelqu’un, un ami ? le lecteur ? l'explosion de sa vie de couple. Beau, la trentaine, marié et père depuis longtemps, il part se ressourcer en Italie car son couple bat de l'aile.



Le soir de son arrivée, à la fin d'un dîner au restaurant, le serveur lui porte un bristol avec un numéro de téléphone et une phrase en italien : « J'étais derrière toi ». Commence alors une grande épopée des sentiments…



Par son style original, simple et poétique, l’auteur emporte le lecteur dans un récit à la fois paradoxal et ambigu, enivrant et pertinent.
Commenter  J’apprécie          30
Le roman de l'été

Un livre lu dans le cadre du challenge de Philippe. Je n’avais pas pris le temps de le regarder de plus près, il était dans ma PAL depuis quelques temps. Pour tout vous dire, quelques fois il ne faut pas forcer le destin.



J’ai trouvé ce livre creux. Trois histoires qui sont reliées soit par la parenté soit par le voisinage mais qui ne se rencontrent jamais vraiment; de nombreux sujets évoqués (la politique, le nucléaire, la littérature, l’amour, la famille…) mais sans jamais aller en profondeur.



L’auteur souhaite apparemment témoigner, expliquer ce qu’est notre vie aujourd’hui, très bien, mais bon, c’est comme croiser son voisin au supermarché, plus c’est court mieux c’est ! Là, j’ai eu la sensation de perdre mon temps. Je n’en ressors pas vraiment grand-chose. Bref, vivement mon prochain livre.
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
Commenter  J’apprécie          30
J'étais derrière toi

Banal. D'apparence une histoire banale. Une séparaiton, chacun trompe l'autre, physiquement, spirituellement aussi. Les SMS, les mails, tromperie virtuelle, moderne, facilitée. Confortable même.



Le récit est un peu moins banal. L'on ouvre patiemment d'abord, le sac que le narrateur pose sous notre nez, qu'il déballe ensuite pour mieux nous expliquer les raisons de ses choix. A nous de trier..



La banalité s'envole face au style employé par ce narrateur, un style direct, tutoiement cash. Et l'évidence apparaît. C'est ce mariage, cette unnion qui était virtuelle, au fond. On analyse, on tourne ses paroles dans tous les sens, on les fait résonner en soi, on a l'impression de savoir ce qu'il vit, ou a vécu, on ne sait plus bien le présent du passé. On cherche un sens à tout ça. Oui, on veut comprendre. Car on l'écoute, cet interlocuteur, cet ami, oui, il semblerait que ce soit un ami, vu comme il se confie. Il est là, en face, des fois à côté, mais toujours proche. On se souvient, avec lui.



Il tente de rester objectif. Inutile. Dérisoire même. On s'en fout, de l'objectivité, on n'en veut pas ! Si elle était là, l'histoire n'y serait pas. C'est son coeur qui nous parle, ce sont ses tripes qu'on voit, là, sur la table.. Et j'écoute, presque sans discontinuer. Je suis attentive, à ce qu'il me livre. Je l'entends, cette douleur, qui lui prend au coeur, lorsqu'il découvre l'adultère. Cet étourdissement, le bourdonnement dans les oreilles, et puis les membres qui s'engourdissent, c'est exactement ça : " C'est comme une explosion instantanée dans ton sternum, tout de suite suivie d'une espèce d'onde de choc claire qui t'atteint directement à la racine des cheveux en te laissant exsangue sur son passage, comme une espèce de morphine sourde et fourbe que tu ne peux pas stopper et qu s'installe dans tes veines."



Et là, j'ai compris ce qu'il vivait, mon ami. Pour l'avoir vécu, moi aussi. C'est aussi pour ça que je l'ai écouté. C'est toujours étrange d'entendre son histoire, son ressenti, par quelqu'un d'autre. Sa douleur est venue se congner aux endroits qu'elle a marqué, il y a quelques mois, quelques années.



Non. Ce n'est pas mon histoire.
Lien : http://www.listesratures.fr/..
Commenter  J’apprécie          30
La ligne de courtoisie

Le narrateur, un quadragénaire écrivain qui n’a rien écrit depuis belle lurette décide de partir s’installer en Inde. Il invite à un dernier repas ses deux enfants ( il est divorcé) , son frère, sa voisine avec qui il a couché de temps en temps. Après un ultime au revoir à ses parents, il s’envole pour Pondichéry.



