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Citations de Robert R. McCammon (261)


La portière arrière s’ouvrit alors, et toute la Cadillac se mit à tanguer, tandis qu’une montagne s’efforçait de s’en extirper. Biggun avait mis une salopette de l’armée et une chemise marron foncé. J’eus l’impression qu’une des collines de Zephyr avait pris vie dans sa parure de novembre, comme si elle avait pu s’arracher à son socle de roc pour rouler dans les rues de la ville.
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Quand j’ai besoin de force, elle est mon roc, et quand j’ai besoin de réconfort, elle est mon édredon.
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Si tu te fais une amie de la douleur, jamais elle ne te trahira...
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- C'est beau, dit maman.
- C'est nécessaire, reprit la Dame. Sur cette Terre, sans une carte qui nous indique d'où l'on vient, comment savoir où l'on va...
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Il referma la porte derrière lui et traversa le petit vestibule. L'amour de sa grand-mère avait suffit à le rassurer quand il n'était qu'un enfant. Mais à présent il devait affronter le monde au-dehors, un monde écrasé de soleil où le mot excuses signifiait lâcheté et l'amour d'une veille femme mourante ne pouvait le protéger.
À chaque pas vers la porte d'entrée, son comportement se modifiait. Ses yeux perdirent toute douceur et prirent un regard dur. Ses lèvres se serrèrent en une moue maussade. Avant d'atteindre la porte, Rick mit une main dans la poche de son jeans pour sentir le Croc de Jésus, son couteau à cran d'arrêt. Le manche en était de jade gravé d'un portrait de Jésus-Christ. Il se rappela avec fierté le jour où il avait gagné. Il avait dû le pêcher dans une boîte contenant un crotale.
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Sur la page couverture : GRAND PRIX DE L'IMAGINATION :
''Prodigieux feuilleton foisonnant, bourré jusqu'à la gueule de péripéties, de rebondissements et d'action, qui mêle l'horreur, espionnage et aventure façon Indiana Jones ou Comte Zaroff''
''Le monde''
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Je voudrais être tous les gens du monde, je voudrais vivre un million de vies ( réponse du garçon à son père sur son avenir professionnel)
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La grâce, c'est de pouvoir supporter une perte qui vous touche, de l'accepter et d'en retirer même une sorte de joie.
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Je n'avais jamais compris ce qu'était la haine avant d'imaginer quelqu'un en train de fabriquer une bombe qu'il laisserait un dimanche matin dans une église, là où elle pourrait tuer des enfants.
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Bientôt, tout sera en plastique, dit Vernon tout en redressant une maison miniature. C’est ce que nous réserve l’avenir. Du plastique partout, à perte de vue.
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Ne sois pas si pressé de grandir. Reste un enfant aussi longtemps que tu le pourras, car une fois que tu auras perdu la magie de l’enfance, tu passeras le reste de ta vie à vouloir la retrouver …
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Gotha et Gordo Branlin, c’était comme la peste bubonique ; on prie pour lui échapper, mais quand elle a mis la main sur vous, c’est sans espoir.
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Je suis né et j’ai grandi à une époque magique, dans une ville magique, entouré de magiciens. Oh, la plupart n’avaient pas vraiment conscience de vivre dans cette toile de magie reliée par des filaments argentés tissés de chance et de circonstances. Mais moi, je savais.
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Quand la nature échappe à notre contrôle, elle éveille en nous une épouvante primale. Nous nous considérons comme les maîtres de la terre, que nous avons reçu de Dieu avec pour mission de la soumettre. Nous nous accrochons à cette illusion comme à une lampe de chevet qui écarterait de nous les ombres de la nuit. La vérité est plus inquiétante.
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Troisième partie : Juillet
Chapitre : Derrière la porte du musée
Le sommeil va venir. Neely attendit pendant ce qui lui parut être une éternité, accroché à cette frontière nébuleuse qui sépare le sommeil de l'éveil. Il perçut dans le lointain une voix qui chantait le premier couplet d'une chanson à laquelle il travaillait depuis plusieurs semaines :
'' Je s'rai parti avant minuit ! Oui, je me perdrai dans la nuit ! Tu pourrais bien crier mon nom ! Baby, le chemin est si long. ''
À travers les rideaux de ses paupières, Neely crut discerner des silhouettes dans la pénombre, au milieu de sa chambre. Des formes silencieuses. Curieuses. Patientes. Elles ont des yeux incandescents comme cette créature qu'il a rencontrée sur la route et il veut chasser de son esprit ces terribles pensées, mais son cerveau refuse de lui obéir : les formes aux yeux de feu s'approchent un peu plus de son lit. Puis elles disparaissent, très lentement, jusqu'à se fondre totalement dans le noir.
Le souvenir de cette nuit sur la route met en branle dans son ventre les rouages de la peur.
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Troisième partie : Juillet
Chapitre : Après la soirée :
- Qu'est-ce qui t'a pris Evan ? dit Kay. Elle s'arrêta de parler et le regarda fixement.
Il avait commencé à tordre l'arc entre ses doigts. Le plastique blanchit, puis craqua. L'arc se cassa en deux et il jeta les morceaux dans la rue.
- Je ne veux pas de ça chez moi dit-il à nouveau sur un ton qui ne soufflait pas
de réplique.
Le rouge au joue, Kay grimpa l'escalier quatre à quatre. Il entendit claquer
la porte de la chambre.
Il frappa le mur du poing. Bon Dieu ! Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je deviens dingue ou quoi ? Sur le trottoir gisait l'arc brisé, sa corde dérisoire. Il referma la porte et mit le verrou. Un jouet d'enfant, ce n'était rien de plus. Non, non. Un jouet. Non. Parce que rien n'était simple à Berthany's Sin. Tout y était complexe, secret, relié par une force obscure qui venait le narguer jusque sous ses fenêtres. Coïncidence ? Imagination ?
En découvrant l'arc miniature, il avait immédiatement pensé à la gravure représentant Artémis, avec son arc et son carquois, ainsi qu'aux combattantes sculptées, sur la cheminée du Dr. Drago, porteuses d'arcs et de flèches pour certaines. Coïncidence, vraiment ? Ou il avait-il quelque force sauvage, étrange, impitoyable qui, issue du coeur même de Berthany's Sin, rampait sournoisement verse lui, vers Kay... et vers Laurie ?
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Être un loup est une chose merveilleuse. Un miracle. Mais nous sommes nés humains, et nous ne devons pas perdre cette humanité, même si le mot "humain" nous emplit parfois de honte.
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Les chiens errants suivaient les armées de campagne, et l'on prétendait qu'ils étaient si affamés et si assoiffés qu'ils lapaient l'urine dans une écuelle si on la leur présentait. Mais l'homme n'aimait pas la façon dont celui-là le regardait, avec une insistance froide qui lui semblait pleine d'un étrange défi. L'Allemand sentait monter en lui un malaise indéfinissable, et il allait envoyer la maudite bête au paradis des chiens d'une balle de Lüger quand le rabat de la tente fut écarté.
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Quand une chanson vous ramène à un souvenir, quand les paillettes de poussière qui dansent dans le un rayon de soleil entrainent votre esprit dans leur sillage, quand vous vous laissez emporter par un train qui siffle au loin, quand vous vous échappez au moment présent pour faire un pas hors de vous, c'est qu'un bref instant, votre pied s'est posé au royaume de la magie.
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En lui l'homme aspirait au repos, mais le loup réclamait l'action.
Lequel des deux l'emporterait?
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