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Citations de Philippe Thirault (74)


- Monsieur Gundersen, je vous en prie, nous ne sommes plus au temps de la colonisation. Nous devons parler de Nildoror et de Sulidoror, pas de bestiaux. Ce sont des êtres doués d’une intelligence supérieure.

- Et cette planète n’est plus la Terre de Holman, elle s’appelle Belzagor, Monsieur Gundersen. La décolonisation a permis de rendre son nom à la planète, et la planète à ses habitants.

- Cas unique dans ex-colonies terriennes, deux espèces complètement différentes sont également intelligentes et coexistent pacifiquement.

- Planète rendue aux uns, volée aux autres. Personne ne s’est préoccupé de tous ces colons renvoyés sur Terre. Ils auraient pu transformer cette planète en un endroit où il aurait fait bon vivre.
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Commencer par un échec? Jamais!
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Ça va être la guerre! Alors il faut une déclaration de guerre en bonne et due forme. On n'est pas des malpropres de l'honneur comme ces cochons de Velrans, nous! Il me faut quatre soldats pour aller chez eux!
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Monica, elle est ici depuis un certain temps. Elle est presque mûre pour être relâchée.
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-Chez vous, vous êtes habitué à être le premier après Dieu et Monsieur votre père. Ici vous passerez en dernier, après Dieu, votre capitaine, et tout l'équipage ...
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– Fredzia, je ne sais pas où nous allons ni ce qui va se passer, mais quoi qu'il arrive, tu diras que tu n'es pas Juive. Tu as compris ? Tu diras que tu es Polonaise, que tu n'es pas ma fille, que tu ne me connais même pas ! Promets-le !
– Maman ! Comment je pourrais dire ça ?? Pourquoi tu…
– Promets, promets à ta mère et oublie-moi !
J'ai promis…
. . .
– Mets la fille dans une autre cellule !
– Parce que cette juive est bien ta mère, hein ?
– Je suis Polonaise. Mes parents sont morts pendant la guerre. J'ai rencontré cette femme sur une route. Elle a été gentille avec moi. Je ne la connais pas.
J'entendais Maman pleurer de l'autre côté du mur, j'avais tellement peur…
– Mein Kind… Mein Kind…
– C'est ta fille que tu appelles en geignant ? Elle a dit qu'elle ne te connaissait pas. Mais ne t'inquiète pas, on va lui tirer les vers du nez !
Ils m'ont interrogée pendant plusieurs jours. Et puis ils m'ont relâchée. Quand je suis sortie, j'ai vu un Allemand qui entraînait des Polonais…
– Eins, zwei ! Eins, zwei !
– Vous ne savez pas marcher au pas, cochons de Polonais ??
Pan !
– Vous allez marcher plus droit maintenant !
Allez ! Eins, zwei ! Eins, zwei !
. . .
– Maman ! Oh Maman !
– Toi, viens ! Il faut que t'emmène.
C'est le chef de la Gestapo qui voulait me voir.
– Alors comme ça, tu prétends que tu es une petite Polonaise ?… Approche ! Viens ici !
– Oui, tu m'as l'air d'être une brave petite fille ! Tu as des frères ? Des sœurs ? Moi, tu sais, j'ai quatre filles ! Elles sont à Munich et elles me manquent !
– l'Unterscharführer Pabsdorf va t'emmener chez une dame polonaise de Hrubieszow. Elle s'occupera de toi, tu seras bien chez elle.
. . .
J'aimais beaucoup cette Polonaise qui m'avait accueillie avec tellement de gentillesse.
Elle habitait près de la mairie où les SS m'avaient mise en prison. Je m'y rendais tous les jours dans l'espoir de voir Maman, mais il y avait chaque fois un soldat allemand et je ne pouvais pas m'approcher de la fenêtre de sa cellule.
Un jour, j'ai vu une scène atroce : au moment où j'arrivais, ils ont poussé à l'extérieur une femme en robe noire qui n'avait pas la force de marcher. Je n'ai pas reconnu ce visage pâle, mais en regardant encore une fois, j'ai compris que c'était ma mère. J'ai hurlé.
Je voulais l'appeler. L'expression de son visage était si terrible. J'aurais tellement voulu la consoler. À ce moment-là, j'ai complètement oublié qu'elle m'avait interdit de dire que j'étais sa fille parce que c'était dangereux. L'Allemand derrière elle a sorti son pistolet ; j'étais tétanisée par la peur. J'ai entendu un coup de feu et Maman est tombée à terre.
. . .
– Maintenant, je suis trop malade pour m'occuper de la petite Fredzia…
– C'est elle que j'entends pleurer ? …
