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Critiques de Robert Neuburger (20)
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Les paroles perverses

J'ai globalement été déçu par cette lecture, attiré par le titre et le thème je dois dire que je m'attendais à quelque chose de plus consistant.

A moins d'être parfaitement néophyte sur le sujet de la manipulation et du déni, les deux allant souvent de pair, vous n'apprendrez pas grand chose. Cet ouvrage ressemble avant tout à un catalogue des diverses situations dans lesquelles vont se débattre des personnes malheureuses dans des couples vivant des rapports toxiques. Tromperies diverses, manipulations, mais aussi déni et aveuglement, la plupart des cas ou exemples proposés reflètent avant tout des situations mettant en scène un conjoint supportant l'intolérable contre toute logique.

Ce livre m'a paru survoler le sujet ou plutôt le décrire sans apporter vraiment de lumière ou de solutions, en restant à un stade plutôt "basique" et descriptif.
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Exister

Très bon petit livre qui offre un autre point de vue sur la psychiatrie et la maladie psychiatrique. L'auteur commence par décrire ce qu'est « exister ». C'est différent de vivre. On peut vivre sans avoir le sentiment d'exister. Exister c'est d'abord se construire à travers la relation à la mère, la relation au père, la relation fraternelle (au sens large) et une relation amoureuse. Mais exister, c'est aussi « appartenir » au monde à travers différents groupes comme une famille, une aire culturelle, une activité, une profession, un couple… « Le sentiment d'exister se construit dans une interface où chacun recherche ce qui peut le nourrir en termes d'appartenances et de relations et ce que le monde extérieur peut ou veut offrir. C'est un rapport entre soi et le monde extérieur. » peut-on lire page 50.

C'est quand on perd sa raison d'exister qu'il y a problème. Et que ce que l'on appelle la dépression peut survenir. Mais Neuburger insiste bien sur le fait qu'une dépression n'est qu'un symptôme d'une maladie liée à la perte du sentiment d'appartenance. Bon, c'est un peu grossièrement résumé, mais c'est un peu l'idée du livre. Écrit simplement, agrémenté de beaucoup d'exemples puisés dans la littérature et dans le vécu de l'auteur.

Pour ceux que le sujet intéresse.
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Les rituels familiaux

Je continue à réviser ma bibliothèque.

Je me souviens avoir écouté Robert Neuberger lors d'un colloque sur le couple et la famille voici une bonne vingtaine d'années. J'avais lu Nouveaux couples dans la foulée, que je n'ai plus. Il est vrai que notre couple est devenu ancien.

J'ai toujours Les rituels familiaux, destinés surtout aux thérapeutes. À l'époque, en 2016, je pensais que les rites, traditions et cérémonials avaient du plomb dans l'aile et je cherchais à connaître leur importance.

J'ai surtout retenu que le rite renforce le sentiment d'appartenance au groupe. le rite constitue et donne son identité au groupe. Il est également une entrée thérapeutique.

Les rituels survivent dans les familles stables et disparaissent dans les familles éclatées. Un rite consiste, par exemple, à transmettre l'histoire du clan aux nouvelles générations.

Les trois premiers chapitres traitent spécifiquement des rituels au sein de la famille et du couple. Deux chapitres parlent de Freud collectionneur et de sa conception du rituel, terme qu'il n'employa jamais, lui préférant "cérémonials obsessionnels". Ensuite, l'auteur s'attache à la posture de thérapeute familial systémique dans des cliniques particulières, telles le toxicomane et le temps, le temps et le couple, l'approche de la norme et de l'anormal. Les deux derniers chapitres décrivent des méthodes thérapeutiques interactives.

Ce que je pensais en 2016 sur la disparition généralisée des rituels s'est accentué en 2024.









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Exister

Une lecture assurément intéressante. Les références, exemples et citations employés sont personnelles et bien agencés, ce qui permet de passer d'un sujet à l'autre avec fluidité.



Si l'on peut déplorer la platitude de certains développements, j'ai trouvé l'ensemble instructif, cohérent et convaincant.



