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Critiques de Patrick Senécal (1306)
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5150, rue des Ormes

Ce livre est tout simplement parfait. Pas de temps mort, pas de superflu, on va à l'essentiel, un suspense et une ambiance mystérieuse, avec un final magistral. Les personnages sont très bien travaillés, on s’y attache très vite.

Je vous recommande ce huis clos horrifique sur le thème de la folie, dont le syndrome de Stockholm est le centre de cette histoire. 4.5/5

Je cours sur Aliss, pour retrouver Michelle.

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5150, rue des Ormes

Mon premier Patrick Sénécal et un essai transformé! Je n’avais pas lu le 4eme de couverture, je ne sais pas pourquoi mais je pensais me plonger dans un polar mais en fait pas du tout… Je me suis retrouvée chez les Beaulieu, comme le personnage principal, j’ai découvert cette famille de cinglés! Yannick Bérubé, 23 ans, vient d’arriver dans une nouvelle ville pour ses études qu’il visite à vélo, il chute de son vélo, le casse et sonne à la mauvaise porte pour demander de l’aide… Et nous voilà chez les Beaulieu, nous plongeons dans un huit clos assez angoissant, terrifiant et déstabilisant… je ne peux que conseiller!
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5150, rue des Ormes

Me voila bien embêté, j'ai mis 5 à Hell.com mais je ne peux pas mettre 6 a celui ci. Ce roman est une merveille, un gros coup de coeur, superbement écrit et en plus, c'est son premier roman. La tension est palpable tout le roman et la plongée du personnage principale est progressive et bien amenée. On prend plaisir a suivre cette famille qui n'a rien de normal. Le thème sur le jeu d'échec est intéressant et bien intégré. Et Sénécal se paye le luxe d'encore réussir sa fin, bref du tout bon.
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5150, rue des Ormes

Il a fallut une promenade en vélo et un chat passant devant celui-ci, puis une chute... pour connaître l'horreur.

Un roman très prenant, je me demandais bien tout le long de l'ouvrage comment tout cela aller se terminer..

Je ne m'attendais pas à cet fin… j'aurais tellement voulu que la partie se finissent… et bien non ! je ne vous en dirais pas plus.



À vous de le découvrir !



Un récit inoubliable et un écrivain que je vais continuer à lire !



Bonne lecture !



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2024
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5150, rue des Ormes

Un huis-clos hâletant, parfois suffocant que j'ai lu en 2 jours.

Ce livre nous immerge au sein d'une famille très particulière. Le père psychopathe/lunatique, son épouse dévote, une ado "la plus dangereuse de la famille" et une enfant avec un regard de néant... Suite à un accident de vélo causé par un chat noir (oui), un jeune homme frappe à la porte du 5150 Rue des Ormes et là l'enfer commence....



Première lecture de Patrick Senécal me concernant qui m'incite à poursuivre la découverte de son oeuvre.









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5150, rue des Ormes

Lu en quatre jours. Assez captivant où on passe de l'histoire de la séquestration pour arriver doucement vers la partie d'échecs. C'est glauque, noir et perturbant. Je risque de me souvenir de cette histoire assez longtemps !

Pas dans mes habitudes de lecture
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5150, rue des Ormes

Yannick Bérubé est un jeune homme qui s'égare dans la rue des Ormes. Après un accident de vélo, il a la (mauvaise) idée de frapper à la porte n°5150. Ce qu'il va y vivre, il n'en a aucune idée. Le propriétaire des lieux et sa famille commencent par le séquestrer. Ils s'avèrent de plus en plus dérangés à mesure que les jours passent. Que va devenir Yannick ? Qui sont ces gens ?

Sénécal nous entraîne dans la folie d'une famille qui semble comme les autres, à mesure des chapitres on dérape encore et encore, mais jusqu'où ?



Ce roman est un chef d'oeuvre pour autant qu'on apprécie le style. De loin le plus réussi de l'auteur, il se lit d'une traite. Je conseille de lire dans la foulée Aliss, du même auteur, on y retrouvera un personnage aussi intéressant que complexe.
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5150, rue des Ormes

• Ce thrilleur d'horreur n'a rien de gore. Pas de description sanglante, de scène d'horreur indicible provoquant inévitablement le fou rire... Non. Tout est beaucoup plus subtil. L'atmosphère s'épaissit au fil des pages. Plus Yannick comprend ce qui se passe, plus il risque de glisser lui-même dans la folie.

