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Critiques de Oliver Sacks (106)
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L'odeur du si bémol : L'univers des hallucina..

neurologue et psychiatre, l'auteur nous fait découvrir l'univers des hallucinations à travers divers syndromes ou substances hallucinogènes. Une étonnante découverte sur les hallucinations qui ne sont pas seulement réservées aux schizophrènes ou consommateur de drogues. Le cerveau est une étonnante machine qui reçoit, organise et se modifie en permanence jusqu'à halluciner. Une étonnante communication des recepteurs sensoriels et du cerveau via les aires.
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

Une formidable initiation à la neurologie accessible au profane. Sacks se penche dans ce qu'il nomme ses "contes cliniques" sur l'étrangeté des distorsions cognitives. Un homme ne peut reconnaître les visages, un femme ayant perdu la proprioception ressent sa jambe comme un corps étranger, des jumeaux visualisent les calculs mathématiques comme des payasages colorés...

Mais le livre ne serait qu'un catalogue de pathologies s'il ne jetait sur la médecine neurologique un regard humaniste, un manifeste pour soigner en tenant compte de la personnalité, des aspirations et des sentiments des patients. Un humanisme médical qui rappelle le très beau récit de Charles Lanot intitulé "Médecin de campagne".
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

j'ai lu ce livre il y a quelques années dans le cadre de mes études et aujourd'hui encore il a laissé dans mon esprit sa marque indélébile....en arpentant les pages, on a l'impression de se retrouver dans un monde imaginaire peuplé de personnages irréels...et pourtant il s'agit bien là de cas concrets, réels...de personnes qui parlent elles même de leurs pathologies et comment elles les vivent au quotidien...des pathologies qu'on croirait sorti tout droit de l'imagination fertile d'un auteur de thriller angoissant lorgnant vers le fantastique....mais ceci est le quotidien d'Oliver Sacks, composée de la vie de patients hors normes qu'il a pu rencontrer dans sa carrière et qui ont pû lui parler de leur pathologie....le livre est à lire absolument, il vous marquera à vie...il est assez difficile de suivre les tentatives d'explications scientifiques de l'auteur mais la description des pathologies est simple, compréhensible et tout à fait incroyable....
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Musicophilia : La musique, le cerveau et nous

Par l'auteur de “L'éveil” et de “l'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau”, une analyse fouillée de tout ce qui relie la musique et le cerveau, à travers certaines pathologies neurologiques ; très bien écrit, comme les ouvrages précédents, mais les notes de bas de page, très nombreuses et importantes coupent le récit et obligent à des retours en arrière incessants, très désagréables
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L'odeur du si bémol : L'univers des hallucina..

Oliver Sachs a écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation dans le domaine dont il est spécialiste: la psychiatrie et la neurologie. Dans ce livre, il s'intéresse à toutes les hallucinations et aux phénomènes analogues, qui sont plus fréquents qu'on ne l'imagine. Voici, pour être presque exhaustif: hallucinations visuelles, auditives ou d'odorat; hallucinations de l'individu confiné; états de conscience modifiés par des drogues; effets visuels de la migraine; crises sensorielles associées à l'épilepsie; hallucinations dans un hémichamp visuel (qui correspondent à une moitié du cerveau); délires induits par des médicaments, la fièvre ou le sevrage des alcooliques; accès inopinés de sommeil et hallucinations liées à la paralysie du sommeil; flash-backs et états émotionnels intenses; sorties du corps hallucinées (ou doppelgänger); sensations fantômes dans des membres amputés…



Ces phénomènes - parfois stupéfiants - sont évidemment engendrés à l'intérieur du cerveau humain, soit par une pathologie, soit par des agents chimiques. On peut souvent trouver précisément leur localisation dans l'encéphale grâce à la chirurgie et (plus récemment) à l'imagerie médicale. Cela n'occulte pas tout le mystère de ces anomalies.