La partie sur le sublime et le désespoir m'a particulièrement marquée, tant elle m'a semblé claire et éloquente.
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Les territoires de l'intime

La constitution d'un territoire d'intimité, entendu comme un espace dont le sujet décide d'y inclure ou d'y exclure autrui, représente ici le fondement de la construction de soi. Dans cet essai, il se décline de façon doublement ternaire : chronologiquement, il concerne successivement l'individu – c'est-à-dire l'émancipation de l'adolescent de sa famille d'origine –, le couple – la négociation de l'espace d'intimité commun constitué par l'abandon d'une part de l'intime des deux sujets qui le composent –, la famille – la modification de ce territoire lorsque les enfants paraissent ; et de par les trois composants qui le forment : l'espace physique (corporel et habitat), l'espace psychique, et le domaine de compétence, « autrement dit, l'être, la pensée et l'agir ».

L'idée fondamentale est que la constitution de ce territoire tripartite repose sur des étapes qui se répètent de façon analogue dans chaque cas : il s'agit d'abord de mettre en question le rapport aux normes – normes parentales, normes de chacun des conjoints (par dons et renoncements), normes culturelles et sociales des deux familles d'origine et du modèle de famille dominant – puis d'un processus que l'auteur appelle « l'automythification », c'est-à-dire l'invention de sa propre norme par la différence : ce processus comporte deux mythes, dits de la « prédestination » et des « ordalies » ; enfin ces mythes doivent être mis à l'épreuve de la réalité, ce que l'auteur appelle « la normalisation ».

Naturellement, chaque étape comporte des difficultés de construction, voire des ratés : en tant que psychothérapeute familial, l'auteur présente dans chaque partie des études de cas cliniques, dont des interprétations sont fournies des déficiences dans le processus de constitution de l'intime, ainsi que des questionnaires qu'il soumet sans doute à ses patients, tels celui-ci, intitulé « La conquête de votre "intime physique" » :

« - Aviez-vous votre chambre ?

- Aviez-vous une armoire ou un tiroir qui vous étaient réservé ?

- Étiez-vous "gérant" de votre espace, étiez-vous chargé de l'entretenir ?

- L'état de votre chambre était-il contrôlé ?

- Aviez-vous le droit de fermer la porte de votre chambre ?

- Aviez-vous la possibilité de fermer cette porte par un verrou ou à l'aide d'une clé ?

- Aviez-vous la possibilité de choisir vos vêtements ?

- Pouviez-vous disposer d'un lieu fermé pour votre toilette ?

- Votre hygiène corporelle était-elle contrôlée ?

- Pouviez-vous consulter seul(e) un médecin ?

- Votre correspondance ou vos appels téléphoniques étaient-ils surveillés ?

- Pouviez-vous accéder à la chambre de vos parents librement ? À celle de vos frères et sœurs ? Et réciproquement ?

- Pouviez-vous circuler en tenue légère ? Et vos parents, frères et sœurs ?

- Pouviez-vous recevoir des ami(e)s ? » (p. 46)



Après les trois chap. chronologiquement présentés dans les temps de l'intimité individuelle, du couple et de la famille, suit un quatrième chapitre : « La mort de l'intimité ». La perte de l'autonomie et le décès modifient naturellement le territoire de l'intimité ; deux cas sont traités spécifiquement : le « deuil aggravé », qui est celui où la perte d'une personne, membre pivot de la famille, provoque l'effondrement de cette dernière (par ex. la mort de l'enfant) ; ainsi que la catastrophe intime dont un seul membre de la famille survit ; trois cas sont présentés : celui d'une jeune Tutsie rescapée des massacres du Rwanda, celui de Jorge Semprun, rescapé d'un camp de concentration nazi, celui d'Anny Duperey, comédienne et écrivaine, ayant perdu ses parents à l'âge de huit ans par une intoxication au gaz provoquée par la défectuosité d'une chaudière. Il s'avère que le parcours de reconstitution de l'intime des survivants est analogue aux autres processus, et qu'il requiert trois générations.