Beaulieu ne peut pas le tuer. Il n'a rien fait de mal. Et il se veut juste en toutes circonstances. Il ne peut pas non plus le laisser partir et prendre le risque qu'il parle. Un duel s'installe alors entre les deux hommes en même temps qu'un choix cornélien les mine tous les deux.

La narration polyphonique rend ce roman agréable à lire et fluide. Les révélations distillées au compte-goutte font monter le suspens et la tension au point qu'on ne peut lâcher le livre avant de savoir ce qui va arriver au héros.

Un roman québécois à lire absolument pour les amateurs du genre... et les autres !

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5150, rue des Ormes

Résumé



Il s'appelle Yannick Bérubé, il a vingt-trois ans, il est séquestré au 5150, rue des Ormes, dans la ville de Montcharles, et c'est pourquoi il a décidé d'écrire son histoire.



Or, si son récit débute par une banale chute à bicyclette, la suite bascule rapidement dans l'horreur, car la famille qui le retient prisonnier est loin d'être normale : Jacques Beaulieu, le père, est un psychopathe qui ne jure que par le jeu d'échecs et qui se prend pour le dernier des Justes ; Michelle, l'adolescente, semble encore plus dangereuse que son père ; Maude, l'épouse et la mère, est obsédée par le Seigneur et elle obéit aveuglément à son mari. Quant à la petite Anne, elle est muette et ses grands yeux immobiles ressemblent à des puits de néant...



Pour Yannick Bérubé, l'enjeu est simple : il doit s'évader à tout prix de cette maison de fous, sinon il va y laisser sa peau... ou sa raison !



Mon avis



Depuis le temps qu’on m’en chante des louanges, je découvre enfin cet auteur avec son premier livre.

Pour un début, ça commence plutôt bien. L’histoire est vraiment bien menée, dès le départ, on est happé dans ce récit à la fois fascinant et malsain. Il devient rapidement de plus en plus difficile de poser le livre !



C’est un huis-clos étouffant d’un côté, mais le fait que l’on change parfois de point de vu en suivant les différents personnages nous offre une certaine ouverture dans l’espace et dans le temps qui nous permet de souffler un peu et évite aussi que le récit ne devienne monotone.



La part psychologique est très importante dans l’histoire et ses personnages, ça rend le récit d’autant plus passionnant je trouve. D’une part parce que cela rend les personnages particulièrement intéressants, et aussi parce que cela nous mène à réfléchir sur beaucoup de choses (et notamment à ce que l’on ferait dans une telle situation, ou encore sur la justification que Beaulieu donnent à ses actes).



Je préfère ne pas parler de l’histoire elle-même, je pense que moins on en sait, plus on l’appréciera, mais en tout cas, je trouve que c’est un bon thriller, on a vraiment pas le temps de s’ennuyer, et la façon dont l’auteur nous pousse à réfléchir apporte un plus très intéressant.



Je vais très certainement lire ses autres livres prochainement.
Lien : http://l-imaginarium.forumac..
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5150, rue des Ormes

Après avoir été quelque peu ébranlée, mais complètement fascinée par la lecture de « Hell.com », je poursuis ma découverte de l’univers de Patrick Senécal avec un deuxième titre : 5150, rue des Ormes.



En cette belle journée d’été, c’est une aubaine de pouvoir visiter la ville de Montcharles à vélo, où Yannick Bérubé, étudiant en littérature, vient de s’installer. Une ballade qui va tourner court. En voulant éviter un chat -noir, bien évidemment- il donne un furieux coup de guidon et finit en vol plané. Rien de bien méchant, à peine quelques éraflures, mais son vélo a eu beaucoup moins de chance que lui.



Il sollicite l’aide d’un riverain, Jacques Beaulieu, afin d’appeler un taxi. Mais dans la maison, Yannick voit quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir.



Il se retrouve alors séquestré, chez une famille pour le moins étrange. Jacques Beaulieu, le père, féru d’échecs, est un psychopathe qui se prend pour un justicier ; Maud, la mère, totalement soumise est obnubilée par la religion ; Michelle, l’adolescente, est une véritable prédatrice et la petite dernière, Anne, ressemble à un zombie avec des yeux qui ne reflètent rien qu’un gouffre noir et total.