– Oui. Elle pleure sans cesse depuis quelques temps. Elle est inconsolable et ne veut pas me dire pourquoi. Alors ? Peux-tu la prendre chez toi ?
. . .
– Je suis très contente que tu viennes vivre avec moi ! J'ai deux enfants, mais ils ne sont plus…
… Ils étaient partis dans la forêt pour ramasser des champignons. Ils ne sont jamais revenus…
– Qui… Qui les a tués, madame ?
Je crois qu'elle savait mais qu'elle avait peur d'en parler.
– Tu m'appelleras maman !
J'ai été bien chez cette femme, mais à chaque fois qu'elle me demandait de l'appeler maman, je pensais à ma mère et je pleurais.
Je ne pouvais pas dire maman à une étrangère. Elle a fini par ne plus insister.
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- Ce carnage, c'était quoi ?
- Le Rite de la Purge. C'est la première étape qui consiste à charger son G'rakh des pires horreurs pour mieux s'en libérer et renaître...
- Dans votre cas, la formalité n'était pas nécessaire.
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Ma nourrice a compris que je ne pouvais rester chez elle. Elle m'a conduit à la campagne. Elle allait rester avec moi durant toute la guerre.
- Tu verra, mon frère a une ferme avec plein d'animaux.
- Tu t'appelleras Yezuka ! ( petit Jésus ) Tu es blond, tu as les yeux bleus ; tu parles assez bien la langue ; tu vas devenir un vrai petit paysan lituanien.
Valentina n'avait pas d'enfant. Je suis toujours resté le sien, même après la guerre. Moi aussi je l'aimais.
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'Faut pas leur en vouloir à "mes petits" ! Depuis le berceau, z'ont pas digéré que le vieux Sud ait perdu en 1865.
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Woogy, c'était quelqu'un !!! Il savait trouver les mots ! Surtout ceux qui sentent la liberté !...
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Dis, Woogy, pourquoi qu'les flics y s'acharnent contre des pauv'bougres qu'ont plus de chez eux ? C'est quoi "les Rouges" ?
- Ha ! Ha ! Ha ! Pour une fois, Kid, les flics n'y sont pour rien. Dans la bagarre d'hier, on les a attirés dans un guet-apens pour leur piquer leurs uniformes !
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Tu imagines être une star à Paris, peut-être ? Même si tu étais aussi célèbre que Jésus-Christ. Ils s'en ficheraient. On est en France ici ! L'adultère est un sport national !
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Diego… Mon Diego… Se pourrait-il que tu sois cet animal cruel que décrit ton père ? Un démon ? Non, c’est impossible ! Ce n’est pas toi. Enfant, tu étais tellement gentil…
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LE PASSÉ, NOUS N'Y POUVONS PLUS RIEN. NOUS NE POUVONS PRÉJUGER DU FUTUR. FAITES EN SORTE QUE LE PRESENT SOIT HARMONIEUX.
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BAH L'IMBÉCILE C'ÉTAIT MOI. QUELLE IDÉE J'AVAIS EU DE M'EMBARQUER DANS UNE AVENTURE AVEC UN PAUVRE BOUGRE QUI S'ETAIT FAT PIQUER SON ÂME PAR LE PREMIER VENU... ET CE TRAIN, JE SAVAIS MÊME PAS OÙ IL ALLAIT...SI J'AVAIS DÛ INSCRIRE UNE MONICA À CE MOMENT LÀ, J'AURAIS MIS: HUCK FINN HOBO DES RIVIÈRES ET DE LA POISSE TOUJOURS PLUS LOIN SUR LA ROUTE DES EMBROUILLES.
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CETAIENT DES BOUTIQUES MINABLE, TRANSFORMÉES LE SOIR EN BARS OU EN DANCING. LES MINEURS NE POUVAIENT PAS ENTRER,ET PUIS LES BLANCS Y ÉTAIENT MAL VUS ...
- UN JOUR,IL FAUDRA QUE T'ENTENDES ÇA,TOM.C'EST COMME UN CHANT AVANT LA BATAILLE CETE MUSIQUE SENT LA POUDRE!
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JE SUIS BIEN MOINS FORTUNÉ Q'UAVANT LA GUERRE, MALGRE TOUT IL ME RESTE SUFFISAMMENT D'ARGENT POUR QUE SHANGHAI DREAM NE RESTE PAS UN RÊVE.
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la beauté humaine est l'injustice par excellence.
Elle sème la division, renvoie chacun à sa médiocrité, elle nous raye du monde des vivants. La beauté est une infamie, un attentat contre les gens.
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Vous ne risquez d'étouffer personne avec votre affection, Monsieur.
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Vous voulez donc que mon cheval vive un abominable calvaire, qu'il panique, se blesse, se noie ?
Vous êtes un monstre.
Cet animal a mille fois plus de noblesse que vous.
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