En manque d’inspiration et lassé de tourner en rond, le narrateur prend le taureau par les cornes. Partir loin ! A son repas de départ, chacun cherche un sujet de conversation pour combler l’ennui régnant. On prendrait presque pitié pour cet homme qui a récuré son appartement de fond en comble avant de rendre les clés.



La suite sur :

http://fibromaman.blogspot.fr/2012/03/nicolas-fargues-la-ligne-de-coutoisie.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          30
Tu verras

Il se dégage indubitablement quelque chose de fort de ce livre.





Et puis il faut avouer que la plume de Nicolas Fargues facilite grandement les choses ! Faire ressentir ce qu’on ne pourrait ressentir habituellement, c’est peut-être aussi ça un bon auteur. Les mots sonnent juste, le traitement de la perte de l’enfant est traité sans clichés.



L’écriture se laisse aller, divague, se perd au rythme des pensées du père. Les répétitions sur les même choses reviennent encore et encore comme une chanson qu’on n’arrive pas à se sortir de la tête. Mais ça reste heureusement facile à suivre.



Pourtant, je ne suis pas émerveillé, et je ne sais pas si je m’en souviendrai après quelques futures lectures. Un peu comme J’étais derrière toi que j’avais adoré mais dont je peine à me souvenir de l’histoire.



Ce père trop intransigeant, conservateur, vieux-jeu, « bonnet de nuit » de son propre aveu qui ne fait presque que regretter son attitude trop conservatrice, vieux-jeu vis-à-vis de son fils. Ce père, en dehors de son chagrin, m’a ennuyé. Sachant qu’il est celui qui raconte l’histoire, c’est un petit peu gênant.



C’est vraiment une impression bizarre ; J’ai pourtant été… conquis par l’ambiance générale, par le thème, par le style. J’ai « compris » la détresse de ce père qui enterre son fils. Mais ce sont de petites choses qui ont en quelque sorte parasité la lecture.



La suite sur mon blog
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          30
Tu verras

« Mais plus tard, quand tu seras grand, lorsque tu entendras le nom de Turner, eh bien tu te souviendras de ce tableau et tu me remercieras de t’avoir amené ici, tu verras. »



« Les femmes, Clément, tu verras, c’est Fuis-moi je te suis. »



« Moi je m’en fous, c’est de ton avenir qu’il s’agit, pas du mien. » Clément ne verra rien du tout, il n’aura pas d’avenir puisqu’il est mort brutalement à 12 ans.





Nicolas Fargues a une plume. Une vraie. Il décrit avec justesse, sans trop en faire, un père à la dérive qui vient de perdre son fils et se repasse le film de sa vie avec lui, surtout les moments où il a été pathétique, où il lui a fait du mal, où il ne le comprenait pas, où il le rabaissait, les moments où il était un père minable, un père autoritaire n’acceptant aucun débordement de ce fils qui commençait à entrer dans l’adolescence. Nicolas Fargues a l’art de nous divertir avec du quotidien, sans nous ennuyer, avec une pointe de cynisme, et un regard acéré sur le monde qui nous entoure.





Le narrateur répète inlassablement que Clément portait un jean qui lui descendait jusqu’au bas des fesses… cette remarque revient comme un leitmotiv, comme une marque de sa culpabilité. Il le lui a reproché des centaines de fois mais aujourd’hui, ce qu’il souhaiterait c’est voir entrer son fils avec ce foutu jean.



Troublant, fort, puissant… est-ce que quelqu’un qui n’a pas d’enfant peut comprendre le personnage principal de ce roman ? A chaque page, je me disais « oui, c’est ça, c’est exactement ça ». Je lance la question à des lecteurs sans enfants, à des jeunes lecteurs d’une vingtaine d’années.



La suite sur mon blog.
Lien : http://krol-franca.over-blog..
Commenter  J’apprécie          30
J'étais derrière toi

"C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre."



Quand j'ai commencé à lire les premières lignes de ce livre, je savais que je me lançais en terrain inconnu. Je ne connaissais pas l'auteur, je n'avais jamais entendu parler de ses romans. C'est donc pour une mauvaise raison que j'ai voulu commencé J'étais derrière toi : le titre avait titillé mon côté un peu fleur bleue. Je me suis dit qu'en vacances, je pouvais bien me permettre de lire une bluette.

Et là... stupeur !

