Robert Galbraith

Cormoran est en visite chez sa tante, atteinte d’un cancer incurable. C’est en allant boire une verre avec son ami qu’il se fait accoster par une femme qui a reconnu le détective. Elle désire lui confier une mission: retrouver la trace de sa mère, disparue quarante ans plus tôt.



Une mission bien compliquée, s’il en est. Mais Cormoran et son associée décide de se retrousser les manches et de tenter le tout pour le tout. Mais peut-on réellement retrouver la trace de quelqu’un, froide de plusieurs décennies?



Je plonge dans l’univers de Cormoran Strike pour la première fois. Je comprends dès le départ que son histoire est construite depuis plusieurs tomes, mais heureusement, l’auteur prend le temps de régulièrement faire de petits retours en arrière pour nous situer le décor.



Cormoran est un homme intéressant. Sous des dehors de brute épaisse, il éprouve beaucoup de sentiments. Ayant un vécu compliqué, il a surtout appris à se cuirasser. C’est quelqu’un de très terre à terre. Et même s’il est parfois exaspérant, surtout pour son associée, il reste une personnalité qui mérite d’être approfondie.



Robin, son pendant féminin, est beaucoup plus simple. Réfléchie, intelligente, elle n’a pas peur de plonger dans le travail, d’aller au devant du danger, de seconder Cormoran. Et même si leurs sentiments sont ambigus, leurs vies personnelles respectives les ont placé sur un même pied de prudence.



Leur duo fonctionne vraiment bien. Les autres membres de l’équipe apportent également leur petite pierre à l’édifice, mais ils sont clairement l’élément moteur.



L’histoire de la disparue possède de jolis aspects de mystères, d’intrigues et de dangers. Suffisamment pour nous tenir en haleine plusieurs centaines de pages, c’est dire! J’ai adoré cette ambiance Cold Case.



En tout cas, c’était ma première incursion dans cet univers, mais j’ai bien envie d’y replonger si l’occasion se présente.
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J'avais déjà bien apprécié les quatre premiers tomes des aventures de Strike et Robin, nos deux détectives londoniens aux caractères bien trempés, mais celui-ci... whaou!!

C'est incontestablement le meilleur.



Ce que j'aime chez J.K Rowling, c'est sa façon de faire long sans que ça paraisse long.

De prendre son temps pour peaufiner, détailler, planter un décor, annoncer une histoire, ou nous faire entrer dans la vie de ses personnages et cheminer quelques temps à leurs côtés. On se sent littéralement immergé dans l'histoire.

C'est aussi une reine de l'intrigue. Elle nous emmène sur de multiples pistes, nous perd parfois et nous rattrape, pour nous offrir un final étonnant, sans que nous ayons l'impression d'avoir été pris pour des idiots.



Alors ici, nous avons Margot, disparue depuis 40 ans, peut-être ou peut-être pas assassinée par le sérial killer du moment, et dont la fille, en dernier recours, fait appel à Strike et Robin pour essayer de savoir ce qui a pu lui arriver.



Nous avons aussi des histoires d'adultère, de délit d'initiés, de double vie... le quotidien d'une agence qui a pris pas mal l'ampleur depuis L'appel du coucou.



Et puis les problèmes familiaux de Strike, la nouvelle vie de Robin, leur relation en évolution : tout ce qui constitue le fil rouge de la série et va nous donner envie de nous ruer sur la suite (maligne, cette J.K Rowling).



Enfin, une belle écriture, une totale maîtrise de la forme, un peu d'humour, les citations en début de chapitre qui mettent en appétit et des références culturelles et sociétales fort intéressantes sur l'Angleterre des années 70.



Alors, sans doute, fan inconditionnelle de J.K Rowling depuis le premier Harry Potter (et bien sûr tous les autres), je manque un peu d'objectivité.

Mais quand même... elle est vraiment forte cette Joan Kathleen... (même quand elle s'appelle Robert!)

