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Citations de Pierre Corneille (1037)


Ce présent déceptif a bu toute leur force,
Et bien mieux que mon bras vengera mon divorce.
Mes tyrans par leur perte apprendront que jamais…
Mais d’où vient ce grand bruit que j’entends au palais ?
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«  À vaincre sans péril , on triomphe sans gloire. »
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Cherche pour t'imiter des âmes plus parfaites.
Je ne t'impute point les pertes que j'ai faites,
J'en ai les sentiments que je dois en avoir,
Et je m'en prends au sort plutôt qu'à ton devoir ;
Mais enfin, je renonce à la vertu romaine,
Si pour la posséder je dois être inhumaine,
Et ne puis voir en moi la femme du vainqueur,
Sans y voir des vaincus la déplorable soeur.
Prenons part en public aux victoires publiques,
Pleurons dans la maison nos malheurs domestiques,
Et ne regardons point des biens communs à tous,
Quand nous voyons des maux qui ne sont que pour nous.
Pourquoi veux-tu, cruel, agir d'une autre sorte ?
Laisse en entrant ici tes lauriers à la porte.
(Sabine, Acte IV, scène VII)
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Pour grand que soient les rois, ils sont ce que nous sommes:
Ils peuvent se tromper comme les autres hommes;
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Ma plus douce espérance est de perdre l'espoir.
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Ö rage ! Ö désespoir ! Ö! vieillesse ennemie !
N' ai-je donc tant vécu que pour cette infamie.
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A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
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CINNA : C'est un ordre des dieux qui jamais ne se rompt,
De nous vendre un peu cher les grands biens qu'ils nous font.

Acte II, Scène 1, (v. 559-560).
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Nos ennemis communs attendent avec joie
Qu’un des partis défait leur donne l’autre en proie,
Lassé, demi-rompu, vainqueur, mais, pour tout fruit,
Dénué d’un secours par lui-même détruit.
Ils ont assez longtemps joui de nos divorces ;
Contre eux dorénavant joignons toutes nos forces,
Et noyons dans l’oubli ces petits différends
Qui de si bons guerriers font de mauvais parents.
Que si l’ambition de commander aux autres
Fait marcher aujourd’hui vos troupes et les nôtres,
Pourvu qu’à moins de sang nous voulions l’apaiser,
Elle nous unira, loin de nous diviser.

Acte I, Scène 3 (v. 295-306)
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Je vous plains, je me plains ; mais il faut y aller.

Acte II, Scène 5 (v. 542)
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Si dans vos sentiments mon zèle est criminel,
S'il m'en faut recevoir un reproche éternel,
Si ma main en devient honteuse et profanée,
Vous pouvez d'un seul mot trancher ma destinée.
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ANTIOCHUS:
Ah, déplorable prince !

SÉLEUCUS:
Ah, destin trop contraire !

ANTIOCHUS:
Que ne ferais-je point contre un autre qu'un frère ?

SÉLEUCUS:
Ô mon cher frère ! Ô nom pour un rival trop doux !
Que ne ferais-je point contre un autre que vous ?

(Acte I, scène 2)
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DORANTE
Je disais vérité.
CLITON
Quand un menteur la dit,
En passant par sa bouche, elle perd son crédit.
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Je ne viens pas ici consoler tes douleurs ;
Je viens plutôt mêler mes soupirs à tes pleurs
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Apprends à te connaître, et descends en toi-même.
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Un moment donne au sort des visage sur divers
Et dans ce grand bonheur je crains un grand revers
...
Pour grands que soient les rois ils sont ce que nous sommes
Ils peuvent se tromper comme le autres hommes
...
Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années
...
A vaincre sans péril on triomphe sans gloire
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JASON
Depuis que mon esprit est capable de flamme,
Jamais un trouble égal n'a confondu mon âme.
Mon coeur qui se partage en deux affections,
Se laisse déchirer à mille passions.
Je dois tout à Médée, et je ne puis sans honte
Et d'elle et de ma foi tenir si peu de conte;
Je dois tout à Créon, et d'un si puissant roi
Je fais un ennemi, si je garde ma foi:
Je regrette Médée, et j'adore Créuse;
Je vois mon crime en l'une, en l'autre mon excuse;
(Acte I, scène 2)
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Le recevoir de lui ma serait une gêne,
Mais quand j'aurai vengé Rome des maux soufferts,
Je saurai le braver jusque dans les Enfers.
Oui, quand par son trépas je l'aurai méritée,
Je veux joindre à sa main ma main ensanglantée,
L'épouser sur sa cendre, et qu'après notre effort
Les présents du Tyran soient le prix de sa mort.
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A qui sait bien aimer il n'est rien d'impossible.
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Qui peut sans s'émouvoir supporter une offense,
Peut mieux prendre à son point le temps de sa vengeance.
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