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Critiques de Pierre Alexis de Ponson du Terrail (52)
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La femme immortelle

Ce livre, écrit rapidement apparemment, m'a pourtant pris dans sa toile. Le fantastique se change peu à peu en réel, et tout s'écroule à la fin par un mot de l'auteur.

L'intrigue est bien construite et tient en haleine.
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Le forgeron de la Cour-Dieu

Les aventures rocambolesques de Dagobert, forgeron du couvent de la Cour-Dieu, en pleine Révolution.



Paru sous forme de feuilleton, de cape et d’épée, Le Forgeron de la Cour-Dieu nous plonge dans cette période remuante, terrifiante (notamment dans le Tome 2), avec des rebondissements (souvent tirés par les cheveux, mais tellement feuilleton du XIXe !), des duels, des enlèvements, des mariages secrets, des conjurations, des vengeances, des héritages spoliés… On navigue avec le Chevalier des Mazures, la comtesse, Toinon, etc.



Ce roman est moins connu que Rocambole mais nous offre un rafraichissant moment typique des feuilletons littéraires de la deuxième moitié du XIXe… La plume de Ponson du Terrail est légère, rebondissant au gré des évènements qui arrivent à ses personnages…



Il est à noter que ce roman a été adapté en 1945 par un cinéaste italien avec grand succès en Italie.



Ponson du Terrail est enterré au cimetière de Montmartre dans une tombe sans inscription (quel dommage… doit-on lancer une collecte de fonds pour apposer une plaque, simple, à un écrivain ayant publié plus de 126 histoires !?)… alors que sa 2e mise en terre (la première fut à Bordeaux) vit une foule d’artistes, avec en tête Alexandre Dumas fils.

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La résurrection de Rocambole, tome 3 : Rédempti..

J'ai fini la trilogie mais il y en a encore beaucoup d'autres. Celui là finit un peu mal car la comtesse a réussit a blesser Rocambole à la poitrine et il perd du sang jusque dans la seine aussi peut on se poser la question qu'est il devenu mort noyé ou trouvera t il une bonne ame pour le soigner ?

Comme vous le voyez ces vieux livres me passionnent bien que ils soient passés de mode et que Paris n'est plus cette ville du Moyen age que elle était.

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La femme immortelle

Ce roman, publié en 1869 ou 1870 selon certains, tandis que d’autres affirment qu’il aurait été édité en 1852, les dates divergent, est une amusante incursion dans le fantastique vampiresque et historique puisque l’action se déroule durant la Régence de Philippe d’Orléans, qui suppléa le jeune roi Louis XV qui n’avait que cinq à la mort de son père le Roi Soleil. Cette transition historique servit de support à de nombreux romans de cape et d’épée, dont le plus connu peut-être est Le Bossu de Paul Féval, dont le début de l’intrigue se déroule avec les soubresauts du système financier imaginé et instauré par le banquier Law.



Comme tous les soirs, le Régent Philippe d’Orléans a convié à sa table quelques fidèles et favoris. Parmi les présents, le Cardinal Dubois, qui a invité un de ses parents éloignés, le marquis de La Roche-Maubert, qui arrive juste de sa Normandie. Mais un couvert attend un autre convive. Le chevalier d’Esparron, qui a disparu depuis quatre mois. On est sans nouvelle du jeune gentilhomme et les questions vont bon train. On sait qu’il avait reçu une missive émanant d’une femme, le parfum qui se dégageait de cette lettre ôtant les doutes, lui donnant rendez-vous de nuit au bord de l’eau sur l’ancien emplacement de la Tour de Nesles.



La police s’était renseignée et selon les sources, quelques précisions avaient été obtenues. Il se serait rendu dans un cabaret dénommé à la Pomme d’or, tenu par la femme Niolle. Selon la cabaretière, une femme portant un loup et arrivant par barque aurait soupé avec le chevalier puis ils auraient pris une chambre. Pendant ce temps les deux mariniers, masqués également, auraient attendu dans l’embarcation. Au petit matin, l’inconnue serait repartie par voie d’eau laissant d’Esparron dormir. Curieuse l’aubergiste était allée voir dans la chambre et avait aperçu d’Esparron avec au cou comme une piqûre d’épingle. Le soir même la femme était revenue, avait soupé avec le chevalier puis ils étaient repartis ensemble.



