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Critiques de Riyoko Ikeda (81)
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La rose de Versailles, tome 1

Nostalgique du dessin animé, je me suis penchée sur ce manga en trois volumes. Quel bonheur de retrouver Oscar et André.

En plus de l'animé, je vous conseille le film moins connu de Jacque Demy qui date de 1979. A l'origine, c'est une commande japonaise, notamment de la marque Shiseido.
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La rose de Versailles, tome 4

L'année dernière, j'ai eu l'occasion de lire les 3 premières intégrales de La Rose de Versailles. Si j'ai adoré les deux premières qui présentent l'intrigue principale, j'avais, en revanche, moins aimé la troisième qui contenait quelques nouvelles autour du personnage de Loulou, nièce d'Oscar. Par curiosité, et puisqu'il se trouvait à la médiathèque, j'ai eu envie de lire le tome 4. Mais je dois avouer que là non plus, je n'ai pas accroché plus que ça.



Ce tome 4 nous propose différents épisodes de façon assez décousue. Certains se recoupent, d'autres se passent avant ou après l'intrigue principale (ou même pendant). Chacun est centré sur le point de vue d'un personnage secondaire que nous avons pu avoir l'occasion de croiser dans les deux premiers tomes. Ainsi nous en apprenons davantage sur la jeunesse de Girodelle, sur la fin d'Alain, sur le destin de Fersen après la mort de Marie-Antoinette. Si j'ai apprécié retrouver ces personnages, j'ai en revanche été moins séduite par le contenu de ces épisodes. Je les ai trouvés trop rapides, presque à sauter du coq à l'âne, à nous perdre dans la temporalité (on saute dans le temps sans en avoir l'indication). Et du coup, ce manque de développement a fait que je n'ai pas accroché plus que ça. J'ai davantage apprécié, par contre, l'épisode centré sur Rosalie. Celui-ci se passe exclusivement après la mort d'Oscar et j'ai aimé retrouver ce personnage auquel je m'étais attachée. Et j'ai été plus intéressée par son intrigue (qui prend davantage son temps aussi, il faut le dire).



Niveau dessins, je dois avouer que j'ai été un peu décontenancée par le style de l'autrice. Non pas qu'il soit fondamentalement différent en soi, mais j'ai eu parfois du mal à reconnaître certains personnages ou à en différencier les uns avec les autres. Je sais que ces épisodes ont été dessinés longtemps après l'intrigue principale et que l'auteur a eu du mal à s'y remettre. J'ai quand même apprécié, comme pour les premiers tomes, la richesse des détails dans les tenues des personnages, les expressions des visages.



Je ressors donc assez mitigée concernant ma lecture de ce 4ème tome. Personnellement, même si j'ai apprécié retrouver ces personnages et cette ambiance, globalement, je n'y ai pas trouvé grand intérêt. C'est un tome fait pour les vrais fans, et même si j'aime beaucoup, je ne dois pas être assez fan.









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La rose de Versailles, tome 2

La suite du destin de Marie-Antoinette, Oscar, Axel de Fersen, André, Rosalie et tous les autres !



Des dessins toujours aussi magnifiques même si la mangaka donne des traits un peu plus carrés à certains personnages pour leur donner plus de maturité. Un petit soucis aussi concernant la similitude des dessins pour certains personnages (notamment André/Alain/Bernard) que j'ai parfois du mal à distinguer.



Mais la somptuosité des dessins conjuguée au mélodramatique des scènes de romances brisées (à grand renfort d'immenses yeux brillants de larmes made in shojo) fait toujours son effet.



Aussi Oscar est une héroïne à la dualité plus intéressante qu'on ne le croit au prime abord. Femme à la fois libérée et prisonnière d'une vie d'homme qu'on lui a imposé dès son premier souffle, elle est aussi l'incarnation d'un changement dans cette société d'Ancien Régime. Un destin exceptionnel raconté dans un manga exceptionnel !



En effet, on connaît le destin tragique des personnages historiques mais les fictifs ne sont pas épargnés non plus par le flot de l'Histoire et de la Révolution.



