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Critiques de Nicolas Leclerc (341)
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La bête en cage

Nicolas Leclerc avec ce deuxième livre nous entraîne dans une histoire de trafic de stupéfiants.

Même si cela peut être tentant ce n’est pas une bonne idée de fréquenter ce milieu et Samuel avec son oncle va en comprendre les raisons !

Pas si paisible le Jura…
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La bête en cage

Tout commence par un accident de voiture dans les montagnes qui contenait de la drogue mais qui a disparu. Je vous laisse découvrir la suite …



C’est un livre bien écrit avec une histoire très sombre et des personnages à la fois borderline avec une part d’ombre qui n’augure rien de bon. L’auteur a bien su mener son histoire jusqu’au dénouement final. Dans ce livre, la manipulation est partout. La cruauté et la trahison se voient dans les meurtres et à travers tous les personnages. Tous les personnages veulent se sortir d’une situation qui leur semble précaire voire même très dangereuse pour eux mais ils y laissent tous des plumes. Les méchants ont vraiment des gueules patibulaires ou de l’emploi que l’on peut très bien imaginer grâce aux descriptions très bien réussies de l’auteur. Le lien entre les chaque personnage est également bien trouvé par l’auteur. Le lieu de l’histoire est tout à fait approprié avec la froideur et l’horreur de la situation que peuvent vivre les personnages. On passe avant tout un très bon moment de lecture car au fil des pages la tension monte crescendo.



Je conseillerai ce livre à un public adulte amateur de polars et aimant les ambiances tendues.
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La bête en cage

Pour sauvegarder sa ferme, Samuel a emprunté de l’argent à son oncle, Claude, un notable, chef d’entreprise et conseiller municipal. Les modalités de remboursement vont à l’encontre de ses convictions, mais il n’a pas le choix : il doit participer au trafic familial qui consiste à convoyer de grosses quantités de cocaïne, entre la Suisse et la France.





Le soir d’une grosse livraison, son cousin ne se présente pas chez lui, comme convenu. Lorsque son oncle et lui découvrent la voiture au fond d’un ravin, Simon est mort et la marchandise a disparu. Pour Claude, s’ajoute au chagrin d’avoir perdu son fils, la peur des répercussions : la drogue appartient à un puissant réseau kosovar. 105 kilos de cocaïne envolés représentent plusieurs millions d’euros.





Chloé, quant à elle, est toxicomane. Elle cumule les missions d’intérim, pour payer ses doses. Elle ne conserve aucun emploi et tente de survivre, en volant des objets, qu’elle revend sur des sites d’annonces. Après son dernier larcin, elle reçoit des photos la montrant, avec sa dernière prise : des tricycles d’enfants. Victime de chantage, elle comprend que malgré les risques, l’offre est alléchante : écouler de grosses quantités de drogue, en gardant une grosse commission pour elle. A-t-elle les épaules pour réaliser un aussi gros coup ? Pour cela, il faut les bons contacts et agir en toute discrétion.





Qui a tué Simon ? Où est la cocaïne ?





Construit comme un film, le scénario est implacable, les faits s’enchaînent, avec des retours en arrière : les heures sont indiquées, en début de chapitre, et elles sont d’une grande importance. Nous suivons plusieurs personnages qui souffrent de difficultés financières. L’envie de sortir des fins de mois difficiles les mène dans un engrenage dangereux. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour changer de vie ? Hélas, ils n’ont pas conscience qu’ils pénètrent un milieu dangereux, dont ils ne possèdent pas les codes. Cependant, j’ai trouvé que certains novices maîtrisaient un peu trop bien la situation pour que cela soit complètement crédible. Je suis passée outre, car le suspense m’a tenue en haleine, jusqu’à ce que je pense que cela allait trop loin. Je m’explique : pendant les 2/3 du livre, j’ai aimé que les rebondissements s’enchaînent, qu’un élément redistribue les rôles, mais il est arrivé un moment où j’ai trouvé que c’était trop, que ça diluait l’effet de surprise et l’intérêt, puisqu’il y avait une escalade. Et alors que j’avais le même engouement que pour le premier livre de Nicolas Leclerc, Le manteau de neige, mon enthousiasme a perdu en intensité.