Je lui enlève juste une demie-étoile pour le détail des macabres agissements de son sérial killer, dont elle aurait pu éventuellement nous épargner quelques une de ses atrocités.



Mais cela mis à part, c'est un roman vraiment bien parti pour mon palmarès des livres de l'année.

Cinquième tome du détective privé Cormoran Strike et de son associée Robin. Toujours un plaisir de retrouver J.K Rowling sous son nom de plume masculin. Je ne suis pas fan de fantasy, donc Harry Potter ne m'a jamais interpelé. Par contre, Le ver à soie, L'appel du coucou j'ai mordu tout de suite.

Voici nos détectives privés face à un cold case de 40 ans. Margot Bamborough, médecin, disparait un soir de pluie. Comble de malchance, sévit à ce moment là le pire serial Killer que l’Angleterre ait connu. Margot a t elle croisée la route de ce psychopathe..

Nous n'allons pas nous mentir, 928 pages de suspens, non, il y a quelques longueurs. La vie privée des protagonistes vient interférer dans l’enquête et remplir les pages. Mais bon, je n'ai pas vu le temps passé ; j'ai tourné les pages à la vitesse grand V et je me suis laissée happer par cette disparition. Tout y passe : la disparition volontaire, le tueur en série, le meurtre domestique... Toutes les pistes nous sont soumises et mes petites cellules grises ont fumé, mais pas assez. Un cluedo qui nous transporte dans le passé. Chacun a ses secrets qu'il souhaite garder à jamais enfouis. D'où une tension qui s'installe dès les premières pages et ne nous quitte que très rarement. Le couple Cormoran/Robin fonctionne à merveille. Ils ont grandi, muri au fur et à mesure des tomes et des enquêtes. Leur relation évolue au fur et mesure que chacun se découvre. Une enquête comme je les aime : pas de surenchère de violence, de langage grossier, de course poursuite, d’hémoglobine, de corps bodybuildés. Seules les petites cellules grises travaillent. Analyse, recherche, écoute... C'est reposant et cela fonctionne très bien.
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Un beau bébé de plus de 900 pages !

Quelques longueurs que je n'ai pas forcément trouvé très utiles, mais dans l'ensemble, je n'ai pas été déçue !

JK Rowling n'est plus une auteure que l'on présente, j'adore son écriture et elle connaît toutes les ficelles du métier.

J'ai toujours autant de plaisir à retrouver Strike et Robin, et toutes les personnes qui gravitent autour d'eux.

Leur vie privée, ainsi que l'enquête, sont toujours aussi intéressants.

Bref, à lire !

Neuf cent vingt et une pages , pour ce cinquième tome des enquêtes de Cormoran Strike et Robin : quand on aime , on ne compte pas...



J'avais refermé le tome 3 en disant "Arghhh" , tellement Robert G , ( alias, J.K. Rowling) nous laissait dans le suspens quant à la relation amoureuse entre ces deux associés. J'avais souri , en refermant le 4° tome, car elle était en bonne voie, Je ferais pareil avec celui-ci, en desespérant quand même que ces deux personnages , si perspicaces, soient si "frileux" , si "malcomprenants", vis à vis de leurs sentiments !

[ Ça c'est dit... ]

Mais si on est un peu frustrés devant tant de lenteur, Robert Galbraith, est si douée qu'on tombe encore une fois dans le panneau, et qu'on éprouve extrêmement de plaisir à les retrouver. C'est comme des amis perdus de vue, dont on prendrait des nouvelles, le temps d'un livre. Et le nombre de pages est tel, qu'on a davantage l'impression de suivre une série télévisée sur plusieurs saisons, que de lire un roman. Un certain nombre de soirées sont nécessaires pour Sang trouble, de sorte qu'on vit littéralement au rythme des personnages, d'autant que leurs vies privées sont traitées avec le même soin que les enquêtes, le même souci du détail.