Bref, une conclusion dans le sang et les larmes pour les personnages comme pour les lecteurs de ce manga mythique !
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La rose de Versailles, tome 3

Voilà un volume dont personnellement je me serais bien passée. Certes on reste dans l'univers d'Oscar et André mais ceux-ci servent essentiellement de faire-valoir à Loulou, la nièce d'Oscar ; une insupportable mais néanmoins ingénieuse gamine qui fourre son nez partout. Insérées dans la trame générale de La Rose de Versailles, ces petites histoires auraient peut être permis une "respiration" comique mais là ça n'a rien à voir avec l'histoire, on a vraiment l'impression d'être dans autre chose. Impression renforcée par le graphisme très différent, un peu anguleux, presque "crochu" et qui me plaît nettement moins que le dessin rond et un naïf des deux précédents tome. Bref, j'ai pas accroché.
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La rose de Versailles, tome 1

Perso, je ne suis pas très mangas... Mais celui ci est vraiment super! Il est très intéressant et parle de la révolution française tout en nous captivant sur les personnages et l'histoire . Je le conseille mais je trouve que toutefois, le début est vraiment mieux que la fin!
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La rose de Versailles, tome 1

J’ai adoré ce manga que j’ai découvert d’abord en animé sous le titre de « Lady Oscar ». Nous suivons avec Oscar toute les grandes étapes du règne de Marie-Antoinette (mariage, rencontre avec Axel de Fersen, Madame Du Barry, affaire du collier…).

Ce manga est très riches : les personnages ont une psychologie plus complexe que dans la plupart des Shojo et l’histoire s’imbrique parfaitement dans l’Histoire.



Coup de coeur
Lien : http://hellody.canalblog.com..
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La rose de Versailles, tome 1

Lorsque j'étais plus jeune, petite fille pour le dire clairement, j'étais littéralement fascinée par le dessin animé Lady Oscar.



Maintenant que je suis une grande fille, j'ai enfin pris le temps de lire le manga ( publié en 1972-1973 au Japon ) dont est issu l'animé.



Ecrire que le dessin animé simplifie les intrigues et les personnages au profit de l'action et des sentiments peut sembler une évidence. Pourtant, je tiens à souligner cette évidence tant la différence m'a frappée.



Ce manga révolutionnaire - dans tous les sens du terme - était à l'origine classé comme shojô ( pour les jeunes filles ) mais il défie le genre. Les histoires dans l'Histoire, les personnages sont bien plus complexes qu'il n'y paraît. Riyoko Ikeda a signé une fresque ambitieuse et foisonnante, romantique et tragique certes, aussi esthétiquement belle que passionnante.



Deux tomes grand format de plus de 900 pages chacun racontent la chute de la Monarchie en France autour de deux personnages féminins, psyché inversée, Marie-Antoinette et Oscar de Jarjayes, responsable de la Garde Royale, de leur enfance à leur mort, toutes deux victimes de la Révolution mais pas du même côté. Saga historique donc, car le second tome se poursuit au delà de l'assassinat d'Oscar devant la Bastille pour se clore sur l'exécution de la reine.



Sur un scénario brillant qui mêle finement la fiction aux interprétations et vérités historiques, de nombreux personnages réels se succèdent, l'Histoire fournissant la trame : affaire du collier, la fuite dans le Petit Trianon, les Etats Généraux...Marie-Antoinette est autant l'héroïne de ce roman que Oscar, elles sont indissociables bien que le personnage de la reine soit moins fouillé, implacablement inscrit dans la tragédie, celui du destin, celui de l'amour impossible. Si le portrait d'Oscar rejoint ces connotations au théâtre antique ( de nombreuses et somptueuses planches du second tome le rappellent par les décors et les drapés ), l'ambivalence d'Oscar - femme contrainte de vivre comme un homme par devoir tout en faisant face aux regards de cette société hiérarchisée et codifiée qui n'ignore pas sa situation - est mise en scène avec brio en parallèle avec ses doutes sur la situation de la France et les privilèges de sa classe. Marginale, marginalisée, Oscar est un personnage particulièrement émouvant avec sa foi en des idéaux nobles qui ne sont plus ceux de la noblesse, assumant ses faiblesses et sa différence sans complaisance envers elle-même et les autres. L'autorité d'un homme, un coeur de femme. Certaines scènes relèvent de l'anthologie et mettent en évidence l'ambiguïté sexuelle et les règles monarchiques auxquelles elle est confrontée ( sa rencontre avec la jeune Rosalie élevée parmi le peuple qui s'apprête à se prostituer par misère, l'amour inconditionnel qu'elle va lui vouer, le bal donné par son père pour ses prétendants au cours duquel elle apparaît en uniforme de cérémonie de général de la Garde Royale affolant les demoiselles qui refusent de croire à sa féminité, l'accusation d'homosexualité lors du procès de Marie-Antoinette pour l'affaire du collier, lorsque qu'on l'interpelle ... " poupée de la royauté " ... - Vous allez danser avec un cavalier ? Ou une cavalière ? - Ce sera selon votre désir Majesté. " ); équivoque magnifiquement mis en image, en arrêt sur image devrais-je écrire, blanche silhouette féminine se détachant sur le fond sombre des pensées et des émotions.