En ce qui concerne les personnages, j’ai, particulièrement, apprécié les « gentils », ceux qui sont embarqués dans cette sordide affaire, parce qu’ils pensent que c’est la seule porte de sortie des soucis financiers. Ils sont au pied du mur et ils ont la sensation que c’est leur seul espoir. Samuel est celui qui m’a le plus touchée. Son histoire m’a attristée et émue, car elle montre qu’il est un homme bon. Sans un terrible accident de la vie, il n’aurait pas été délinquant. Jusqu’à la fin, il montre une générosité de cœur.





Conclusion





J’ai beaucoup aimé Une bête en cage, même si je regrette que mon intérêt se soit émoussé, sur la fin, en raison de l’accumulation des scènes de violence qui m’ont donné une sensation de « trop ». J’ai eu un sentiment de frustration : j’ai tellement adoré une grande partie du livre, que j’aurais aimé que mon plaisir soit linéaire.





Je remercie sincèrement BePolar et les Éditions Seuil pour ce service presse.
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La bête en cage

Un bon polar, agréable à lire, qui mise beaucoup sur l'action et son côté cinématographique. Pour ma part, je déplore simplement que les personnages n'aient pas été plus développés ce qui aurait permis que je m'y attache plus. Cela aurait aussi sans doute évité que je les confonde par moment. Neanmoins, cela reste un bon voire très bon roman (7,5 donc).
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La bête en cage

Samuel agriculteur dans le Jura, ne s'en sort plus financièrement ; il est aidé par son oncle et son cousin qui font du trafic de stupéfiant pour le compte de Kosovars.

Mais un jour la voiture du cousin est perdue avec toute la cargaison.

ça va faire mal ...

Un polar mené à tambour battant avec une galerie de personnages tous plus pommés les uns que les autres.

le livre se lit en un clin d'oeil. un auteur que je vais suivre rapidement

Surement un excellent scénario pour un film
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Le manteau de neige

Accompagné de son chien, son fusil dans le creux du cou, le vieil homme rentre chez lui tranquillement et s'apprête à préparer le lièvre qu'il a chassé. Derrière lui, une ombre tapie. Alors qu'il s'affaire au-dessus de l'évier, celle-ci se lève, s'approche de lui et l'assaille de plusieurs coups de couteau...

Katia est, depuis sa plus tendre enfance, haptophobe, une maladie diagnostiquée quatre ans auparavant. Soulagée de pouvoir mettre des mots sur ce mal qui la ronge. Une situation parfois difficile à supporter pour ses parents, malgré toutes les tentatives pour l'aider. En ce jour froid, toute la famille se rend dans le village perdu dans les montagnes pour assister à l'enterrement du père d'Alexandre, tué sauvagement par sa femme, pourtant dans un état catatonique depuis 20 ans. Il est bien en peine de pouvoir aider en quoi que ce soit la police locale puisque cela fait des décennies qu'il n'a pas revu ses parents, notamment son père qu'il détestait. En se rendant dans la ferme familiale du Haut-Lac, un étrange sentiment s'empare aussitôt de Katia, la faisant frissonner. Soudain, des visions lui apparaissent, notamment la silhouette de son grand-père, des couleurs ondulantes, la laissant dans un état second. L'haptophobie aurait-elle pris une nouvelle forme ? Ou est-ce dû à ces lieux empreints de mystères et de secrets ?



Orné de fantastique, de violence, de mystère, de secrets, ce manteau de neige nous glace dès les premières pages en nous faisant assister au meurtre sordide du grand-père de Katia par sa propre femme. Aussitôt envoyée à l'hôpital psychiatrique, elle ne sortira pourtant quasiment pas de son mutisme, laissant sa famille dans une incompréhension totale, surtout son fils, Alexandre, et Katia qui, dès lors, sera soumise à d'étranges visions. Qui est cette femme rousse qui vient la hanter et celui qu'elle surnomme l'Ogre ? Nicolas Leclerc signe, avec Le manteau de neige, un premier roman glaçant et angoissant. L'ambiance, oppressante et de plus en plus tendue, les décors enneigés, les personnages très fouillés, que ce soit Katia, son père ou son grand-père, l'écriture, descriptive et dense, le mélange des genres (thriller, surnaturel, psychologie...) font de ce manteau de neige un premier roman particulièrement maîtrisé. Un auteur à suivre, assurément...
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Le manteau de neige

Parfois ne pas lire les résumés a du bon. Allez savoir pourquoi mais je m’étais imaginée une sorte de thriller haletant limite huis clos, de quoi m’enjailler toute seule. Et en fait pas du tout ! Je peux même vous dire que je suis un peu sortie de ma zone de confort et que j’ai complètement adoré ce livre ! C’est d’ailleurs un véritable coup de coeur que j’ai eu pour cette intrigue où il est difficile de s’arrêter une fois commencé.



