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Citations de Peter Stamm (91)


Tout ce qu'on fait n'a pas forcément une raison.
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Thomas avait fait la connaissance d'Astrid dans une librairie, elle lui avait ensuite toujours conseillé des livres qu'il lisait pour lui faire plaisir, mais il n'était jamais devenu un vrai lecteur, les mondes artificiels qu'il trouvait dans les livres n'étaient pas assez vivants à son goût. D'une façon générale, plus les années passaient, moins il sentait le besoin de se divertir ou de se laisser distraire.
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Les moches sont les plus difficiles à faire craquer, a t-il dit. Comme elles ne décrochent jamais personne, elles s'imaginent être quelque chose d'exceptionnel.
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J'aimerais bien lui parler de l'Être au monde, de Dieu comme grand archiviste qui enregistre nos actions non pour nous juger mais pour que rien de se perde. L'univers comme de gigantesques archives n'ayant d'autre but que de se refléter elles-mêmes, réseau infini de choses, d'êtres et d'évènements tous reliés les uns aux autres et au milieu nous deux, complètement insignifiants mais pas seuls.
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Quand on habitait sous la tente, dans la neige, tout était silencieux, tout était blanc. Seul le ciel était noir, la nuit; et parfois nos mains et nos pieds devenaient bleus. En les observant, on avait découvert qu'il existait toutes sortes de flocons de neige. On en avait compté cinquante-sept, puis on s'était arrêté. On n'avait pas besoin de frigidaire, par contre on avait sept four, un pour chacun. (....)
Puis il fit moins quarante. Alors on a déménagé dans la mer.
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Nous nous contentions de formules lapidaires pour parler de nous, mais épiloguions sans fin en revanche à propos d'art et de politique, des élections présidentielles de l'automne et de la responsabilité des scientifiques.
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Ce petit ouvrage m'a lassé, pourtant il se lit facilement.
J'y ai trouvé peu de réaction face à la tristesse, voir au désespoir. Tout semble si facile pour les personnages, et pourtant rien ne se passe bien.
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Thomas retrouvait la sensation du voyage, le plaisir d'un avenir qui n'était pas tout tracé, qui pouvait prendre un autre cours à chaque détour.
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Les animaux avaient cet avantage sur les humains que leur souvenir n'était qu'expérience et non un autre monde dans lequel on risquait de se perdre.
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p. 164 Aujourd’hui, au bord de la rivière, je n’ai pu m’empêcher de penser que, dans les moments les plus heureux de ma vie, j’étais toujours seul.
C’est en fait une pensée triste. Mais, pourquoi ? Parce que je me suffis à moi-même ? Autrefois, j’ai beaucoup li, vivant davantage dans des mondes inventés que dans le monde réel. Maintenant je me crée moi-même mon monde. Mon imagination m’a donnée tout ce que je pouvais désirer. La réalité ne pouvait jamais tenir le rythme.
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p.104 Tout ma vie me semble brusquement misérable, j’ai l’impression de ne jamais avoir vraiment vécu, comme si je n’avais fait que regarder les autres vivre en attendant que quelque chose arrive. Et rien ne m’est arrivé.
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Il avait lu un jour qu'un bâtiment est terminé quand il commence à tomber en ruine. C'est peut-être la même chose pour les humains.
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Randy était allé passer les vacances chez sa grand-mère. Il était revenu. L'automne était venu, l'hiver. Puis l'été. La nuit était venue, puis le jour.
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Après des mois de sédentarité, Thomas retrouvait la sensation du voyage, le plaisir d'un avenir qui n'était pas tout tracé, qui pouvait prendre un autre cours à chaque détour.
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Toute notre histoire me semblait être la répétition ratée d'une mauvaise mise en scène.
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Elle me rend souvent visite, en général elle vient la nuit. Elle reste ensuite debout à côté de mon lit, me regarde d'en haut et dit, tu as vieilli.
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Un jour c'était déjà l'avenir.
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Le ciel était d’une beauté saisissante, les étoiles semblaient vibrer dans le froid. Même si la lune n’était qu’à moitié pleine, le paysage désert avait une netteté étonnante et l’on aurait dit que la neige irradiait une lumière pâle.
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J'ai passé ma vie à trier et à ranger des textes,mais dans mes propres papiers, dans ma vie, il n'y a aucun ordre, c'est un amoncellement d'événements, de rencontres, de décisions qui se sont suivies de façon plus ou moins aléatoire et qui ont laissé leurs traces. Ici ou là, on peut distinguer un modèle,mais c'est une illusion, comme ces personnages que l'on croit reconnaître dans les formes des nuages, ce qui en dit plus sur notre peur de l'informe que sur la nature du monde. Peut être que je crains de ne pas arriver à grand-chose si je commence à faire un inventaire.
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Mais qui fait encore attention aux textes des chansons ? Si l’on aimait et souffrait autant dans le monde que dans les chansons, il serait différent de ce qu'il est. Ce qui me préoccupe beaucoup plus, c'est une autre question. Toute ma vie, j'ai été convaincu que Franziska ne m’aimait pas, que je n'avais jamais été autre chose pour elle qu’un bon ami, peut-être même son meilleur ami pendant un certain temps et que c’était la raison pour laquelle je n'avais aucune chance de devenir son amant. Maintenant je vois tout d’un coup partout des signaux qu’elle me donnait, des possibilités qu’elle créait, des invitations à aller vers elle, à lui déclarer mon amour, à l’embrasser, à l’aimer. Avais-je été à ce point aveugle pour ne pas m'en être rendu compte à l'époque ou étais-je trop timide, ou bien ne voulais-je secrètement pas être avec elle? p. 94-95
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