Riyoko Ikeda parvient à retracer sans caricature - et bien que ce ne soit pas sa culture - l'atmosphère volage et perverse de la Cour, l'engouement de la population qui s'enthousiasme pour le jeune couple royal, promesse de renouveau, son amertume, sa détresse, sa colère dans son dénuement, à travers des situations quotidiennes dans lesquelles les personnages se croisent et interagissent.



Rappelons tout de même que, malgré sa densité, ce manga n'est pas un livre d'Histoire. Les histoires d'amour y tiennent un rôle fondamental. Le récit, généreusement romancé au service d'un parti-pris racontant une reine délicate et pure, femme enfant-femme fleur, victime incomprise, est directement inspiré de la biographie de Marie-Antoinette qu'a signé Stefan Zweig - biographie que je recommande chaudement bien qu'elle soit particulièrement engagée - comme la mangaka le précise en préface. Ses choix graphiques confirment le souffle épique - découpages dynamiques des vignettes, portraits alternant avec les scènes en mouvement, soin du détail des costumes, jeux de perspective, fonds symboliques des sentiments...-



Riyoko Ikeda, toute jeune artiste, s'est investie avec passion dans ce manga : " Je me souviens d'avoir été submergée de travail au point de devenir tellement maigre que je devais faire des piqûres nutritives, d'avoir reçu de certaines femmes des lettres injurieuses, d'être tombée en dépression parce que je n'avais plus d'idées, d'avoir dessiné avec 40° de fièvre en me mettant des glaçons sur la main...J'avais à cette époque une passion à laquelle j'étais capable de tout sacrifier sans aucun regret, une idée fixe qu'on ne connaît pas plusieurs fois dans sa vie comme "l'explosion d'une étoile " pour reprendre l'expression de Stefan Zweig - "



Pour l'anecdote : dans cette préface, Riyoko Ikeda présente des excuses pour une erreur historique : " L'uniforme porté par Oscar date du début du XIXe siècle, de l'époque napoléonienne. Je l'ai choisi pour ses qualités esthétiques."



Du grand art malgré tout. A (re)découvrir. Pour le plaisir.




Lien : http://www.lire-et-merveille..
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La rose de Versailles, tome 1

Je n'avais jamais eu un aussi gros manga entre les mains !

Côté praticité j'avoue que le côté énorme brique est un peu contraignant...Plus d'un kilo a se trimballer, faut être motivée.



Mais c'est bien là le seul défaut de ce manga.

Enfin non: je dois admettre qu'au tout début de l'histoire j'ai eu du mal à reconnaître certains personnages et il m'a fallu quelques pages pour comprendre avec certitude qu'Oscar était bien une femme déguisée en homme.

Passé cela j'ai ensuite été complètement happée par cette superbe histoire.

Ce mélange de romance et d'histoire m'a régalé ! ( Et pourtant je ne place pas la romance dans mes préférences...)



J'ai adoré chercher, en parallèle de ma lecture, quels personnage et quels faits étaient réels et lesquels étaient le fruit de l'imagination de l'auteure.

Les illustrations restent parfaitement au goût du jour ( pour une sortie de 1971, je trouve ça balèze !) et l'histoire, très riche, reste tout a fait compréhensible malgré tous les détours qu'elle emprunte.



C'est vraiment une lecture à découvrir pour ceux ne l'ayant pas encore fait.

Pour ma part je vais tâcher de découvrir la version animé maintenant !
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La rose de Versailles, tome 3

Ce troisième volume s'ouvre sur des planches colorées de La Rose de Versailles : pour Une fois, je n'ai finalement pas regretté que le manga soit en Noir et Blanc, car si toutes les planches avaient eu les mêmes assortiments de couleurs trop criardes ou trop pâles, je ne l'aurais pas lu et cela aurait finalement gâché les robes ...

Vient ensuite un prologue qui rappelle l'histoire de La rose de Versailles ... et qui m'a fait prendre conscience que l'histoire est quand même un peu creuse par endroits !

Enfin : quelques historiettes qui tournent autour de la très sympathique, perspicace mais parfois agaçante et exaspérante Loulou, la nièce d'Oscar !

Quelle petite maline !

Tout comme les petites histoires qui terminaient le volume précédant, j'ai beaucoup apprécié la modération plus juste des sentiments des personnages que je trouve finalement avec plaisir moins sujets à la théâtralité, au martyre et au drame que dans la Rose de Versailles !

en Bref : un petit plus dans la saga, mettant en scène une jeune héroïne espiègle sympathique !
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La rose de Versailles, tome 1

Replonger dans l’une des histoires de mon enfance.

Le dessin est magnifique bien que cela manque cruellement de décor. Mais admirer le trait fin et délicat de Riyoko Ikeda est un plaisir.

L’histoire peut paraître par moment rapide et décousue. Les marqueurs temporels sont absent et le lecteur peut donc être vite perdu. Mais la lecture reste malgré tout agréable.