Robin s'apprête à divorcer, enfin, si ce c... de Matthew veut bien ...

La tante de Strike ne va pas bien...

Une cliente demande une réouverture de l'enquête sur la disparition de sa mère, il y a quarante ans . Mission impossible pour nos détectives privés préférés ? Ce mot est inconnu pour eux, "compliqué " leur sied davantage...

Et au milieu de tout ça, deux autres enquêtes un peu moins "cold", qui les accaparent tellement , qu'il ne leur reste plus de temps pour penser à eux...

Neuf cent vingt et une pages, c'est long, mais pas en compagnie de Robert Galbraith, avec elle, ce n'est qu'un long fleuve tranquille auquel, j'aurais tout de même enlevé quelques pages d'astrologie, mais je chipote, je chipote.

J'ai passé presque une semaine avec Robin et Strike, j'ai juste l'impression qu'ils existent vraiment, et c'est peut-être le plus beau compliment qu'on puisse faire à un écrivain, rentrer dans son monde ( à fond) et y croire (à mort)...

Merci Madame Rowling, ce fut un plaisir...

Cette lecture fut très bonne. Ce cinquième tome est plus surprenant que le précédent… Je n’avais pas deviné l’identité du meurtrier. Eh oui ! Je me suis laissée berner. Pourtant, les éléments étaient sous mes yeux, mais l’auteure a su me mener par le bout du nez. J’ai aimé ça surtout que cette lecture fait écho à une conférence à laquelle j’ai assisté à la bibliothèque Parmentier à propos des sériales killeuses. Les similitudes m’ont fait sourire, elle montre aussi un certain travail de recherches de la part de l’auteure.



Strike et Robin se lancent dans un cold-case. Une affaire vieille de 40 ans, Margot Bamborough, a disparu un soir alors qu’elle rentrait chez elle. Personne n’a jamais retrouvé sa dépouille. À l’époque, les enquêteurs pensaient que Denis était coupable. Effectivement, c’était le coupable tout désigné. Il fut arrêté peu de temps plus tard pour une série de meurtres. Seulement, celui-ci n’a jamais avoué le meurtre de Margot. Était-ce pour garder le pouvoir ou négocier avec la justice ou est-il vraiment innocent dans cette affaire ? On peut dire que c’est un énorme dossier qui tombe sur le bureau de mes détectives préférés. Heureusement, ils ont les dossiers de l’inspecteur de l’époque. Quoique sur la fin, son journal ressemble à un délire ésotérique et la logique n’a plus sa place. Y a-t-il une part de vérité dans cette folie ? Nos deux comparses sont plutôt sceptiques. L’auteure illustre son propos avec des images du carnet de l’inspecteur, elle nous aide à dresser le portrait intellectuel de ce cher inspecteur. Il y a de quoi devenir un peu fou soi-même. Espérons que Robin et Strike ne se feront pas contaminer, car cette enquête a le don de retourner le cerveau.



L’enquête, leur plan d’attaque, les échanges avec les suspects étaient au top. Certains étaient vite lavés de tous soupçons, d’autres sont plus ambigus. Le tueur en série semble le suspect parfait, trop parfait ! Le doute plane.



Le bât blesse dans la relation de Strike et Robin. Les quiproquos sont trop importants, si au début, il me faisait sourire, ils ont fini par me lasser. Cela donne lieu à des petites longueurs et le récit en est alourdi. L’auteure aurait gagné à couper une ou deux scènes. La fin m’a laissée sur ma faim…



Leur cabinet de détective a grossi. Les nouveaux membres ne sont pas forcément très sympathiques, mais ils permettent à l’auteure de nous offrir une petite critique sur le harcèlement. La nouvelle secrétaire me plaît bien, elle est insensible au charme de Strike, un brin cassant, mais d’une bonne pâte.



