"Non, je leur expliquais qu'un écrivain était une fusée. N'importe qui pouvait s'acheter une voiture, mais pas une fusée. Une fusée montait vers le ciel, explorait les espaces intersidéraux, s'éloignait à des années-lumière en parcourant des ténèbres glacées pour la gloire de l'humanité. Voilà ce qu'était une fusée. Une fusée avait une mission."
Les écrivains utilisent la littérature comme un coup de pied dans les couilles.
N'existait-il pas une limite à la douleur humaine ?
S'il venait voir Vito, mon grand-père ne s'était pas dérangé pour rien. Il pouvait écarter tous ces gens qui s'égaillaient devant la maison, lui souriaient et le saluaient au passage, s'enquéraient de sa santé ou lui serraient la main et il aurait pu constater que Vito était bien là et il n'avait qu'à lui raconter tout ce qu'il voulait. J'ai jeté un coup d'oeil à ce dernier avant de rejoindre mon grand-père, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il réalisait de quel mauvais pas je l'avais tiré. Ou peut-être qu'un signe de reconnaissance lui airait arraché la gorge.
Quoi qu'il en soit, je me suis avancé au milieu de tous mes amis, le verre à la main et le soleil dans les yeux pour accueillir notre homme. J'avais toutes les peines du monde à cacher le plaisir qui m'envahissait, à ravaler le large sourire qui menaçait de tourner au rugissement de victoire.
-Désolé, mais j'avais oublié de te dire que...
J'ai reçu sa main en pleine figure. Chaque fois que mon grand-père m'avait frappé, ça n'avait jamais été le simple geste qui comptait. Il ne craignait pas de m'arracher la tête. Il devait estimer qu'une simple gifle ne suffisait pas et que je méritais davantage que l'humiliation. Je manquais à chaque fois de me retrouver par terre.
Lorsqu'il était réellement furieux contre moi, il n'hésitait pas à recommencer. Mais cette fois, j'avais dû dépasser les bornes car ma tête est partie dans un sens puis dans l'autre.
Jim ne s’étendait pas beaucoup sur la qualité des vagues, mais Giovanna se contenta de remarquer qu'il avait les genoux et le dessus des pieds à vif.
OH !...lala. A découvrir.
En comparaison de ce qu'elle ressentait,deux ou trois larmes versées contre la poitrine de Marc furent bien maigres.En eût-elle versé une pour la joie,une pour l'angoisse et une pour la douleur,qu'elle n'aurait pas apaisé la moitié des raisons qu'elle avait de s'émouvoir,d'accuser le coup une minute.Dans son esprit,la demande en mariage était une cerise qui roulait vers l'océan.
Je suis calme. Concentrée et tendue. Je n'ai pas peur. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de constater que la peur disparaît lorsque l'on ne peut plus reculer et je suis dans cette situation. Je suis déterminée. J'attends. Qu'il vienne à moi. Je me suis installée dans la pénombre, attendant qu'il sorte. Je suis prête à l'accueillir. A l'arroser de gaz, à lui faire payer. Il est à peine dix heures mais plus personne n'est dehors par ici en novembre, après la tombée du soir. La voie est libre pour lui.
vraiment pas aimé du tout
l’été les filles se mettent des trucs tellement légers, des morceaux de tissu dans les pastel, tendus comme des arcs et parfumés.