Je vous parle aujourd’hui de Le manteau de neige de Nicolas Leclerc paru aux éditions du Seuil.



Pour moi, ce livre je le qualifie comme un thriller horrifique paranormal. Oui juste ça haha. Si ça peut déconcerter au début (surtout si comme moi vous ne lisez pas les quatrièmes de couverture), je me suis vite laissée prendre au jeu de ce mystère qui entoure Katia, déjà bien éprouvée par sa vie d’ado.



Ca démarre fort dès le début et ensuite c’est un enchaînement de rebondissements et de frayeur qui vous attend tout du long. Moi qui ai souvent du mal quand le paranormal intervient dans le thriller, j’ai trouvé ici qu’il desservait complètement l’histoire et permettait ainsi d’apporter du sens à ce qui de premier abord n’en possède pas du tout.



J’aurais pu croire que ça ferait des situations rocambolesques en mode « mais c’est quoi ce bordel ?!! » et en fait pas du tout. Ca s’imbrique assez bien, je n’ai pas eu la sensation que ça tombe comme un cheveu sur la soupe et surtout ça entraîne une atmosphère ô combien pesante au sein de la famille de Katia.



Ce thriller, il amène un stress permanent. Je n’ai jamais été autant sur le qui-vive à me prendre la tête, à me demander ce qui allait se passer à la page suivante et à ne pas lire la nuit ! Ah la flippette que je suis a été servi niveau ascenseur émotionnelle de la peur et de l’angoisse.



De plus, les conditions météos ne font que renforcer cette senstion oppressante, le sentiment que quelque chose va arriver et que ce qui va en découler ne sera pas forcément de bon augure. Et ce changement de climat va évoluer tout du long en se calquant à la perfection aux péripéties que vont vivre nos protagonistes.



D’ailleurs parlons du protagoniste principal, Katia. J’ai adoré ce personnage et son évolution. On apprend dès le début qu’elle est haptophobe (maladie qui empêche tout contact avec les autres) et que sa vie se résumé à peu près à l’enfer sur terre (à peu près hein !). Alors ajoutez à cela ses communications avec le fantôme et vous voilà avec quelqu’un qui ne sait plus très bien qui elle est et si elle est vraiment saine d’esprit.



Pourtant, on va la voir évoluer, on va la voir prendre des décisions avec des conséquences parfois assez désastreuses et surtout on va la voir reprendre sa vie en mains petit à petit. Parce que pour combattre ses démons intérieurs ne faut-il pas se battre contre soi-même aussi ? J’ai beaucoup aimé l’approche du personnage et de sa maladie et comment elle intervient dans l’intrigue.



Ca m’a pas mal touchée et j’ai développé une certaine empathie envers elle. Là où elle pourrait agacer à certains moments on finit surtout par comprendre le pourquoi du comment. C’est un véritable coup de coeur pour moi !



En bref,



Un coup de coeur ! Grâce aux personnages, grâce à l’intrigue mais surtout grâce à l’écriture fluide et immersive de l’auteur. J’ai eu la sensation d’être plongée dans un film où les rebondissements et les révélations sont placés au bon moment pour continuer d’éveiller la curiosité du lecteur. Curieuse je l’ai été assurément ! Je me suis laissée prendre dans les filets et jusqu’à la fin j’ai gobé chaque mot de chaque page.



Un livre à mettre dans la plus grande majorité des bibliothèques, et à lire surtout !
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Le manteau de neige

J'ai commencé ce livre par pur hasard, sans lire le résumé ni les commentaires, comme j'aime le faire.

Après un début ou j'ai eut peur de ne pas aimé, j'ai été happé dans cette histoire de paranormal.