Robert Galbraith reproduit le schéma d’Harry Potter. Plus on avance dans les tomes, plus le nombre de pages augmente. J’espère que le prochain tome ne sera pas un pavé de 1500 pages ;), car même si ça se lit bien, ça pèse son poids.



En résumé : encore une très bonne enquête, mais la partie relationnelle évolue, mais plutôt lentement à mon goût. Elle donne l’impression que l’auteure est indécise sur la suite. Je croise les doigts.
Lien : https://lesparaversdemillina..

Excellent roman, comme d'habitude. Bien contente de retrouver Cormoran et Robin. L'aventure est passionnante et les personnages toujours aussi attachants. Nos deux détectives se retrouvent face à un cold case et on leur donne un an pour le résoudre. J'avais hâte d'avoir l'audiolivre et j'ai vraiment adoré !

Traduit de l'anglais par François Rosso

Pour ceux qui l'ignoreraient, je souligne que Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K.Rowling. Oui, oui, la créatrice d'Harry Potter !



Is demum miser est, cujus nobilitas miserias nobilitat.

Malheureux celui dont la renommée ennoblit les malheurs.

Lucius Accius, "Télèphe".



C'est sûr, les protagonistes sont sympas.

* Cormoran Strike, détective privé à la ramasse, cabossé par la vie. C'est un habile enquêteur, sous des dehors très rustres, perspicace, intelligent, pugnace, psychologue.

* Robin Ellacott, sa secrétaire intérimaire, elle, est heureuse dans sa vie. Elle est dévouée, efficace, débrouillarde. Son travail l'intéresse énormément.

Mais l'enquête en elle-même est très classique, rien d'extraordinaire, mis à part le fait qu'elle nous fait découvrir le monde plein de paillettes des vedettes, plein de jalousie et de perfidie, aussi.

Agréable à lire, je pense que je poursuivrai les enquêtes avec Cormoran.

Nous retrouvons avec grand plaisir notre duo de détectives, Cormoran et Robin.

Il est question de la perte d’un être cher dans ce nouvel opus….

Une femme médecin s’est volatilisée, il y a plusieurs années, sa fille, tente sa dernière chance pour la retrouver, ainsi, elle pourra enfin faire son deuil.

De leur côté, Cormoran, doit faire face à la disparition de sa tante qui l’a élevé et Robin, de son divorce….

Des moments douloureux qui vont les rapprocher, et nous en apprendre davantage sur leur vie, leur passé, et ce qui les a construits.

Plus sensible que les précédents, ce roman est une sorte de transition, sur ce qu’il pourrait arriver dans leurs relations futures….A suivre donc !!!

Deuxième enquête de Cormoran Strike, j'ai lu la première il y a environ deux ans mais je me souvenais bien du duo improbable formé par Strike et Robin, preuve que les personnages m'avaient suffisamment marquée.

On se replonge assez vite dans l'ambiance avec un Strike qui est moins "au bout du rouleau" mais qui n'en garde pas moins un caractère très tranché : virer un client pour son comportement hautain alors même que son affaire pouvait lui rapporter facilement de quoi vivre confortablement, c'est tout Strike. Une impulsivité qui va lui jouer des tours car une affaire d'adultère avec abandon du domicile conjugal, acceptée par compassion pour la conjointe délaissée, va prendre une tournure très médiatique, au grand dam de Strike évidemment qui fuit la célébrité autant que son père la recherche.

L'enquête est intéressante et j'ai apprécié le dénouement. J'ai cependant regretté la moindre participation de Robin, elle aussi d'ailleurs. A part servir le thé et passer les coups de fil, on ne la voit pas assez active jusqu'à la moitié du récit.

Comme je trouve le duo plein de promesses, je continuerai cette série avec plaisir.

Galbraith -alias J.K Rowling, « L’appel du coucou » : premier tome des enquêtes de Cormoran Strike

Elle a publié sous le pseudonyme de Robert Galbraith la série Cormoran Strike : "L'Appel du coucou" (The Cuckoo's Calling, 2013), "Le Ver à soie" (The Silkworm, 2014), La Carrière du mal (Career of Evil, 2015) et Blanc mortel (Lethal White, 2018).