La narration de cet épisode remémore quelques souvenirs au marquis de la Roche-Maubert. Quarante-cinq ans auparavant la même mésaventure lui serait arrivée. Mésaventure qu’il narre aux convives ébahis. Après avoir été entraîné, les yeux bandés, au fil de l’eau et amené dans un endroit secret, probablement sous terre dans une salle luxueuse, il avait été nourri et désaltéré de mets et vins fins, puis s’était endormi. A son réveil, il avait ressenti une petite coupure au cou. La femme lui avait confié que c’était une épingle de sa broche qui l’avait effleuré puis déclaré qu’elle avait bu son sang. Elle était plus vieille que son physique charmant le laissait supposer car elle avait affirmé qu’elle avait connu le roi Henri IV.



Il s’agissait pour elle de recueillir du sang afin de devenir immortelle et de transformer ce liquide en or. Convaincue de sorcellerie, elle avait été jugée et brûlée sur un bûcher. Il ne restait plus des cendres quelques heures plus tard.



C’est alors que d’Esparron se présente, comme si de rien n’était et s’installe à table. Il porte au cou comme une petite blessure mais il démontre rapidement que c’est lui-même qui se fait des ponctions à l’aide d’une lancette.



Mais le mythe de la femme immortelle, revenant quarante-cinq ans plus tard et commettant les mêmes méfaits, est lancé. De nombreux protagonistes sont sur ses traces, des policiers, des ennemis, mais des amis également, heureusement pour elle.







De nombreux personnages évoluent dans ce roman dense, compact, dont Castirac, jeune chevalier gascon dont l’aspect physique et plus particulièrement son nez n’est pas sans rappeler Cyrano de Bergerac, personnage créé par Edmond Rostand en 1897. D’autres personnages font leur apparition au cours de l’histoire, tel le prince margrave de Lansbourg-Nassau, riche noble apparenté à la famille royale de l’empire germanique. Des femmes, jeunes ou non, belles ou non, avenantes ou véritables mégères damnent le pion à bien des personnages masculins, Ponson du Terrail ne se montrant nullement machiste. Et naturellement cette fameuse femme immortelle qui a traversé les siècles sans aucun dommage physique. Mais il faut se méfier des apparences.



Ponson du Terrail nous entraîne dans une histoire vampiresque d’inspiration fantastique dont tout est révélé à la fin de façon rationnelle, sauf le thème de l’alchimie qui perdure et donne du sel à l’histoire.



Et nous sommes plongés dans une histoire véritablement « rocambolesque » avec de très nombreux rebondissements, des pérégrinations sous la Seine, et des retours en arrière, naviguant allègrement l’époque au cours de laquelle se déroulent l’histoire et sa genèse quarante-cinq ans auparavant, de la romance amoureuse aussi.



Malgré ce que l’on pourrait croire, ce roman n’est pas un fouillis mais une intrigue extrêmement maîtrisée, aux imbrications machiavéliques, et l’auteur retombe sur ses pieds à chaque fois, reprenant le fil du récit bien des chapitres après qu’une action se soit déroulée.



Nonobstant toutes les critiques négatives que l’on lire ici et là concernant Ponson du Terrail et ses fameuses incohérences, je n’ai trouvé dans le récit aucune de ces petites phrases ou descriptions incohérentes dont il serait coutumier à en croire certains. Surtout sachant que l’auteur travaillait sur plusieurs histoires à la fois, qu’il ne se relisait pas et fournissait jour après jour, donc sans correction possible, ses feuilletons.






Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Les Misères de Londres, tome 2 : L'Enfant perdu

Deuxième tome aussi vif et prenant que le premier, qui en un seul souffle nous résout presque tout les problèmes, laissant juste un personnage en suspense, et le lecteur à se demander quel grain de sable viendra se glisser dans les machines magiques de l'homme gris pour empêcher sa réussite.



Encore que, en vérité on peut déjà s'en douter, car l'ennemi ne nous est pas inconnu, et porte un visage charmant et un cœur plein de fiel.