Pour Yannick Bérubé, une seule obsession le hante, s’enfuir coûte que coûte !



Mais Jacques Beaulieu lui fait une promesse, celle de le libérer s’il gagne une partie d’échecs contre lui, qui n’en a jamais perdu une seule …



Ce qui commence par un banal accident devient rapidement une situation surréaliste, absurde et démente. Pour passer le temps, Yannick Bérubé, nous raconte son histoire, à travers un journal.



L’écriture étant la seule chose qu’il peut encore contrôler, il couche sur le papier ses émotions, ses peurs, ses interrogations et ses espoirs.



« A défaut de pouvoir semer la destruction autour de moi, je crache ma rage et mon mépris sur ce papier que je déchire avec mon crayon haineux, sur cette feuille misérable qui me sert de catharsis ! »



5150, rue des Ormes est un huis clos infernal où Patrick Senécal fait la part belle à la psychologie des personnages. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est du grand art !



Principalement avec le père. Après avoir eu une révélation, il se prend pour un justicier des temps modernes. Un homme, soi disant guidé par la justice, et dont chacun de ses gestes est justifié par cette « belle » valeur.



Un roman cauchemardesque et macabre, mené de main de maître par un auteur remarquable.



A découvrir de toute urgence !


Lien : http://lecturederichard.over..
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5150, rue des Ormes

Yannick Bérubé, étudiant en littérature, tombe à vélo devant la maison des Beaulieu. Y entrant pour demander le téléphone, il y entend un soufflement, pris de panique, il découvre un homme plein de sang et qui souffre dans une chambre au deuxième étage. Et là vous l'aurez deviné… il est... dans le pétrin! Il devient le prisonnier de Jacques Beaulieu, et de sa famille plutôt étrange. Beaulieu ne veut pas le tuer, car il se croit comme un Juste, il ne peut pas assassiner quelqu'un qui n'a rien fait de mal. C'est alors que la longue et bizarre captivité de Yannick commence...



Comme nous connaissons Patrick Senécal horreur, folie et démence n’ont pas été oublié, ce qui donne au texte cette étrange attraction. Vous ne pouvez plus vous empêcher de lire ce livre, car vous voulez toujours savoir plus de ce qu’il va se passer. Ce livre est d’une captivité imbattable!!! Le seul problème est que le livre est conseiller au plus de 13 ans, car il plusieurs scènes plus ou moins érotique et plusieurs mots horrible pour les jeunes, mais pour les plus vieux c’est un livre à ne pas manquer!!!

5150 rue des Ormes à cogné à mon adresse !!!

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5150, rue des Ormes

Comme tous les superbes livres de Patrick Senécal ( ce fabuleux écrivain), l'exploitation de la troture et de notre mental est présant dans tous ses livres comme celui ci.



Yannick Bérubé, étudiant en littérature, tombe à vélo devant la maison des Beaulieu. Après avoir faite cette chute, il y entra pour demander le téléphone et il y entendit un soufflement, pris de panique, il découvra un homme plein de sang et qui souffre dans une chambre au deuxième étage. Et là vous l'aurez deviné… il est... dans le pétrin! Il devient le prisonnier de Jacques Beaulieu, et de sa famille plutôt étrange. Beaulieu ne veut pas le tuer, car il se croit comme un Juste, il ne peut pas assassiner quelqu'un qui n'a rien fait de mal. C'est alors que la longue et bizarre captivité de Yannick commence...



Comme nous connaissons Patrick Senécal horreur, folie et démence n’ont pas été oublié, ce qui donne au texte cette étrange attraction. Vous ne pouvez plus vous empêcher de lire ce livre, car vous voulez toujours savoir plus de ce qu’il va se passer. Ce livre est d’une captivité imbattable!!! Le seul problème est que le livre est conseiller au plus de 13 ans, car il y a plusieurs scènes plus ou moins érotiques et plusieurs mots horribles pour les jeunes, mais pour les plus vieux c’est un livre à ne pas manquer!!!



Ce livre mérite 5 étoiles à cause de toutes ces péripéties exitantes. 5150 rue des Ormes à cogné à mon adresse !!!



Émile Dumont

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5150, rue des Ormes

Comment un banal accident de bicyclette peut-il déclencher autant d'horreurs?