C’est avec audible que j’ai découvert « L’appel du coucou ». Fan absolue de la saga Harry Potter, j’avais hâte de découvrir la plume de Robert Galbraith, alias J.K Rowling. Je n’ai pas été déçue ! Quel talent de conteuse ! On est directement entraîné dans le bureau assez calamiteux du détective privé Cormoran Strike. Vie amoureuse, sociale et professionnelle désastreuses, handicapé par la perte d’une partie de sa jambe, cet ancien militaire semble au bout du rouleau ! C’est ainsi que nous le découvrons, en même temps que la belle et intelligente Robin, secrétaire intérimaire, envoyée pour une semaine de travail. Et ce n’est pas ce portrait qui va nous effrayer ! Car, comme Robin, nous décelons très vite les qualités humaines de Strike : son courage, sa ténacité, sa bienveillance et évidemment ses talents d’enquêteur. Et, il en aura bien besoin pour élucider le meurtre de la top-model Lula Landry, défenestrée, dans un quartier chic londonien. C’est son frère, John, qui engage Strike, convaincu que la police a bien trop vite conclu l’affaire. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars, de bureaux d’avocats d’affaires en milieux de la mode, Strike va plonger dans un gouffre de secrets de familles, de trahisons et de vengeances.

Si vous aimez les scènes d’actions trépidantes, fuyez ! Ici, on est plus proche d’Hercule Poirot ou de Miss Marple. C’est avec ténacité et perspicacité que le lecteur se retrouve à écouter tous les témoignages, à examiner chaque preuve pour finalement aboutir à une fin fracassante !

N’hésitez pas à rejoindre Cormoran Strike ! Comme son assistante, vous n’aurez plus envie de le quitter !

Cormoran et Robin vont s'atteler à un cold case vieux de 40 ans : la disparition d'une femme médecin. Pas évident de retrouver les protagonistes ni de les faire parler, sans parler de l'enquête menée dans un premier temps par un flic que des problèmes de santé ont perturbé au point que ses notes sont empreintes d'un certain mysticisme. Il y a aussi les enquêtes habituelles que l'équipe doit menées.

Cormoran vit des moments personnels difficiles.

Cet opus est très accès sur les relations entre les personnes de l'agence de détective et surtout entre Robin et Cormoran.

L'enquête s'éternise.

L'écriture est toujours aussi fluide et agréable mais j'ai trouvé le tout trop long. Je n'ai pas réussie a être assidue dans ma lecture car l'intérêt était parfois moyen.

Au final, ça reste un bon livre et la fin est intéressante.

Dans ce nouvel opus, nos deux protagonistes principaux ne sont pas au meilleur de leur forme. Cormoran doit faire face aux problèmes de santé de sa tante Joan, sa mère de coeur, ce qui le contraint à se tourner vers sa douloureuse histoire familiale et ce passé où, petit garçon, il a trop souvent été tiraillé entre son amour filial pour une mère excentrique et absente et sa loyauté envers sa tante. Robin, quant à elle, est plongée dans les affres du divorce et il semblerait que Matthew veuille lui en faire baver. Elle doit donc tout reconstruire et est plus perdue que jamais sur le plan personnel.

En revanche, tout roule pour leur agence de détectives privés qui ne cesse de faire les gros titres du fait de ses réussites insoupçonnées. C’est d’ailleurs cette célébrité qui pousse Anna Bamborough à aborder Strike dans un pub des Cornouailles pour lui confier un cold case vieux de 40 ans. Sa mère, Margot, a, en effet, disparu un soir de pluie alors qu’elle quittait le cabinet médical où elle exerçait. Aucune preuve de son existence ou de sa mort n’a, depuis, été trouvée, mais les spéculations vont bon train et tous les soupçons semblent se diriger vers Dennis Creed, un tueur en série sadique qui a fait un certain nombre de victimes féminines à l’époque dans le quartier londonien de Clerkenwell où Margot s’est précisément évaporée. Seulement, les soupçons ne permettent pas aux familles de faire leur deuil et Anna souhaiterait des réponses. Elle place donc tous ses espoirs entre les mains de Strike et Robin qui ont un an pour sortir le dossier.