Suspense et rebondissement maîtriser, évasion spectaculaire et mystères font de ce roman un excellent divertissement qui disparait trop vite.
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Les Misères de Londres, tome 3 : La Cage aux ..

On se demandait à la fin du deuxième tome comment l'action pouvait nécessité la présence non pas d'un mais de deux tomes supplémentaire.



Le début - ou plutôt les 3/4 - de ce troisième tome augmente cette interrogation. En effet, il se concentre surtout sur le petit points qui restait en suspens par rapport à la victoire quasi totale de "l'homme gris: dans le tome précédent: l'évasion de John.



Qui n'est pas si évidente que cela, ou du moins nous est fort détaillée.



La raison du quatrième tome elle, apparait lors des trois derniers chapitres qui pourraient s'intituler "l'empire contre attaque". Avec bien sûr pour principale protagoniste une Lady Ellen qui n'a rien à envier à Milady de Winter en terme de machiavélisme.



Bref, si ce tome est un peu lent, le quatrième lui promet d'être mouvementé car outre la contre attaque de l'adversaire, il faudra également assurer la victoire de la coalition de "l'homme gris" qui n'a toujours pas mis bas les masques.



Sinon toujours aussi prenant, rien à redire, Ponson du Terrail maîtrise l'art du suspense, même si l'on sait d'avance que le bien triomphera.
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Rocambole - Coffret

Vous ne vous ennuierez jamais une seule seconde avec ce bouquin : l'histoire d'un homme qui "vole" la vie d'un autre ... le parfait mythomane ... rebondissements "rocambolesques" (le livre est à l'origine de l'expression bien sûr !)
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Le forgeron de la Cour-Dieu, tome 2

Les aventures rocambolesques de Dagobert, forgeron du couvent de la Cour-Dieu, en pleine Révolution.



Paru sous forme de feuilleton, de cape et d’épée, Le Forgeron de la Cour-Dieu nous plonge dans cette période remuante, terrifiante (notamment dans le Tome 2), avec des rebondissements (souvent tirés par les cheveux, mais tellement feuilleton du XIXe !), des duels, des enlèvements, des mariages secrets, des conjurations, des vengeances, des héritages spoliés… On navigue avec le Chevalier des Mazures, la comtesse, Toinon, etc.



Ce roman est moins connu que Rocambole mais nous offre un rafraichissant moment typique des feuilletons littéraires de la deuxième moitié du XIXe… La plume de Ponson du Terrail est légère, rebondissant au gré des évènements qui arrivent à ses personnages…



Il est à noter que ce roman a été adapté en 1945 par un cinéaste italien avec grand succès en Italie.



Ponson du Terrail est enterré au cimetière de Montmartre dans une tombe sans inscription (quel dommage… doit-on lancer une collecte de fonds pour apposer une plaque, simple, à un écrivain ayant publié plus de 126 histoires !?)… alors que sa 2e mise en terre (la première fut à Bordeaux) vit une foule d’artistes, avec en tête Alexandre Dumas fils.

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Rocambole - Le Club des valets de coeur, to..

"Rocambole : Le Club des Valets de Coeurs" est un roman policier qui fait suite au premier tome intitulé "L'héritage Mystérieux" de Pierre-Alexis Ponson du Terrail dont la première parution remonte à 1858.



Même si les deux tomes peuvent-être lus de manière indépendante, je conseille de suivre l'ordre chronologique pour une meilleure compréhension de l'intrigue générale centrée sur les aventures de deux demi-frères ennemis : Armand, héros du Bien, et Andréa, héros du Mal.



J'ai eu la chance de découvrir ce tome 2 en version audio grâce aux éditions @Voolume que je remercie vivement. Je préfère écouter plutôt que lire ce type de roman feuilleton car je trouve que ce genre s'y prête parfaitement.



Le narrateur, Philippe Caulier, prête sa voix pour nous raconter ces aventures rocambolesques avec beaucoup de talent. Sa lecture expressive donne plus de vivacité et plus de dynamisme à ce roman assez long à lire. Son interprétation très juste permet de distinguer très facilement les différents personnages grâce aux intonations sans jamais se perdre. J'ai particulièrement bien aimé les accents anglais ou espagnol qui ajoutent une note d'humour bienvenue.



