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Citations de Percy Bysshe Shelley (69)


Percy Bysshe Shelley
«N'entends-tu pas ces douces paroles parmi
Ce chœur qui résonne dans les cieux ?
N'entends-tu pas ceux qui meurent
En s'éveillant dans un monde d'extase ?
Que l'amour, quand les membres sont entrelacés,
Le sommeil, quand la nuit de la vie est fendue,
La pensée qui s'accroche aux vagues frontières du monde
Et la musique quand un être cher chante,
C'est la mort ?»

Extrait de Rosalind et Helen,
v 1121-1129
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L'homme à l'âme vertueuse ne commande, ni n'obéit. Le pouvoir, comme une peste désolante souille tout ce qu'il touche; et l'obéissance, fléau de tout génie, toute vertu, toute liberté, des hommes fait des esclaves, et de l'organisme humain un automate, une machine.
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L'amour se flétrit sous la contrainte; son essence même est la liberté. Il n'est compatible ni avec l'obéissance, ni avec la jalousie, ni la peur.
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Percy Bysshe Shelley
Music, when soft voices die,
Vibrates in the memory—
Odours, when sweet violets sicken,
Live within the sense they quicken.

Rose leaves, when the rose is dead,
Are heaped for the belovèd’s bed;
And so thy thoughts, when thou art gone,
Love itself shall slumber on.


Posthumous Poems, 1824
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J’ai rencontré un voyageur de retour d’une terre antique
Qui m'a dit : «Deux immenses jambes de pierre dépourvues de buste
Se dressent dans le désert. Près d’elles, sur le sable,
À moitié enfoui, gît un visage brisé dont le sourcil froncé,

La lèvre plissée et le rictus de froide autorité
Disent que son sculpteur sut lire les passions
Qui, gravées sur ces objets sans vie, survivent encore
À la main qui les imita et au cœur qui les nourrit.

Et sur le piédestal il y a ces mots :
"Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois.
Voyez mon œuvre, ô puissants, et désespérez !"

À côté, rien ne demeure. Autour des ruines
De cette colossale épave, infinis et nus,
Les sables monotones et solitaires s’étendent au loin.»


Ozymandias (sonnet)



[I met a traveller from an antique land
Who said: "Two vast and trunkless legs of stone
Stand in the desert. Near them, on the sand,
Half sunk, a shattered visage lies, whose frown,

And wrinkled lip, and sneer of cold command,
Tell that its sculptor well those passions read,
Which yet survive, stamped on these lifeless things,
The hand that mocked them and the heart that fed,

And on the pedestal these words appear:
'My name is Ozymandias, king of kings:
Look on my works, Ye Mighty, and despair!'

Nothing beside remains. Round the decay
Of that colossal wreck, boundless and bare,
The lone and level sands stretch far away."]
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La lune

Et comme une femme mourante pâle et décharnée
Qui, d'un pas chancelant, drapée d'un voile vaporeux,
Sort de sa chambre, mue par les folles
Et faibles errances de son esprit déclinant,
La lune élève à l'orient obscur
Sa masse blanche et sans forme.
Es-tu pâle de lassitude
D'escalader le ciel et de contempler la terre,
D'errer sans compagnon
Parmi les étoiles nées diffėremment
Et de changer toujours, comme un oeil sans joie,
Qui ne voit nul objet digne de sa constance?
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L'Homme, âme unique et harmonieuse faite d'âmes multiples
Dont la nature même est la loi, propre
Où toutes choses se confondent comme les fleuves dans la mer;
Dont les actes familiers sont embellis par l'amour;
En qui labeur, douleur, chagrin, dans le vert bosquet de la vie,
Se jouent comme des fauves apprivoisés, dont nul ne soupçonnait la douceur!

Sa volonté, avec toutes les passions basses, les joies mauvaises
Et les soucis égoïstes qui en sont les tremblants satellites,
Guide funeste, mais puissance souveraine
Est comme une nef aux ailes de tempête, dont l'amour
Tient le gouvernail, au milieu des vagues qui n'osent l'engloutir
Forçant les rivages les plus sauvages de la vie à reconnaître son empire.
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Esprit de la Terre

Mère, je suis devenu plus sage en grandissant, bien qu’un enfant
Ne puisse pas être sage comme toi, en ce jour ;
Et plus heureux aussi ; plus heureux et plus sage à la fois.
Tu sais que les crapauds, les serpents, les vers répugnants,
Et les bêtes vénéneuses et malines et les branches
Chargées de baies malades dans les bois, étaient toujours
Une gêne à mes pas à travers ce monde de verdure :
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La poésie immortalise tout ce qu'il y a de meilleur et de plus beau dans le monde.”
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« Le pouvoir, telle une ravageuse pestilence, pollue tout ce qu'il touche. »
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Evening, Ponte Al Mare, Pisa
1.

The sun is set; the swallows are asleep;
The bats are flitting fast in the gray air;
The slow soft toads out of damp corners creep,
And evening's breath, wandering here and there
Over the quivering surface of the stream,
Wakes not one ripple from its summer dream.

2.

There is no dew on the dry grass to-night,
Nor damp within the shadow of the trees;
The wind is intermitting, dry, and light;
And in the inconstant motion of the breeze
The dust and straws are driven up and down,
And whirled about the pavement of the town.

3.

Within the surface of the fleeting river
The wrinkled image of the city lay,
Immovably unquiet, and forever
It trembles, but it never fades away;
Go to the...
You, being changed, will find it then as now.

4.

