Roman Surzhenko

Il était une fois avant Durango



Présidé par Yves Swolf, créateur de Durango à l’aube des années 80, cette trilogie nous entraîne dans la jeunesse de cette figure emblématique des séries de western…



Classique mais bien ficelé, le scénario s’avère entraînant et ravira à n’en pas douter les amateurs de western spaghetti en général et de Durango en particulier. Après avoir dessiné la Jeunesse de Thorgal, Roman Surzhenko signe un premier western pour le moins convaincant dans un style évoquant celui de Swolf…



On sort néanmoins de la lecture de ce premier opus un brin frustré. Tout d’abord car il nous tarde de lire la suite des aventures du futur « Pacificateur» dont l’apparence fut inspirée de celle de Jean-Louis Trintignant dans Le Grand Silence de Sergio Corbucci… Mais aussi parce que le scénariste s’amuse à laisser pour l’heure dans l’ombre l’enfance et les évènements qui ont entraîné Durango à se retrouver affamé et désargenté au Texas alors qu’allait éclater une guerre entre éleveurs…
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J’étais un peu déçue des premiers tomes que je trouvais assez éloignés de « l’esprit Thorgal ». J’ai voulu continuer parce que je suis une fan de cet univers et j’ai bien fait. J’ai retrouvé ici ce que j’apprécie dans cette série : un tome, une histoire, on ne s’emmêle pas les pinceaux avec tout plein de personnages, l’intrigue est simple mais efficace. J’ai aussi apprécié le style « conte » inspiré de Peter Pan.

Quant aux illustrations, on retrouve dans ce tome l’esprit de la série initiale et c’est superbe. Bref, je suis ravie d’avoir poursuivi ma lecture !

Ce deuxième tome de la série consacrée à Louve, fille de Thorgal et d'Aaricia déstabilise un peu au début, mais se lit finalement avec beaucoup de plaisir.



Sous la suggestion du Mage Azzalepstön, Louve a accepté de dissocier sa personnalité. Sa part sauvage est partie chercher la Dextre de Tyr dans l'antre de Fenrir. Ce loup gigantesque a en effet mortdu et coupé la main de Tyr. Le Mage Azzalestön, fils de Tyr et d'une humaine, cherche là l'occasion de se faire élever au rang de dieu en complaisant son père. Mais la Louve sage s'ennuie et, se frayant un passage dans les méandres de la mythologie scandinave, elle part aussi vers l'antre de Fenrir en compagnie d'Avrenim, une chouette automate qu'elle a réparée dans le tome 1.



Au village, Aaricia attend Thorgal mais subit les assauts de Lundgen, qui veut Aaricia dans son lit, et est prêt à tout (y compris le mensonge) pour y arriver.



On passe donc de Louve sauvage à Aaricia et à Louve sage au cours du tome de manière parfois abrupte, sans transition ni indication, ce qui perturbe un peu (au début). Mais on est vite immergé dans l'aventure, grâce au suspense et à la tension que crée le duo à la manoeuvre.



Il n'est pas évident de reprendre un univers rodé et bien établi comme Thorgal. Yann et Surzhenko y arrivent en intégrant leurs idées et leur univers à celui mis en place par Rozinsky et Van Hamme. C'est plaisant et efficace. Les attentes croissent à chaque tome.

La carrière de Yann a définitivement quelque chose de particulier.

Il est l'homme derrère les Hauts de Pages, les Innomables, Bon Marone, La patrouille des Libellules...

Un scénariste poil-à-gratter et volontier provocateur... et puis ?

On peut parler d'embourgeoisement tant il y a queque chose decaicatural dans son évolution. II semble s'être fait une spécialité de mercenaire scénariste que l'on va retrouver dans tous les coups: Spirou vu par..., XIII Mystery, 2 séries des Mondes de Thorgal... il me semble qu'il ne désespère pas de signer son Blake & Mortimer. Ironiquement, c'est son compère Conrad qui à par contre repris le dessin d'Astérix.

Que dire de sa contribution au monde de Thorgal ?