Malgré quelques vagabondages, je n'ai pas épuisé mon filon d'approfondissement de l'anthropologie de la parentalité (en particulier de la paternité), dans lequel j'inscris cette lecture. En réalité, je doute que son auteur, psychanalyste et psychothérapeute, se reconnaîtrait dans mon intention, peut-être même la contesterait-il. Mais le fait est là qui rappelle le fameux dilemme de la primauté respective de l’œuf ou de la poule : en établissant une chronologie fondée sur l'individu et non sur la famille, bien qu'il représente graphiquement trois cercles disposés en triangle et reliés par une double flèche, dans lesquels il place un individu, un couple et une famille avec enfant, l'auteur choisit implicitement une forme culturelle, celle du modèle sociologique individualiste. Ce choix s'inscrit clairement dans notre modèle anthropologique contemporain occidental dans lequel s'opère son activité thérapeutique et de recherche. D'ailleurs, un simple aperçu des questionnaires (dont celui que j'ai délibérément cité in extenso) ainsi que des cas cliniques étudiés nous situent dans notre propre contexte social présent. Les dysfonctionnements de l'intime, et la pertinence même de cette notion sont culturellement connotés ; d'ailleurs à aucun endroit l'auteur n'a la prétention d'affirmer une quelconque universalité du processus qu'il expose. Il fait même l'inverse, lorsqu'il parle de « mythes » et de « normes » : deux termes usuels de l'anthropologie. La perspective de l'individu qui s'émancipe de ses parents, qui négocie les conditions de constitution de son entrée en couple et enfin sa propre norme de constitution d'une intimité familiale à partir du couple n'est dans le fond pas contradictoire avec une perspective réciproque de la parentalité qui serait plus figée et dépositaire des normes, et qui poserait les conditions, les limites et les règles d'éventuels écarts individuels dans des territoires où l'intimité serait plutôt l'exception que la règle et les mythes ne seraient pas l'apanage d'un individu appelé à les (re-)créer à chaque génération...
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Les paroles perverses

Notre intuition et nos sentiments indiquent souvent qu'il y a anguille sous roche, mais pour celles et ceux qui doutent et qui ont besoin d'un regard extérieur, ce livre apportera des connaissances pratiques sur le sujet.



Il apporte une aide crucial pour repérer les situations et les signaux d'alerte ; les actes qui relèvent de la manipulation ; et surtout à mettre des mots sur les ressentis, avant que les dégâts psychologiques puissent atteindre sa cible.



Voici quelques extraits :



"Il existe plusieurs techniques de manipulation, mais une seule arme : le langage. Les paroles perverses sont toxiques car les intentions réelles sont cachées derrière des phrases qui semblent comporter une certaine logique. Le manipulateur masque ses bonnes intentions qui ont pour effet de retarder chez l'autre la prise de conscience de la duplicité des propos".



"Faire en sorte que l'autre (souvent un profil empathe) ne comprenne plus rien à ce qui nous arrive : tel est l'objectif des manipulateurs, qui utilisent le mensonge, la désinformation et les communications paradoxales".



"Se croire, avoir confiance en ses perceptions est un processus long et complexe qui se construit dès l'enfance (...) Renoncez à changer l'autre. Méfiez-vous de la compassion. Ce sentiment risque d'agraver la situation. Réagissez en défendant vos limites".

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On arrête ?... on continue ? : Faire son bila..

Quand on rencontre une crise dans son couple, ça permet de se remettre les idées en place et de retrouver les valeurs essentielles qu'on cherche avec son partenaire de vie
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On arrête ?... on continue ? : Faire son bila..

J'ai lu la 4e édition, qui date de 2017.

C'est un livre court, facile a lire et accessible à tous.

Il permet de se poser plusieurs questions pour faire le point sur sa vie de couple. S'il peut sans doute être utile pour des personnes qui rencontrent une crise dans leur couple, je le trouve surtout intéressant pour réfléchir regulierement, quand les choses vont bien, pour entretenir justement cette vie de couple satisfaisante et se poser de temps en temps les questions qui permettent de faire des ajustements créatifs pour s'adapter ensemble.
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Première Séance : 20 raisons d'entreprendre (ou..