Les détectives ressortent alors les cartons poussiéreux des archives de Scotland Yard et retroussent leurs manches pour tout reprendre depuis le début. Ils ne sont, alors, pas au bout de leurs surprises: astrologie, ésotérisme, pègre italienne, serial killer travesti, toutes les pistes sont remontées avec minutie par le duo de fins limiers.



J’ai beaucoup aimé ce tome et ce cold case qui semble, a priori, insolvable mais dont, à force de patience et d’acharnement, les pièces s’assemblent pour dévoiler un tableau tout a fait inattendu.



A l’instar des précédents opus, j’ai retrouvé les mêmes ingrédients qui font recette, mais aussi ceux qui ont un peu plus de mal à prendre.

S’agissant de ce qui me plaît, on retrouve le réalisme de l’enquête. Toutes les brèches sont ouvertes et fouillées. J’admire beaucoup la façon qu’a l’auteur(e) de tisser ses intrigues : on a l’impression qu’on ne s’en sortira jamais alors, qu’en réalité, avec un peu de recul, on comprend que tout est déjà savamment mis en place pour la résolution finale. Il y a, par ailleurs, peu d’ellipses et on ressent à la lecture le caractère fastidieux du labeur d’enquêteur privé, ce qui force l’admiration. J’ai également apprécié retrouver les personnages auxquels on continu de s’attacher. On attend, bien sûr, qu’une histoire d’amour intervienne entre Strike et Robin, mais leur histoire d’amitié est tout autant, voire plus, émouvante.



S’agissant maintenant des points qui m’ont moins plu, je déplore quelques longueurs (le revers de la médaille du réalisme que je saluais quelques lignes plus haut). C’est, en effet, dur de doser mais je pense que ce pavé de plus de 800 pages aurait pu être allégé de quelques chapitres. Un peu dans le même sens, le nombre important de personnages et de pistes suivies a tendance à nous perdre un peu (surtout au début du roman ou après une pause de quelques jours dans le livre). On peut avoir du mal à se souvenir de comment on en est arrivé à ce point de l’intrigue, d’autant plus que les détectives continuent de mener, en parallèle, d’autres enquêtes indépendantes de moindre importance.



J’ai mis pas mal de temps à lire « Sang trouble » qui m’a accompagné plus d’un mois durant (non pas à cause du style narratif ni de l’histoire, mais tout simplement par manque de temps personnel). J’ai toutefois aimé être immergée dans la vie de cette agence pas comme les autres et dans cette enquête à l’atmosphère particulière. J’ai, par conséquent, hâte de retrouver Strike et Robin dans un autre volet et de voir si ces derniers connaissent une évolution personnelle plus importante.
Lien : https://thecosmicsam.com

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Sang trouble est un livre impressionnant. Et non seulement parce que cette brique imposante fait plus de 900 pages. Le cinquième titre des enquêtes du détective privé Cormoran Strike, signé du pseudonyme Robert Galbraith, est sans aucun doute le roman de la série le plus ambitieux à ce jour ; mais c’est avant tout du J. K. Rowling au sommet de son art.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..

Si j’ai eu envie de lire ce premier tome des enquêtes de Cormoran Strike, c’est surtout parce que la couverture du cinquième opus qui est sorti il y a pas longtemps me faisait de l’œil. N’aimant pas prendre une série en cours, je me suis donc procuré « L’appel du coucou » pour commencer. Ce n’est qu’après mon achat que j’ai appris que Robert Galbraith était le pseudonyme de J. K. Rowling ce qui a accentué un peu plus ma curiosité puisque je ne connaissais que la saga Harry Potter de cette autrice. Appréciant énormément les romans policiers, cela m’a rendu en tout cas plutôt confiant lorsque j’ai débuté ma lecture.