En animant les séries Louve (désormais terminée) et La jeunesse, il a ouvertement choisi d'inscrire ces séries dans une veine 'jeunesse'.

Il respecte les codes de base, tout en insistant lourdement sur les références à la mythologie nordique. Monsieur s'est documenté et tient à la faire savoir. Il n'hésite pas à proposer des dialogues plein d'emphase, invoquant sans cesse tel ou tel divinité (ben oui, monsieur s'est doculeté, on vous dit). Par contre, l'histoire n'a guère d'intérêt. Thorgal recherche iérulf pendant qu'Aaricia tente de soustraire 2 anciennes esclaves à la clère de son frère et que Slive planifie son évasion des geôles de Gandalf. Pépère et inoffensif.

Sans intérêt non plus.

Mais cela doit cnvenir aux éditeurs, étant le dernier survivants de l'équipe initial des mondes de Thorgal (avec le dessnateur Surzhenko).

De plus, le dessin de Surzhenko est un ton nettement en dessous de celui des tomes précédents. Je pense par exemple à l'intervention du lynx dans les premières pages: raide et statique. Il nous avait habitué à rien.

Il est par contre amusant de constater qu'il tisse des liens entre ses séries, exposant l'origine d'un personnage de Louve.

dernier tome de la série parallèle consacrée à Louve. Yann s'est progressivement repris et termine honorablement son arc. On ne peut pas dire que le résultat soit extraordinaire mais il y a une volonté évidente de coller à l'imaginaire de la série-mère. Autant les scénarios de Sente ont évolué vers un style à la "game of thrones", autant Yann a opté pour le merveilleux de la mythologie nordique, allant rechercher des personnages comme Vigrid le petit dieu, la gardienne des clés ou le nain Tjahzi. Ce n'est sans doute pas un hasard si Yann a puisé ces personnages dans les récits sur l'enfance de Thorgal et Aaricia. Si les premiers tomes étaient vraiment très faibles, Yann a progressivement affiné son approche pour arriver à une conclusion plutôt bien amenée et satisfaisante. je continue de trouver cette série parallèle assez inutile (tout le concept des mondes de Thorgal reste assez discutable selon moi... il n'y a guère que les 2 premiers Kriss de Valnor qui soient vraiment intéressants) mais elle se sera au moins achevée nettement mieux qu'elle n'a commencé.

un peu meilleur que les précédents, ce qui frappe, c'est la volonté du faiseur qu'est Yann d'inscrire son travail dans la continuité en multipliant les références.

La Gardienne des Clés, Tjahzi, Volsung de Nichor, des allusions aux albums "Aaricia" et "La gardienne des clés"... et le lien qu'il a créé lui-même entre La jeunesse de Thorgal et Louve.

Yann est un faiseur. Il connaît les ficelles et sait se fondre dans un univers. Mais on est d'abord un peu triste de voir ce scénariste qui nous a régalé de son côté provocateur être rentré dans le rang de manière aussi spectaculaire et déçu de lire un scénario aussi peu original. Service minimu, produit manufacturé de série sans rien de trop honteux mais sans charme.

On retrouve un Thorgal adolescent, déjà épris d'Aaricia et qui se mets déjà en danger pour elle et pour le village. C'est déjà un personnage attachant, à la fois fort et torturé par le rejet que les autres lui infligent, mais compatissant et courageux. Je crois que c'est cet équilibre qui m'a toujours attiré vers cette bd, que l'on retrouve aussi dans la construction et la morale de l'histoire. C'est prenant et facile à lire et en même temps si riche. Bref, j'adore!

Les aventures de Kriss sont décidément rocambolesques. A l'article de la mort, pourchassée par ses ennemis, elle se fait de nouveaux amis, traverse des contrées ou des mers plus dangereuses les unes que les autres, mais elle survit toujours. Cette bad-ass nous emmène dans ces pérégrinations avec une telle facilité que je voyage rien qu'à lire un tome. C'est vraiment un personnage que j'apprécie dans cet univers viking.