Lien : https://letmentertainyou.com..
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La rose de Versailles, tome 4

Ce t.4 sorti en 2019, est découpé en nouvelles et évoque des scènes se passant avant et pendant les premiers tomes, mais surtout après : il dévoile le destin de certains de nos personnages favoris.



Au début j'étais un peu déçue parce que certaines histoires reprennent beaucoup de scènes des premiers tomes et clairement l'auteur ne dessine plus comme dans sa jeunesse et elle le dit elle-même. Les visages sont carrés et je n'aurais pas reconnu certains personnages (comme Sofia de Fersen) sans leur nom.



Et puis ensuite certaines histoires m'ont plu et surtout la dernière, qui était exactement ce que je voulais lire dans ce tome ! On y lit en une seule histoire le destin d'Alain, de Bernard, de Fersen et sa soeur, de Girodelle et surtout de Rosalie, mon personnage préféré. Cette histoire est la plus longue et est vraiment originale par rapport aux autres de ce tome.



En bref, un tome qui a plus sa place dans la série que le tome 3 et que je ne regrette pas d'avoir acheté, à Montreuil en plus !
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La rose de Versailles, tome 1

Je me souviens avoir lu cette saga il y a quelques années et je l’avais beaucoup aimée à l’époque.

Pourtant, j’ai été beaucoup plus déçue cette fois.



Ce n’est pourtant pas la faute du dessin qui est absolument splendide, notamment dans les robes de Marie Antoinette.

Mais j’ai trouvé les personnages un peu niais.



Marie Antoinette est une reine écervelée et futile et, je suis sans doute sans cœur, je n’ai pas réussi à compatir avec elle. On peut pourtant comprendre que son isolement soit la source de sa bêtise mais rien n’y a fait, elle ne m’a pas touchée.

Son histoire contrariée avec Fersen aurait pu être réussie mais en fait tout le monde est amoureux de Fersen.

Tout le monde est aussi amoureux d’Oscar d’ailleurs…



En revanche, j’aime beaucoup André. Lui aussi est amoureux d’Oscar mais bon … Son côté plus « quelconque » le rend sans doute plus proche de moi.



Au milieu de tout ça, l’Histoire est un peu allégrement piétinée bien que j’ai aimé voir cette différence entre la vie à la cour de Versailles et le petit peuple parisien qui crève de faim. La Révolution Française est une période qui m’a toujours fascinée et je suis toujours contente d’en apprendre un peu plus.



Et surtout, ne lisez pas l’introduction de l’auteur qui spoile méchamment la fin de l’histoire, je ne comprends pas qu’on laisse publier une pareille chose dans un premier tome.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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La rose de Versailles, tome 1

(je suis désolée : j'ai écrit une tartine, je spoile et j'espère ne froisser personne en plus)



Les mangas et moi avons une histoire assez récente faite de découvertes spontanées. Qu'elle ne fut pas ma surprise de trouver La Rose de Versailles à la médiathèque ! Plongée dans mon enfance (7-10 ans), avec le générique du DA « Lady Oscar » qui a démarré instantanément ! Je suis donc repartie chargée comme une mule des 3 volumes de l'intégrale et prête à redécouvrir l'origine du DA que je ne manquais jamais en mes jeunes années !

J'ai apprécié l'introduction par l'autrice/ la mangana qui rappelle qu'elle n'a pas voulu faire une oeuvre historique, mais une romance historique, les erreurs étant donc nombreuses, choisies ou par ignorance par non accès à l'information historique. J'ai été aussi surprise du succès de ce manga prévu initialement pour une revue de jeunes filles et de sa portée : des générations de Japonaises qui ont fait des études de civilisation et langue françaises et courent visiter Versailles !

C'est quand même un monument, le premier volume, couvrant la période 1774-1789, depuis la naissance de Marie-Antoinette à la veille de la Révolution française : presque 950 pages ! Avec quelques longueurs parfois. Il y a cependant des pages magnifiques, riches en détails nombreux et très travaillés... ce qui rend d'autant plus horripilantes à mon goût les vignettes bourrées d'onomatopées exprimant de manière exagérées des sentiments comme la colère, l'admiration béate ou la surprise où les traits sont simplistes et grossiers ! Il n'est pas toujours facile non plus de bien distinguer certains personnages féminins lorsque les vignettes sont en gros plan …

J'ai été aussi un peu déçue par une certaine grandiloquence et une théâtralité ridicules dans certaines scènes et dans les dialogues, des propos confondants de naïveté et les prises de conscience politiques foudroyantes des personnages : c'est parfois comique, parfois irritant.