The chasm in which the sun has sunk is shut
By darkest barriers of cinereous cloud,
Like mountain over mountain huddled — but
Growing and moving upwards in a crowd,
And over it a space of watery blue,
Which the keen evening star is shining through.
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Ce qui nous manque, c'est la faculté créatrice pour imaginer ce que nous connaissons; ce qui nous manque, c'est l'impulsion généreuse à accomplir ce que nous imaginons; ce qui nous manque c'est la poésie de la vie ...
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Soir, Ponte Al Mare, Pise
1.

Le soleil est couché; les hirondelles dorment;
Les chauves-souris volent vite dans l'air gris;
Les crapauds lents et doux sortent des coins humides,
Et le souffle du soir, errant çà et là
Sur la surface tremblante du ruisseau,
Ne réveille pas une ondulation de son rêve d'été.

2.

Il n'y a pas de rosée sur l'herbe sèche ce soir,
ni d'humidité à l'ombre des arbres;
Le vent est intermittent, sec et léger;
Et dans le mouvement inconstant de la brise
La poussière et les pailles sont poussées de haut en bas,
Et tourbillonnent sur le trottoir de la ville.

3.

Dans la surface de la rivière fugitive
L'image ridée de la ville gisait,
Immovablement inquiète, et pour toujours
Il tremble, mais ne disparaît jamais;
Allez au ...
Vous, étant changé, le trouverez alors comme maintenant.

4.

Le gouffre dans lequel le soleil a coulé est fermé
Par les barrières les plus sombres du nuage cinéreux,
Comme la montagne au-dessus de la montagne blottie - Mais
grandissant et se déplaçant vers le haut dans une foule,
Et au-dessus d'un espace bleu aqueux, Sur
lequel brille l'étoile du soir par.
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Fragment: présages

Écoutez! la chouette bat des ailes
Dans le dell sans chemin en dessous;
Écoutez! C'est le corbeau de la nuit qui chante la
nouvelle de la mort imminente.


Fragment: Omens
Hark! the owlet flaps his wings
In the pathless dell beneath;
Hark! 'tis the night-raven sings
Tidings of approaching death.
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Music

Music, when soft voices die,
Vibrates in the memory--
Odours, when sweet violets sicken,
Live within the sense they quicken.,
Rose leaves, when the rose is dead,
Are Heaped for the beloved's bed;
And so thy thoughts, when thou art gone,
Love itself shall slumber on

La musique
Musique, quand les voix douces meurent,
Vibre dans la mémoire - Les
odeurs, quand les violettes douces tombent malades,
Vivent dans le sens où elles vivifient., Les
feuilles de rose, quand la rose est morte,
Sont entassées pour le lit de la bien-aimée;
Et ainsi tes pensées, quand tu seras parti, l'
Amour lui-même s'endormira
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Musique, quand les voix douces meurent

La musique, quand les voix douces meurent,
Vibre dans la mémoire -- Les
odeurs, quand les douces violettes écœurent,
Vivent dans le sens qu'elles vivifient.

Les feuilles de rose, quand la rose est morte,
Sont entassées pour le lit de l'aimée ;
Et ainsi tes pensées, quand tu seras parti, l'
Amour lui-même s'endormira.
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Non, ce n'est pas la nature mauvaise de l'homme - ce prétexte que les rois qui gouvernent, et les lâches qui rampent, invoquent pour justifier leurs crimes innombrables - qui verse ainsi le sang rougissant la plaine dévastée par la discorde. C'est des rois, des prêtres, des hommes d’État que la guerre est venue : leur salut est dans la douleur profonde, incurable de l'homme; leur grandeur réside dans son abaissement.
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L'athée est un monstre parmi les hommes. Des mobiles qui agissent d'une manière toute-puissante sur la conduite des autres, sont sans force sur lui. Son jugement personnel est son critérium du bien et du mal. Il ne craint d'autre juge que sa propre conscience ; il ne craint point d'aller en enfer, mais de perdre sa propre estime. Il n'est pas de ceux que l'on contient par des châtiments, car la mort est pour lui dépouillée de sa terreur, et quel que soit le dessein qui entre en son cœur, il n'aura aucun scrupule à l'exécuter.
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Percy Bysshe Shelley
Emporte mes pensées mortes de par l'univers
Comme des feuilles sèches pour hâter une nouvelle naissance !
Et, par l incantation de ce poème

Disperse, comme un feu encore rouge
Les cendres et les étincelles, mes mots parmi l'humanité !
Sois à mes lèvres pour la terre endormie

La trompette d'une prophétie ! O Vent,
Quand vient l'hiver, le printemps peut-il être encore loin ?
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Philosophie de l'amour

I.
Les fontaines se mêlent au fleuve
Et les fleuves à l'océan,
Les vents du ciel se mêlent à jamais
Avec une douce émotion;
Rien au monde n'est unique,
toutes choses par une loi
se divisent dans l'être de l'autre se mêlent -

Pourquoi pas moi avec le tien?

II.
Voir les montagnes embrasser le ciel élevé
Et les vagues se serrent les unes les autres;
Aucune fleur sœur ne serait pardonnée
si elle dédaignait son frère:
Et la lumière du soleil étreint la terre,
Et les rayons de lune embrassent la mer ...
Que valent tous ces baisers,
si tu ne m'embrasses pas?

Publié par Leigh Hunt, The Indicator, 22 décembre 1819. Réimprimé par Mme Shelley, Posthumous Poems, 1824. Inclus dans le livre manuscrit de Harvard, où il est intitulé An Anacreontic, et daté de «janvier 1820». Écrit par Shelley dans un exemplaire du livre de poche littéraire de Hunt, 1819, et présenté à Sophia Stacey, le 29 décembre 1820.
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