Et dans l’ensemble, on peut dire que j’ai bien aimé. C’est très léger, c’est accessible et bien que l’on soit en présence d’un pavé de plus de 500 pages, ce récit se lit très vite. Aimant beaucoup faire des pauses dans mes lectures, j’ai aussi beaucoup aimé le chapitrage rend le livre facilement abordable. Après, n’étant pas un expert sur J. K. Rowling, je dois bien concéder que si l’on ne m’avait pas donner l’information, je n’aurais jamais su que c’était elle derrière ses lignes.

Maintenant, ce qui est un point positif pour ce roman s’avère être aussi un point négatif. L’ensemble léger y est sans doute un peu trop léger. On est très loin d’un univers riche et développé que J. K. Rowling avait su nous offrir dès la première aventure d’Harry Potter. Pour un roman policier, on est même en présence d’un récit un peu vide je trouve. J’ai très vite sympathisé avec Cormoran Strike et j’ai eu aussi beaucoup de tendresse pour le personnage de Robin même si l’on devine très vite qu’elle sera amené à être autre chose qu’une simple intérimaire de remplacement. Cette plongée dans le monde de la célébrité, même si l’on évite pas certaines caricatures, est également amusante mais hormis ça, on n’as pas grand-chose à se mettre sous la dent.

L’histoire possède même de nombreuses facilités que les simples « coup de chance » que l’on veut nous vendre ne peut pas tout expliquer. Résultat, par moment, j’ai quand même trouvé que ça traînait un peu, que cela devenait monotone et plat. Tout ce que l’on nous raconte aurait pu être davantage simplifié pour gagner en rythme.

Fort heureusement, ça se réveille dans sa dernière partie. Il sera peut-être trop tard pour certains mais de mon côté, ça m’a quand même plu de voir une issue à cette enquête même si elle est un peu trop tiré par les cheveux à mon goût.

Quoiqu’il en soit et bien qu’elle possède de nombreux défauts, j’ai quand même trouvé ma lecture de « L’appel du coucou » amusante. Je n’ai pas pris de claques, je n’ai pas été surpris et j’aurais aimé avoir un contenu plus intense, plus prenant mais ça reste suffisamment plaisant à lire pour que j’ai envie de lire les prochaines aventures. Maintenant que nos héros sont présentés, j’espère juste que les aventures suivantes seront un tantinet plus rythmés.

Et Strike !!!!!



Mais que c'est bon que c'est tordu que c'est sinueux ! Après avoir élucidé le meurtre de Lula , strike traîne sa jambe dans tout Londres pour retrouver Owen QUINE un écrivain vulgaire sans succès.



Tout le monde a l'air de détester ce mec et le dernier bouquin qu'il vient de finir. Mais les circonstances de son meurtre sont tellement sordides qu'on demande à creuser davantage.



Tellement de suspect mais combien de meurtrier ?



Glauquissime

Sang trouble est un roman policier addictif.

Cormoran et Robin sont deux détectives privés associés et surbookés qui vivent pour... travailler.

Des clients sollicitent leur agence pour prouver un adultère ou confronter un maître chanteur. Avec leur équipe, ils passent des heures, jour et nuit, à surveiller des hommes ou des femmes pour les photographier et constituer des dossiers à charge au bénéfice de leurs clients.

Embauchés par une jeune femme qui veut savoir pourquoi et comment sa mère a disparu 40 ans plus tôt, ils se lancent dans une enquête au long cours. Pendant un an, nous suivons les pistes et les impasses. L'auteure dresse une galerie de personnages fouillés et dévoile peu à peu les émotions intimes des deux détectives.