Séquestré par une famille aux moeurs quelque peu étranges, Yannick n'aura d'autre recours pour éviter la folie que de nous raconter son histoire sous forme de journal intime.



Commence pour Yannick une longue captivité, au sein d'une famille étrange.



Le père qui se dit " le dernier des justes" et semble être investi d'une mission, la mère une femme timide et soumise, fervente admiratrice de Dieu, Michelle la fille aînée qui semble encore plus dangereuse que le père et Anne, enfant muette, dérangée et dérangeante.



Tel est le contexte de la captivité de Yannick.



Malgré plusieurs tentatives de fuites, de machinations afin de s'allier un ou deux membres de la famille et de colère, son bourreau ne tentera jamais de le tuer.



Une intimité quelque peu malsaine s'installe.



La raison de Yannick vacille peu à peu.



Son salut : gagner contre son bourreau une seule partie d'échecs.







"Il s'approche, s'assoit sur le banc, avance la tête vers moi, le visage radieux. Et c'est là que j'ai enfin entendu l'impossible :



- Je vais te laisser partir le jour où tu vas gagner une partie d'échecs contre moi."



Un final mené de main de maître par l'auteur, un roman horrifique autant par les scènes assez gores que par le côté psychologique.



Un huis clos infernal, une intrigue qui immerge dans l'horreur et la terreur et qui incite le lecteur à se poser nombre de questions sur l'esprit humain, la folie et la croyance.




Lien : http://lenoir62.canalblog.com/
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5150, rue des Ormes

Un banale chute en vélo et hop...voilà que la vie de Yannick est bouleversée à jamais..... 5150 rue des Ormes et le 5e livres de Sénécal que je lie et je suis toujours fascinée par cette facilité qu'il a de nous ammener toujours plus loin dans l'horreur sans qu'on ne le voit jamais venir... Il ne s'agit pas de mon préféré, mais je l'ai tout de même dévoré plus vite que je ne l'aurais souhaité. Je suis presque devenue claustrophobe au cours de cette lecture; l'écriture est simple mais elle est telle qu'on arrive sans mal à rescentir chaque geste du personnage principale. Un page turner qui est venue me chercher. Je crois sincèrement qu'il m'a marqué pour un très long moment.... À lire les amis....
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5150, rue des Ormes

5150 rue des Ormes, c'est le genre d'histoire oppressante où l'on attend qu'une seule chose, de voir et de sentir l'extérieur, cette sensation obsédante d'un besoin d'air qui se fait toujours attendre! Un huis clos terrible qui vous tient en haleine jusqu'au dénouement final dingue telle une tempête de mots, d'images et de sons au royaume de la folie. Il n'y a aucun doute, Patrick Sénécal est un grand de la littérature et ce livre est un requiem qui fait tourner la tête!



La durée est bien maîtrisée de la part de l'auteur alors que le piège de tourner en rond avec ce genre de scénario est tout de même pas simple à gérer, le contrat est rempli. On compare souvent Sénécal à Stephen King, c'est forcément un compliment mais ça peu aussi être un tantinet réducteur, car même si le style comporte des similarités, Sénécal est plus cash dans sa façon d’amener les situations lorsque Stephen King passe plus de temps à poser les choses dans ces livres, je trouve que c'est important de le préciser, et au final ça n'empêche aucunement d'apprécier les deux auteurs.



Pour finir il y a eu une adaptation cinématographique de ce livre, je l'ai trouvé bonne même si elle fait fi de beaucoup d'éléments présents dans le livre, mais qui je le reconnais ne sont pas simple à adapter à l'écran. C'est selon moi un bon complément au livre qui permet de prolonger encore un peu plus cette danse macabre qui n'aura aucun mal à vous mettre mal à l'aise!
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5150, rue des Ormes

Je ne sais même pas à quand remontait ma dernière lecture complète d'un livre avant que je me présente à un salon du livre près de chez moi en septembre dernier. Après avoir entendu beaucoup de bien sur Patrick Senécal, je me suis dis que ce serait à un de ses livres que je m'attaquerais en premier. Qui de mieux placé que l'auteur lui-même pour me suggérer par où commencer. Le conseil était simple et logique: "Pourquoi pas par le début?" C'est donc avec l'aide de "5150 rue des Ormes" que la piqûre pour la lecture a su m'atteindre.