L'auteur n'hésite pas à multiplier les exemples de chacun des symptômes, montrant ainsi qu'ils sont à la fois variables et courants. Mais finalement j'ai trouvé ça un peu fastidieux. En lisant ce livre, mon intention était de me sensibiliser à ces sujets, rien de plus.

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Un anthropologue sur Mars

Je pourrai résumer ce livre en un mot : fascinant.



Plus de vingt ans se sont passés entre la lecture que je viens d'en faire et sa première publication, elle-même retraçant des faits et événements parfois très anciens. Outre la masse d'informations, de détails parfois très intimes de certaines personnalités, c'est la perpétuelle remise en question des connaissances d'hier, d'alors et d'aujourd'hui (le aujourd'hui de l'auteur au moment de l'écriture de ce livre et le mien au moment de sa lecture) et de ses propres connaissances qui rend ce livre si passionnant à lire.



C'est le deuxième livre d'Oliver Sacks que je lis. Il faut dire que pour L'oeil de l'esprit, j'avais été quelque peu rebutée par les notes de bas de page qui s'approchaient plus du paragraphe que de la note à proprement dite (je n'avais aucune idée de ce qui m'attendais dans Un anthropologue sur Mars !). Mais j'avoue, maintenant, qu'on s'y fait vraiment très vite. Ces notes font partie intégrante de ces livres. Elles sont tout autant riches d'informations que le reste du texte. Et je crois qu'elle m'auraient fortement manquées au final. Comme quoi, tout le monde peut changer d'avis.



Des « cas » abordés dans ce recueil, le peintre qui ne voyait plus les couleur et celui du chirurgien « tourettien » sont peut-être ceux qui m'ont le plus marquée. Pour deux raisons différentes : le premier par l'approche plus neurologique du cas du peintre, et le second par le « vécu » qui se dégage de l'histoire du Docteur Carl Bennet.

Par contre, j'ai trouvé l'histoire des Prodiges quelque peu superficielle et brouillonne. J'ai certainement dû loupé quelque chose dans celle-ci. Entre ces deux extrêmes, les autres cas m'ont semblé à la fois pas assez approfondis et très enrichissants. Concernant la nouvelle donnant le nom à l'ouvrage, ayant lu Ma vie d'autiste de Temple Grandin, j'ai été aussi un peu déçue. Mais rien qu'un peu, car la version que j'en avais lue et celle du présent livre se faisaient régulièrement écho. Et c'est juste cette succession décroissante de « sons » qui a résonné bien plus profondément en moi.



Une chose est sûre, je compte bien lires d'autres ouvrages d'Oliver Sacks, avec tout autant d'intérêt. Ils ne font qu'attiser ma curiosité insatiable, sans jamais tout à fait la satisfaire ce qui ne peut que me pousser sur de nouveaux chemins de pensées.
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Des yeux pour entendre

Ce livre nous fait découvrir le "monde des sourds" : une découverte en douceur, avec un regard différent. Accessible à tous et principalement destiné aux personnes qui ne sont pas spécialisées dans ce domaine, ce livre offre une vision nouvelle de l'inconnu, de l’étranger, de l'autre.

Très bien écrit et accessible : une belle réussite!
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L'oeil de l'esprit

Un livre scientifique pour terminer, vraiment passionnant, sur le cerveau, et en particulier sur le cerveau et les nombreuses zones qui traitent ce que voient les yeux. Partant de cas concrets de patients, comme cette musicienne qui ne peut plus lire, ou comme l’auteur lui-même qui ne parvient pas à reconnaître les visages familiers, ou une autre patiente qui réussit à voir en relief à près de cinquante ans, le médecin et professeur de neurologie Oliver Sacks explique les différentes fonctions complémentaires des zones du cerveau, et les possibilités de récupération ou d’adaptation du cerveau. Cela se lit vraiment bien et apporte beaucoup.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

Cela fait maintenant quelques années que j'ai lu cet ouvrage et pourtant il a laissé une marque indélébile dans mon esprit. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il est tout simplement génial dans sa catégorie...ou peut-être que c'est plus affectif du fait qu'il s'agit du premier livre que j'ai lu dans le cadre de ma nouvelle vie d'étudiant en fac de psychologie...à moins que ce soit le mélange de tout un tas de chose...