J'ai lu ce livre en version ebook. Sur mon smartphone, je n'avais pas d'info sur le nombre de pages : +900. Ce qui explique-sans doute-mon ressenti de digressions trop nombreuses autour de l'enquête principale.

Par contre, sans avoir lu un des tomes précédents, j'ai très rapidement et facilement été attachée aux deux héros. On peut lire cette enquête sans avoir suivi l'ensemble des aventures de Cormoran et Robin.

Ce policier de JK Rowling ( et oui elle signe ses œuvres avec des alias différents!) est très abouti et très agréable à lire. L'enigme est intéressante et l'écriture est fluide.

Me voici au tome 4 de cette série et encore une fois, la longueur souvent inutile des intrigues m'a rebuté de prime abord. Pour ceux qui lisent les critiques «avant» de choisir un livre, je ne peux que conseiller de prendre la version audio publiée chez Audible. Dès le tome 3, la narration confiée au comédien et directeur artistique belge Lionel Bourguet ne pouvait qu'éblouir par sa prestation haute en couleurs et rehausser un récit parfois lourd . La magie a de nouveau opéré et j'ai réussi à terminer les tomes 3 et 4 sans décrocher.

Personnellement je préfère de beaucoup les livres en audio justement pour cette raison. Une innovation technologique pour le grand public grandement appréciée. Un «must»!

Aucun correcteur ne doit plus oser s'en prendre à JK Rowling et c'est bien dommage ! Il aurait fallu supprimer je ne sais combien de passages, et le livre lui-même est bien trop long ; on en oublie qui est qui même pour les enquêtes secondaires, et sans intérêt d'ailleurs, que Cormoran et Robin mènent en plus de la principale sur une année. L'auteure essaie semble-t-il de garder le lecteur éveillé par des descriptions de meurtres sordides à l'emporte-pièce, vainement. Et pour terminer, l'épilogue est carrément irréaliste, digne d'un mauvais téléfilm.

Je l’attendais depuis énormément de temps, le roman papier étant sorti il y a quelques temps déjà. Il a eu du mal à sortir en version française et donc il a mis du temps à venir également en livre audio. Comme j’ai lu les précédents en livre audio, je voulais rester sur le même format. Il faut dire que Philippe Résimont est excellent comme narrateur. J’aime beaucoup le ton qu’il a, sa voix passe super bien et il arrive à nous faire plonger dans l’intrigue avec brio. Cette fois, on part dans une enquête sur une affaire classée, la fille de la personne disparue veut revenir sur la disparition pour que tout s’éclaire enfin et que la vérité éclate. L’auteur se penche nettement plus sur les rapports humains dans ce roman : Strike vit des moments difficiles avec sa tante qui est très malade, il a aussi des problèmes avec son vrai père, Robin, elle vit mal son divorce, les choses ne se passant pas comme elle le voudrait, en plus, elle a des problèmes avec son collègue un peu lourd et insistant. Et puis, bien entendu, il y a les relations entre nos deux héros qui ont du mal à avancer, pourtant, c’est enfin dans celui-là que les choses bougent ! J’ai trouvé que le roman trainait peut-être un peu trop même si j’avoue je l’ai adoré du début à la fin. Je suis bien rentrée dans l’histoire, l’enquête est prenante sachant qu’il y a plusieurs possibilités possibles et bien entendu on se fait promener à de multiples reprises.



En résumé, Sang trouble est encore un excellent roman de Robert Galbraith aka J.K Rowling. J’adore toujours autant cette version audio et les personnages de cette histoire. On est plongé dans une enquête vieille, classée et on ne s’ennuie pas une seule seconde malgré le fait que le roman traîne quand même en longueur. Il faut dire que ce 5e tome se focalise un peu plus sur les rapports humains entre collègues et surtout nos deux héros se rapprochent enfin ! Bref, je suis toujours sous le charme et j’ai hâte d’en avoir un sixième !
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