Dès les premières pages, je suis tombé dans l'univers sombre de Senécal et je ne pouvais plus m'arrêter. Ce livre nous tiens sur le bout de notre siège du début à la fin. La manière de décrire non pas seulement les actions mais l'ambiance et surtout l'aspect psychologique des personnages est vraiment exceptionnelle.



Ce livre est l'histoire d'un jeune homme qui se retrouve séquestré par un tueur en série. L'évolution psychologique se produit autour du fait que le tueur ne veut pas le tuer mais ne peut pas non plus le laisser partir. Il essaie donc de l'intégrer à sa petite vie de famille ce qui crée un univers très sombre.



Ce livre est vraiment excellent, je l'ai dévoré. Si vous voulez vous lancer dans l'univers de Patrick Senécal, je vous conseille de faire comme moi et d'aller vers "5150 rue des Ormes".



Bonne lecture à tous.

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5150, rue des Ormes

5150, rue des Ormes est un roman écrit par Patrick Sénécal, le Stephen King Québécois. Cette histoire d’horreur a été adaptée au cinéma par Éric Tessier. Une adaptation réussie selon moi, qui m’avait donné envie de lire le roman. L’atmosphère est sombre, les personnages sont complexes et les intrigues sont pleines de rebondissements. L’histoire nous est contée à l’aide de journaux intimes et à l’aide de ceux-ci nous pouvons nous identifier aux personnages. Nous ressentons leurs douleurs, leurs frustrations, leurs folies et leurs tristesses. Mais surtout, leurs impuissances face à leur agresseur qui les contrôle tous. En résumé, je conseille ce roman à tous, sauf aux âmes sensibles.
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5150, rue des Ormes

Patrick Senécal est un auteur qui m'a été conseillé par une Babeliotte, Siabelle, habitant Montréal.

La Foire du Livre de Bruxelles approchant et, vu que c'était le Québec en invité d'honneur, je m'suis dit que ce serait trop bête de passer à côté.

Hop ! Ni une ni deux, je me rends sur place (aaah la vue de ces piles de livres, de cette odeur d'encre et de papier!!!!) et direction le pavillon québecois. Vu que je n'ai jamais de chance avec les auteurs, je rate Patrick Senécal d'une vingtaine de minutes (je suis maudit!!!) et donc je pioche 2 de ces ouvrages, dont celui-ci.



Le roman fait 367 page et se lit vite, trop vite.

Une fois commencé, vous ne pouvez plus vous arrêter, vous êtes aspiré dans cette folie, cette horreur tapie au cœur d'une maison situé dans un quartier banale d'une petite ville. Les événements s'enchaînent et vous êtes témoins impuissant des agissements d'une famille en apparence normale et de leur dernière victime.

L'histoire est racontée en alternance de 3 points de vue : celui de la victime, celui de la femme (via son journal intime) et un point de vue « extérieur » qui nous décrit certains événements se déroulant hors de la maison. Plutôt sympa comme manière de présenter les chose.

Les personnages sont bien typés (le mari est un vrai psychopathe bipolaire, la femme une bigote naïve et complètement soumise, la fille encore moins nette que ses parents et le Jeune, la victime un peu neu-neu) et leurs psychologies se découvrent et se développent au fil du récit. J'avoue que j'ai eu parfois du mal avec le caractère, la personnalité du jeune « otage ». De temps en temps je l'aurais bien secoué ou mis une bonne claque pour le réveiller, pour le secouer. Mais peut-être était-ce le but rechercher par l'auteur...



Et ce que j'ai apprécié par dessus tout, c'est que tout au long de cette descente aux Enfers, je n'ai pas arrêté de me projeter à la place de ce jeune séquestré par les cousins lointains de Charles Manson (ou de la famille Firefly pour les amateurs de films d'horreur et de Rob Zombie en particulier). Je sais, c'est tordu, mais à chaque fois que j'avais envie de hurler « mais pourquoi tu ne bouges pas, pourquoi tu n'agis pas maintenant !! », une petite voix me soufflait « ok, mais si tu étais à sa place, aurais-tu vraiment agit autrement ? ». Car oui, c'est aussi là tout le génie de Senécal : il nous fait réfléchir à notre propre façon d'agir face à de tels événements. Il est facile de se dire « oh moi à sa place j'aurais fait telle ou telle chose » mais... l'aurait-on vraiment faite ?