Il y a certes une belle rencontre, au demeurant assez improbable mais toute mimi : elle l'aperçoit au restaurant, elle le trouve charmant, lui ne l'a pas remarquée mais, via le serveur, elle lui laisse un petit mot "Ero dietro di te" (faites un effort pour traduire) avec son numéro de téléphone. Lui est très flatté, finit par l'appeler, lui donne rendez-vous ; elle lui plaît aussi, ils s'embrassent (je vous passe les détails) et ils vont vite tomber amoureux l'un de l'autre. Pas de suspense.

Mais là, je n'ai résumé qu'un dixième du roman. Pour le reste, il faut s'accrocher. Car lui, il est marié. Lui, il se fait tabasser. Par sa femme. À coups de fils électriques. Lui, il ne dit rien. Parce qu'il est lâche. Parce qu'il se dit que s'il se fait tabasser, c'est parce qu'il l'a mérité. Et nous voilà dans une situation complètement sado-masochiste qui transforme cette bluette en contre-bluette.

Ce roman est donc... surprenant. Le style est assez agréable, très oral ; le narrateur raconte sa vie à un ami, l'interpelle à plusieurs reprises, s'interroge, se remet en question. Heureusement !

Commenter  J’apprécie          30
Tu verras

Clément, 12 ans, est mort, écrasé par un métro. Son père se remémore leur histoire commune, si courte : son intolérance pour les choix de son fils, ses remarques sur son travail à l'école, sur sa façon de s'habiller, sur ses goûts musicaux, il se rappelle son manque de souplesse, d'écoute à l'égard de ce fils, qu'il aimait si mal... Un bilan sans concessions d'une paternité globalement ratée et une histoire de deuil impossible. Beau roman, mais une fin qui laisse un peu sur sa faim...
Commenter  J’apprécie          20
Je ne suis pas une héroïne

Nicolas Fargues se met dans la peau de Géralde, une femme de trente ans, diplômée en lettres, enchaînant les travaux en intérim, toujours à la recherche du grand amour malgré ses nombreux échecs sentimentaux. Sur un coup de tête, elle décide de partir en Nouvelle-Zélande rejoindre son dernier amant, Pierce, qu’elle connaît très mal. Son séjour aux Antipodes sera jalonné de surprises…

Un roman, à la fois léger et dans l’air du temps, mais pas aussi superficiel que cela, tant il traite de sujets majeurs tels que le racisme et l’amour.

L’intérêt principal du livre réside dans le fait que Géralde est française d’origine camerounaise. Elle ressent tous les évènements qui lui arrive avec une sensibilité particulière, subit et analyse le racisme ordinaire.

Un homme blanc (Nicolas Fargue) est-il légitime à parler pour une femme noire ? question controversée à laquelle je n’ai pas de réponse. Une chose est sûre : Nicolas Fargue a une très belle plume, son roman est drôle, surprenant, malin.

Commenter  J’apprécie          20
Au pays du p'tit

Lu sans déplaisir avec même parfois quelques sourires. Pourtant, c'est vain. Un sujet qui se tourne en rond, qui ne fait pas beaucoup réfléchir. Certes, je ne suis pas Français, je n'habite pas en France, donc ne suis pas directement concerné par les diatribes, les croche-pattes de l'auteur.

On peut effectivement mettre en lien avec les écrits de Houellebecq, mais ce texte-ci fait moins mal, il est moins percutant ou moins acide. Son personnage principal n'est peut-être pas aussi insupportable, invivable ou looser désespéré que ceux de Houellebecq. Ce Ruyssen s'en sort pas si mal, en fait.

Constater, à peu près, et puis...
Commenter  J’apprécie          20
Tu verras

Nicolas Fargues est doué d'une écriture puissante et sans concession. Il donne ici libre cours à l'expression tragique d'un père, le narrateur, qui est confronté à la mort soudaine de son fils de 12 ans. L'intérêt de son roman, outre son langage brut, authentique, réside dans le retour effectué par son protagoniste sur les années passées avec son fils. C'est un peu à son "auto procès" que l'on assiste. Rétrospectivement, il porte sur son attitude paternelle un regard critique, plein de reproches. La mort fait apparaître toute l'absurdité et la vanité des injonctions de "vieux con" à un adolescent qui demandait plus de compassion. En tant que parent, on ne peut qu'être touché par la familiarité de ces années difficiles où la personnalité de son enfant commence à s'affirmer. Le roman de Nicolas Fargues fait écho à du vécu. Il pose la question du comportement paternel idéal, ni trop autoritaire ni protecteur, voire castrateur, ni trop laxiste. Ces années d'adolescence doivent-elles fatalement se vivre dans la douleur, le conflit et la tension? Si le sujet est intéressant et très actuel, il est toutefois permis d'interroger le registre hautement pathétique qu'a choisi l'auteur. Peut-être aurait-il gagné à traiter son histoire avec plus de légèreté...
Commenter  J’apprécie          20
J'étais derrière toi