Étant étudiante en psychologie, quand j'ai vu ce livre à la dernière Masse critique de Babelio je n'ai pu que postuler. Et c'est avec joie que j'ai appris que j'avais été sélectionné. J'ai bien sur, grâce à mes stages déjà assisté à des entretiens mais j'aime toujours découvrir de nouvelles histoires personnelles ainsi que la pratique singulière d'un "psy". En l'occurence Robert Neuburger est psychiatre, psychanalyste et thérapeute de couple et de famille.



Dès l'introduction, j'ai apprécié la vision de la "psy" de Robert Neuburger, sa vision psychanalytique, qui correspond à la mienne. Pour lui, les symptômes sont la partie émergé de l'iceberg et une psychanalyse peut être indiqué pour traiter l'origine des troubles. Ce livre est en fait la retranscription d'entretien paru dans Psychologies magazine. Dans le cadre de ce magazine, le psychiatre a rencontré des personnes volontaires pour un unique entretien afin qu'ils exposent leur(s) problème(s) et ainsi Robert Neuburger les orientaient ou non vers une thérapie spécifique.



Première séance est divisé en trois parties: la première expose plutôt des cas de névrosés c'est-à-dire de personnes souffrant de troubles qui trouvent essentiellement leur origine dans l'enfance et qui ne sont pas incurables. La deuxième partie présente des problèmes de couple et enfin la dernière partie traite plutôt des souffrances liés à des événements de vie particulier, à des traumatismes.



J'ai trouvé ce livre intéressant et très bien construit. Je pense qu'il aidera les personnes hésitant à entamer une thérapie à se décider. Cela peut permettre également aux curieux d'avoir un aperçu de ce qu'est un entretien en psychologie. Les cas présentés sont divers et variés, c'est donc un livre riche en histoire de vie. Cela permet d'appréhender l'étendue des situations que la psychologie peut prendre en charge. Et encore ce livre est loin d'être exhaustif, il présente surtout des problèmes de la vie courante.



J'ai trouvé dommage que les entretiens aient été réduits. Il nous manque des informations pour essayer de comprendre le raisonnement du psy ainsi que l'histoire des interrogés. Ce qui m'a le plus dérangé est la rapidité des interprétations que peut faire Robert Neuburger. Peut-on être aussi sur de ce qu'on comprend de ces patients en un unique entretien? J'espère que suite à ces entretiens ceux qui en avait besoin ont été redirigé vers d'autres psy, un entretien comme celui-ci pouvant "chambouler" les personnes...



Pour conclure, Première séance est un livre intéressant pour les débutant et les non-initiés à l'entretien psychologique. Il permet également d'aider ceux qui hésite à entamer une thérapie. C'est un livre très abordable et facile à lire.
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Exister

Ouvrage conseillé. Exister , être, appartenir à...

Exister suppose que l'on appartienne à un groupe, quelqu'il soit, d'une appartenance sociale, professionnelle, religieuse, affective ou d'intérêt commun. Hors ce postulat, point de salut . On ne peut s'auto-appartenir, être à la fois l'ensemble et le contenu, tenter de créer sa propre bulle ne peut être que provisoire et fort dangereux, pas d'échappatoire à avoir, si ce n'est le mot "fin", c'est à dire, le suicide, constat d'échec absolu, dans lequel la notion même de dignité a disparu. Je ne me respecte plus, je n'existe plus, je me supprime. La transcendance peut se concevoir que dans la création, artistique ou autre, un prolongement de soi donne une reconnaissance des autres, une appartenance à un univers dans lequel vous êtes le pôle unificateur, vous créer alors votre propre cellule d'appartenance, fragile équilibre, dépendance complète d'une sensibilité, outil de dépassement de soi, dans un sens ou dans un autre, du sublime au...désespoir, de la lumière à l'obscurité, celle dont on ne sort pas. L'auteur est thérapeute, cite moult exemples de la méconnaissance des maux existentiels dont souffrent nos contemporains et surtout, la mauvaise lecture qui en est faite, lecture médicalisée, normative, qui aggrave souvent une souffrance par un traitement unilatéral. Pas ou peu d'écoute de celle ou celui qui souffre, diagnostic, mot qui tue, jugement définitif qui fait entrer le sujet dans une spirale médicamenteuse mortifère et destructrice.