La scène se passe quatre ans après le premier tome : Andréa n'est toujours pas parvenu à s'approprier l'héritage de son demi-frère Armand dont le Baron Kermor de Kermarouet a fait l'exécuteur testamentaire. Dans ce tome 2, il veut donc se venger et cherche à récupérer cet héritage qui lui a échappé. Son objectif est de détruire les couples qu'il n'a pas su empêcher de se former dans le premier tome.



Après un faux repentir, Andréa parvient à obtenir de nouveau la confiance de son demi-frère Armand qui lui confie naïvement la direction d'une organisation secrète dont le but est d'aider les malheureux contre l'association criminelle "Le Club des Valets de Coeurs".



Mais, Armand ne se doute pas de la duplicité de son demi-frère : Andréa, alias Sir Williams, est à la tête de cette association avec son neveu Carambole et la courtisane Turquoise. Ils cherchent à spolier, à séduire et à désunir trois couples innocents en se déguisant et en interprétant différents personnages. Malheureusement pour eux, la courtisane Baccarat, passée au service du Bien dans ce tome, va les démasquer et déjouer leurs plans...



Ce qui m'a le plus plu, c'est la complexité de l'intrigue et la maitrise de la structure narrative qui permet de préserver le suspense jusqu'au dénouement. Même si la plupart des personnages sont caricaturaux car très manichéens, je trouve que le personnage de Baccarat est un peu plus complexe, ce qui le rend attachant. De même, pour Carambole dont la personnalité évolue au cours de ce tome puisqu'il en deviendra le véritable héros de ce roman au final.
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La femme immortelle

Tous les ingrédients du roman populaire sont là : disparitions mystérieuses, escaliers dérobés, souterrains, secrets de famille, vampire, alchimie, prédictions de bohémiennes, enlèvements nocturnes, femmes fatales, combats à l'épée, et bien sûr des situations rocambolesques qui tiennent le lecteur en haleine du début à la fin. J'adore ça ! Petite déception quand même, la fin à mon sens quelque peu bâclée.
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La résurrection de Rocambole, tome 2 : Saint-..

Suite des aventures de notre ami Rocombole qui veut faire le bien et redonner à 2 orphelines leur fortune et leurs amours mais beaucoup de difficultées mais les oncles qui leur ont volé cet héritage sont vraiment très forts et Rocombole doit faire preuve de beaucoup d'imagination. Mais faisons lui confiance !
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Le Capitaine des Pénitents Noirs : L'innocent..

Le capitaine des pénitents noirs est un roman d’aventures du XIXe siècle, écrit en 1869 par le vicomte Alexis de Ponson du Terrail. Ce roman populaire raconte l’enquête menée par un magistrat, en retraite, qui vit à Mirabeau, un village de Provence, pour retrouver le chef d’une bande de brigands qui opère ses forfaits sur cette région. Outre l’histoire d’amour impossible et les rebondissements de cette enquête, la vie quotidienne du village est relatée dans tous ces détails. Cette édition est celle d’une association de Mirabeau et les illustrations sont très intéressantes et fort belles.

Je vous garantis un voyage extraordinaire sur la Durance.


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Les Cavaliers de la nuit, tome 1

Un livre qui appartient au domaine publique, est qui donc serait fort dommage qu'on y passe à coté.

Malgré le nombre d'années où il a été écrit, il est loin d'avoir vieilli.

Aventures , intrigues, complots , un soupçon de games of throne, bref tout pour plaire.

Avant quand il n'y avait ni internet, ni télévision, ni cinéma.

Je pense que les romans étaient un des moyens de divertissements le plus important.

Et dans ce cas là on est servi .

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Les Misères de Londres, tome 4 : Les Tribulat..

Quatrième tome dès plus... frustrant.



Comme je l'avait pointé après un troisième tome un peu moins dense, la fin nous promettait une suite plus active et en actions multiples avec l'apparition du révérend Peters en nouvel ennemi. Et c'est bien le cas.



Les rebondissements sont là et plus que jamais Rocambole est Rocambole, changeant de visage comme de chemise, toujours prêt à déjouer les plans les plus machiavéliques de ses adversaires dans cette partie d'échec ou il semble damer le pion à des adversaires à chaque coup.