C'est pas le genre d'histoire que je lis habituellement mais là, je l'ai dévoré rapidement.

Histoire familiale que la jeune Katia va devoir subir avant d'apprendre à le surmonter.

Famille meurtrière et meurtrie avec un passé ensanglanté, de père en fils, alors quand Katia se retrouve mêler à ça, suite à l'enterrement de son grand père, pas facile de faire la part des choses entre réelles et irréelles.

Ado mal dans sa peau, avec une pathologie lourde, car elle est haptophobe depuis ses 3 ans, donc rejetée par ses camarades car la différence à toujours fait peur aux autres et que la méchanceté est toujours plus facile que la compréhension de l'autre.

Malgré ça, son Papa est présent et l'écoute et sa Maman au début sceptique, se battra jusqu'au bout.

Quand le passé tape à la porte, il vaut mieux être bien entouré pour lui ouvrir.

Auteur à suivre pour moi.
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Le manteau de neige

Ma première critique...Je suis jurassien...J'y ai cru aussi longtemps que j'ai pu... L'histoire pourquoi pas, pas forcément mauvaise. Mais le style ! Mais la fin ! Quelle lourdeur, quelle convenance. Les expressions qu'on sent venir des le paragraphe d'avant. Et quel triste Besancon...Hugo, Mallarmé, les frères Lumiere, Nicolas de Granvelle, Annegarn, Colette etc...ou êtes vous ?

Déception immense et complet désaccord avec les notes précédentes.

Lisez Yves Ravey, Pierric Bailly pour vous réconcilier avec la Franche Comté...
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Le manteau de neige

Je me suis lancé dans la lecture de ce livre les yeux fermés, suite à la Bête en cage, le second roman de Nicolas Leclerc. Je m’imaginais retrouver dans le Manteau de neige, son premier livre, la même ambiance de polar jurassien.

Erreur…

Du roman policier réaliste, je suis passé à une histoire de médium et de fantômes. Pas une de ces histoires plan-plan ou second degré. Non…

Une histoire de possession, d’êtres de l’au-delà, de tragédie. Le tout planté dans la neige d’une ferme d’altitude du Jura, avec l’Ancien tailladé un jour par sa femme neurasthénique depuis des dizaines d’années. Un réveil brutal suivi d’un nouveau départ dans le monde du néant pour la vieille femme et le début du combat de Katia, haptophobe (je vous laisse chercher dans le dictionnaire), qui se découvre hantée par la présence horrifique dans l’ombre de ce grand-père.

Oui, c’est du Stephen King jurassien, mesdames, messieurs. Du lourd.

J’ai moyennement adhéré au début, puis, petit à petit, la tragédie familiale avançant, la lecture s’est faite plus hâtive. Où allions nous ? Le final est oppressant et… brillant.

Nicolas Leclerc m’a de nouveau convaincu.

En bonus, le choix musical de l’écrivain : du Christopher Young, un compositeur de musique de film sympathique en diable, mais grand spécialiste du film d’horreur et des ambiances gothiques. Tout à fait dans l'esprit de ce livre...

Bienvenu dans le Jura de Nicolas Leclerc...
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Le manteau de neige

Génial!!
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Le manteau de neige

Je découvre cet auteur et je ne m’arrêterai pas à ce livre ! J’ai été prise dans l’histoire dès les premières pages grâce à l’intrigue et à l’écriture.

On est sur une histoire de famille bien atypique. Le surnaturel est présent tout au long du livre et, même si ce n’est pas un genre que j’aime habituellement, j’ai beaucoup aimé dans cette histoire car ça ajoutait un côté frissonnant ! Et le dénouement fait froid dans le dos !

Une chouette découverte que je vous conseille.
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Le manteau de neige



Une belle couverture pour ce premier roman paru au "Seuil".

C'est un roman qui allie surnaturel (fantômes) et horreur. Je ne doute pas de l'admiration que doit porter cet auteur quadragénaire à la littérature de Stephen King en particulier.

Une adolescente, Katia, est la proie d'une maladie psychologique rare, et de psy en psy ,sa mère va essayer de la guérir. Tout cela passe par des épisodes paranormaux émaillés de violences jusqu'à un final dantesque. Tout cela se passe dans un Jura enneigé.