Lecture non obligatoire mais fortement conseillée dans mon option de neuropsychologie, j'avais acheté ce livre tout simplement parce qu'il regorgeait de cas illustrant parfaitement le contenu du cours. Finalement, j'y ai trouvé bien plus que cela. Peut-être que je m'attendais trop à quelque chose de froid et aseptisé dans sa forme alors qu'en le lisant on se rend compte qu'il n'en est rien.



Oliver Sacks a réussi a partagé ses cas aussi intéressants les uns que les autres tout en évitant d'être trop abscons dans son propos. Il a vraiment réussi à rendre son travail et ses observations abordables et ce que l'on suive parallèlement à la lecture des cours de neuropsychologie (ou équivalent dans d'autres disciplines que la psychologie) ou que l'on soit un lecteur curieux et avide de connaissances, de découvertes ou de nouveautés.



Bref, même après toutes ces années (bon y'en a pas tant que ça non plus^^) je me souviendrais de la lecture agréable que m'a procuré ce livre et des connaissances que j'ai pu engrangé.

Certainement un livre qui aura toujours sa place dans ma bibliothèque !
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En mouvement : Une vie

La vie passionnée et passionnante d'un médecin pas comme les autres, neurologue romantique, exégète inspiré des maux de ses patients.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

Rangé dans la collection « Essais » du Point, ce livre d'Oliver Sacks reprend une série « d'articles de vulgarisation » de ce neurologue britannique rassemblés en un seul volume en 1986 (Le livre a donc un peu vieilli). Les articles présentent une description précise de problèmes neurologiques rencontrés par des patients que Sachs a eu a traiter. Ces articles sont rassembles selon trois thématique : « pertes », « excès », « le monde des simples d'esprit ». Le ton n'est pas celui du spécialiste qui s'adresse a des spécialistes, mais celui du portraitiste qui veut nous faire connaître des hommes présentant des troubles neurologiques au travers de ses yeux de médecin. Oliver Sachs expose les troubles de ses patients en plaçant ceux-ci dans le contexte de leur vie, en souhaitant montrer comment ceux-ci modifient leur vie. Rarement cependant il explique la cause physiologique de ces troubles. Ce choix m'a initialement quelque peu déçu, mais petit à petit je l'ai apprécié car il met réellement la personne au centre. Il amène le lecteur à se poser des questions sur ce qui fait l'identité et surtout invite a voir au delà des apparences. Je n'entrerai pas dans un résumé détaille des cas traités dans ce livre, d'autres critiques le font très bien (voir par exemple celle d'Alcapone ou de Madamedub), mais j'insisterai sur l'humanité qui se cache dans ce livre. Sachs met en exergue un problème commun que l'on peut avoir face a l'altérité : vouloir changer l'autre pour qu'il rentre dans le moule. Cela se marque dans les soins donnés à certains « simples d'esprit », comme Sachs les nomment, que l'on encourage exclusivement à trouver une forme d'indépendance dans des actes qu'ils ont du mal à réaliser (se déplacer dans une ville, s'habiller, ...) mais en négligeant les talents artistiques (que beaucoup possèdent) dans lesquels ils s'épanouissent. Malgré certains passages ou Sachs semble donner un jugement de valeur sur certaines vies, ce livre m'a finalement beaucoup plus de par sa profonde humanité. Bien entendu, notre cerveau gouverne en grande part ce qui nous fait homme, mais ce livre montre que des dérèglements, même extrêmes, nous révèlent toujours homme, mais autrement.
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

Quand la science rejoint la science-fiction, ça donne une collection de cas rencontrés par le Dr Sachs, tous plus hallucinants les uns que les autres.