A petites touches, Xavier Dorison et Mathieu Mariolle tentent de rendre leur héroïne moins caricaturale. Une évolution maligne, à suivre.
Lien : http://www.bodoi.info/kriss-..

Un album incisif et nerveux où la bestialité éructe dans chaque case brillamment servies par un Roman Surzhenko très inspiré.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..

je sais, je suis faible de continuer à lire les thorgaux alors que je suis bien conscient de ce que c'est devenu.

La lecture de ce troisième tome de la jeunesse n'est ps désagréable, de prime abord. Il n'y a rien de bien excitant dans cette intrigue, mais rien non plus de franchement mauvais. Tout est vu, revu et archi-revu. Et le dessin est correct, même s'il est parfois d'une grande raideur et que Thorgal passe allègrement d'un visage d'enfant à celui d'un adulte... je veux bien que cette série est sensée nous montrer commen Thorgal, l'enfant des étoiles, est devenu Thorgal, l'homme qui a envoyé chier les dieux. Mais un peu de cohérence ne ferait pas de mal. Dire que certains y voient le successeur naturel de Rosinski, c'est oublier les qualités et les caractéristiques de son dessin.

D'autant qu'au vu de ce qui se passe dans ce nouveau tome, on a du mal à imaginer comment revenir à la situation du début de la magicienne trahie.

Mais le problème principal de cette série, ce sont les personnages. Thorgal, Aaricia, Gandalf... on les connaît, il n'y a pas de raison de les caractériser et de s'attarder sur leur psychologie. Mais la série se caractérise par une galerie de personnages forts, à commencer par une Kriss de Valnor, un Pied d'Arbre... des personnages qui n'ont pas eu besoin de 5 tomes popur commencer à exister. Or, depuis le départ de Van Hamme, je suis bien incapable de citer un nouveau personnage qui possède un tant soit peu de charisme. ils sont tous plus transparents les uns que les autres.

Thorgal fonctionne aussi et surtout pour ses personnages et se reposer uniquement sur les personnages originaux est la meilleure manière d'affadir complètement la série. Sente et Yann n'ont offert qu'un succédané. Sente a essayé en introduisant les compagnons de Louve, mais ce fut un coup dans l'eau. Yann a bien tenté Raissa/Crow, mais ce fut aussi un échec.

Je suis quand même gentil dans la note parce que, finalement, si le but des éditeurs n'est que de faire vivre la marque est proposant une version très consensuelle, passée à la javel, capable de ne choquer personne, à défaut de satisfaire pleinement quelqu'un d'un peu exigeant. Mais ce ne peux m'empâcher de penser qu'il y a un manque d'ambition flagrant dans la suite de Thorgal. Tout le monde préfère capitaliser sur un univers connu sans rien oser ajouter de signifiant. Imaginer si Will ou Franquin avaient eu la même approche lors de la reprise de T&T et Spirou. On se ferait bien fait chier, non?

Je retrouve Thorgal dans sa jeunesse tel que je l'ai aimé au début de la série mère : courageux, rebelle, valeureux & aimant la belle Aaricia.



La très jeune fille refuse, elle, d'épouser celui que son père, le Roi Gandalf, lui destine à des fins de pouvoirs & de propriétés.

L'arrivée dans le village de Runa, future walkyrie, précipite les événements et les jeunes amoureux décident de s'enfuir, ce qui précède donc le tout premier tome de la série : L’île des mers gelées.



Bref, c'est une vraie réussite que ce scénario de Yann qui s’entremêle avec les albums déjà parus & écrits par Van Hamme, d'autant que le dessin de Surzhenko reste de belle qualité & dans la lignée de celui de Rosinski. Il me tarde dé lire la suite ...

La petite Louve qui a ses règles?! Aaricia qui trompe Thorgal?! Alors là je dis non, non, non et non! Autant les nouveaux auteur et dessinateur ont respecté l'univers de Thorgal en commencant cette nouvelle série, autant ils ont fini par prendre des libertés aberrantes qui me laissent pantoise!