Ames sensibles s'abstenir, mais pour les adeptes du genre un bonheur de lecture. Merci aux Eds du Seuil et à Amazon pour leur confiance.
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Le manteau de neige

Le manteau de neige est le premier roman de Nicolas Leclerc et je dois dire qu’il a mis la barre assez haute. Je l’ai lu dans le cadre du Prix du Meilleur Polar 2022 des éditions Points.



L’histoire raconte celle de Katia qui souffre d’haptophobie, une maladie assez difficile ou l’on craint le contact physique. Une situation assez difficile pour Katia ainsi que sa famille, mais ils essayent de faire au mieux pour leur fille !

Et comme si cela n’était pas déjà assez, son grand-père qui vit assez isolé dans une ferme dans le Jura et dont elle n’a plus de contacts depuis ses 3 ans. Il va être assassiné sauvagement par sa grand-mère, qui catatonique, va sortir de son état pour commettre cet acte sanglant ! Pourquoi est-ce arrivé ? Qu’a pu bien pousser sa grand-mère à faire ça ? Pourquoi après cela l’état de Katia va-t-il se dégrader ?



Comme je l’ai dit plus haut on a ici un premier roman qui est vraiment pas mal.

J’ai beaucoup aimé l’histoire, que je n’avais pas encore pu lire dans d’autres livres, mais il faut dire que je ne suis en générale pas très attirée par les sujets qui abordent les médiums ou les fantômes. Mais ici l’auteur a su éveiller ma curiosité et m’a embarqué dans une histoire que j’ai finalement appréciée !

J’ai juste trouvé dommage de ne pas m’être plus attachée au personnage de Katia, mais bon je pense que c’est dû à sa maladie.



En conclusion, ce fût une belle surprise et j’ai passé un très bon moment avec ce thriller paranormal. Un roman de circonstance qui se lit au chaud, pendant que les personnages se les gèlent dans le Jura enneigé !

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Le manteau de neige

Après le veilleur du lac, j'ai eu très envie de découvrir les débuts de cet auteur jurassien. Avec le manteau de neige, frissons garantis !



Il y a quelque chose de fort chez cet auteur qui nous embarque dans son univers sans un souffle de répit. Ferme reculée, ambiance pesante, souffle glacé, on croirait être plongé dans un roman de Stephen King !



Katia est haptophobe : elle ne supporte pas que les autres la touche. Mais un matin, un drame survient. Sa grand-mère tue son grand-père dans leur ferme, et se replonge dans l'état végétatif dans lequel elle n'a pas émergée depuis plus de trente ans. Consternation de la famille, et un défi encore pour Katia qui doit aller à l'enterrement de ce grand-père qu'elle ne connaît pas. Sans comprendre ce qui lui arrive, elle va ensuite être prise d'hallucinations et d'apparitions en tout genre. Schizophrénie ou possession ? Le doute s'installe... la peur aussi.



Glaçant du début à la fin. Impossible de le lâcher avant la dernière ligne.

Insomnie en perspective (pour le finir mais aussi d'effroi !!)

Avis aux amateurs !
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Le manteau de neige

☻Jura, les fantômes sortent du bois ☻

*

Encore un thriller qui va faire parler de lui. Un primo-roman par un auteur venu du froid...euh non, du Jura :) Une région que j'affectionne particulièrement avec des ambiances et des traditions qui rappellent la Scandinavie. Ses forêts sombres, la rudesse des habitants mais néanmoins accueillants, ce grand silence dès la nuit tombée sur ces montagnes enneigées. Ah que de souvenirs chéris.

Mais qu'en est-il ici dans cette histoire aux allures fantomatiques et ténébreuses? Nul doute que la curiosité vous titille. Un sujet original - le paranormal - est habituellement loin de mes genres favoris. Et pourtant, si vous saviez comme j'ai apprécié cette lecture !

*

Je rajouterais même que c'est un réel page-turner. Une fois la machine lancée, rien ne peut nous dissuader de poser le livre !

Des disparitions, des phénomènes inexpliqués voire carrément impossibles à décrypter pour un cerveau cartésien, des secrets terribles, des apparitions de spectres, une occulte affaire non résolue. Brrr, ça promet du glauque, du sordide, du sensationnel.