Les émois amoureux suivent le schéma classique guimauve : A aime B qui aime C qui aime D… et tout le monde serre les dents, combat ses sentiments et se sacrifie pour le bonheur de l'autre (avec un certain masochisme, mais le sens du devoir) ! Les héros sont des adolescents, de jeunes adultes aux sentiments entiers… et les lectrices destinataires de ce manga aussi !

Quant aux erreurs historiques, j'ai un peu grincé des dents mais l'autrice a été honnête dans l'introduction, donc ...

FINALEMENT, entre enthousiasme et agacements, je suis allée au bout du volume !, avec globalement, un sentiment de satisfaction et de la curiosité pour la suite.

Je voudrais pour finir évoquer une question qui m'a interpellée, en espérant ne froisser personne et trouver les mots justes pour exprimer ma pensée.

Dernièrement, j'ai vu deux ou trois émissions et lu des articles, traitant des années 1980, disant qu'Oscar était une oeuvre extraordinaire et audacieuse, pour certains subversive, car elle était la première héroïne homosexuelle ou bisexuelle ou transgenre proposée aux enfants, etc. etc.

J'étais petite et je ne me souviens pas des détails du DA.

Mais en ce qui concerne le manga originel, cette lecture du personnage est totalement erronée. Je n'ai rien contre les LGBT+ : chacun aime qui il veut, ça me va très bien. Mais les ré-interprétations ou réappropriations ou réécritures, à contre-sens ou contre-pied de l'auteur, ça m'énerve !

D'abord il faut se rappeler que Oscar n'est pas un personnage historique, mais un personnage fictif, alors non, elle ne représente pas la France des années 1780 ! A la limite, si on cherche un personnage qui présentait officiellement une double identité sexuelle, il faut s'intéresser au chevalier d'Eon : là il y a à dire !

Mais en ce qui concerne Oscar, il est bien clair qu'elle a été habillée et élevée comme un garçon  non par goût/choix personnel, mais par le choix de son père qui a décidé qu'il ne voulait pas une fille de plus, que sa dernière fille serait donc son héritier et successeur et le gardien de la dauphine (ensuite devenue reine).

D'ailleurs, Oscar s'insurge quand les opposants à Marie-Antoinette les accusent, la reine et elle, d'être lesbiennes : 2 pages de négation TRES explicites et l'expression du personnage montre qu'elle ne ment pas pour se protéger ! Oscar a certes pour Rosalie un fort sentiment fraternel (elle lui dit « au revoir petite soeur » quand Rosalie part) et très protecteur (comme pour la reine, Charlotte de Polignac un peu), mais pas de sentiments amoureux. Les femmes, dont Rosalie, tombent sous le charme d'Oscar, mais visiblement surtout parce qu'elle est tout ce qu'elles ne peuvent pas être elles, grâce à sa tenue de garçon. Oscar a pleinement conscience d'être une femme et de tout ce que l'appartenance à ce sexe dans son époque la limiterait et l'empêcherait de faire, donc elle sait et dit que jouer un rôle masculin lui accorde des libertés d'actions, de paroles, de mouvements qu'elle n'aurait pas sinon. Qu'elle soit une femme est officiel, même si tout le monde ne le perçoit pas en la rencontrant, mais même en tenue masculine elle est parfois la cible de propos machos, d'attouchements et de menaces à caractère sexuel par des hommes (les Gardes françaises). Donc même en uniforme, elle ne trompe pas grand'monde.

Côté coeur, elle est clairement explicitement amoureuse de Fersen, son premier amour, et c'est d'ailleurs pour lui montrer qu'elle est pleinement femme qu'elle portera une robe à un bal: une seule fois !

Du coup, non, Oscar n'est pas une héroïne transgenre, ni homosexuelle, ni bisexuelle, mais plutôt une féministe : fictive cependant !!!, puisqu'elle est pleinement conscience de ce que le statut de femme a de limité dans le cadre historique donné et le dénonce. De ce point de vue, je trouve que au milieu de toutes cette guimauve et ce sentimentalisme (ce manga est avant tout une romance historique, un Arlequin à la japonaise), l'autrice a plutôt bien transmis cette idée : la femme en France à la fin du XVIII°s est avant tout un être inférieur dont la vie est dirigée par son père (ou son frère, son oncle) puis son mari et chargée de transmettre un héritage et fournir un héritier …

Malgré tout, c'est quand même une lecture un peu incontournable !!!
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La rose de Versailles, tome 1