Souvent, une crise existentielle vient de ruptures dans le schéma de fonctionnement de la personne, professionnelle , affective, géographique, ou le tout conjugué. Remonter à la source de la "dépression" permet de lire un lien de causalité entre cet état et un évènement antérieur, détricotant le noeud initial, source de blocage et de désintégration psycho-affective, le déni de soi en étant la forme la plus criante.

Ouvrage clair, qui m'a donné à titre personnel quelques éléments de compréhension.

Merci
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Première Séance : 20 raisons d'entreprendre (ou..

Première séance de Robert Neuburger est en fait un recueil d’entretiens réalisés par des lecteurs de Psychologies Magazine. Le magazine avait proposé au psychologue Robert Neuburger de proposer une « première séance » à 20 patients (ou couples) afin qu’ils sachent s’il leur était recommandé de faire une psychothérapie ou une psychanalyse. Le recueil se lit donc assez vite, chaque entretien ne dépassant pas les 10 pages. Même si on est très peu intéressé par le livre au départ, on ne peut donc pas trop s’ennuyer. C’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup d’action dans un livre de ce genre, mais le sujet changeant toutes les 10 pages, on découvre une nouvelle personne, un nouveau problème très souvent. Les problèmes sont divers : problèmes de couples, problèmes liés au stress, à une enfance difficile… A la fin de chaque entretien, un petit paragraphe est consacré aux impressions et aux ressentis du psychologue et du(des) patient(s) quelques semaines après la rencontre.

C’est donc un livre simple et rapide à lire, et heureusement, sinon je ne l’aurais sans doute pas fini. Le cadre du masse-critique m’a aussi poussé à aller au bout. Mais si on n’est pas friand de ces petites histoires (les problèmes des autres sont leurs problèmes, pourquoi tout le monde devrait les connaitre ?), on peut s’ennuyer très vite. Après, peut être que ce livre peut vraiment aider les personnes qui doutent encore de la nécessité et de l’utilité de faire une psychothérapie ou une psychanalyse.

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Les familles qui ont la tête à l'envers : Reviv..

Je termine là une lecture puissante.

Il est question de loyauté comme on l'entend en psychogénéalogie.

Des origines d'un traumatisme (avec sa définition claire et commentée) dans un corps psychique à la transmission familiale, les nombreux aspects sont développés clairement.

Les différents traumas individuels ou en groupe (et les conséquences) sont clairement développés.

Par des exemples de situation, les différents types de familles sont explicités de façon claire et précise pour définir le traumatisme vécu et les répercussions même des dizaines d'années plus tard.

Ainsi, des victimes (qui liront cet ouvrage) sauront désormais comprendre (peut-êêêtre) le rejet face à un trauma (la violence des faits est complètement niée et même son existence) et l'impact de la non reconnaissance du trauma.

Le texte très bien écrit pourrait faire sens pour de nombreux lecteurs à une histoire personnelle.

Cette lecture est très accessible, et instructif.

L'auteur, psychiatre français, est d'une grande pédagogie.

J'ai bu littéralement les explications de ce texte.

"Il m'a semblé nécessaire de rassembler le produit d'un travail personnel et d'une expérience de rencontre avec des familles traumatisées et des descendants de familles traumatisées dans ce livre."

"La guérison consiste à vous jeter dans le vide de l'inconnu (...) afin que leur destin soit libéré du poids du passé".

Je recommande vivement.
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On arrête ?... on continue ? : Faire son bila..

Le support idéal pour faire un bilan, se poser, se questionner: où allons nous? Main dans la main ou dos à dos?

J'ai trouvé le livre facile, abordable et dense en questionnements et en réflexions.