Eh non, ça passe tout seul. Une intrigue bien menée, sans temps mort, des rebondissements tout à fait appropriés.

Une plume simple, franche et trempée dans une encre de nature writing.

Et des émotions toujours à fleur de peau.

*

Tout un cocktail explosif qui tient le lecteur en haleine (je vous parie mon billet que vous aussi vous serez conquis, chers fans de thriller "toujours en quête de sensations fortes")

*

Je souhaite une belle réussite à Nicolas Leclerc, continuez à nous emmener dans les méandres de l'esprit humain torturé et dans les forêts du Jura, terre de légendes surnaturelles.

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Le manteau de neige

Envie d'une lecture de saison à dévorer au coin du feu?

Dans la catégorie thriller hanté, le roman de Nicolas Leclerc est une vraie réussite. Non seulement j’ai été absolument happée dans cette histoire de chasse aux fantômes familiaux mais j’ai tellement adoré l’évocation du Haut-Doubs, cette terre reculée et austère où j’ai vécu pendant près de 10 ans. De Besançon à Pontarlier, des hauts plateaux enneigés du Jura jusqu’à la frontière suisse, Leclerc restitue avec une justesse délicieuse l’ambiance feutrée et périlleuse des routes enneigées, le vertige des terres balayées par la bise, l’horizon infini des paysages blanchis par la neige, et les fermes reculées et figées dans le passé.

Dans cet univers glacial, Leclerc déploie une histoire de famille qui m’a bien fait frissonner, autour de la jeune Katia, qui souffre d’une maladie pas commune : elle est haptophobe, phobique du contact physique en d’autres termes. Avec l’aide plus ou moins efficace de ses parents, elle tente de mener une vie normale malgré ce trouble qui l’isole fatalement. L’histoire commence le jour du meurtre sanglant de son grand-père dans des circonstances très mystérieuses : sa grand-mère qui vit dans un état catatonique depuis des années, est soudain sortie de son immobilité pour égorger son mari. Alors que la famille de Katia retourne sur les lieux du crime, dans la ferme familiale isolée au milieu des sapins du Haut-Doubs, le passé et ses fantômes se manifestent de manière brutale et font basculer le destin de Katia et de ses parents.

Je ne suis pas forcément férue de récits de médium(sauf quand c’est Patricia Arquette qui joue la « Médium » 😉), de fantôme vengeur, d’esprits ou de possession , mais je dois dire que Nicolas Leclerc maîtrise son propos et que je me suis laissée convaincre par ce premier roman, page-turner addictif et horrifique à souhait. Une très belle découverte que je conseille à tous les amateurs de sensations fortes...et du Haut-Doubs !



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Le manteau de neige

Comment vous parler de cette histoire sans la déflorer ? Un polar, pas tout à fait. Un thriller, aussi. Du fantastique ? Un peu, pas mal même. Alors bien sûr, ça ne va pas plaire aux puristes du polar noir ce mélange. Mais on s'en fiche, parce que ça marche ! Nicolas Leclerc s'est nourri des meilleurs, on pense au Maître, LE Maître, Stephen King, et puis à Kubrick et Brian de Palma. Je vous explique.



Tout d'bord, un prologue. un vieil homme revient de la chasse vers sa ferme d'alpage du Jura. Il vit seul avec sa femme Louise, 88 ans, catatonique, immobile et muette, "absente" depuis des dizaines d'années. Il s'en occupe comme il peut. Et puis, alors qu'il se repose, Louise tout à coup se lève, prend un couteau et sans hésiter l'égorge.



Plus tard, à l'enterrement, nous faisons connaissance avec Katia, 16 ans, leur petite-fille. Elle vit avec ses parents Laura et Alexandre, elle ne connaissait pas ses grands-parents. Elle va au lycée avec son amie Elodie, et pour tous là-bas elle est "la folle". Parce que Katia a un gros problème, elle est haptophobe. Elle ne peut toucher personne, ni être touchée. Ca la panique, la révulse, elle en est malade. Et puis, depuis cet enterrement, Katia a des visions. Une femme rousse qui semble la suivre, un "ogre" sombre et menaçant qui lui parle dans sa tête, des corps nus et suppliciés, des flammes qui dévorent une maison.. Schizophrénie ? Ou autre chose ? C'est plus que ça et c'est effrayant. Katia essaiera une médium, un hypnothérapeute, un séjour à l'hôpital pour comprendre ce qui lui arrive. D'où vient cette phobie ? Qui sont ces ombres qui lui apparaissent ? Que se passe-t-il dans sa tête ? Que signifient ces images de tortures ?