Je connaissais (et j'adore) le dessin animé, mais je n'avais encore jamais lu le manga, dans le sens : le livre. Puisque "manga" est un terme utilisé en français également pour parler d'un dessin animé japonais... Bref, j'ai adoré. La beauté des dessins, les détails de l'histoire qui n'apparaissent pas exactement de la même manière dans le dessin animé, l'histoire romancée dans l'Histoire de France, tout. Ce qui m'a le plus surprise c'est de retrouver le côté un peu déjanté des mangas dans cette oeuvre que je ne connaissais que finalement classique. Les personnages peuvent être représentés en train de courir ou tirer la langue de façon très stylisé, comme un manga-livre. Ce qui a totalement disparu du dessin animé. De fait, c'est très rigolo. En plus de l'histoire et de la beauté des dessins, cet aspect comique m'a vraiment plu et j'ai savouré la lecture de ce qui semble pourtant être un gros pavé. J'ai hâte de trouver le 2e tome pour le lire également.
Lien : https://joy369.unblog.fr/
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La rose de Versailles, tome 1

Quand j’étais gamine, j’adorais un dessin animé appelé Lady Oscar. A l’époque, je ne savais pas qu’il était fait à partir d’un manga, aussi, je vous laisse imaginer ma curiosité lorsque j’ai découvert, à la médiathèque, La rose de Versailles !



Il est vrai, certes, que je ne suis pas une grande lectrice de mangas. Pas que je n’aime pas, mais ils ne m’attirent pas particulièrement. Jusqu’à présent, je n’en ai lu que très peu. Pourtant, celui-ci, connaissant déjà l’histoire, je ne pouvais pas le laisser passer.



Oscar François de Jarjayes est, n’en déplaise à certains, une femme, une vraie. Pourtant à sa naissance, son père, las d’avoir une sixième fils, décide de l’élever comme son fils. Attention, il ne prétends pas qu’il s’agit d’un garçon, loin de là, le fait qu’Oscar soit une femme n’est pas un secret et elle l’affirme même librement. Mais Oscar va néanmoins être élevée comme un homme. Nous sommes à la veille de la Révolution Française, Marie-Antoinette vient d’arriver en France, et Oscar est déjà Capitaine de la garde royale. Sur fond historique, nous suivons donc le destin hors du commun de cette femme courageuse et loyale, qui a juré de protéger leurs majestés au péril de sa vie.



Comment vous dire que j’adore cette histoire ? J’ai toujours admiré le personnage d’Oscar, sa force, sa bravoure. Et ses tourments aussi. Car la vie qu’elle mène n’est pas simple. Elle a beau être femme et le dire librement, elle est à l’opposé de toutes les autres femmes de l’époque. Quand, toutes, elles se pavanent dans de somptueuses robes et s’intéressent aux intrigues de cour, Oscar, elle, porte l’uniforme militaire et ne se préoccupe que de la sécurité du couple royal. Et cette situation semble lui convenir, jusqu’à ce qu’elle croise le chemin d’Hans Axel de Fersen et qu’elle tombe sous son charme, elle que les hommes voient avant tout comme un camarade avant de la voir comme une femme. C’est un personnage ambigu et cette ambiguïté est vraiment intéressante.



Niveau dessins, que dire ? Les robes des dames sont fabuleuses, leurs coiffures également. L’auteur possède un certain sens du détail, pas tant dans les décors que dans les personnages eux-mêmes et leurs costumes. Je regrette seulement qu’ils soient en noir et blanc, mais c’est le lot de tous les mangas (ou presque).



Une très bonne série, que je découvre ici sous un format intégral, et qui me donne envie de me plonger à nouveau dans le dessin animé !
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La rose de Versailles, tome 1

1770 : Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine devient dauphine de France. Elle est protégée par Oscar Francois de Jarjayes, une jeune fille élevée comme un homme. À l'insouciance de leur jeunesse et aux tourments de l'amour va succéder le fracas de la Révolution.



Quel plaisir de relire ce manga de ma jeunesse (même si ce n'est pas la première fois que je le relis) qui est un chef-d'oeuvre du shojo des années 70 !



Les dessins sont magnifiques, en particulier ceux des vêtements ! La reine a vraiment des robes magnifiques et cela m'émerveille toujours autant que lorsque j'étais jeune fille.



Les personnages historiques côtoient les fictifs dont le fameux (ou plutôt la fameuse ;) ) Oscar mais aussi Rosalie que j'adore ! Et l'auteur réussit le tour de force de faire tomber amoureuse toutes les lectrices... d'une femme ! Il faut dire qu'Oscar est exceptionnelle ! La vraie héroïne de cette histoire, même si la "rose de Versailles" est Marie-Antoinette.