Mais la fin... alors même que tout semble résolu, alors même qu'il lui reste juste à baisser le masque et crier haut et fort "Je suis Rocambole" pour finir en fanfare...



Bref la fin de cet épisode ne nous laisse d'autre choix que de bondir sur le suivant. En croisant les doigts pour trouver un final plus stable avant de buter sur LA fin l'inachevée par la mort de l'auteur.
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La famille du Vourdalak - La Dame pâle - La B..

Yessss Hughes lit du Tolstoï!!!!! Hi!Hi!Hi! Oui mais du Alexeï Tolstoï. Donc pas le père de Guerre & Paix.



Trop beau pour être vrai non?



Je m'intéresse au balbutiement de la science-fiction russe... Je papillonne beaucoup dans le domaine de l'étrange!



Ce livre est constitué de deux nouvelles et d'un roman. Trois auteurs différents.



#1 La famille du Vourdalak. Oeuvre porthume et probablement le premier écrit de Tolstoï. 1839/1940. Il a été écrit en français à l'époque pour être traduit en russe après sa mort. Ce qui me fascine dans ces récits c'est de voir tous ces auteurs qui ont écrit sur les vampires bien avant Bram Stoker. À tort nous croyons qu'il a tout inventé alors que son mérite réside surtout dans son oeuvre Dracula. Donc ce court récit de Tolstoî dresse un peu le portrait typique de la création d'un nid de vampires. Le père est contaminé et il contamine un après l'autre les membres de sa famille. Bien plus tard tout le village devient vampirique.



#2 La Dame Pâle d'Alexandre Dumas. Quoi me direz-vous? Ben oui le père des Trois Mousquetaires qui a écrit une nouvelle fantastique sur les vampires. Surprenant n'est-ce pas? Vraiment bien également quoique court!



#3 La Baronne Trépassée. Un roman de Ponson du Terrail. Le nom de l'auteur me disait de quoi jusqu'à ce que je réalise qu'il s'agit du père de Rocambole. L'auteur à pavé le chemin à Gaston Leroux. Du pure roman feuilleton. J'aime beaucoup ce style littéraire. Je dirais en plus qu'il tombe en plein dans les histoires que Leroux affectionne. Lourde vengeance qui s'échelonne sur plusieurs années. Un peu trop histoire d'amour à mon goût. Et surtout très superficiel! Du genre le héros tombe éperdument amoureux dès qu'il croise une jolie fille. Cela fait pas cinq minutes et il veut déjà l'épouser. Et même si il est avec la première rien ne l'empêche de tomber amoureux d'une seconde et ainsi de suite. Mettons que la fille échaudée a très bien planifié sa vengeance. Je crois que de nos jours les - pluriel - pensions alimentaires finissent par refroidir l'ardeur de la gente masculine!!! Hi!Hi!Hi!
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Rocambole, tome 1 : Les exploits de Rocambole

Un document compromettant détenu par Baccarat compromet les projets de mariage entre Rocambole et la belle espagnole Conception. Avec Sir Williams, les combines se multiplient afin de récupérer ce document et éliminer les divers obstacles.

Des récits bien moins captivants que je ne l’avais espéré. Les personnages sont nombreux, l’intrigue est complexe, beaucoup de pages défilent avant que le récit ne donne le sentiment de progresser. J’aime tellement la série Rocambole de Michel Honaker que cela a sûrement un peu faussé mon jugement.

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La Baronne trépassée

Le père de Rocambole est en pleine forme dans ce livre qui vous tient en haleine de la première à la dernière ligne.

Sentiments, vampire, fantôme ,machination, honneur,

Feuilleton, gothisme , romantisme

Mais attention trop de machination peut tuer l'être aimé



Une belle lecture
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Le forgeron de la Cour-Dieu, tome 2

Après le premier volume, on reste sur une impression de feuilleton de mauvaise qualité, plein d'invraisemblances et de coïncidences énormes, mais dont on a quand même envie de connaître la fin.



Après le deuxième volume, on se dit « avais-je vraiment besoin de connaître la fin ? ».