Aaricia ne tromperait jamais Thorgal! Ce n'est pas la 1ère fois qu'on lui fait croire à la mort de Thorgal et pourtant elle ne s'est jamais résignée, elle s'est toujours battue pour son retour!



Cet album ressemble pour moi à un mauvais épisode de série B, je suis très déçue par ce dénouement...

Nouveau scénariste et nouveau dessinateur pour cette série dérivée des aventures de Thorgal. On nous propose ici de découvrir l'enfance d'Aaricia et Thorgal, une idée sympathique. Comme tous les fans de Thorgal j'ai eu peur que l'univers de mon viking préféré soit bafoué, modifié, dénaturé, mais que nenni!



Cette aventure offre de nouveaux éclairages, nous permet de découvrir nos héros sous d'autres facettes. N'importe quel héro a commencé par être un enfant, et j'ai adoré faire la connaissance de mini Thorgal! Le dessin est différent mais toujours très beau et respectueux de l'univers développé par le dessinateur originel.



Une belle surprise qui invite à s'intéresser aux autres séries dérivées.

J'attendais avec impatience cette nouvelle série dérivée de Thorgal, mais avec une certaine appréhension. J'avais bien tord, car j'ai tout simplement adoré ce premier tome de "La jeunesse". J'ai retrouvé le style et l'ambiance de la série d'origine et c'était un vrai régal. Quelle déception d'arriver à la dernière page et de se dire qu'il faudra attendre plusieurs mois pour la suite.



Fans de la série originelle et du fils des étoiles, je vous conseille donc vivement cette "Jeunesse" de Thorgal. Pour moi la déception de la série "Louve" est déjà oubliée.
Lien : http://meslectures-emmanuell..

Scénarisé par le Belge Yann [...] et dessiné par le novice russe Roman Surzhenko, Les Trois soeurs Minkelsönn renoue avec les fondamentaux de la saga : de la mythologie scandinave (beaucoup), de la sciencefiction (un peu), de la bravoure et des rebondissements en veux-tu en voilà...
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..

Troisième série dérivée du best seller Thorgal, ce spin off ci s’intéresse à la jeunesse de notre héros. Du coup, le lien avec la série mère est à mon sens plus fort, puisque l’on peut rapprocher le concept de certains albums de la « grande période », à savoir « L’enfant des étoiles », ou encore « Aaricia » qui, déjà, évoquaient les vertes années du viking poète et de sa douce. Niveau scénar’ aussi donc, ça tourne bien, avec les qualités et les défauts qu’on pouvait déjà trouver dans l’histoire principale (quête héroïque, manichéisme, clins d’œil et apparitions de personnages déjà rencontrés ailleurs, etc…), le trait de Surzhenko s'affirme et fait bonne impression dans la lignée du maestro Rozinsky. Bref, des trois séries dérivées, celle ci va peut être se révéler la plus prometteuse, à voir…

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L’apprentissage



Après un premier tome qui prenait le temps de poser le contexte mais laissait Durango un peu en retrait, les choses se précisent avec ce second opus… Durango se rapproche du devant de la scène, se mêlant de ce qui ne le regarde pas nécessairement alors que les instigateurs du chaos qui s’installe peu à peu dans la région font tomber les masques…



Au fil des pages, son caractère semble s’affirmer pour se conformer peu à peu à l’image qu’on a de lui, après près de dix-huit tomes de la série principale…



Le scénario d’Yves Swolf est porté avec une redoutable efficacité par le trait réaliste et le découpage très cinématographique de Roman Surzhenko ainsi que par la colorisation subtile de Jackie De Gennaro. Nous ne sommes qu’à un tome de la conclusion de cette trilogie et le final s’annonce d’ores et déjà explosif…
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J'ai lu dans ma jeunesse une dizaine d'albums Thorgal et j'en ai gardé un très bon souvenir. J'ai emprunté ce livre sans avoir lu les tomes précédents et en ne me rappelant plus les albums Thorgal de ma jeunesse. Eh bien, aucun problème, j'ai tout compris. Bien que faisant partie d'un cycle, il peut être lu comme un unitaire. J'ai passé un très bon moment d'aventure.