Cette première partie de l'histoire a des accents plutôt joyeux malgré les tourments amoureux de nos héros ou encore la célèbre affaire du collier. On sent que le vent commence à tourner pour la royauté.
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La rose de Versailles, tome 1

Voilà sans aucun doute l'oeuvre qui a donné ses lettres de noblesse au shojô-manga; La Rose de Versailles demeure aujourd'hui considéré comme le chef-d'oeuvre du genre. Créé par la très polyvalente Ryoko Ikeda, ce manga nous entraîne dans la France du XVIIIe siècle, alors que la Révolution française point au loin. Mais penchons-nous d'abord sur la genèse de l'oeuvre: Ryoko Ikeda a toujours été éprise de dessin, à tel point d'ailleurs, qu'elle décida d'interrompre provisoirement ses études de littérature et de philosophie à l'université de Tokyo Kyoiku. En 1967, elle fait ses début de mangaka: Bara yashiki no shojô (La jeune fille de la demeure des roses) est son premier manga. En 1972, Versailles no bara commence à être publié dans l'hebdomadaire féminin Shûkan Margaret. le succès est immédiat, à tel point qu'il suscite l'engouement des jeunes japonaises pour l'Histoire de France et la langue de Molière. La série est adaptée en animé en 1979. le premier contact de l'occident avec La rose de Versailles se fit d'abord grâce à cet animé (renommé Lady Oscar en Europe). En France, le manga ne fut publié qu'à partir de 2002, mais son succès n'eut pas à en pâtir. La Rose de Versailles fait partie des vingt shojô-manga les plus vendus au monde, et son succès de ne vieillit pas. Pour créer son oeuvre, Ryoko Ikeda s'est beaucoup inspirée de la biographie de Marie-Antoinette rédigée par Stefan Zweig, et qu'elle avait étudiée au temps de ses années de lycéennes. le manga suit d'ailleurs un mouvement chronologique semblable à celui de l'ouvrage de Stefan Zweig: nous découvrons les débuts de Marie-Antoinette à Versailles, son litige avec la comtesse du Barry, sa rencontre avec Hans Axel von Fersen, le scandale de l'affaire du collier orchestré par la perfide Jeanne de Valois-Saint-Rémy, et bien sûr les heures sombres au temps de la Révolution.



Il est très intéressant d'observer les rapports des personnages entre eux dans le manga; la relation entre Oscar et André est très bien construite: Oscar ne se rend pas comte des sentiments que nourrit André à son égard et ce dernier en souffre énormément, de même que Rosalie Lamorlière qui, victime du premier émoi, oublie qu'Oscar est une femme. Car le thème de l'ambiguïté sexuelle est très présent dans cette oeuvre (on le retrouve d'ailleurs dans d'autres manga de Ryoko Ikeda comme Claudine ou Très cher frère): Oscar, par son allure masculine, suscite l'admiration des femmes de la cour, et exerce une certaine fascination sur beaucoup de personnages et surtout de lectrices! Bien sûr, la relation la plus intense reste celle de Marie-Antoinette avec Fersen: nous découvrons une jeune reine accablée par ses devoirs qui l'empêchent de s'épanouir dans sa nature de femme, qui a été mariée au profit d'une alliance purement politique, et ce, au détriment de ses sentiments. Mais la reine ne peut continuer à se mentir et veut obtenir un peu de cette liberté dont la privent Versailles et la cour. Nous découvrons d'ailleurs l'envers du décor versaillais: le palais royal est le théâtre de viles manoeuvres visant à nuire à la reine et à Oscar: la comtesse de Polignac est présentée comme une antagoniste qui abuse de l'amitié de la reine afin de s'enrichir, doublée d'une intrigante sans scrupule allant jusqu'à sacrifier sa progéniture pour son intérêt personnel. le litige de la Dauphine avec Madame du Barry montre également les tensions qui déchirent la cour, de même que l'agonie de Louis XV. Ce manga renferme une très belle fresque historique dont la lecture s'avère palpitante et captivante, et s'adresse à un très large public. Un chef-d'oeuvre à lire et à relire. Graphiquement, on reconnaît le coup de crayon typique des shojô-manga des années 1970 qui eut énormément d'influence sur d'autres manga légendaire, comme Glass no kamen par exemple; on retrouve les héroïnes aux yeux aussi étincelants que des joyaux, à la chevelure abondante et vaporeuse, un style longtemps imité et encore très prisé de nos jours (le personnage de la Princesse Peach est une héritière de ces canons, de même que Sailor Moon).
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Claudine

En fan de la première heure de Riyoko Ikeda, dont j’ai toutes les oeuvres parues en Français (oui, je sais, il n’y en a que deux…), j’ai sauté sur l’occasion que les Américains nous offraient de pouvoir lire Claudine. Le titre est court mais encore une fois très fort et on y retrouve toute la puissance narrative de l’autrice.



Claudine, c’est l’histoire d’un drame annoncé. On suit depuis son enfance, la petite Claudine, qui est née dans un corps de femme mais se sent homme. On la voit donc grandir, s’affirmer, tomber amoureuse et souffrir dans un monde pour qui les transsexuels sont encore un tabou.