Après l'avoir emprunté, j'ai vu qu'il y avait une version plus récente que je vais probablement acheter puisqu'il faut faire le bilan tous les trois ans.

J'enlève un demi point car j'aurais aimé y trouver davantage d'exemples, et d'illustrations de situations concrètes. S'il avait été un peu plus dense, il aurait obtenu les 5 étoiles.
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On arrête ?... on continue ? : Faire son bila..

Je n'aurais jamais pensé qu'un professionnel, déjà auteur de deux publications chez Payot, et dont ce "On arrête?... on continue?" en est à sa troisième édition, pouvait enchaîner à la serpe autant de platitudes, en les présentant avec fraîcheur comme de vraies trouvailles qui vont permettre aux couples, sur une question bien délicate, de mener une réflexion utile. Sur le mode : résumez votre relation en 10 quizz. On croirait les numéros d'été des magazines féminins !
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Première Séance : 20 raisons d'entreprendre (ou..

Ce livre a pour prétention et objectif de présenter l'un ou l'autre cas de première séance qui aboutissent ou non à des propositions de thérapies, de psychanalyse (mais pas tout à fait que). Dans ces cas, chacun peut ou pas se retrouver et donc quelque part pouvoir décider de s'orienter ou pas vers un travail et quel type de travail. Je ne sais absolument pas si effectivement l'on peut se retrouver et si ça peut faire tilt chez l'un ou l'autre. Ou simplement rassurer, on n'est pas anormal, on n'est pas faible, on n'est pas ceci ou cela. Ou bien on est ceci ou cela mais que puis-je faire alors...

Pas besoin de présenter Neuburger, mais la célébrité et le talent ont aussi leurs limites, l'aura peut faire peur, quelque part. Son âge aussi. Neuburger est conscient de ces limites, ses limites et en fait part par petites touches.

Car oui, rien n'est ici que petites touches, c'est déjà pas si mal en une séance ramassée.

L'esprit de Neuburger est clair : une thérapie c'est pour les gens curieux d'eux-mêmes et qui ont envie de mieux se connaître pour mieux être libre, pour mieux vivre leur liberté, avec les contraintes qu'on a, qu'on est.

Je pense que le message passe. Enfin, je le cite :

"La fonction ultime d'une thérapie est de relier le sujet à lui-même, donc de lui redonner sa dignité d'être humain, ce qui se confond avec la notion de liberté, qui signifie à son tour la capacité de choisir son destin et non d'être guidé par lui."



Si je ne mets que deux étoiles, c'est parce que je ne m'y retrouve pas, je suis un psy assez grand lecteur et ces petites brèves ne m'ont pas beaucoup passionné et n'y ait pas appris grand chose. Mais peut-être, sans doute un lecteur lambda, une personne curieuse d'elle-même pourrait bénéficier de ces quelques pages et exemples... Allez savoir... Même si je pense que l'on se noie sous les ouvrages psy en tous sens et que ce livre-ci pour moi ne sort pas spécifiquement du lot.
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Première Séance : 20 raisons d'entreprendre (ou..

Intéressant.

Mais de là à dire que ça peut aider à se décider - ou pas - à suivre une psychothérapie... A moins bien sur de se trouver dans les situations décrites.

Néanmoins, ce livre est intéressant, facile et agréable à lire.
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Les familles qui ont la tête à l'envers : Reviv..

( 16/10/2017 )



Vous savez tous que je suis curieuse de beaucoup de choses... Ce qui m'amène dans mes lectures à m'intéresser à beaucoup de domaines! Parfois c'est en lien avec mon propre chemin, parfois c'est parce que je cherche des réponses à des questions qui me poussent à découvrir des nouveautés pour moi ou aller dans les pas de ces autres que je ne comprend pas toujours ;-)! C'est ça la magie de la lecture!



Dans les quatre livres dont je vais vous parler, j'avoue que deux sont dus au fait que leur sujet m'intéressait mais aussi parce que j'aime beaucoup ces deux auteurs pour les avoir déjà soit entendus dans des émissions, soit déjà pu lire dans leur réaction face à certains sujets.

