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Citations de René Char (1439)


Je vis qu'il n'y aurait jamais de femme pour moi dans MA ville. La frénésie des cascades, symboliquement, acquitterait mon bon vouloir.

J'ai remonté ainsi l'âge de la solitude jusqu'à la demeure suivante de L'HOMME VIOLET. Mais il ne disposait là que du morose état civil de ses prisons, de son expérience muette de persécuté, et nous n'avions, nous, que son signalement d'évadé.
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Aime riveraine. Dépense ta vérité. L'herbe qui cache l'or de ton amour ne connaîtra jamais le gel.
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Ne tient pas qui veut sa rage secrète
Sans diplomatie
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Cette forteresse épanchant la liberté par toutes ses poternes, cette fourche de vapeur qui tient dans l'air un corps d'une envergure prométhéenne que la foudre illumine et évite, c'est le poème, aux caprices exorbitants, qui dans l'instant nous obtient puis s'efface.
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Nous étions dans l'août d'un clair matin peu sûr.
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L'art est fait d’oppression, de tragédie, criblées discontinûment par l'irruption d'une joie qui inonde son site, puis repart. (p 10)
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Pourquoi changer la pente du chemin qui conduit du bas jusqu'au sommet et que nous n'avons pas le temps ni la force de parcourir en entier ?
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Quand s'achève au vrai la classe que nous continuons de fréquenter à l'insu de notre âge, il fait nuit sur soi. A quoi bon s'éclairer, riche de larmes. (p 17)
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IBRIM

Le souffle restait attaché à sa maigre personne comme un enfant se tient au bord d'une fenêtre ouverte sans pouvoir se reculer ni s'élancer. L'étroitesse des dons sous l'horizon plaidait pour sa souffrance, mais le temps qui sait n'incommodait pas ses heures, non plus que le vertige d'être au monde.
Quand mon ami Ibrim, le valet de charrue, fut porté en terre, quelque part une pendule d'angle onze fois le remercia. Lui proche de la mer et rendu à ses vignes.
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EXCURSION AU VILLAGE
(...)

Les femmes sont amoureuses et les hommes sont solitaires. Ils se volent mutuellement la solitude et l'amour. (...)

...Nicolas de Staël, nous laissant entrevoir son bateau imprécis et bleu, repartit pour les mers froides, celles dont il s'était approché, enfant de l'étoile polaire.
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La poésie ose dire dans la modestie ce qu'aucune autre voix n'ose confier au sanguinaire Temps. Elle porte aussi secours à l'instinct en perdition. Dans ce mouvement, il advient qu'un mot évidé se retourne dans le vent de la parole.
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Peindre l'intimité par le défaut du fumeux intérieur. Nos yeux filtrants s'y essaient.
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Avant de se pulvériser, toute chose se prépare et rencontre nos sens. Ce temps de préparatifs est notre chance sans rivale.
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Le poème sur son revers, femme en besogne à qui les menus objets domestiques sont indispensables. La richesse et la parcimonie.
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J'ai ce matin, suivi des yeux Florence, qui retournait au moulin.
Le sentier volait autour d'elle :
Le dos chaste et les longues jambes n'arrivaient pas à se rapetisser dans mon regard.
Jusqu'à ce que la verdure, à un tournant, me la dérobât, je repassai m'émouvant à chaque note, son admirable corps musicien, inconnu du mien p 142
(comment ne pas être subjuguée par cet étincelant poète ? Charlottelit)
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Dans la luzerne de ta voix tournois d'oiseaux chassent soucis de sècheresse.
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VII - Berceuse Pour Chaque Jour Jusqu'au Dernier -

Nombreuses fois, nombre de fois,
L'homme s'endort, son corps l'éveille ;
Puis une fois, rien qu'une fois,
L'homme s'endort et perd son corps.

[Extrait] - Neuf Merci Pour Vieira Da Silva -
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L'oiseau bêche la terre,
Le serpent sème,
La mort améliorée
Applaudit la récolte.

Pluton dans le ciel !

L'explosion en nous.
Là seulement dans moi.
Fol et sourd, comment pourrais-je l'être davantage ?

Plus de second soi même, de visage changeant, plus de saison pour la flamme et de saison pour l'ombre !

Avec la lente neige descendent les lépreux.

Soudain l'amour, l'égal de la terreur,
D'une main jamais vue arrête l'incendie, redresse le soleil, reconstruit l'Amie.

Rien n'annonçait une existence si forte.

- Victoire Éclair -
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Pioche ! enjoignait la virole.
Saigne ! répétait le couteau.
Et l'on m'arrachait la mémoire,
On martyrisait mon chaos.

Ceux qui m'avaient aimé,
Puis détesté, puis oublié,
Se penchaient à nouveau sur moi.
Certains pleuraient, d'autres étaient contents.

Sœur froides, herbe de l'hiver,
En marchant, je t'ai vue grandir,
Plus haute que mes ennemis,
Plus verte que mes souvenirs.

- Dédale -
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Dans la parc des Névons
Ceinturé de prairies,
Un ruisseau sans talus,
Un enfant sans ami
Nuancent leur tristesse
Et vivent mieux ainsi.

Dans le parc des Névons
Un rebelle s'est joint
Au ruisseau, à l'enfant,
A leur mirage enfin.

Dans le parc des Névons
Mortel serait l'été
Sans la voix d'un grillon
Qui, par instant, se tait.

- Jouvence Des Névons -
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