L'auteur ne tombe jamais dans le pathos et offre une vision de ses personnages à la fois détachée et pourtant attachante, parce que son métier est une passion et que ses personnages sont des patients qu'il suit parfois depuis longtemps.



Chaque cas est étrange, le plus marquant à mes yeux est sûrement celui de jumeaux donnés pour débiles profonds qui communiquent entre eux en s'échangeant à tour de rôle et dans l'ordre croissant des nombres premiers à plus de 10 chiffres (je mets au défi une personne avec une intelligence normale et une bonne connaissance des mathématiques de les fournir au moins jusqu'à 2000 !).



Si vous aimez la poésie de la science, l'humanité de la neurologie, la fiction dans la réalité, ou si vous êtes un auteur de science-fiction en manque d'inspiration je vous conseille ce petit livre plein de surprises.



LMD !
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

Livre à la fois passionnant et émouvant, je l'ai dévoré. Oliver Sacks est un excellent vulgarisateur, qui a su choisir avec soin ses anecdotes, offrant une cohérence et un véritable parcours de découverte tout au long de la lecture. Bien qu'il accuse le coup des années (beaucoup d'avancées ont été faite sur ces sujets depuis) il frappe par la formidable bienveillance qui se dégage de ce médecin dont la préoccupation principale n'est pas de guérir ses patients mais plutôt de les rendre heureux.



Plongée passionnante dans les méandres du cerveau humain, il a la grande qualité de mettre en avant une branche de la médecine encore et toujours tenue à l'écart du grand public, et négligée par une société obsédée par la normalité.
Lien : https://unspicilege.org/inde..
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Des yeux pour entendre

Oliver Sacks est plutôt doué pour rendre compte de façon scientifique et pointue un sujet sans perdre complètement le béotien. Même si par moment il faut s'accrocher un peu.

Le monde des sourds est peu connu. Un livre comme celui-ci en donne quelques aperçus et clés de compréhension.

Une très importante partie concerne le langage, l'ASL, ses spécificités, son évolution, ses critiques, ses rejets, ses retours, ses combats (une partie entière est consacrée à la grève de Gallaudet pour obtenir un président d'université sourd). L'ASL qui donne une identité spécifique aux sourds, et crée quelque part un peuple sourd. Peuple tenant à sa particularité.

Entre les sourds de naissance, prélinguaux et suite à une maladie ou autre, postlinguaux, il y a là aussi un monde, des frontières plus ou moins poreuses. Sacks sans en faire des tonnes défend clairement la langue signée, qui permet aux enfants et à tous d'entrer dans la sphère de la communication pleinement, humainement.

A noter que l'ASL par certains points de vue et dans certains contextes se révèle supérieure ou plus efficace... de là à ce que nous l'apprenions tous... Et faire un monde meilleur...



Un livre intéressant donc, qui fait un peu réfléchir et découvrir... Si vous le trouvez...
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

. Au départ une suite de cas psychiatriques étudiés par un neurologue de renom mais peu à peu se dégage une réflexion profondément humaniste sur la manière dont notre société traite les cas hors normes des affections du cerveau , sur nous mêmes ,les potentialités et les limites de notre esprit, sa fragilité extrême . Quand Narcisse , si fier de sa normalité se penche vers le miroir brisé de ce qu’il nomme folie ou déficience …. Livre troublant et générateur de réflexions utiles.
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L'odeur du si bémol : L'univers des hallucina..

Oliver Sachs est à la fois un grand thérapeute et un grand conteur. Résultat : un très grand livre, qui explique et illustre tous les cas d'illusions, d'hallucinations, que presque chacun d'entre nous a rencontré ou rencontrera un jour ! C'est bien écrit, illustré par des cas réels, chaque chapitre traite un cas d'hallucinations.

