Le style de la jeune narratrice est à la fois journalistique, simple et direct, tout en sachant s'envoler quand nécessaire vers de beaux horizons lyriques. Elle nous emmène dans son univers avec facilité, à la rencontre de ces hommes et de ces femmes coupés du monde, scientifiques pour la plupart, qui, par passion, vont à la rencontre d'un monde blanc et pur.
« Je n’ai pas dit à Max que ce que je souhaite trouver dans ce voyage, c’est une atmosphère pas compliquée. C’est difficile à expliquer. Je voudrais me poser dans ma peau, avoir un corps détendu, oublier mon existence citadine surchargée. » (p. 56)
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Les paysages sont enchanteurs, appartenant à ces terres vierges qui permettent oubli et renaissance. La pureté du monde qui entoure les personnages leur ôte de l'esprit toute fioriture inutile pour les mener à l'essentiel, au coeur d'eux-mêmes.
« Ces moments exquis où on se tient sous une falaise de glace. La glace fait penser à du cristal de Waterford, elle est lisse et dure comme un diamant. Et puis, entendre le vent tout autour, entendre la glace craquer, exploser et, ensuite, se taire. Oh ! ma chérie ! Ecouter simplement le néant, ponctué par la glace qui éclate. La glace palpite de bruits, mais il faut se taire pour l’entendre. » (p. 162)
- Un récit original dans un monde glacial qui encourage des relations humaines fortes...
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