L'histoire est assez mal écrite (pas aussi mal que la réputation, malveillante, De Ponson du Terrail a essayé de le faire croire, mais enfin assez mal). Elle est pleine, non seulement d'invraisemblances, mais également de certaines incohérences. Et de ficelles faciles. Ce n'est pas le seul roman de cette époque qui, ayant été publié initialement sous forme de feuilleton, semble s'inventer au fur et à mesure de la lecture. Mais enfin, les romans du Dumas (également feuilletoniste) donnent quand même l'impression que les grandes lignes de l'histoire sont conçues à l'avance. Ou du moins, qu'il fait un effort pour que cela semble ainsi.

Ici, on a au contraire l'impression que l'auteur, non seulement vagabonde au fur et à mesure de l'histoire, mais que même, contrairement au lecteur de l'édition en volume, il n'a pas lu récemment les épisodes précédents.



Cela donne une série de, en substance « je vous ai dit A, mais en réalité B » ou « j'avais oublié de vous dire que C ». Sans parler des contradictions pures et simples.



Quant à la fin... une douzaine d'arcs narratifs sont ouverts pendant le roman. Et une page avant la fin, ils ne semblent pas sur le point de se conclure. Et ils sont brutalement tous clos, par un « épilogue » ressemblant aux « épilogues-génériques de fin » des films de série B américains des année 1980 (untel se maria, untel devint général, unetelle finit par payer ses crimes, etc. Avec quand même quelques untels et unetelles oubliés dont on ne se préoccupe plus).



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Les exploits de Rocambole, tome 1.2 : Une f..

Certains auteurs sont passés à la postérité, d’autres pas. Cela tient la plupart du temps au talent, mais pas toujours. Tout comme une œuvre rencontre son public, certains romans plongent dans l’oubli sans réelle raison apparente. L’alchimie entre un auteur et son public reste un des mystères les plus impénétrables de l’univers.

Il en est ainsi de ces feuilletonistes du XIXème.

Un peu d’histoire : au milieu du siècle, les journaux prospèrent. Quand on publie quotidiennement, le principal souci est de fidéliser ses lecteurs. Pour cela, trois solutions. Ou surenchérir dans le spectaculaire, faisant de l’information un divertissement – principe qu’appliquent les fameux Jt télévisés depuis quelques décennies. Ou vendre à l’avance les feuilles de chou – cela s’appelle l’abonnement. Ou, troisième solution très en vogue à cette époque, inventer une histoire qui rebondit de numéro en numéro : le feuilleton.

Le dernier exemple en date et qui a fait couler autant d’encre qu’user de salive est Plus Belle la Vie. Chaque jour, un rendez-vous avec des personnages familiers que l’on a plaisir à retrouver, comme une bande d’amis à l’heure de l’apéro. Ajouté à cela, une intrigue qui rebondit d’épisodes en épisodes. Le poisson ainsi ferré, il n’y a plus qu’à dérouler, au risque de lasser son auditoire si les péripéties tendent à devenir banales. Ainsi un bon feuilleton n’hésite pas dans la surenchère parfois. C’est son défaut premier, l’écueil qui risque de vous détourner d’une lecture haletante.

Quasiment tous les auteurs à succès du XIXème se sont frottés à ce genre d’exercice, de Dumas à Dickens, d’Hugo à Balzac. Je ne mentionne pas le véritable bataillon aujourd’hui parfaitement oublié de tous.

Ponson du Terrail fut l’un des plus connus en son temps. Les années se sont chargées d’effacer le célèbre feuilletoniste de la mémoire collective à tel point que pour lire en 2023 les exploits de ses truculents personnages, il est préférable d’écumer les bouquinistes des quais de Seine ou s’armer de patience à dénicher des exemplaires jaunis et écornés en vente sur un site plus ou moins respectable.

Passé cette première difficulté, en voici une autre : il y a eu tant d’éditions du roman star de Ponson qu’on s’y perd : le découpage des chapitres, voire des volumes ne correspond pas d’un éditeur à l’autre.