Claudine est une personnage typique des oeuvres de Riyoko Ikeda, c’est une personne forte et fragile à la fois, charismatique et torturée en même temps. Elle suscite de suite notre intérêt. Elle nous emporte dans le tourbillon et le drame de sa vie sous la plume toujours aussi théâtrale de la mangaka à grand renfort de pages éclatées et autres effets stylistiques propres aux années 70 que personnellement j’adore.



Les dessins sont fins, d’une beauté d’un autre temps avec ces cheveux vaporeux et ses grands yeux si expressifs. L’autrice parvient à faire passer tellement d’émotions sur les visages de ses personnages mais aussi dans leurs attitudes. La composition des pages est très dynamique malgré son côté théâtral et souvent dramatique. Elle excelle aussi dans les brefs moments humoristiques qu’elle met en scène avec des personnages presque en SD tordants. Honnêtement, je trouve ses dessins juste parfaits pour cette histoire et ses histoires en général.



Parce qu’ici, nous sommes plongés en plein drame dès le début. L’ambiance est pesante, on sent que malgré les airs enjoués de l’héroïne tout ne va pas bien se passer. En effet, ça ne peut être que dur d’essayer de s’affirmer transsexuel dans la France du début du XXe siècle. Personne ne comprend vraiment Claudine, pas même sa famille, et les femmes qu’elle rencontre ont chacune des réactions différentes face à cela. C’est tellement étrange pour l’époque de rencontrer quelqu’un qui dit qu’elle n’est pas du genre de son corps de naissance. On voit une femme devant nous, mais elle se dit homme. Je comprends que certains aient du mal à le comprendre ou l’accepter à l’époque et ça Riyoko Ikeda le rend très bien, montrant les différentes réactions qu’on peut avoir en tant de médecin, mère, père, frère, amie d’enfance, mentor, rencontre d’étudiant, etc.



En une centaine de pages, la mangaka brosse un panel assez large de réactions différentes face à cette question, mais ce n’est pas le seul thème qu’elle aborde. Elle parle aussi d’amour dans un sens plus large : l’amour entre un père et sa fille, la fascination pour quelqu’un d’intellectuellement supérieur ou encore un amour plus « traditionnel » dans lequel certains vont se réfugier par pression de la société cachant leurs vrais désirs qu’ils assouvissent parfois ailleurs. C’est un titre vraiment très riche.



Mes seuls regrets viennent de sa brièveté, j’aurais aimé que ça dure un peu plus de 100 pages, l’autrice m’a tellement habituée à ses longues fresques, mais aussi la narration souvent faite par le docteur qui « suit » Claudine. De ce fait, on ne voit que de brefs moments de la vie de Claudine et parfois l’ensemble manque un peu de liant, comme si on avait enlevé des bouts de l’histoire pour la publication, ça donne un sentiment étrange.



Sinon, l’ensemble de l’oeuvre est un vrai coup de coeur pour moi. J’ai été touchée par le personnage de Claudine et sa dramatique histoire qui dans un sens n’a pas été sans me rappeler celle d’Einar Wegener dans The Danish Girl. Je recommande cette lecture bien évidemment à tous les fans de Riyoko Ikeda mais aussi à ceux qui voudraient lire des histoires puissantes sur la communauté LGBT.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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La rose de Versailles, tome 2

Suite et fin des destins tragiques de Marie-Antoinette et d'Oscar François de Jarjayes... Si Marie-Antoinette paie ses crimes dans la dignité certes mais sans trop de remords car il faut bien dire que jusqu'au bout elle ne remettra jamais en cause les fondements d'une société qui lui donnait tous les privilèges sans rien accorder au peuple . Oscar , elle prend fait et cause pour la Révolution, cherchant la mort lors de la prise de la Bastille et après la mort de l'amour de sa vie... C'est beau, c'est romantique, c'est triiiiiiiste... J'adore!
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La rose de Versailles, tome 1

La Rose de Versailles est un souvenir d'enfance, un dessin animé que j'ai regardé une fois ou deux dans les années 80' sous le nom de "Lady Oscar" (mais pourquoi "lady"?), j'avais aimé l'histoire romantique de courses poursuites amoureuses entre Marie-Antoinette, Axel Fernsen, Oscar, André et Rosalie... Aujourd'hui je saisi mieux à la fois le travail de reconstitution historique car même si tout n'est pas juste, il y a un énorme travail de documentation et je ne suis pas certaines que nos auteurs de BD européens s'en tirent aussi bien pour décrire le Japon du XVIII ème siècle... Et la volonté féministe qui transparaît dans cette histoire de fille cadette qu'on fait passer pour un garçon afin de maintenir un nom. J'adore l'histoire, l'atmosphère romantique et les personnages. Si le graphisme a un peu vieilli surtout comparé aux mangas actuels, le dessin garde tout son charme.
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