La réponse est terrible, le danger certain. Des meurtres en série, des disparitions inexpliquées, des hallucinations.. et sa mère qui ne la croit pas, et son père coincé entre sa fille qu'il ne sait comment aider et sa femme qui en souffre. Katia est une ado perturbée, parfois très violente, mais qui au fond d'elle-même veut comprendre. Alors il y a une enquête, des enquêtes. Celle de Laura, la mère. Celle des gendarmes. Celle de Katia qui fouille son passé familial et son enfance. Jusqu'à cette fin, dans le froid et la neige.. Ce manteau de neige qui recouvre des horreurs. Au delà du temps qui est passé.



Une fin cinématographique, violente et tragique. Katia est comme la Carrie de Brian de Palma, forte et fragile, déterminée. Comme dans Shining, il y a la neige et le froid mortel, et les dangers du passé. Nicolas Leclerc y a mis son grain de sel, son talent, Il rend hommage mais il crée aussi son monde. Et c'est flippant. On tremblait dans les montagnes du Colorado, le Jura c'est moins haut mais tout aussi effrayant. Le mal est partout.



Amateurs de thrillers un peu fantastiques, voilà une trouvaille ! Quand je reverrai Nicolas Leclerc, je lui dirai mon plaisir et ma dévoration de son livre !
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
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Le manteau de neige

Une nuit, une femme se lève et tue son mari, un homme brutal. Aussitôt après, elle retourne dans l’état catatonique qui est le sien, depuis trente ans. Elle est la grand-mère de Katia, une adolescente. Elles ne se connaissent pas, mais l’existence de la jeune fille bascule lorsqu’elle se rend, avec ses parents, dans la ferme de ses aïeux. Alors que Katia lutte, depuis son enfance, contre une maladie rare, qui lui interdit tout contact physique : l’haptophobie, elle est, maintenant, assaillie par des fantômes. Pour s’en libérer, elle tente de découvrir l’histoire de ses ancêtres.





C’est un livre qui n’est pas fait pour moi et mon esprit cartésien, pourtant, je l’ai adoré. Il traite de fantômes, d’apparitions, tout ce qui ne m’attire pas, habituellement, mais sa construction sous la forme d’un thriller a vaincu mes préjugés. J’ai été emportée par le suspense, je l’ai dévoré comme une enquête… paranormale. J’ai cru à ces phénomènes, le temps de ma lecture, et Nicolas Leclerc a même réussi le pari d’ébranler mes certitudes. Et si, c’était plausible ?





Au-delà des croyances, l’intrigue est époustouflante. Katia cherche en elle les explications des apparitions qui prennent le contrôle de son corps, pendant que sa mère, Laura, enquête sur le passé. Quelle malédiction pèse sur la famille Devillers ? Quels sombres secrets, la ferme enferme-t-elle ? Katia a des visions sur des disparitions inexpliquées et sur des scènes violentes de vengeance. Son esprit semble abriter un démon et un ange. Sa maman pense que ce sont des conséquences de sa maladie. L’adolescente aimerait croire à cette hypothèse, mais elle sent que l’origine est occulte.





Comme souvent, à cet âge, la communication est compliquée entre la mère et la fille...





La suite sur mon blog


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Le manteau de neige

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique de mauvais genre.

C'est une fameuse histoire que nous avons ici !

J'ai apprécié ce thriller.

Le mal dont souffre Katia est triste. L'haptophobie ne doit pas être facile à vivre au quotidien.

Ce combat, dont elle fait face, à une raison.

Il a des passages assez sombres, âmes sensibles s'abstenir.

L'écriture est fluide et nous emporte loin dans les recherches.

Katia n'est pas gâtée par la vie avec son entourage et ses antécédents familiaux.

On a une bonne histoire écrite avec qualité.

Une série de rebondissements plus incroyables les uns que les autres.

Je vous le recommande fortement.
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