Bref, pour faire simple : d’abord le premier volume, simplement intitulé Rocambole bien que le Gavroche n’apparait qu’à la moitié du roman et n’a qu’un petit rôle, où le bien lutte contre le mal sous la forme de deux frères que tout oppose dans un Paris haut en couleurs du XIXème. C’est grandiose. On sent bien l’ambiance des faubourgs, des ruelles, les personnages sont épais, à la limite de la caricature, la psychologie des personnages bien campée (quoique ses détracteurs prétendent le contraire) et les péripéties si stupéfiantes qu’on en a même tiré un substantif : Rocambolesque. Ce premier volume m’a fait penser aux Mystères de Paris, un roman fleuve signé Eugène Sue, publié d’abord sous forme de feuilleton, également difficile à dénicher 200 ans plus tard.

Ca se complique un peu dans la suite des aventures du grand méchant, Andréa qu’on appellera Sir Williams, bien qu’il change de nom comme de chemise. Le club des valets de cœur se déclinant en deux ou trois volumes selon l’édition et il n’est pas certain de retrouver la totalité en une fois. Là encore, mon personnage préféré est une ancienne libertine devenue grande dame après une rédemption salutaire : Baccarat.

Toujours autant de péripéties, mais un peu trop justement, au détriment d’une psychologie des personnages qui frôle la caricature. Dommage.

Enfin, ce troisième volume, clairement intitulé les exploits de Rocambole, où, pour la première fois le gamin des rues de Paris devient le héros du roman. Encore qu’il ne soit que la marionnette de Sir Williams, devenu aveugle et muet. Il faudra attendre la suite (encore !) pour que Rocambole vole de ses propres ailes dans une résurrection christique.

Trahisons, faux-semblants, déguisements, meurtres déguisés en suicides, arrangements divers, duels obligés, complots : rien n’est épargné au lecteur ébahi. Seulement, on flirte davantage avec la série Nous Deux ou les romans au kilomètres d’Harlequin tant il est question d’élaborer puis de déjouer les intrigues tournant autour d’un mariage qui doit (ou ne doit pas) se faire.

Qu’on se rassure, Ponson n’est pas un auteur à l’eau de rose, mais celles et ceux qui auront déjà avalé les précédents épisodes auront comme un goût de trop plein dans la bouche. On aime à retrouver les personnages déjà rencontré dans d’autres aventures et en particulier la divine Baccarat (j’épouse tout de suite !) – j’ajoute que ce troisième volume peut aisément être lu sans rien connaitre des numéros précédents. Il est toutefois un peu dommage d’avoir trop téléphoné la séquence finale.

Donc, un petit millier de pages (quand même) entre Paris et l’Espagne où Rocambole tente de convoler pour devenir Grand d’Espagne.

Si je recommande chaudement ces intrigues parfois un peu poussées (dans le feuilleton, on ne s’embarrasse pas trop de la réalité), je vous conseille quand même de commencer par le commencement – jusqu’à débuter toute cette série par Sue et ses Mystères : incontournable. A moins de vouloir faire progresser le niveau en reprenant le tout dans le sens inverse, vu que plus on avance dans les volumes, moins est forte l’intrigue.

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Rocambole, tome 1 : Les exploits de Rocambole

Avis aux lecteurs : comme sur toute bonne boite de médicaments, je les mets en garde contre des effets secondaires puissants. Il y a un fort risque d’accoutumance à cette prose, érigée en feuilleton du XIXème.

Situé à mi-chemin entre les Misérables et les Mystères de Paris, Ponson du Terrail dresse le combat fratricide sans merci du bien contre le mal.

Ce sont les propres fondations de toute la littérature comics des années 50 mettant en scène des super héros (Batman, Spiderman) contre toujours le même adversaire. Il n’y aura pas de répit, chaque petite victoire n’est que le terreau d’un futur combat, le mal ressurgissant toujours, comme les racines du liseron que l’on tente sans succès de couper.



Rocambole c’est Gavroche. Même gouaille, même effronterie, même aplomb, même audace, vrai fils de Paris.

Seulement ce titi sert les méchants et n’apparait qu’aux trois quarts du roman. En réalité, Rocambole devrait s’intituler « la genèse de Rocambole ». Car, parvenus à la fin des péripéties amoureuses, on s’aperçoit que l’on n’est qu’au début de l’aventure. Et ce feuilleton relié en un imposant volume (un demi-millier de pages) n’est que le premier épisode d’une chronique bien plus vaste.

A suivre…

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