Le premier est Thich Nhat Hahn et je l'ai découvert dans ses écrits par son livre " La colère ". C'est une émotion avec laquelle je l'avoue j'ai du mal... Mais au vu de l'actualité et de mes rencontres, je sais que je ne suis pas la seule! J'oserai même dire que nous vivons dans des sociétés qui sont consciente que la colère existe mais qui la charge d'une symbolique négative au point qu'on essaye d'en empêcher son expression... Alors quand j'ai vu ce titre qui donnait la part belle à cette émotion, je l'ai pris et lu... Et je peux dire que ce fut une lecture riche! Bien que rencontrant des points de vue que je partageait, j'ai été malgré tout décontenancé dans ce que Thich Nhat Hanh y apportait comme ça compréhension de l'émotion colère... Je dois dire que depuis que je l'ai lu, elle n'est plus tout à fait gérée de la même façon et on en a tous tiré un bénéfice :-)!



Le deuxième est Neuberger Robert. Connu par les lecteurs de la revue Psychologie, j'ai toujours subjuguée par ce psychiatre qui avait cette capacité d'écoute, pas toujours à pousser à la thérapie et qui ne parlait pas le langage de l'ordonnance médicamenteuse... Alors quand je suis tombée sur ce livre " Les familles qui ont la tête à l'envers " et qui s'avère être le domaine de prédiléction de ce Monsieur, le fil conducteur de toute sa carrière, je n'ai pas pu m'empêcher de kindapper ce livre de son rayon.... Et j'ai bien fait! Depuis longtemps, je suis consciente que nous sommes chacun maître de notre destin... Mais on croit que notre vie se résume à notre naissance qui par une chemin nous mènera à la mort... Il se trouve que la psychogénéalogie, une domaine de la psychologie, vient de plus en plus par ses découverte scientifique contre dire cette croyance... Une croyance qui l'a été pour nous Occidentaux mais qui chez d'autres peuples ont déjà une reconnaissance depuis des siècles voir même leur origine... Alors dans ce livre simple d'accès pour un non spécialiste, mais quand même nourri de la pratique du praticien, on rentre dans ce domaine qu'est la psychogénéalogie... Dans nos vies nous sommes tous amener à vivre des hauts et des bas... Certains auront les ressources nécessaires pour faire face et continueront leur route, d'autres vont vivre des obstacles qui les pousseront à consulter... Parmi ceux - ci, certains découvriront que leurs obstacles sont le reflet d'une histoire enfuie mais toujours active dans la mémoire inconsciente de la famille et qui peut remonter jusqu'à la quatrième générations en arrière... Et là, c'est bluffant et pourtant logique! Nous ne sommes pas nous uniquement parce que nous sommes nous! Nous sommes nous et nous sommes aussi le produit de ce que nos parents ont transmis et qui ont eux - même hérité de la transmission... Nous sommes aussi nous parce que nous sommes nés aussi à un certain endroit du monde... Est - ce que cela veut dire que parce que nous exprimons un symptôme qui appartient à l'histoire de la famille, nos ancêtres sont des bourreaux et nous des victimes... Je dirai que ce qu'il en ressort est que chacun d'entre nous y compris nos ancêtres ont fait ce qu'ils ont pu... Mais il semble que nous puissions redevenir pleinement acteur de notre vie et rendre à chacun ce qui appartient à chacun en sortant l'histoire de l'inconscient collectif pour permettre à chacun de s'en affranchir dans le respect de chacun des membres concernés...



J'ai ensuite découvert deux autres auteurs dans des sujets très différents. L'un parle de la folie d'un proche et de l'impact que cela peut avoir sur la famille. C'est le livre de Saverio Tomasella, " La folie cachée " et l'autre parle de Chamanisme avec le livre " Les 4 voies chamaniques " de Gislaine Duboc.