J’ai beaucoup aimé le fait que le narrateur nous interpelle directement et nous tutoie comme si on était de vieux amis. Malgré l’histoire plutôt triste, le ton est accrocheur.



Malheureusement, c’est tout ce que j’ai trouvé de positif à ce roman. En fait, J’étais derrière toi est un monologue de 230 pages sans aucun chapitre, d’un seul bloc où il n’est question que de lamentations sans fin. Les phrases à rallonge sont entrecoupées de digressions qui nous éloignent du sujet et le rythme est tel que j’ai eu l’impression de lire en apnée.



Au final, je sors de cette lecture comme anesthésiée et même plus intéressée de savoir comment ce roman se termine, tant il tourne en boucles sur les mêmes thèmes.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
Commenter  J’apprécie          20
J'étais derrière toi

Quatrième livre lu durant ce confinement... Je pourrais l'élire "LE livre du confinement pour personne seule". Je m'explique : l'auteur s'adresse à nous sur le ton de la conversation. C'est un long monologue de 230 pages où Nicolas Fargues nous parle d'amour ou plutôt de ses amours plus ou moins gaies. C'est une lecture fluide où je me suis laissée bercer par ses émotions, tranquille. Agacée par moment, pleine de compassion à d'autres. Une banale histoire de séparation qui prend sa force dans une banale histoire de rencontre...
Commenter  J’apprécie          20
Tu verras

Divorce, familles décomposés, égoïsme, multiculturalisme, Afrique, sont les thèmes de "tu verra" un titre qui sonne comme un avertissement, une menace.

Nicolas Fargues signe un roman noir, très triste, dans lequel il est très facile de s'identifier. Un personnage de père tout de suite attachant victime de ce qu'il peut arrivé de pire à un père. On suit avec attention ses errances, ses culpabilisations, ses questionnement. Un roman psychologique suffisamment court pour éviter toute fausses notes. Une réussite mais disons le encore, très triste. 
Commenter  J’apprécie          20
Beau rôle

Je suis un peu déçue de ce roman que l' on m' avait vivement conseillé. Un peu donneur de leçon. Rien de nouveau en ce qui concerne le racisme. Un arrière goût d' avoir perdu mon temps. un je ne sais quoi d'amertume.

Peut être intéressant pour les très jeunes prétentieux....
Commenter  J’apprécie          20
Je ne suis pas une héroïne

Premier livre de cet auteur. La première moitié du livre est tres bonne, on est pris dans la vie de cette jeune fille très rapidement ,Fargues nous décris la fille parfaite , envoûtante devant tant d'intelligence de modernisme et d'a propos.

Puis le rythme retombe gentillement sans pour autant enlever de la qualité à l'histoire, mais elle devient plus banale et la fin un peu prévisible.

Ce livre pose malgré tout la question ,Tres polémique en ce moment aux USA ,donc bientôt chez nous, de l'appropriation culturel.

Un peu mal à l'aise par rapport à cela.L'auteur usant TROP de généralité et de raccourcis pour certains cas. Dommage.
Commenter  J’apprécie          20
La ligne de courtoisie

un homme toujours bien élevé et n'osant pas dire tout haut se qu'il pense jusqu'au point de non retour Ce livre a était très decevant.
Commenter  J’apprécie          20
Attache le coeur

savoureuses chroniques qui me replongent 50 ans en arrière quand j'étais ado dans ce pays fabuleux du Cameroun .
Commenter  J’apprécie          20
Attache le coeur

Nicolas Fargues joue avec les clichés qui lient la France et l’Afrique.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Fargues (2354)Voir plus

Quiz Voir plus

Louis-Ferdinand Céline ou Charles Bukowski

Au Sud de nulle part ?

Louis-Ferdinand Céline
Charles Bukowski

10 questions
49 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}