Ça renvoie également beaucoup d'explications ésotériques ou para-normales à leur place.

Ce livre fait partie de mes livres références
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

La dédramatisation et la singularité de l'approche d'Oliver Sacks ont fait de ce livre un incontournable de la neurologie. L'auteur dresse des portraits de personnes atteintes de troubles psychiques avec une extraordinaire humanité, un certain regard qui lui donne une aura bien différente de celle d'un médecin au sens purement clinique du terme. C'est un livre qui selon moi se lit comme une sorte de carnet de voyage, une aventure auprès des personnes troublées, avec un hôte humaniste et sincère qui n'hésite pas à nous présenter le trouble au travers de son regard formidablement altruiste. Il ne juge pas, ne brandit pas le flambeau d'une psychiatrie dominante, il accompagne, et nous fait comprendre qu'il l'a toujours fait de son mieux... Dommage que le docteur Sacks nous ait quitté récemment, pour moi c'était un grand, grand monsieur, et un excellent médecin !
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

J'ai adoré ce livre. Pourquoi ? Avant tout parce qu'il est très humain et nous fait prendre conscience des différentes formes d'intelligences de l'être humain. J'ai vraiment aimé la manière de l'auteur de décrire ses patients comme ses propres enfants (enfin, c'est mon impression). Il décrit les différentes pathologies très simplement. J'ai trouvé qu'il se mettait à la portée des lectrices (eurs).

La suite de ma chronique :
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Musicophilia : La musique, le cerveau et nous

Un essai fascinant, instructif mais aussi effrayant. Il y a quelques visions de cauchemar mais surtout, une exploration de cette matière incroyable qu'est la musique, qui éveille les esprits les plus isolés, réveille les souvenirs, aide à apprendre et nous tombe parfois dessus comme un tas de brique. Le premier chapitre m'a un peu parlé de moi et de ce violon et qui est tombé dans ma vie comme un cheveu dans la soupe au début de ma quarantaine. J'y ai découvert que je suis loin d'être la seule à se retrouver, soudain, à cet âge, obsédée par la musique, à en avoir besoin. Le cerveau se modifie, évolue, on le voit en perte de vitesse depuis la vingtaine alors qu'il gagne aussi d'autres aspects, nous fait explorer d'autres monde. J'ai été fascinée par cette idée que les premiers langages sont musicaux, que la musique et le rythme sont en sorte la base de la communication. Et comment les sentiments les plus inexprimables se transmettent par la musique, cette mathématique de son, de vibrations qui nous parle si fort. Le livre est moins fascinant que "L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau", mais reste très intéressant et agréable à lire. Contrairement à certains commentateurs, j'aurais aimé moins de cas cliniques et plus d'exploration théorique du fonctionnement du cerveau au contact de la musique.
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L'homme qui prenait sa femme pour un chapea..

On retrouve dans ce livre 24 vignettes cliniques présentant des affections neurologiques diverses. Il n’est pas forcément nécessaire pour lire cet ouvrage d’être très callé en neuropsychologie, les explications étant très claires et accessibles. Outre les vignettes cliniques en elles-mêmes, souvent surprenantes, j’ai beaucoup aimé la philosophie de l’auteur, résumée selon moi par cette phrase : « nous voyons apparaître un gouffre, et même un abîme entre ce que nous apprenons par nos patients et ce que racontent les physiologues » (p.191). En effet, il ne s’agit pas pour O. Sacks de faire de la théorie coûte que coûte ; il place au contraire le patient et son vécu subjectif au cœur de l’exercice de sa profession, préférant l’expérience aux manuels théoriques. Ainsi à plusieurs reprises, on peut observer l’auteur défendre des hypothèses originales, souligner les capacités là où d’autres observent les manques, ou encore renoncer à soigner une pathologie qui apporte des bénéfices secondaires au patient… Autant de choses que j’ai beaucoup appréciées dans cette lecture !
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