On a comparé ce roman à « Misery » de Stephen King. Ok pour le huis-clos anxiogène à souhait mais là s'arrête la comparaison à mon sens. La psychologie des personnages du King est assez différente de celle de Senécal même si elle la rejoint en substance (perte de la notion du bien et du mal, de la réalité pour les bourreaux, instinct de survie pour les victimes).

Ceci dit, c'est le premier roman de Senécal et même si à certains moments une certaine lenteur vient alourdir, ralentir le récit, le comparé à une chef-d’œuvre de Stephen King est déjà un exploit !



Et même si la fin n'est pas celle que j'aurais imaginée, elle reste d'une noirceur implacable.



Livre à conseiller ? Plutôt oui !

Auteur à suivre ? Et comment !

Next one ? « Les 7 jours du Talion ».
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5150, rue des Ormes

A la foire du livre 2015 de Bruxelles, le Québec était à l’honneur. Les avis enthousiastes sur Babelio m’avaient donné envie de découvrir Patrick Sénécal, auteur de romans d’horreur et de thrillers J’ai ainsi pu me procurer tous les poches de cet écrivain canadien que certains critiques comparent à Stephen King. 5150, rue des Ormes est son premier roman publié en 1994.

Yannick Bérubé, 23 ans, étudiant en littérature, découvre Montcharles, une petite ville où il vient de s’installer. Il s’y promène en vélo. En évitant un chat, il chute. Blessé légèrement, il s'arrête devant la première maison d’un cul-de-sac de la rue des Ormes pour téléphoner car son vélo est inutilisable. Le propriétaire l'invite à désinfecter sa blessure. Sa femme lui suggère d'aller à la salle de bain de l’étage. Mais dans la maison, Yannick voit quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir. Il est retenu contre son gré dans cette maison où vivent 4 personnes : Jacques Beaulieu, le propriétaire, taximan, obsédé par la justice et les échecs, sa femme Maud, très croyante et très soumise envers son mari. Ils ont deux filles, Michelle, 16 ans, et Anne, 10 ans, handicapée, muette et apathique.

Pour retrouver sa liberté, le propriétaire lui impose un marché : Yannick doit le battre lui, Jacques Beaulieu, aux échecs.



Ce thriller est raconté à la première personne. D'abord à travers la voix de Yannick, qui raconte sa séquestration. Ensuite via Maud Beaulieu, la femme du propriétaire et des morceaux de son journal intime. On apprend ainsi comment le couple s'est rencontré, comment leur relation a évolué, ce qui éclaire le lecteur sur leur situation .



Ce livre nous plonge dans un huis-clos à l’atmosphère oppressante et angoissante. Au fur et à mesure, on veut savoir. Difficile de lâcher avant la fin car le comportement de Yannick l’entraîne dans une situation surréaliste, absurde et démente. On aimerait l'aider à s'en sortir. Malheureusement, Yannick n’en fait qu’à sa tête et nous entraîne dans son cauchemar.

C’est vivant, haletant et énervant !

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5150, rue des Ormes

Bah, voilà, le Cavalier Senécal avec son "5150 Rue des Ormes" rejoint au panthéon des huis clos infernaux le Roi King et son "Misery", et la Reine Giebel et son "Les morsures de l'ombre".

Un bouquin inlâchable. Un style impeccable, une plongée en enfer et en folie lancinante, envoûtante.

Je ne suis arrivée à le lâcher qu'au début. Quand on se dit que, finalement, Beaulieu n'est pas si fou que ça, tant que Yannick semble rester le même. Sauf que ce n'est que le début, et peu à peu, la descente au sous-sol devient inéluctable, incontrôlable et carrément fascinante.



Si on n'éprouve que peu d'empathie et de compassion pour les personnages de Senécal, la force de ce roman réside dans la fascination morbide qu'on éprouve à côtoyer cette famille de dingues.

Car elle est cohérente, cette famille. Logique et soudée, à sa façon. Une façon de fous. Tellement cohérente qu'on comprend ce qu'il se passe pour l'otage malgré lui. C'est tellement bien fait que pour ma part, j'ai rien à dire de négatif sur ce bouquin, que j'ai fini en apnée...



Je peux pas dire que ce soit un coup de cœur tellement c'est tordu, mais c'est vraiment du grand art.

A réserver aux amateurs de plongées en eaux troubles très très profondes et noires...
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