Le premier est très intéressant parce que la folie est dans beaucoup de sujets d'actualités... Le terme même est utilisé à tout vent... Mais qu'est - ce que la folie? Est - ce quelque chose qu'on peut vraiment définir, qui se voit? En fait la folie à la lecture peut chez certains être cachée et ce sont alors les proches qui victime de cette pathologie aux multiples visage qui en seront l'expression au quotidien... C'est chez eux qu'on sentira quelque chose qui ne va pas... C'est eux qu'on pointera du doigt parce qu'ils auront adoptés une attitude qui les font sortir de la norme... Pourtant, eux sont les victimes de ce parent qu'il aime tant et qui pourtant ne leur fait pas du bien... Alors à la suite de cette lecture, quand un journaliste ou d'autres, utiliseront ce terme sans savoir ce qui se cache derrière, je mettrai de mon côté beaucoup de parenthèse parce que derrière l'image qu'on voit peut se cacher un tout autre drame...



Le dernier et plus léger celui - là :-) fait suite à une conférence d'Arnaud Riu, chamane français. Ici Ghislaine Duboc m'a intéressée parce qu'elle proposait une mise en pratique de ce que peut être certains rites chamaniques... Et comme le sujet m'intéresse beaucoup, je ne pouvais que le dévorer vu qu'il me changeait de la théorie :-)...



Bon! Je pense que c'est déjà pas mal comme partage pour ce soir... Alors je continuera un autre soir avec la suite ;-)!
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Nouveaux couples

Un livre qui comme tous ces guides, ne donne pas de recettes magiques, mais qu'il est rassurant de lire si besoin.
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L'art de culpabiliser

Petit livre sur un thème pas forcément toujours abordé de façon efficace ou pas toujours abordée de façon ciblée ou pas ciblée adéquatement ou... mal défini. (Un peu comme ce début de critique.)

L'auteur c'est pas n'importe quoi, on s'attend à de la qualité et un peu de haute voltige. Et, hélas, bof, on n'a pas le droit à ça. L'ouvrage est modeste en tout point. Et j'ignore encore s'il peut réellement être utile. Concernant le choix du sujet, l'auteur nous dit : "Ce livre sera moins consacré au sentiment de culpabilité qu'à la façon d'utiliser l'arme de la culpabilisation, dont les couples, aujourd'hui, semblent être particulièrement friands." Voilà qui est dit, mais c'est pas extraordinairement convaincant.



La capacité de culpabiliser fruit d'un apprentissage... : "Un petit détour par la psychanalyse ne me paraît pas inutile ici. Voyons ce que Freud et d'autres, comme Mélanie Klein et Donald Winnicott, disent du moment où le surmoi émerge du nirvana d'une enfance innocente, et comment ils définissent la base de la possibilité d'une existence sociale chez l'homme, donc d'une vie de couple : l'apprentissage de la capacité de culpabiliser."



"... ce qui m'intéresse ici, c'est surtout le fait que d'avoir été culpabilisé, quelle qu'ait été la technique favorisée par ceux qui s'y sont employés, est la source essentielle d'un savoir précieux qui pourra être utilisé à l'occasion. Et c'est précisément ainsi que l'on apprend l'art de culpabiliser autrui !"



En gros, trois types de culpabilisation : Maternelle, Paternelle, Fraternelle. Chacun selon son vécu s'organisant essentiellement autour de l'un ou l'autre de ces types. Evidemment en couple, les vécus et les types préférentiels se croisent et se combinent. Ce qui donne lieu à divers cas de figure, et des possibilités multiples de désaccords, d'abus et de souffrances.

Neuburger donne l'un ou l'autre exemples issus de sa pratique. Ces exemples sont pour moi, comme tout l'ouvrage, trop brefs, trop superficiels, bof, quoi.



Les sources auxquelles fait allusion Neuburger sont banales, classiquissimes et... bof, quoi.



Il y a quelques dessins aussi censés illustrer le(s) propo(s), mais là, aussi, vous l'aurez compris... Bof, quoi...



Conclusion : Vous avez compris, et je sais je sais, la critique est facile, l'art est difficile. Pas besoin de me culpabiliser. (Et hop une dernière facilité de ma part, comme sortie.)
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Le couple : La plus désirable et périlleuse des..

ce livre evoque les points forts et faible du couple
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